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@Matteus Bardsley matin du samedi sept août ;; los angeles, california
@Matteus Bardsley matin du samedi sept août ;; los angeles, california
@Matteus Bardsley matin du samedi sept août ;; los angeles, california
peut-être qu'il y avait un moment qu'il appréciait d'avantage que le sexe ? le moment d'après, celui où tout est calme, où tout se repose où les confessions s'adonnent sur les oreillers. il n'y a plus que de la tendresse, des mouvements lents, fatigués mais sûrement heureux. juste profiter l'unde l'autre, les corps réchauffés et humides qui se frôlent, se collent. et le sourire de matteus qui reste angélique, gravé sur son visage, fixant drake du coin de l'oeil, totalement tourné vers lui. — moi, un p'tit diable ? pourquoi ? demanda-t-il, amusé par le surnom de circonstance. — je suis responsable de rien, je suis pur, vierge et innocent, je l'ai déjà dit. dit-il d'un air assuré et taquin, venant lui voler un doux baiser avant de se blottir entièrement contre lui. — je suis un homme simple, je ne demande rien de plus que ça.dit-il, toujours le sourire affiché aux lèvres. des vacances parfaites, totalement allongé, couché là à ne rien faire si ce n'est profiter.
@Matteus Bardsley matin du samedi sept août ;; los angeles, california — pourquoi est-ce que t'es un petit diable ? répétas-tu d'un sourire malicieux, le serrant davantage contre toi. — tout simplement parce que tu m'rends dingue et que tu me repousses dans mes retranchements, avouas-tu avec sincérité. — tu me fais tester, et adorer soit-disant passant, des trucs que je n'aurai jamais imaginé faire un jour. donc ouais, j'te considère comme la tentation ultime, souris-tu en déposant tes lèvres contre les siennes. tu poussas un profond soupir de satisfaction. tu te sentais bien à ses côtés, vraiment bien. c'était effrayant en y repensant, parce que tu n'avais pas l'habitude d'être comme ça avec qui que ce soit. mais matteus était différent, il t'apportait des choses que tu n'avais encore jamais ressentis ou eu besoin d'avoir dans ta vie. — déjà, j'peux t'assurer que t'es pas vierge et encore moins pur et innocent. tu l'es peut-être quand même plus que moi, supposas-tu. — ça fait combien de temps que tu es célibataire ? lui demandas-tu en te tournant légèrement vers lui. tu ne lui avais jamais posé la question mais tu avais envie de savoir.
son coeur battait légèrement la chamade, satisfait de l'effet qu'il produisait auprès de son compère. entendre ces mots lui boostait certainement son ego. le coeur réchauffé, satisfait de l'effte produit, il lâcha tout naturellement fièrement : — non mais ça c'est parce que je suis trop canon, même pour les hétéros, t'inquiète. il croisa les bras derrière la tête, les yeux à moitié-clos, profitant toujours de sentir la peau de drake contre la sienne. — oulah, j'dirais depuis que j'ai dix-huit ans. ça va faire genre trois ans ? amourette du lycée mais j'me suis cassé à cambridge, lui à l'autre bout du pays alors la question ne s'est pas posée. il prit une profonde inspiration, y répensant avec mélancolie. — et après, j'ai cotoyé des lourds, des nazes, la plupart des pseudos hétéros qui veulent absolument rester discrets parce qu'ils ont des copines ou quoi. c'est un peu ma malediction. finit-il par lâcher avec un petit rire. mais bon, ça ne lui dérangeait pas plus que ça. — et toi alors ? drake avait littéralement toutes les filles qu'il voulait, sûrement avait-il du être en couple une fois dans sa vie, une dizaine de fois même. il pouvait prendre et jeter qui il voulait.
@Matteus Bardsley matin du samedi sept août ;; los angeles, california — c'est une fierté pour toi de te dire que t'as réussit à faire flancher un hétéro hein ? lui souris-tu. en même temps, matteus avait su y faire. il t'avait charmé dès son premier regard, avec sa langue bien pendue et son attitude provocante. t'avais pourtant essayé de lutter contre cette attraction, en vain. il était trop fort, beaucoup trop fort. — ah oui donc ça remonte à longtemps, acquiesças-tu d'un hochement de la tête. étonnement, tu te sentais quelque peu rassuré de te dire qu'il n'avait pas d'ex dans les pattes. c'était clairement la pire chose. te rapprocher de quelqu'un alors qu'il n'avait pas encore tourné la page avec son ancienne histoire. mais visiblement, ce n'était pas le cas de matteus. — une malédiction, carrément ? soit fier de les mettre dans ton lit nan ? souris-tu. ouais parce que tu faisais tout de même parti de ce lot là. tu grimaças légèrement lorsqu'il te retourna la question. — j'suis célibataire depuis le mois de mars, lui annonças-tu. — relation de deux semaines, j'me suis fait quitter parce que je l'avais trompé à multiples reprises. j'sais c'est pas bien mais ma fidélité n'est pas mon meilleur atout, dis-tu, te sentant même gêné de lui avouer cela.
il hocha la tête avec un sourire arrogant. évidemment que c'était une fierté. il le voyait comme un super-pouvoir, un super-héros des temps modernes, ou super-vilain selon la perception des choses, à faire flancher et corrompre ceux qui ne devraient pas l'être. son premier et seul amour, c'était justin. prénom cliché, dans un lycée cliché américain d'une petite ville où les gays n'étaient pas spécialement les plus apprécieés. ils étaient allés au bal de promo ensemble mais avaient faire leur valse dans les toilettes des garçons. ils avaient fini dans la voiture de justin pour conclure sexuellement cette soirée avant de se dire au revoir. et puis la fin des cours avait sonné et ainsi, la fin de leur relation. — ouais, beh, j'aime pas mettre dans le lit, juste pour mettre dans le lit. j'aime quand y'a un p'tit truc en plus. un truc comme ça quoi. dit-il en lançant un regard sur la pièce, l'environnement. — enfin, un gros truc, comme ta bite. rectifia-t-il, ponctué d'une comparaison absurde avant de reprendre son sérieux. mais il avait envie de savoir. en savoir plus sur drake. une relation récente. mars. deux semaines. une fille, évidemment. et la raison ? ses yeux s'écarquillaient, laissant un frisson. — oh... lâcha-t-il timidement. que pouvait-il dire ? — tu ressens le besoin de tromper ? ou juste tu ne sens pas l'attache ? il était réellement curieux, autant célibataire, il pouvait enchainer les coups. autant en couple, son coeur et son ame n'étaient dédiés qu'à une personne. il n'était pas non plus fermé à un couple libre mais la liberté était à définir. — enfin, si tu veux pas en parler, hein, pas de soucis. il se redressant, s'asseyant quelque peu.