âmes en peine — staëlys

tu le regardas s'installer sur les petites marches qui menaient au salon de jardin. ses excuses te prirent de court. tu ne t'y attendais absolument. maintenant que tu commençais à davantage le connaître, tu savais que stan n'était pas du genre à admettre ses torts, encore moins pour des histoires pareilles. tu esquissas un sourire satisfait, t'installant à ses côtés d'un soupir de satisfaction. — ok, répondis-tu simplement en acquiesçant ses propos d'un hochement de la tête. lui adressant un léger sourire, tu le taquinas gentiment d'un léger coup d'épaules. — j'accepte tes excuses stan, continuas-tu en déposant ton verre par terre, passant une mèche rebelle derrière ton oreille. — mais j'veux plus que l'on s'embrouille comme ça. on est fraîchement arrivé ici je préférai qu'on passe des vacances à rigoler plutôt qu'à se crier dessus, assuras-tu d'une légère grimace. avoir des dramas avec stan durant tes vacances ne faisait absolument pas parti de tes plans. — donc maintenant tu connais mon talon d'achille. j'compte sur toi pour ne pas jouer là-dessus pour me provoquer sinon ta tête finira sur un piquet ainsi que celles de tes greluches, plaisantas-tu d'un petit rire cristallin.

Bien sûr qu'il allait s'excuser auprès d'elle. S'il y avait bien quelque chose qui pouvait surpasser sa fierté d'homme, c'était les disputes, les embrouilles. Stan avait horreur de ça. Il ne vivait que pour profiter, s'amuser et dès lors qu'une embrouille intervenait dans ses relations, c'était quitte ou double. Il pouvait très bien tourner le dos aux gens comme s'excuser pour laisser couler. La solution qu'il avait choisi avec la blonde ce soir. Il est bien d'accord avec elle, non s'embrouiller pendant leur séjour ici ne faisait pas parti du plan, sinon jamais il n'aurait voulu qu'elle l'accompagne. Il se retient de lui dire qu'elle avait décidé de créer une embrouille, ne souhaitant pas d'avantage envenimer la situation. Il rit légèrement en entendant ses menaces. "Quitte à devoir finir sur un piquet, laisse moi faire plus que deux trois bisous." dit-il pour la taquiner, tournant son regard vers elle qui s'était maintenant installée à ses côtés. Il sourit finalement, passant son bras sur ses épaules pour la rapprocher de lui. "J'ai bien mérité un petit bisou du coup non ?" lui demande-t-il en plaisantant, tendant grossièrement ses lèvres vers la jeune femme. Ah Stan... il ne manquait jamais une occasion de pecho.

c'était surprenant que la virulente discussion ai rapidement changé de ton, passant de la colère aux rires. stan avait ce don de dédramatiser n'importe quelle situation mais il ne fallait pas qu'il pense que tu avais déjà tout oublié. oh que non. tu garderais cette soirée dans un coin de ta tête car tu n'avais toujours pas avalé la pilule. t'étais bien gentille mais il ne fallait pas pousser non plus. — j'crois que tes lèvres ont besoin d'une retraite bien méritée alors nan, plaisantas-tu. stan passa un bras autour de tes épaules et te tira vers lui. tu essayas de t'écarter sans grande conviction, le laissant te coller contre lui. tu le regardas avancer grossièrement ses lèvres vers les tiennes. lui posant la main sur la gorge, tu le repoussas légèrement. — nan mais t'as du culot, soupiras-tu. laissant tes yeux se perdre dans les siens, tu levas les yeux au ciel d'un petit rire. — j'ai vraiment aucune fierté putain, soufflas-tu en t'approchant lentement de ses lèvres pour finalement te reculer. — attends, tu pris son tee-shirt entre tes doigts et tu le frottas contre ses lèvres. — je n'ai pas envie d'attraper la mononucléose quand même, ricanas-tu pour finalement l'embrasser langoureusement.

Passant son bras autour des épaules de la blonde, il la colle à lui sans qu'elle ne mène à bien sa tentative de le repousser. Il lui réclame bel et bien un bisou après s'être comporté comme un con avec elle mais, estimant que ses excuses effacent tout, il se paient le culot. Et elle ne manque pas de lui faire remarquer. Elle le repousse légèrement mais ses yeux la trahissent sur ses réelles intentions. Il fronce les sourcils quand elle attrape son t-shirt pour nettoyer sa bouche. Super, elle compte attraper quoi ? Il lève les yeux au ciel, balbutine un truc incompréhensible quand elle essuie ses lèvres avant de finalement venir y poser les siennes. Resserrant légèrement son emprise avec son bras autour d'elle, il lui rends son baiser. "C'est le meilleur bisou de la soirée..." qu'il lui souffle contre les lèvres, un sourire en coin. Il la relâche, se levant des marches. "Bon !" lâche-t-il, plantant son regard dans le sien. "Tu veux retourner jouer ?" Il hausse les épaules. "Je serai exemplaire, promis." dit-il, levant les mains en l'heure. "On peut aussi leur fausser compagnie si tu peux plus te les voir..." dit-il en rigolant, lui tendant une main pour qu'elle se lève à son tour.

hors de question de poser tes lèvres sur les siennes alors qu'elles avaient butiné toutes les bouches des nanas de la soirée. flemme de choper la mononucléose avant l'été. d'un air dramatique, tu lui tiras le tee-shirt pour lui essuyer les lèvres, tandis que stan bredouillait des paroles inaudibles. tu poussas un soupir de satisfaction, laissant enfin tes lèvres joindre les siennes. t'étais clairement de bonne composition, car bon nombre de nanas n'aurait plus voulut le toucher après ce qu'il avait fait. mais t'étais bien trop faible face à sa trombine. — encore heureux, t'exclamas-tu d'un air vexé. — et puis maintenant t'as trop peur de moi pour oser dire du mal de ma personne, avoue, le taquinas-tu tandis qu'il se leva des marches. — retourner jouer ? répétas-tu. il osait te proposer retourner jouer à ce jeu stupide. t'en avais suffisamment vu pour la soirée. — sans façon, répondis-tu d'un pâle sourire. — c'est pas que je ne peux plus me les voir, rectifias-tu, sourcils froncés. — c'est juste que j'ai suffisamment subis pour ce soir. alors j'opte pour qu'on leur fausse compagnie, répondis-tu. — tu vas m'détester si j'te dis que j'ai envie d'aller au lit ? soufflas-tu, les prunelles malicieuses.

Et finalement, probablement grâce à sa gueule d'ange et son air charmant, il réussit à obtenir un baiser de la part de la blonde. Une manoeuvre vraiment mal engagée au vu de son énervement d'il y a quelques minutes. Mais visiblement, ils avaient plutôt bien réussi à mettre leur conflit de côté. "Oh mais j'ai rien de mal à dire de toute façon..." dit-il, sortant les violons, les trompettes et tout l'orchestre. Un vrai beau parleur. Il comprit rapidement qu'elle n'avait pas envie de retourner jouer et pour être honnête, il n'en avait pas spécialement envie non plus. Surtout qu'en continuant à boire il serait capable de déborder à nouveau bêtement alors autant ne pas jouer avec le feu. "Ok comme tu veux !" dit-il en acquiesçant. "Hmmm, tout dépend ce que t'appelles aller au lit." lâche-t-il, d'un air joueur, haussant rapidement les sourcils. Bon ok il abusait peut être un chouille, mais qui ne tente rien n'a rien, non ? "Je vous escorte mademoiselle Carmichael ?" demande-t-il, attrapant sa main pour l'aider à se relever.

tu rigolas doucement. rien à dire de mal de toi ? stan ne savait donc plus quoi inventer. mais heureusement pour lui qu'il sortait l'orchestre rien que pour tes beaux yeux, parce qu'après une telle soirée, c'était exactement ce dont tu avais besoin. — j'en suis ravie, soupiras-tu, prenant une mine satisfaite. tu déclinas sa proposition. retourner dans le salon où le malheureux action/vérité avait toujours lieu était bel et bien la dernière chose dont tu avais envie. tu voulais un petit peu de tranquillité, réalisant que la vie en collectivité était bien moins évidente que tu ne l'avais imaginé, davantage lorsqu'elle était avec des inconnus. arquant les sourcils, tu esquissas un sourire malicieux. — monsieur rutherford a été un mauvais garçon ce soir, il mérite une correction, plaisantas-tu, prenant la main qu'il te tendit pour te hisser sur tes pieds. tu passas une main sur ta robe, afin de la déplisser et tu te mis en route vers la maison. tu ouvris la marche afin de prendre le chemin que tu souhaitais, soit faire tout le tour de la villa afin d'éviter la bande de stan. tu pénétras dans la demeure par la baie vitrée de la cuisine. tu retiras tes talons d'un soupir et tu grimpas à l'étage en direction de votre chambre. — t'as sommeil ? lui demandas-tu en fermant la porte derrière lui.

"Une correction ?" répète-t-il, les yeux émerveillés avant de rire. Oula, il ne fallait pas l'exciter comme ça le garçon, hein. Se levant à son tour, Maëlys décide bel et bien de boycotter le reste du groupe et par conséquent le jeu action vérité pour la fin de la soirée et ça ne le dérangeait pas plus que ça lui finalement. Evitant de croiser le groupe au salon, ils contournent ensemble la villa pour rentrer par la cuisine et rejoindre la chambre qu'ils partagent ensemble à l'étage. Pénétrant à l'intérieur, il retire laborieusement ses baskets pour s'affaler sur le dos dans le lit comme un phoque. Entendant la question de Maëlys, il relève doucement la tête pour la regarder. "Non pas vraiment." lui dit-il, la regardant instinctivement de la tête aux pieds. "J'espère que t'es pas fatiguée..." dit-il, les yeux presque pendu dans le vide car l'alcool qu'il avait bu commençait à lui monter à la tête tranquillement. Les mots n'ayant aucun rapport avec l'attitude qu'il adoptait actuellement. "Je crois que j'ai un peu trop bu là." dit-il simplement, relâchant sa tête en arrière pour à nouveau s'enfoncer dans le lit. Il valait mieux la jouer soft.

tu acquiesças ses paroles avec un large sourire. avec l'alcool, une fois lancée, tu serais capable de lui faire beaucoup de choses. stan en serait même extrêmement surpris. prenant la main qu'il te tendait, tu te hissas sur tes pieds et tu filas en direction de la maison. tu pris soin d'éviter le salon où toute la bande de stan était encore réunie, jouant toujours à leur stupide action/vérité qui t'avait suffisamment blasé pour la soirée. après avoir enlevé tes talons, tu grimpas les escaliers à pas lourds. l'alcool et la fatigue ne faisaient pas bon ménage. arrivant dans la chambre, tu fermas soigneusement la porte derrière le jeune homme, qui enleva ses baskets et s'affala lourdement sur le lit. — tu te jettes comme un poids mort et tu vas me faire croire que t'as pas sommeil ? rigolas-tu tout en retirant les bijoux qui ornaient tes oreilles, ton cou et tes doigts. tu pris soin de les ranger soigneusement dans ta boîte à bijoux, installée sur un meuble de la pièce. — tu ne vas pas vomir tout de même ? t'inquiétas-tu légèrement en retirant ta robe pour enfiler un tee-shirt au jeune homme. tu faisais comme chez toi mais il n'y avait rien de mieux qu'un tee-shirt large pour dormir. — j'me démaquille loin de toi alors, je n'ai pas envie de vider tes tripes d'un battement de cils, plaisantas-tu en regagnant votre sable de bain personnelle.

Une fois monté dans leur chambre après avoir pris soin d’ignorer et surtout d’éviter les autres qui terminaient le jeu, Stan s’affala lourdement dans le lit. L’alcool qu’il avait ingéré pendant la soirée commençait petit à petit à lui monter au cerveau, laissant ses yeux divagués et ses pensées s’emmêler. Il regardait Maëlys se déshabiller du coin de l’œil sans pour autant réagir. Il ne réponds même pas quand elle lui demande s’il va vomir. Non, bien sûr que non il ne va pas vomir, il n’a pas autant bu pour ca mais il a besoin d’un temps pour reprendre le contrôle de son esprit. Elle s’éloigne de lui et il fronce les sourcils quand il la voit s’éclipser dans la salle de bain. Prenant une grande respiration, il se redresse finalement, avant de se lever du lit pour rejoindre la blonde, qu’il trouve en train de se tartiner d’un produit sur le visage. Il s’approche doucement, se plaçant derrière elle. "Et ma correction ?" souffle-t-il doucement au dessus de l’épaule de Maëlys, lui jetant un regard joueur dans le miroir. Il jouait avec le feu car il était partagé entre sa fatigue due à l’alcool et son envie de bien finir la soirée. "Et pourquoi t’as mis mon t-shirt ? Il fait trop chaud pour dormir habillée. " Véridique, puis ca l’arrangeait bien aussi, il fallait le reconnaître.