you were my whole heart, what now ? (ash)

C'est si doux, si agréable de retrouver ses bras. Ça te manquait, en secret. Tu viens de retrouver cette partie de toi trop longtemps perdue, ta place dans l'univers, là, contre son cœur, à satisfaire ton odorat avec son parfum, ta peau qui brûle contre la sienne. Et les silences majestueux de vos effusions. Parce qu'il n'y a pas besoin de parler parfois. Tu souris et embrasse son pectoral après qu'il ait joué dans tes cheveux. La sonnerie vient briser le silence sublime des retrouvailles, et à voir sa mine déconfite, tu demandes tout bas. « Quelque chose ne va pas ? Tu veux que je parte ? » Prier pour qu'il te garde près de lui. Prier pour que le rêve ne prenne pas fin si soudainement.

Le Directeur de mon département qui vient de m'appeler. Je travaille sur un projet pour la rentrée. Je suppose qu'il voulait un aperçu. Je le rappellerais après. Mais tout va bien, ne t'en fais pas. Ce rappel cuisant nous ramène à notre deal. En avais-je besoin ? Possible. Si tu as envie de partir, tu le peux. Mais ce n'est pas moi qui vais te chasser. Ma cabine est la tienne. Mais préviens moi si tu veux ramène quelqu'un. Ce qui pourrait être drôle. J'attrape son menton entre mes doigts pour lui voler un baiser et changer nos positions. Mes doigts caressant sa peau. Tu m'as manqué. Je me niche dans son cou, mes bras passant autour de sa tête. Tellement. L'émotion me gagne. Et je suis tellement désolé. Je me redresse, me noyer dans la clarté de ses yeux. Tu comptes pour moi petite femme. Vraiment. Et ... Qu'on soit ensemble, un mois, une Vie, plus du tout .. Je .. veux pas que ça alterne ce que je ressens pour toi ..

Cet appel qui ramène à l'ordre, qui rappelle que le temps est compté. Même quand les astres s'alignent, tout n'est pas parfaitement fluide. Barrière à ne pas franchir une fois à Boston. Barrière que tu voudras à coup sûr passer malgré l'interdit. « Et je suis la vilaine tentatrice qui t'a détourné de ton travail. » Le prendre avec humour et légèreté. « Si tu ne me chasses pas, tu seras forcé de passer le reste de la nuit avec moi. Peut-être plusieurs, même. Et ça vaut pour ma cabine. Je vais attendre un peu avant de ramener une tierce personne, laisse moi te garder un peu rien que pour moi. » Sourire heureux après ce baiser volé. Cette fois, c'est lui qui vient se nicher contre toi. Sent-il ton coeur qui s'affole légèrement ? Possiblement. « Tu m'as manqué aussi.. » dis-tu en caressant sa nuque du bout de tes doigts. « Hey, c'est fini tout ça.. c'est derrière nous. » Si on ne rattrape pas le temps perdu, autant ne plus perdre de temps à vivre dans le passé et profiter de l'instant présent. Regards qui se croisent, se tiennent, et ta main se pose sur son visage avec délicatesse, avant de l'embrasser tendrement. « Tu comptes pour moi aussi, bel homme. Toujours. On sera ensemble aussi longtemps que ça pourra durer, et rien ne pourra altérer ce qu'on ressent l'un pour l'autre. Je te promets pas l'éternité parce qu'on sait pas ce que demain peut réserver, mais je te jure que ta place dans mon coeur sera immortelle. »

J’embrasse sa paume. Derrière chaque homme se trouve une femme. Elle etait ma femme. J’ai pas les couilles de l’epouser. Et peut-être que notre mariage aurait été heureux ou malheureux. Mais je sais, autant qu’elle, que ce qu’il y a entre nous, sera indestructible. Meme apres quatre ans, c’est comme si nous venions d’essuyer une semaine de boudage. Et ca me libere de ce poids. « Je ferais mon possible pour demeurer le seul immortel apres ton frere » Comme la fuir a la fac. En attendant, nous etions libres d’user de tous les plaisirs sans s’inquiéter des conséquences. Surtout se proteger Je me redresse et tire sur sa cheville pour l’amener au bord du lit. La mettre sur mon epaule. Zero grace et filer a la douche. « On fait quoi apres ? »

Si derrière chaque homme il y a une femme, derrière chaque femme se cache une histoire d'amour qui l'a marquée, et toi, c'est ton histoire avec lui qui t'a forgée telle que tu es aujourd'hui. Tu ne peux pas changer les choses, juste les accepter telles qu'elles sont maintenant. Deux amants aux coeurs liés, unis jusqu'à la fin de l'été. Ne pas penser à la fin, juste à ce qui se joue maintenant. Ne pas penser à ce qui aurait pu être et n'a pas été. « J'ai aucun mal à penser que tu le seras. » T'as pas franchement envie que ça prenne fin, mais tu accepteras les choses quand elles seront face à toi. Coeur de mousse modère ses battements. Corps tiré du lit dans un rire avant de finir sur son épaule. Mains qui claquent le postérieur de l'homme fort. « On recommence ? »

Les convictions c'est comme avoir des gosses, visiblement une fois que ces innocents sont là, toutes convictions explosent. Elle était mon innocente. Dilemme mise en place mais son regard me faisait fléchir. Je secoue la tête, dépité par moi-même. J'allais devoir puiser pour me montrer ferme. Et au fond, j'en ris d'avance. Elle m'avait tant manqué que m'en éloigner me faisait déjà serrer le cœur. Mais je ne dis rien pour le moment. Laisser les choses se faire d'eux-mêmes. Ne pas me fourvoyer, ne pas exprimer trop fort mon amour pour sa personne. Alors que je le savais, je venais de me foutre dans une merde sans nom. Vos désirs sont mes ordres milady ! Embarquer sous la douche, embarquer dans une nouvelle aventure, embarquer dans une nouvelle Vie. Et ne plus repartir. La déposer et la regarder. Je te le promets, ça sera plus pareil. Embrasser son front longuement. Reperdre notre souffle de nouveau.