Nos cicatrices ont le mérite de nous rappeler que le passé n’a pas été qu’un rêve. Sans notre imagination nous ne vaudrions pas plus que tout ces pauvres cancres qui nous entourent.
[b « Je comprends pas… » [/b] Il ne comprennait pas. Ma foie c'est que c'est pas grave, c'est qu'il ne ressent rien de tout ça. Qu'il est bien comme il est. Comment lui dire? -Hum... C'est pas grave tu comprendras peut-être un jour. Un sourire doux, délicat et rassurant s'afficha sur ma bouche. Puis m'éttirant je lui fis. -Je te laisse le DVD si tu veux. C'est un cadeau pour t'avoir embêter pour rien aujourd'hui. Moi me défiler? NOooooon jamais de la vie. Juste qu'il comprenait pas donc je vais pas le forcer à comprendre, il comprendra lui même c'est un grand.
Je suis sûr qu’à cet instant précis, j’avais l’air débile et je détestais ça. On me reproche souvent que je ne veux pas comprendre et que j’emmerde tout le monde avec ma façon de penser. Mais que répondre à ça ? Je suis moi, un point c’est tout. Je ne cherche pas à comprendre ce qui est futile à mes yeux, or lorsqu’un sujet m’intéresse, je creuse jusqu’au bout. Avec Shannon, à ce moment précis, j’ignorais ce que je devais faire. Me considérait-elle comme un homme… Normal ? Cette idée me procurait de l’effroi, c’est vrai, ce serait la première fois que quelqu’un me montre une once de bonté, mis à part Dexter je veux dire. « Oh tu comptes t’en aller ? » Je fronçais les sourcils, une chose est sûre, j’avais loupé le coche. « Bien… je garde le DVD alors. »
Nos cicatrices ont le mérite de nous rappeler que le passé n’a pas été qu’un rêve. Sans notre imagination nous ne vaudrions pas plus que tout ces pauvres cancres qui nous entourent.
« Oh tu comptes t’en aller ? » Il me fit rire. il avait l'air déçue. Le plus drole dans tout ça c'est qu'habituellement je me serais énervée. Mais avec lui impossible. -A moins que tu veuille que je reste encore un peux. Je me levais après qu'il m'ai dit qu'il gardait le dvd. Je fini par dire. -Tu sais Haytam, habituellement je me serais énervée car il n'y a eus aucune réaction ou réponse à mon monologue mais toi, t'es différent et je le prend pas mal car je sais que tu es comme ça, et que tu dis ne pas comprendre et que c'est la vérité. Une façon de lui dire de ne pas culpabiliser..
Je ne savais pas quoi répondre. Je crois que même elle ne savait pas quoi faire. Nous étions tous les deux-là, assis sur mon lit à éviter de croiser nos regards, comme des ados. C’était ce que j’étais un peu au fond, un ado, enfin du moins avec les filles. La seule qui s’était intéressée à moi avait fini sur une table d’autopsie alors… Elle se leva et je fis de même pendant qu’elle me parlait de sa réaction étonnamment calme. J’enfouissais mes mains dans mes poches, soufflant discrètement, finissant par lâcher. « Tu sais Shannon… ce n’est pas moi tout ça. Les filles, les flirts, les baiser… Je ne suis pas le genre de gars à avoir les épaules d’un petit ami, enfin si c’est ce que tu essayes de me dire. »
Nos cicatrices ont le mérite de nous rappeler que le passé n’a pas été qu’un rêve. Sans notre imagination nous ne vaudrions pas plus que tout ces pauvres cancres qui nous entourent.
Il se leva à son tour. «« Tu sais Shannon… ce n’est pas moi tout ça. Les filles, les flirts, les baiser… Je ne suis pas le genre de gars à avoir les épaules d’un petit ami, enfin si c’est ce que tu essayes de me dire. » Bam prend ça dans la tronche... Dans un sens je le savais mais je ne pense pas être prête aussi à avoir un petit ami, une relation sérieuse. Vue ce qui s'est passé avec l'ex de Romane.. Dieu sait ce qui pourrait arriver à celui qui m'approche. -Merci de ta franchise Haytam. Je dois avoué que quand je suis avec toi je sais pas c'est étrange, je me sent bien. Je me sent hors de porté, hors de danger. Néanmoins... C'est moi qui risquerais de te mettre en danger... Alors que tu ne sois pas près a être un petit ami est peut-être mieux pour toi. Puis je ne suis peut-être pas la fille qu'il te faut. Après tout, les gens meurent autour des Morgan... Qui sait, qui se retrouvera sur sa futur table d'autopsie. Mon cousin? Mon père? Moi?
Je restais les bras ballants, à regarder à droite à gauche pour enfin fixer le sol. Qu’est-ce que je pouvais faire d’autre ? Rien. Je me devais, comme à mon habitude, d’être franc et direct, certainement un peu trop, là aussi comme à mon habitude. Elle répondait calmement, elle ne semblait pas plus choquée ou démoralisée que ça ce qui m’étonna sur le coup, oui c’est ça, elle gardait un ton serein. Je me pinçais alors les lèvres, me demandant ce que je pouvais répondre à ça. « Hors de danger ? Avec moi ? » Je me mettais presque à rire, c’était très… étonnant. Je fronçais ensuite les sourcils « Ce n’est pas que je ne suis pas prêt… enfin peut-être, mais… je suis bizarre, c’est tout. Les gens ne me montrent pas d’intérêt et c’est très bien comme ça, enfin je ne sais pas c’est… » Je croisais alors les bras, humidifiant mes lèvres. « En danger ? Comment ça ? »
Nos cicatrices ont le mérite de nous rappeler que le passé n’a pas été qu’un rêve. Sans notre imagination nous ne vaudrions pas plus que tout ces pauvres cancres qui nous entourent.
Visiblement le fait que je me sente hors de danger avec lui le faisait beaucoup rire. Tant mieux vaut mieux ça qu'il en pleure après tout. « Ce n’est pas que je ne suis pas prêt… enfin peut-être, mais… je suis bizarre, c’est tout. Les gens ne me montrent pas d’intérêt et c’est très bien comme ça, enfin je ne sais pas c’est… » là c'est moi qui eus envie de rire et je ne le fis pas me contentant de sourire comme une idiote. « En danger ? Comment ça ? » Là j'arretais direct de sourire. La question qui tue. Me sentant devenir blanche j'essayais de trouver une réponse. -Moins tu en sais mieux c'est. On va dire que mon cousin n'a pas eus de chance quand il a dit se secret à sa nana donc mieux vaut que je me taise. Et que tu sois bizarre je m'en fiche, je suis pas les autres ce qu'ils pensent je m'en tape. Regardant si je n'avais rien oublier je soupirais. -Je vais y aller. On se voit plus tard si tu veux.
D’un instant, elle était passée d’un large sourire étincelant à une pâleur extrême sur son visage, j’avoue que je ne saisissais pas, enfin mis à part le fait que cela concernait un secret. Je passais alors une main dans ma nuque, soufflant longuement elle fuyait… C’était pour mon habitude à moi et pas la sienne. Je me dirigeais vers la porte, main sur la poignée, attendant quelques secondes. « Je suis capable de me gérer seul, mieux qu’on ne le pense. Tu caches quelque chose et c’est ton droit, mais sache que rien ne m’effraie alors… si un jour ta langue se dénoue, je ne serai pas loin. » Que pouvais-je dire d’autre ? Je n’allais pas l’obliger à parler, si ?
Nos cicatrices ont le mérite de nous rappeler que le passé n’a pas été qu’un rêve. Sans notre imagination nous ne vaudrions pas plus que tout ces pauvres cancres qui nous entourent.
J'allais partir, fuir, quand il mit sa main sur la poignet m'empêchant de sortir. « Je suis capable de me gérer seul, mieux qu’on ne le pense. Tu caches quelque chose et c’est ton droit, mais sache que rien ne m’effraie alors… si un jour ta langue se dénoue, je ne serai pas loin. » baissant la tête je me mordis la lèvre. -Tu as raison, désolée. Et merci. Déposant un baiser sur sa joue je pris la fuite filant dans ma chambre. Cette soirée fut extrêmement bizarre
Je soufflais longuement, histoire de reprendre mon souffle, lui avouant que j’étais prêt à écouter son secret si le cœur lui en disait. Je sais ô combien il est terrible de garder des choses lourdes pour soi, c’est souvent néfaste. Elle s’approcha en me remerciant, déposant un baiser sur ma joue froide, sensation de chaleur qui me fit frémir de nouveau. Elle referma alors la porte derrière elle pendant que je restais debout derrière la porte en chêne, essayant de faire un bilan sur cette fameuse soirée, étrange.