âmes en peine — staëlys

tu enfilas un tee-shirt de stan, vêtement qui serait bien plus confortable qu'un des tiens. lâche et avec son parfum, tu ne pouvais que passer une bonne nuit en étant habillée de la sorte. tu lui lanças un regard amusé lorsque tu regagnas la salle de bain. semblerait-il qu'il n'était pas d'humeur coquin ce soir mais cela ne te dérangeait pas, une soirée de répit te ferait le plus grand bien. tu commenças à te démaquiller devant le miroir. stan ne tarda pas à te rejoindre, se plaçant derrière toi. — une correction a pour but d'être marquante. j'veux que tu t'en souviennes, lui répondis-tu, continuant à passer le coton sur ton visage. — tu m'as l'air tout sauf sobre donc tu ne t'en souviendras pas demain matin, ce qui serait fortement dommage, renchéris-tu en lui lançant un regard amusé à travers le miroir. tu tournas sur toi-même pour lui faire face, déposant ton coton sur le bord de l'évier. — j'suis vêtue d'une culotte et d'un tee-shirt, c'est peu comparé à toi, fis-tu remarquer en le regardant de haut en bas. — si tu veux m'donner chaud, va falloir y aller, le taquinas-tu en l'embrassant sur la joue, regagnant la chambre pour t'installer sur la couverture.

Retrouvant Maëlys dans la salle de bain, il venait demander ce qu’elle lui avait promis plus tôt : une correction. Malgré la fatigue, c’était un mot magique avec Stan. Il imaginait parfaitement de quel type de correction elle parlait et lui, ca le branchait à mort. Malheureusement pour lui, la blonde avait décidé de ne plus lui donner cette punition. Il fit une moue déçue, triste en entendant ses paroles. Mais en étant deux de tension, il était compliqué pour lui de répondre. Elle quitte finalement la salle de bain et il reste planté la quelques secondes, le regardant s’éloigner dans le reflet du miroir. "J’suis pas bourré à ce point la, je me rappelle toujours de tout." répondit il avec deux trains de retards. Regagnant à son tour la chambre, il retire ses vêtements, gardant uniquement son boxer pour venir se glisser dans le lit aux côtés de la blonde. "T’es pas cool…" lache-t-il comme un gosse de cinq ans. "T’as vraiment envie de finir la soirée sur cette dispute débile ?" lui demande-t-il, s’endormant presque à côté. La vérité, c’est qu’il serait incapable de faire quoi que ce soit avec elle maintenant. Mais bon, il faut croire que l’esprit de Stan a toujours envie de plus, même dans ces moments là.

tu n'avais pas envie de tout donner auprès de stan afin de lui en mettre plein la vue pour qu'au final, il ne s'en souvienne même pas le lendemain à son réveil. tu le lui fis comprendre avec amusement, quittant la salle de bain après lui avoir déposer un tendre baiser sur la joue, en guise d'excuses. — c'est ce que tu dis, mais je n'en suis pas aussi sûre, déclaras-tu en te posant confortablement sur le lit. le calme de la chambre te faisait un bien fou. heureusement que tu avais décliné sa proposition. tu aurais été incapable de reprendre la soirée, tu étais bien trop claquée pour ça. tu t'accoudas sur les oreillers lorsque le jeune homme s'approcha du lit. tu le regardas de haut en bas lorsqu'il commença à retirer ses vêtements, sourire satisfait en coin. il s'installa près de toi d'un soupir. tu te glissas sous les draps et tu posas ta tête contre son épaule, laissant tes ongles caresser doucement son avant-bras. — on ne termine pas sur la dispute, répondis-tu. — on s'est déjà expliqué, l'affaire est close, assuras-tu en levant les yeux vers le garçon. — et vu comment est-ce que t'es fatigué, mieux vaut que le chamallow se repose pour pouvoir me soulever en y demain matin, rigolas-tu en tapotant son ventre de la paume de ta main.

Stan essayait de garder la face devant Maëlys, espérant au fond qu'elle accepte de revenir sur sa décision mais c'était mission impossible. Bien que la décision fut difficile à à accepter pour l'australien, il n'eut pas de mal à passer au dessus vu le niveau de fatigue, accentué par les effets de l'alcool. Regagnant la chambre, il retire ses vêtements pour ne garder que son boxer se glisser aux côtés de Maëlys dans le lit. Elle avait raison, inutile de ramener sur le tapis cette stupide dispute entre eux, ça n'avait pas lieu, l'histoire était bel et bien close. Tout allait de nouveau pour le mieux. Il rit faiblement en l'entendant, elle était presque aussi salace que lui et il adorait ça. "J'espère qu'on se lèvera tôt alors, ça sera vite là comme ça." dit-il en souriant, passant son bras dans le dos de la blonde pour la coller contre lui et bâillant assez grossièrement. "Bonne nuit Carmichael." lui dit-il, laissant sa tête retomber sur celle de Maëlys, ne tardant pas à tomber dans les bras de Morphée.

t'étais rassurée que tout se soit rapidement arrangé entre stan et toi. ça aurait été quelque peu compliqué si vous étiez restés sur une dispute, sachant qu'il vous restait encore quelques jours ensembles en australie. de toute évidence, avec lui, tu n'arrivais pas à rester sérieuse très longtemps. sa trombine et son attitude désinvolte avaient le don de te détendre, ce qui était rarissime. te glissant sous les draps à ses côtés, tu voyais bien qu'il était claqué de fatigue, par l'alcool mais surtout pas la longue et éprouvante journée que vous veniez de passer. autant vous reposer pour reprendre du poil de la bête, afin d'être au top de votre forme le lendemain. — t'inquiète pas, de toute façon j'bouge pas d'ici, soupiras-tu en te lovant confortablement dans le lit, sentant tes paupières s'alourdir de plus en plus. — bonne nuit rutherford, glissas-tu. il passa le bras autour de toi afin de t'approcher de lui. tu posas ta tête contre la sienne et tu t'endormis en un rien de temps, adoucie par la présence du jeune homme.