La rencontre toujours imprévue • Calvin

Calvin & Athénaïs Հ encore une rencontre imprévue

Calvin gardait toujours une certaine distance entre nous mais je sentais qu'il commençait à défaillir, il m'accordait un léger touché sur le bras et des paroles au creux de l'oreille,allais-je en fin de compte réussir à le faire craquer? Je ne savais pas mais j'en avais bien l'intention. Rien n'était moins sur bien évidemment et je ne voulais pas me réjouir trop vite. Je devais trouver un moyen de rester proche de lui mais cela n'était pas facile. Mon cerveau était en ébullition et pendant ce temps je me retournais vers le jeune homme car j'étais de dos afin qu'il me remette ma robe. Je restais proche de lui afin de lui murmurer une réponse à sa réflexion peu charmante mais drôle car j'aimais la comparaison. « Et encore c'est peu dire, un paon à côté de moi c'est de la nioniotte! » En effet j'aimais me donner en spectacle comme on dit, souvent pour être drôle et faire la comique mais parfois pour essayer de charmer le prétendant qui se trouvait en face de moi. C'était comme ça depuis toujours, je devais être sur le devant de la scène, et puis j'étais une Fitzgerald, ce n'était pas rien. Charmer c'est un bien joli mot, comme un pungi le ferait avec un serpent, j'essayais d'enchanter Calvin. « Ah bon il ne marche pas? Bien alors je vais m'en aller de ce pas, et tu vas rater la chance de ta vie, c'est-à-dire d'obtenir pour une fois Athénaïs Fitzgerald, mais soit, c'est ton choix, mais il n'y aura pas de seconde chance, sache-le ! » lui dis-je avec un ton enjoué, envoutant et en même temps enfantin. Je voulais montrer que j'étais sûre de moi et que j'en avais marre de me faire rejeter, j'espérais aussi qu'il allait saisir cette "dernière" chance afin de ne pas le regretter. Ce que je venais de dire était en quelque sorte vrai et faux en même temps, mais je voulais montrer que je pouvais être intransigeante histoire de le tester une dernière fois, mais surtout que je ne serais pas toujours là à me faire désirer auprès de ses beaux yeux.

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Une rencontre imprévue.

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Athénais continuait son jeu. Elle restait près de moi et elle était trop proche à mon goût. J’avais envie de lui donner une bonne leçon histoire qu’elle ne recommence pas ses avances. Elle disait que j’allais rater la chance de ma vie. Je me mettais à rire. « Des chances comme toi j’en ai eu plein dans ma vie. » J’attrapais ses bras et l’aient croissais derrière son dos tout en les maintenant bloqués. Je me penchais et lui chuchotais quelques mots à l’oreille. Mon souffle caressait son cou et je pouvais voir sa peau frissonner. « A force ça devient lassant. A moins que tu es quelque chose qui te différencie de toutes ses filles qui se donnent facilement pour m’intéresser un temps soit peu. » Toutes les mêmes. Puis, elles se rendaient compte, qu’elles avaient été prises pour des idiotes et finissaient par me faire porter le chapeau. Je voulais voir ce qu’Athénais avant dans le ventre. Maintenant qu’elle m’avait provoquée, elle allait devoir se sortir de se pétrin toute seule.

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J'étais maintenant quelque peu prisonnière mais cela ne m'empêchait pas de sourire, au contraire, j'étais plutôt satisfaite de la situation même si c'était une forme de provocation de la part de Calvin il ne faisait que répondre à la mienne. Je n'écoutais même pas ses remarques déplaisantes qui ne me touchaient pas, je m'en foutais, je savais qui j'étais et je n'étais pas n'importe qui. J'étais Athénaïs Calliopea Fitzgerald et je devais réfléchir à ma réponse. Je ne savais pas quoi dire tout de même, pour être honnête j'hésitais entre partir et lui cracher à la figure pour lui montrer que me résister trop longtemps n'était pas une bonne solution puis quelque part, il était là, avec son charme fou, devant moi et je ne pouvais résister à cela. « Je ne sais pas à toi de me dire, apparemment tu n'es pour l'instant pas capable de me laisser partir, alors je ne dois pas être si banale que ça. » lui dis-je en me rapprochants de lui malgré mes mains dans mon dos, je pouvais toujours marcher.

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Je souriais à sa remarque. Elle était tellement sur d’elle. Je voulais lui donner une petite leçon histoire de lui faire comprendre qu’avec moi, il ne fallait pas jouer. Je faisais tourner vers moi, je la regardais dans les yeux avec un sourire malicieux. Puis, je la soulevais du sol et bloquais ses jambes autours de mon corps et je l’amenais vers le lit. Je ne comptais pas aller plus loin, non ? Après deux secondes de battements, je plaquais mes lèvres contre les siennes et échangeait un baiser avec elle. Un peu surprise, il lui fallut quelques secondes pour répondre à mon baiser. Je passais ma main droite derrière sa nuque. Elle était avide et je pouvais le sentir. A cet instant, j’aurais pu me laisser aller. Je ne voulais pas être doux avec elle, je ne voulais pas aller plus loin. Je voulais lui faire comprendre que je n’étais pas un mec pour elle et qu’il fallait qu’elle arrête de me courir après.

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Il venait de m'embrasser, qui aurait-pu le croire? Il m'emmenait vers le lit et c'est à ce moment-là qu'il m'embrassa comme ça. J'étais surprise, il m'avait tellement rejeté avant que pour être honnête je n'y croyais plus. Néanmoins, je pouvais sentir qu'il ne succombait pas à mes avances complètement, il n'était pas délicat au contraire mais je m'en foutais, j'étais jeune et insouciante, et j'avais gagné. Peut-être pas pour un long moment mais c'était déjà ça, j'étais fière de moi et à travers mes baisers un petit sourire se dessinait. Ce n'était pas moi qui menais la danse à présent, c'était lui. Nous étions maintenant sur le lit, j'étais en dessous de lui et je commençais à lui retirer son tee-shirt. Une fois cela fait je passais mes mains autour de sa nuque afin de l'embrasser de plus belle. Je ne sais pas s'il voulait aller plus loin mais j'étais impulsive et trop près du but pour ne pas tenter le tout pour le tout.

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Athénais avait enlevé mon t-shirt et m’attirait encore plus à elle pour pouvoir m’embrasser. Je ne voulais pas céder, je voulais juste lui donner une leçon, mais j’étais un homme et si ça continuait comme ça j’allais céder. J’entourais toujours sa taille d’un bras. Je me mettais un peu plus assis et l’attirait à ma hauteur en l’agrippant par le dos et la laissait mettre ses jambes autours de ma taille. Nous étions assis en plein milieu du lit et petit à petit je commençais à perdre le contrôle. Je décollais de notre étreinte et je plongeais mon regard dans le sien. Mon regard était dur et froid, il n’y avait aucune compassion, mais une légère pointe de désir. Alors qu’elle, je pouvais sentir la chaleur émaner de son corps. Je me demandais même si ce n’était pas un jeu pour elle. Se taper un prof’ c’était peut être un défis ?

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Il me regardait avec son air de prof si sérieux et pourtant mon désir était toujours là, impossible à stopper. Il pouvait me regarder avec ses airs supérieurs et graves, rien ne pouvait m'atteindre car j'avais envie de lui, c'était indéniable. Néanmoins, je voulais le taquiner, lui montrer que pour l'instant je gagnais... J'avais peur qu'il réalise et qu'il stoppe ce moment mais peu m'importait, mon égocentrisme était trop fort et je ne pouvais combattre contre lui. Je l'embrassais délicatement avec de souffler discrètement à quelques millimètres de ses lèvres Il semblerait que je ne te laisse pas si indifférent que ça alors... Je souriais et l'embrassais à nouveau tout en passant mes mains sur son dos puis dans ses cheveux. Elles se baladaient à leur guise sur le corps du professeur en profitant pleinement de cette occasion. Je me tordais en deux afin de défaire ma robe tout en continuant de l'embrasser, je voulais maintenant l'enlever mais je ne voulais pas me défaire de son étreinte.

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Pendant ce laps de temps où je m’étais arrêté, elle en profitait pour me dire que finalement, elle ne m’était pas indifférente. J’esquissais un sourire malicieux. Puis, je remarquais qu’elle gesticulait pour réussir à enlever sa robe, au point ou j’en étais au temps poussé le jeu un peu plus loin. « Tu crois ça ? » Je me dégageais un peu d’elle et décidais de l’aider avec sa robe. Je posais mes mains sur ses cuisses, puis, je les remontais sensuellement jusqu’à attraper le tissus de la robe. Plus je remontais, plus j’enlevais sa robe. Athénais était fine donc sa tenue glissait plus facilement. Pendant qu’elle la passait par la tête, j’en profitais pour observer son corps. Bien sur qu’elle était magnifique, mais j’en avais vu plein des filles qui voulaient coucher avec moi juste pour réaliser certains fantasmes et autant vous dire que cela était lassant à force, mais d’un autre côté j’aimais l’ardeur avec laquelle Athénais essayait de me faire succomber. Pour l’instant j’étais encore maitre de moi.

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Il venait de m'aider à retirer ma robe, j'étais maintenant en sous-vêtement encore une fois. Mon corps n'était plus inconnu à Calvin puisque quelques minutes auparavant j'avais été nue devant lui. Je décidais de le faire s'allonger, en le faisant tomber délicatement en arrière sur le lit. Je me mettais sur lui afin de déboutonner son pantalon. Je me précipitais car j'étais euphorique quelque part, rien n'était fait et j'étais peut-être naïve mais je voulais me dépêcher, ne rien attendre. Mon impatience était plus que visible et mes baisers se faisaient de plus en plus intense. Oui, j'en suis persuadée je répondais à Calvin, je savais qu'une pointe d'ironie et de moquerie se glissait dans ses trois derniers mots mais je m'en foutais, je ne pensais à rien juste à ma proche victoire et au corps de l'homme en face de moi.

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Elle me poussait délicatement et me faisait m’allonger sur le lit. A présent, Athénais était au dessus de moi. Il ne lui avait fallut pas plus de deux secondes pour déboutonner mon pantalon. Je pouvais lire la victoire sur son visage. Alors comme ça elle était persuadée de me plaire. Je plaquais mes mains sur son dos tout en l’attirant vers moi. Alors, qu’elle allait mettre sa main dans mon pantalon. La sonnette de l’appartement retentissait dans l’espace silencieux. Sauver par le gong ? Au début, je voulais lui donner une leçon, mais si elle aurait mis sa main dans mon boxer, je ne sais pas si j’aurais été capable de garder le contrôle. Un sourire ironique apparaissait sur mon visage. Je profitais de notre proximité pour lui susurrer quelques mots. « On dirait que ça ne sera pas pour aujourd’hui. »

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