La rencontre toujours imprévue • Calvin

Calvin & Athénaïs Հ encore une rencontre imprévue

Une pluie battante venait tremper les habitants de Cambridge et moi-même bien évidemment. Elle tombait de façon torrentielle et l'eau ruisselait sur chaque parcelle de mon visage. Elle s'était infiltrée dans le coton de mes vêtements, mes cheveux collaient mon visage et mon mascara commençait à dégouliner le long de mes joues rosées. Je ressemblais à un monstre tout droit sorti d'un film d'horreur, mêmes les enfants qui rentraient en courant me dévisageaient d'un air étrange comme épouvanté par mon visage. Oui, ce n'était pas le jour idéal pour sortir mais je devais rentrer chez moi comme nous étions le vendredi soir et que je pouvais enfin quitter l'université pour mon plus grand plaisir. Je n'avais pris que mon sac de cours avec moi, j'avais déjà tout ce qu'il me fallait chez Maxym et je n'aimais pas transporter des grosses valises pour un week-end. Je marchais d'un pas pressé dans les rues afin d'atteindre ma destination le plus vite possible. Et là, le drame, mon sac à moitié fermé m'échappe... je vois mes feuilles sous l'action du vent partir au loin. Je vois mes cours disparaître, en un éclair, tout était fichu. Après une journée éprouvante je n'avais pas la force de courir après des bouts de papier. Je me penchais afin de récupérer mon sac ou du moins ce qu'il en restait et prendre les quelques feuilles qui avaient décidé de rester avec moi. J'étais dépitée, je commençais à m'asseoir dans l'eau. J'avais vraiment l'air taré pour le coup, j'étais allongée dans l'eau alors que la pluie ne cessait de tomber. Mes cheveux étaient en contact avec le béton du trottoir, j'étais maintenant sale comme un chien. Je n'avais pas la force de me relever alors je demeurais allongé dans l'eau. Je ne voulais pas me relever, je regardais la pluie tomber sur mon visage mais étant aveuglé je fermais les yeux afin de ne penser qu'au froid qui s'emparait de moi. Au fond de moi j'étais heureuse, j'étais comme un enfant qui découvre la pluie, l'eau, et le vent. Qu'importe si une connaissance à moi me reconnaissais, j'étais bien, mon sac et toutes mes feuilles étaient trempées à présent. Tout à coup une voie familière attira mon attention, mes yeux se rouvrirent en un éclair lorsque le son parvint à mon cerveau et que je reconnu la personne qui me parlait.

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Une rencontre imprévue.

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Avec un ton que je ne lui connaissais pas elle osait me tenir tête. Il fallait que je la rhabille moi-même, alors, que je l’avais accueillit chez moi. « Ben voyons, c’est un caprice que tu me fais là ! » Je passais une main dans mes cheveux et posais mon verre. J’étais coincé entre l’envie d’un homme et le devoir d’une personne responsable. « Tu ne lâche pas l’affaire toi ? » Athenais disait que j’aurais du la laisser par terre et pourquoi je me souciais d’elle. « J’aurais ait ça pour n’importe qui. Je me soucie de toi, parce que je suis responsable de ta maison et donc de toi. Ce n’est pas dans ma nature de laisser les autres dans la merde ! Si tu ne voulais pas venir, tu aurais pu refuser. Je ne m’en serais pas offusqué. » Elle avait le don de me mettre en colère. Je restais quand même calme, mais la colère commençait à monter. Après quelques minutes de silence, je prenais enfin une décision. « Tu veux que je te rhabille ? Très bien. Ne vient pas de plain après. » Je contournais le canapé et m’approchais d’elle lentement tout en la regardant dans les yeux. Le peignoir était à ses pieds. A présent, seuls quelques centimètres nous séparaient l’un de l’autre. Je me baissais et ramassais son peignoir. J’avais une vue sur ses longues jambes. Doucement, sensuellement, je remontais petit à petit, frôlant son corps au passage. Puis arriver à sa hauteur, mes lèvres se rapprochant lentement près des siennes, je lui soufflais quelques mots. « Je ne suis pas comme tout ses mecs. Tu pensais que j’allais craquer et bien tu t’es trompée. Je sais résister au désir de la chaire. » Puis, j’entourais son corps du peignoir et m’éloignait doucement.

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Calvin & Athénaïs Հ encore une rencontre imprévue

Calvin venait de me remettre mon peignoir, et oui il l'avait bien fait, j'étais assez surprise. Il n'allait donc pas craquer, je ne pouvais laisser tomber mais je commençais à être lassée de ses refus. S'il ne voulait pas de moi tant mieux, j'irais voir quelqu'un d'autre.... non en fait, j'aimais bien Calvin, il n'était pas un simple mec comme ça, je l'appréciais vraiment pour ce qu'il était et ce qu'il représentait à mes yeux. J'étais déçue que cela se finisse de la sorte. Il était énervé je le sentais... je ne pouvais le quitter dans ces conditions, je devais faire quelque chose. Je refermais le peignoir histoire d'éteindre sa colère ou du moins la réduire, je lui souriais d'une manière attendrissante tout en réfléchissant à ce que j'allais dire. Puis tout d'un coup la colère m'envahit à son tour, elle était arrivée comme ça, en le regardant, si insensible, je n'en croyais pas mes yeux. Comment pouvait-il avoir si peu d'attention à mon égare? Étais-je si horrible que ça? Non ce n'était pas ça.... Je devais savoir, sans qu'il me mente « Tu veux que je parte? D'accord, mais d'abord regarde moi dans les yeux et dit moi que je ne t'attire pas, que je te répugne au point que tu préfères me voir partir que de m'embrasser en retour, allez je t'écoute. » J'attendais une réponse honnête, réellement, il me devait bien ça. Il demeurait toujours près de moi, je sentais son souffle sur mon visage, je le regardais d'une manière intense.

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Une rencontre imprévue.

Elle refermait son peignoir tout en me regardant avec son sourire attendrissant. Je me disais qu’elle c’était enfin raisonner, puis, elle changeait du tout au tout et son visage devenait rouge de colère. Cette fille était lunatique. Athénais m’incendiait avec son discours. Lassé, je m’asseyais sur mon canapé tout en réfléchissant à ce que j’allais lui dire sans qu’elle se mette à hurler à nouveau. Heureusement, que les mûrs étaient insonorisés, sinon, elle m’aurait causée des ennuies. « Honnêtement, je ne comprend pas pourquoi tu agis comme ça. Tu as sans doute un béguin pour moi vu ton comportement, mais des types il y en a plein dans Harvard. Je suis professeur, rien de plus. » Je n’avais pas encore répondu à ses interrogations, mais il me fallait du temps. Je ne voulais pas prendre le risque de la retrouver à genoux en train de me supplier de lui faire l’amour ou je ne sais quoi encore. « Non, tu n’es pas repoussante. Tu es belle et ça serait dommage que tu donne aussi facilement à quelqu’un que tu connais à peine. » Bien sûr qu’elle était séduisante. Si je n’aurais pas été professeur, j’aurais surement cédé, mais là n’était pas la question. Elle était mon élève un point c’est tout. Je ne voulais pas prendre le risque de mettre mon emploi en jeu comme je l’avais fait avec Natalya.

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