austin + sous tension, relation explosive.

\|	sous tension, relation explosive ; avec Austin

— le summer camp nous voilà. Je suis partie plus tard que prévue à cause de Wilma qui a eu un empêchement.. J’aime pas qu’on soit longtemps séparé. Depuis toujours j’ai l’impression que si tu n’es plus là je perds tout. Mon repère dans la vie c’est toi. Alors ce soir c’est avec moi que tu vas passer la nuit. J’ai rangé ma cabine pour te faire plaisir. Je suis bordélique c’est pas nouveau. Pourtant, je sens bien que depuis que tu es arrivé la tension entre nous est très forte. De savoir que la veille t’étais avec cette fille avec qui tu t’envoies en l’air m’a mise hors de moi. Et pourtant j’ai pris sur moi que tu ne t’en aperçoives pas. Je sais que je devrais pas être aussi jalouse et possessive avec toi. Mais je m’en fou. Tu es à moi c’est comme ça. Je te vois entrer dans la cabine avec mon téléphone. Je comprends que je l’ai oublié au bar du bateau. Puis je comprends que le fond d’écran c’est moi et Raphaël à Orlando. Je change de couleur et je te regarde essayant de me convaincre que tu n’as rien vu. « Oh putain mon téléphone, merci de l’avoir trouvé t’es un amour. » Je viens glisser mes lèvres sur ta joue et je recule pour aller me poser sur le lit.

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Une méthode pour trouver à qui appartient un téléphone ? Regardez le fond d’écran. C’est ce qu’a fait Austin en retrouvant le téléphone de Karma au bar, et depuis, il voyait rouge. Mâchoire serrée, il se tenait dans l’entrée de la cabine de Karma. Dans sa petite tête, les pensées se bousculaient, et les injonctions au meurtre aussi. S’il tenait devant lui la personne qui pose avec Karma sur cette photo, il lui sauterait dessus pour l’étrangler. « Ouais » , dit-il nerveusement. Jaloux ? Assurément. Sa mâchoire semble se détendre alors que les lèvres de Karma se posent sur sa joue. Machinalement, il lève sa main jusqu’à la taille de la jeune femme. Il pouvait la retenir contre lui, parce qu’au fond, il en avait besoin, mais Austin la laissa faire quelque pas en arrière. S’adossant contre la porte de la cabine, il croisa les bras contre son torse-nu. « Karma, c’est qui lui ? » . Il savait qui c’était, et c’était ce qui le rendait malade. N’importe quel autre homme aurait été mieux accueilli que celui-là.

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— Je te l’ai caché avec qui je partais à Orlando, parce que je savais que tu serais fou de rage. Y a toi. Y a lui. Difficile pour moi de gérer la situation. Alors oui j’ai menti pour pas qu’on se dispute. En ce moment, ça arrive de plus en plus souvent. La jalousie prends le dessus quand c’est pas toi, c’est moi. Je fais pourtant tout pour nier l’évidence. Tu sais. Je recule pourtant l’air de rien et quand tu lâches ces mots, je me stoppe. Je tourne la tête vers toi et tout ton corps exprime la colère. Je te connais depuis toujours. Je baisse les yeux comme une enfant honteuse. « Raphaël. Mais je sais pas pourquoi je te le dis tu le sais déjà. » Je te regarde et je sens la foudre gronder au dessus de moi, reste a savoir quand elle va m’atteindre. J’ai merdé comme il faut cette fois-ci. Pourquoi j’ai oublié mon téléphone.

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Austin fronce les sourcils, serre les poings jusqu’au point où ses ongles pénètrent doucement sa paume. « Tu t’fous de moi Karma ? » . Il s’avance, il recule. Austin est un animal en cage qui ne demande qu’une chose : s’échapper. color=#ff3300] « Pourquoi tu traînes avec ce type ? pourquoi tu pars en vacances avec lui ? » [/color]. Le jeune homme fulmine, il a l’impression d’être le seul capable de penser alors qu’un voile haineux masque sa vue. « Sérieux Karma. Là j’pige pas. Ce mec c’est le roi des cons, il t’as déjà fait du mal par le passé et toi, tu fous une photo de vous deux en fond d’écran comme une gamine ? » . Austin soupire. Il tend la main vers son paquet de cigarette et dégaine une clope. Il avait décidé d’arrêter de fumer : tant pis.

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— Raphaël sujet de dispute constant entre nous. Oui, il s’est parfois joué de moi. Encore aujourd’hui il part en week-end avec son ex avant de partir avec moi. Du coup y a tellement de raison qui font que tu as raison d’être en colère contre moi. Mais t’entendre dire tout ça, ça m’agace. Je fulmine à mon tour et je viens t’affronter en me plaçant en face de toi. Tu m’énerves. « Parce que c’est lui c’est tout. Je peux pas décrocher. Il provoque un truc chez moi et tu le sais en plus ! » Je fais pas exprès c’est comme ce que tu provoques chez moi, mais tu le sais pas ça. Je vois ton visage dure et fermé. Je n’ai pas peur de toi, on en a eu des disputes violente et non violente tout les deux. Je vois que tu prends une cigarette et te l’arrache de la main. Je la balance comme le paquet d’ailleurs. « Tu viens me prendre la tête avec Raphaël, mais par contre ça te dérange pas d’aller te taper des meufs qui s’en tapent de toi ! » Je viens planter mon doigt sur ta poitrine.

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Austin la suis du regard et se redresse lorsque Karma arrive à son niveau. « Ouvre les yeux alors. Ça te parle : les agressions, le mec dans ta chambre ? » . Il hausse le ton en même temps qu’elle ; les voisins penseront sûrement à une banale dispute de couple. « C’est à cause de ce type toutes tes emmerdes. Il te tire vers le fond Karma, et ça m’rend dingue » , parce que Karma méritait le meilleur, et que « meilleur » ne faisait définitivement pas partie du portrait qu’Austin dressait de ce Raphaël. Il regarde son paquet voler avant d’en revenir à la brune. « Mais y’a pas de rapport ! Moi aussi je m’en fou de ces meufs » ; elles n’étaient que des conquêtes, des passe-temps. « Mais toi, t’es dingue de ton Raphaël » . D’un revers de la main, il retire le doigt de Karma contre sa peau. « Ouvre les yeux » , il se répète, il s’en fout. « Ce mec t’utilise, tu vaux mieux que ça meuf » .

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— Depuis que tu savais que Raphaël m’avait présenté son père et lancé ma carrière d’actrice tu le détestais. Je ne savais plus comment rendre les choses plus facile pour nous. Je te regarde et chacun essaie de prendre le dessus sur l’autre. « Mais c’est pas lui, il a juste fait en sorte que je m’en sorte. Ces mecs c’était des malades. Tu mélanges tout. » Je vois que tu lâches rien avec lui et je cherche à te faire redescendre, mais ça marche pas. « Dingue de lui sérieux ?! Le seul qui me rend dingue ici c’est toi. » Je fais les cent pas parce que je suis énervée et que cette cabine est trop petite. Tes mots me blessent parce que y a une part de vérité mais je supporte pas. Alors je lâche tout je craque. « Tu sais ce que je crois ton discours c’est de la connerie. Tu es juste jaloux Austin. T’as peur qu’il prenne toute la place. » Je te regarde la rage au ventre.

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« Mais c’est à cause de lui que ces malades se sont approchés de toi » . S’il le pouvait, il créerait un monde où Karma vivrait seule, à l’abri de tout danger ; parce qu’il a toujours voulu la protéger. Renfermé sur lui-même, Austin garde les bras croisés, toujours adossé au mur de la cabine. « Moi jaloux ?! » Austin se redresse, la dépasse presque d’une tête, « j’suis pas jaloux » , faux, « et j’ai pas peur de lui Karma » , encore faux. « Mais si t’as tant envie qu’il prenne ma place, qu’il remplace tout ce qu’on a construit depuis tant d’années, t’as juste à le rejoindre dans sa cabine ! » se met-il à hurler, sans pour autant s’écarter du pas de la porte, presque apeuré à l’idée qu’elle puisse le prendre au mot. « Et viens pas m’parler de jalousie … » lance-t-il ensuite à demi-mot pour la jeune femme, le regard mauvais dirigé vers sa brune.

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— Tu arrives droit sur moi et je vois que j’ai enfin touché le point sensible. J’ai obtenue une réaction et la on est tout les deux autant énervé. « Si tu l’es. Je te connais par cœur. » Je plante mon regard dans le tien alors que je te fais face. Tu veux jouer les grands, mais je lâcherais rien. « Il est pas venue au summer camp alors lâche moi avec lui ! Je suis venue pour qu’on soit ensemble espèce d’idiot.. » Tu me surplombes et je te trouve beau comme ça. Les traits marqué par la colère. Nos regards ancré l’un dans l’autre, tu viens me balancer que je suis jalouse et je lève les yeux au ciel. « Mais moi je l’assume. Je déteste ces nanas avec qui tu vas ! Tu es à moi Austin ! » Je gueule dans la cabine et tant pis si on m’entends au contraire.

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Dans les prunelles du jeune homme, une flamme s'anime. Il hausse les épaules, trop aveuglé par la colère pour lire au travers de ce qu'elle lui dit. « Parce que tu crois que je suis venu sauter tout le bateau ? J'ai pas pris un putain d'avion juste pour me taper des meufs ! J'suis venu parce que ça m'emmerde de savoir que t'es partie en Californie», surtout avec Raphaël, mais il l'ignorait au moment de prendre ses billets. « Ça me tue de pas t'avoir à mes côtés. Je m'en fou de Boston si tu y es pas». Possessif, il serra la mâchoire avant de faire les cent pas à son tour. « J'ai bien compris que t'aimais pas ces meufs, mer-ci. Mais c'est que des meufs, pas des princesses », pourtant, malgré ses grands airs, il ne pouvait nier d'avoir passé la nuit précédente dans les bras d'une autre.

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