kissed by the sun — staëlys

@Stan Rutherford sujet changé, vous voilà désormais lancé sur quelque chose de plus décontracté, de bien moins sérieux. la compétition du summer camp allait être un de vos sujets phares de cet été. étant tout deux dans la même équipe, il était normal que vous alliez être amené à en parler fréquemment. — te connaissant j'sais que tu es capable de te rénover afin de m'épater, j'te fais confiance là-dessus, le taquinas-tu d'un léger sourire. les vagues s'écrasaient délicatement contre vos pieds. la fraîcheur de l'eau te faisait un bien fou. — si ça peut te motiver, fait, lui répondis-tu simplement d'un haussement d'épaules. du moment que tu ne le voyais pas lorgner les postérieurs des autres filles de ton équipe, tu t'en foutais. du moins, qu'à moitié. — c'est pas une question d'intelligence mais plus de force mentale. parce que de la force physique, tu en as, expliquas-tu en posant tes yeux sur lui. — mais le mental d'affronter une épreuve terrifiante sans te défiler, j'demande qu'à voir, conclus-tu d'un sourire mesquin. tu faisais la maline mais tu savais pertinemment que l'épreuve des insectes sera ta pire hantise. — j'pense qu'on galère déjà pas mal l'un avec l'autre alors si on avait été adversaire cet été, j'pense que ça aurait été n'importe quoi, avouas-tu. vous aviez tout sauf besoin de ça. votre relation actuelle était déjà bien assez compliquée comme ça. — tu veux te baigner ?

@Stan Rutherford t'avais un cliché des sportifs, à rouler des mécaniques mais à être incapables de faire fonctionner leurs cerveaux. tu ne disais pas que stan en faisait parti, tu voulais juste le taquiner là-dessus. — c'est vrai, avouas-tu en acquiesçant ses propos. il était vrai que pour faire du sport, il fallait une sorte de force mentale. c'était le cerveau qui encourageait le corps à continuer ses efforts, puisque les muscles en eux même criaient d'arrêter. — ah ouais, aucune peur angoissante ? chapeau l'artiste, rigolas-tu. t'étais pas non plus une grande effrayée de la vie mais ça serait mentir que de dire que tu n'avais peur de rien. — j'suis pas fana des insectes et j'suis un tout petit peu claustrophobe. si on me met dans un ascenseur ça va, c'est plus dans les endroits très étroits où j'panique. donc j'croise les doigts pour ne tomber ni sur l'un ni sur l'autre, soupiras-tu. tu savais pertinemment que l'épreuve phare du summer camp, la dégustation d'insectes, allait avoir lieu, pour ta plus grande déception. te tournant légèrement vers l'eau, tu lui proposas d'aller se baigner. tu levas les yeux au ciel à ses paroles. — il m'en faut plus pour me donner chaud, idiot, souris-tu en le regardant se déshabiller et plonger dans l'eau comme un véritable gamin. tu déposas soigneusement ton sac à main sur le sable et tu laissas ta robe descendre jusqu'à tes chevilles, dévoilant un beau maillot de bain. tu pris ton temps pour le rejoindre dans l'eau, afin de profiter de cette belle fin de journée.

fin.