et ce fut la libération. un long soupir, une tête refaite et le voilà complètement affalé sur le lit, son regard silencieux croisant celui du copperfield. il tentait de reprendre son souffle comme s'il avait couru un marathon, il était à deux doigts de sortir sa ventoline mais il tentait de se calmer, de respirer comme il avait appris à le faire. que dire de plus ? rien, hein ? il allait se rhabiller, repartir comme si de rien n'était. et lui-même ne pouvait rien dire non plus. — bon... j'vais... j'vais m'prendre une douche. se nettoyer le visage pour paraître plus présentable, il se releva lentement, allant à la salle de bain dans laquelle il se deshabilla rapidement, jetant ses fringues à terre. il s'enferma bien vite dans la douche, se rinçant totalement. ce n'était pas qu'il oubliait totalement le drake mais il avait besoin d'un temps de pause, d'une coupure, digestion étrange. cinq minutes, un gel douche et une serviette attrapée au vol qu'il entoura autour de sa taille. la tête baissée, sans même la relever, il lâcha un simple. — ç-ça va ?
@Matteus Bardsleyhuit juillet, caribean sea sourire satisfait qui étire tes lèvres tandis que matteus se leva pour aller prendre une douche. tu t'essuyas tranquillement à l'aide de mouchoirs trouvés sur la table basse. tu pris soin de les jeter à la poubelle pour finalement remettre ton caleçon, ton pantalon ainsi que tes chaussures. tu hésitas quelques instants. partir pendant que le puceron était à la douche ou attendre ? tu décidas de t'installer au bord du lit, sortant ton téléphone afin de mater les storys de tes potes. tu relevas la tête lorsque le garçon sortit de la salle de bain. — bah ouais, tout va bien, assuras-tu en fronçant quelque les sourcils, voyant qu'il ne te regardait même pas dans les yeux. — et toi qu'est-ce qu'il y a ? demandas-tu. t'étais complétement pommé, ne comprenant pas ce qui se passait dans la tête du garçon. il avait ramé pour t'avoir dans son lit et maintenant qu'il s'était passé ce qu'il s'était passé, le voilà fuyant et à la limite de la timidité. — t'as pas aimé ? c'était trop ? demandas-tu de ta voix railleuse. ouais tu te foutais un peu de sa gueule parce qu'il avait fait que de l'ouvrir alors qu'il la ramenait soudainement beaucoup moins.
Il était toujours là. Impression. Il avait pris les paris, dans la douche, que l’autre partirait en fuite. Mais non, il était là, confortablement assis au bord du lit, l’air chill comme si tout ce qui s’était passé était parfaitement normal. Coucher avec un hetero, un inconnu, rencontré une heure et demi auparavant, à le sucer jusqu’au bout, ne faisait pas tellement partie de la normalité du Bardsley.
- Rien, rien, c’était… wow… intense. plus qu’il n’avait pensé. Ce genre de plan foireux, c’était toujours naze. Or, aujourd’hui, il y avait eu une toute autre saveur. - Puis, comme tu m’as refais la façade, fallait que je me rince. petit rire complice. Il n’allait certainement pas resté avec des fluides corporels sur le visage.
Mais ouaip, j’ai aimé et toi ? il en aurait voulu plus, toujours plus pour Mateus. Mais il se contenterait de ce sue l’autre avait à lui offrir pour cette nuit.
@Matteus Bardsleyhuit juillet, caribean sea t'étais clairement étonné de retrouvé matteus dans un tel état. c'était comme s'il s'était déconnecté d'un claquement de doigt. tu lui demandas ce qu'il se passait, te disant qu'il n'avait peut-être pas apprécié ou que tu avais été peut-être trop brusque à son goût. — c'est ce qu'on me dit à chaque fois, souris-tu en lui tapotant l'épaule, te dirigeant cette fois vers la porte de sortie. pas de retour en arrière, pas cette fois-ci. — ça t'allait bien au teint, t'étais mignon. nouveau sourire en coin tandis que tu passas près de lui, le reluquant de haut en bas. — je t'en ai mis partout donc ouais, j'pense que tu connais la réponse. t'avais kiffé, c'était évident. étonnant, mais évident. comme quoi, il ne fallait jamais dire jamais. tu tournas la poignée de la porte, t'assurant que ton pantalon était convenablement fermé. tu sortis dans le couloir et tu lui lanças un ultime regard, accompagné d'un léger sourire. — allez, bonne nuit le puceron. et tu fermas la porte afin de retourner à la boîte de nuit. tes potes devaient toujours t'y attendre, se disant que tu t'étais éclipsé avec une nana. s'ils savaient ... pensas-tu intérieurement. tu te secouas la tête, reprenant tes esprits.