devils wearing prada — louison

@Louison Chamberlain soirée du trente-et-un juillet, bateau de croisière jouer la cliente en colère, c'était quelque qui était dans tes cordes. disons que te plaindre était la chose que tu adorais par dessus tout, encore plus lorsqu'il y avait un gros lot à la clé. tu quittas votre planque, ton assiette avec l'immonde par de pizza dans les mains. tu te pointas devant un cuisinier, et tu te mis à beugler si fort que tous les autres cuistos rappliquèrent. tu en faisais des caisses. une vraie actrice d'hollywood. ils finirent par s'excuser, t'ajoutant une part sortant tout juste du four dans une assiette propre. tu ne les remercias même pas, leur adressant simplement un regard hautain. tu tournas les talons, faisant signe à louison de te suivre. tu accéléras l'allure pour quitter les lieux. une fois sur le pont du bateau, tu lâchas un profond soupir. — putain, j'ai cru qu'ils allaient cramer que je mentais, rigolas-tu en allant t'installer sur un transat. le soleil n'était pas de la partie mais qui sait, peut-être que les rayons de miss lune allaient vous faire bronzer. — t'as géré meuf ! t'exclamas-tu en découvrant tout ce qu'elle avait réussit à récupérer. — si j'avais su, je nous aurai fait une petite fiole de vodka pour trinquer ça, grommelas-tu. un petit verre vous mettrait bien. — tu t'sens capable d'aller piquer une bouteille ? suggéras-tu avec malice. toujours plus hein.

@Chiara Deauclaire soirée du trente-et-un juillet, bateau de croisière Omg, le casse du siècle avec de la .. bouffe. T’as deux assiettes sur les bras, pleines à craquer et tout ceci, sans que tu te sois faites chopé, toi, la fille la plus bruyante de l’univers. Enfin hors de portée, vous vous approchez d’une paire de transat libres pour y monter votre pique-nique de fortune. « Merci ma chérie, je n’aurais pas pu sans tes talents de mythomane » Tu t’esclaffes et arques un sourcil. Il manque la boisson pour accompagner le tout. L’essentiel quoi. « Tranquille meuf, les doigts dans le nez » Réalisant cette dernière action peu glamour, t’exploses de rire et relèves tes fesses en direction du bar. « J’reviens, mange pas tout » Trottinant jusqu’à la porte, tu t’enfonces à nouveau dans la salle et tu guettes le bon moment pour contourner le comptoir. À quatre pattes, tu cherches le présentoir des bouteilles et tu tends la main vers la vodka, mais t’embarques avec toi le rhum et vlan, le bruit du verre ne va pas tarder à rameuter la fine équipe. Ni une, ni deux, tu fais marche arrière alors qu’on te hurle de ne plus bouger. Désormais debout, tu prends tes jambes à ton cou pour débouler sur le ponton. « Chiara, prends tout, direction ta chambre, vite !!! » Au loin, tu voyais la petite brune et ses yeux écarquillés. « J’ai eu ce qu’il faut, mais je me suis faite pincée, coooours ! »

@Louison Chamberlain soirée du trente-et-un juillet, bateau de croisière louison avait géré. bien plus que tu ne l'avais imaginé. tout ce qu'elle avait réussit à choper te faisait saliver. putain, vous alliez pouvoir savourer ce festin comme des reines. des reines criminelles qui ne respectaient pas les règles, mais des reines tout de même. — mentir c'est bien plus facile que ça en a l'air, rigolas-tu, un sourire victorieux étira tes lèvres pulpeuses. un battement de cils, une mine déçue et attristée, et tu parvenais à obtenir tout ce que tu désirais. mais il manquait quelque chose. quelque chose d'extrêmement important. une boisson. louison se leva afin de chercher de quoi vous désaltérer. le plateau devant toi, tu cherchais quoi prendre. tout te donnait envie. tu relevas les yeux en voyant louison débouler sur le pont en braillant. tu te levas, sourcils froncés. — hein ? bredouillas-tu. tu compris rapidement ce qu'il se passait. tu récupéras votre trophée alimentaire et tu t'élanças dans les couloirs du bateau. — ma cabine n'est pas loin ! t'exclamas-tu. tu cours à fond la caisse. si quelqu'un sortait d'une des chambres, tu le percuterais. tes talons claquaient lourdement sur le sol. t'avais mal aux pattes. si mal que ta cheville vrilla un petit peu sur le côté, te faisant perdre l'équilibre. tu t'écrasas au sol, renversant l'intégralité du plateau de bouffe. — merde ! hurlas-tu.

@Chiara Deauclaire soirée du trente-et-un juillet, bateau de croisière Tu t’es faite grillée. Bouteille à la main, tu te crois aux JO d’athlétisme, à taper un sprint de malade. C’est juste pour le défi, parce que tu pourrais te faire pincer et payer ce que tu dois, mais t’as envie de sensation forte. Les genoux qui se lèvent haut, tu déboules sur le ponton, gueulant comme une alarme pour prévenir Chiara des ennuis. Derrière toi, les serveurs qui t’ont repéré hurlent. Rattrapant ta pote, tu la suis pour t’enfoncer dans un couloir super trop long. Tu ne pourras pas tenir la cadence si la chambre se trouve au bout de ce tunnel sans fin. Et merde, Chiara fait un écart et se viande en faisant voler toute ta récolte. « Bordel, ça va ? » Morceaux de bouffe à terre, tu aides la brune à se relever en piétinant les frites. En fait, tu la traînes sur le sol comme un boulet et t’ouvres la première porte que tu trouves pour vous y faufiler. Cabine déserte et plongée dans le noir, t’abandonnes la bouteille et plaques ton dos contre la porte. « C'était quoi cette gamelle ? Tu t’es tordu la cheville ? » que tu chuchotas dans l’obscurité.

@Louison Chamberlain soirée du trente-et-un juillet, bateau de croisière tu courais à en perdre haleine. le plateau de bouffe volée entre tes doigts, tu fonçais comme une fusée de la nasa mais tu sentais que tes pieds ne suivaient pas le mouvement. même pas du tout. avec tes talons, tu sentais tes chevilles faire gauche droite gauche droite à chaque pas. chaque bond que tu faisais était un risque supplémentaire, jusqu'à ce que tu trébuches et que tu te rétames la gueule par terre. le plateau s'envola dans les airs et se brisa par terre. te redressant quelque peu, tu regardas le désastre que tu venais de faire. — ouais j'crois que ça va ... tu n'eus pas le temps de te relever que louison t'empoigna la main et te tiras par terre. tu essayas de te remettre debout, chose que tu fis difficilement. elle te poussa dans une pièce, qui semblait être une cabine. plongée dans la pénombre, tu sortis ton téléphone afin d'allumer ton flash. — j'sais pas courir en talons, avouas-tu. — donc c'était le karma. j'aurai pas dû me prendre pour usain bolt, pouffas-tu. — au moins on a la bouteille, c'est déjà ça. tu fis signe à louison de s'écarter de la porte. — tiens, aide-moi à mettre cette table devant la porte. comme ça on sera tranquille pour picoler, dis-tu en commençant à pousser le mobilier contre la porte.

@Chiara Deauclaire soirée du trente-et-un juillet, bateau de croisière Le boulet. Tu la ramasses, sans te déboîter l’épaule. Adieu les frites plein d’huile qui auraient pu remplir ta panse. Plongée dans le noir, dans une cabine qui aurait pu être fréquenté, vous abaissez vos voix de chipie, mais impossible de ne pas rire dès que Chiara s’exprime, c’est une cata ste fille. Derrière la porte qui vous sépare du couloir, t’entends les gars qui se demandent où vous êtes et qui constatent les dégâts au sol. Yeux écarquillés, t’aides ton amie à tirer la table pour bloquer l’entrée. Les muscles qui tirent, parce que t’en as pas des masses, tu serres les dents et laisses tomber le meuble lourdement. « Merde .. On bouge plus » que tu chuchotes en tendant l’oreille. Les secondes qui passent lentement, la menace semble peu à peu s’éloigner. « Je t’achèterai des baskets pour la rentrée » Sur la pointe des pieds, tu t’éloignes de la porte et récupères la bouteille. La chambre est plutôt bien rangée, ça doit être à une première de la classe. Rejoignant le pieu, tu mates les alentours en t’enfilant une première gorgée. « Tu donneras un billet à la femme de ménage après la cata que t'as foutu dans le couloir ! »

@Louison Chamberlain soirée du trente-et-un juillet, bateau de croisière avec l'aide de louison, tu poussas difficilement un meuble jusqu'à ce qu'il bloque totalement l'entrée de la chambre. comme ça, vous seriez peinarde le temps que cette histoire se calme et sorte de la tête de l'équipe du navire. tu poussas un profond soupir. enfin vous alliez pouvoir vous poser et décompresser autour de la bouteille que louison avait tiré au restaurant. — j'peux pas mettre de baskets, lui répondis-tu en secouant la tête à la négative. — j'suis minuscule avec des talons alors imagine sans, soupiras-tu en t'installant sur le rebord du lit. tu n'étais pas vraiment à l'aise à l'idée d'être dans la piaule de quelqu'un que vous ne connaissiez pas. à tout moment, cette personne pouvait vouloir venir dormir et là, vous seriez dans un sacré pétrin. tu tendis ta main afin de récupérer la bouteille d'alcool, prenant une profonde gorgée. tu rendis la bouteille à louison, esquissant une grimace. tu tiras le tiroir de la commode, située près du lit, et tu écarquillas tes yeux en y découvrant son contenant. — meuf ... soufflas-tu, tiraillée entre l'envie de rire et l'envie de crier. — regarde-moi ça ! t'exclamas-tu en prenant un gode d'une trentaine de centimètres. tu n'avais jamais vu un truc pareil. — la meuf qui loge ici doit avoir la chatte d'un géant, c'est pas possible, gloussas-tu.

@Chiara Deauclaire soirée du trente-et-un juillet, bateau de croisière Je me souviendrais de notre course-poursuite à jamais. Je suis essoufflée et pliée de rire avec tes conneries à moitié vraie. « C’est vrai que t’aurais dû manger plus de soupe » Je te dépasse de quelques centimètres à peine, rien d’énorme. Moi aussi j’fais partie de ta catégorie, mais ça ne m’empêche pas de porter du plat pour les situations extrêmes. Je pompe ensuite au goulot de la bouteille et fixe la porte, craignant que la poignée s’enclenche et que les soucis reprennent. Puis, tu m’interpelles et je me retourne. Je pousse un cri aigu et grimace de dégoût. « Touche pas ça, on ne sait pas où c’est allé, t’es complètement tordu Chiara » Bouteille déposée sur le sol, je te rejoins et scrute l’objet étonnamment .. long. « C’est écoeurant, t’en as toi ? Mais genre, des minis à ta taille » Non parce que ça en toi, euh, c’est direct les urgences pour perforation de tes entrailles. « J’ai pas de gel hydro alcoolique sur moi, touche pas ta bouche » Non mais là, on avait atteint le summum de l’horreur. « Peut-être qu’un film X a été tourné ici ! »

@Louison Chamberlain soirée du trente-et-un juillet, bateau de croisière installée sur le lit, tu te devais de fouiller dans cette cabine. maintenant que tu y étais coincée avec louison, autant picoler tout en profitant de l'intimité d'une personne que vous aviez enfreint. tu tiras le tiroir de la table de chevet. bien évidemment, tu y fis une découverte que tu aurais préféré ne pas faire : un gode d'une trentaine de centimètres. un truc semblable aux organes génitaux d'un cheval ou d'un âne. jamais de la vie tu accepterais de te prendre un truc pareil entre les jambes. — t'as cru que j'me prenais que des minis bites ? lui lanças-tu, sourcils froncés. — j'me suis déjà tapée des mecs avec des zizis gigantesques, mais pas à ce point là, assuras-tu en observant le gode que tu tenais entre les doigts. — et toi alors ? ça te ferait peur si tu commençais des bails avec un mec, tu lui retires son caleçon et bam, tu découvres ça ? rigolas-tu en agitant le gode sous le nez de la jeune femme, sachant pertinemment qu'elle allait crier de dégoût. — franchement tu t'prends ça, tu finis à l'hosto, assuras-tu en rangeant soigneusement le gode là où tu l'avais trouvé. tu te rendis dans la petite salle de bain afin de te laver les mains.