exhale — stan

@Stan Rutherford c'était surprenant qu'eva ne t'ai jamais parlé de ce fameux stan car il était fort charmant, en plus d'avoir une personnalité qui tapait dans l'œil. le fait que tu étais en couple la quasi totalité de ta scolarité à harvard expliquait sûrement pourquoi est-ce qu'elle avait tu son nom. quand t'étais en couple, tu n'étais pas du genre à fauter mais avec stan, l'ambiguïté était évidente. il avait tellement la tchatche que t'étais persuadée qu'il paraissait flirty auprès de toutes les filles qu'il abordait. — je vois, répondis-tu d'un hochement de la tête, portant ton verre aux lèvres. — tu te l'es déjà tapée ? demandas-tu sans délicatesse. — parce que ça serait chelou que j'passe après elle, entre bffs on s'partage pas les mecs, renchéris-tu d'un légère grimace. de toute évidence, s'il s'était passé quoi que ce soit entre eux, eva t'en aurait parlé sauf qu'elle ne l'avait pas donc il n'y avait sûrement rien eu. — sur le marché depuis peu et regarde où j'suis à l'heure actuelle, plaisantas-tu. t'étais clairement pas dévastée par ta récente rupture avec diego la preuve t'étais déjà face à un inconnu, sachant pertinemment comment est-ce que la soirée allait se terminer. — les mecs ont tendance à facilement prononcer le mot pute concernant les filles qui aiment s'amuser alors je n'hésite pas à employer le terme charo qui est tout de même moins vulgaire, assuras-tu d'un clin d'œil. — annuler ? absolument pas, ça ne m'a pas traversé l'esprit. les charos ne s'attachent pas et c'est bien ce que je recherche. t'en penses quoi toi ?

Se rendant compte qu'ils ont une amie en commun tous les deux, il semblait évident pour Stan de la questionner sur Eva. Il manque presque de recracher sa gorgée quand elle lui demande s'il s'est passé quelque chose avec la brune, façon très directe. "Non jamais. Je différence très bien mes amies des autres." Ah, ça. C'était presque sa plus grande ligne de conduite. Pas le choix avec beaucoup d'amies fille, il fallait savoir renoncer pour garder de bonnes relations.  "J'suis flatté de te voir en face de moi alors." lâche-t-il un sourire en coin. Heureusement pour lui qu'elle était maintenant célibataire car son petit doigt lui disait qu'il aurait raté quelque chose le cas contraire. Il grimace légèrement en l'entendant se lancer sur un début assez épineux mais il ne pouvait que reconnaître qu'elle avait raison.  "Ceci dit les filles peuvent aussi être des charo. Pas des putes." il hausse les épaules, parce que c'est pas vraiment son genre d'incriminer les filles qui aiment se faire plaisir. Au contraire. "Au risque de te décevoir, certains s'attachent. Mais savent se détacher très facilement surtout. " C'est plus son style. Enfin, s'attacher. Il lui ai déjà arrivé de s'enticher d'une meuf mais comme il se lasse rapidement, ces histoires se terminent rapidement. "Tout dépend le level de charotise." plaisante-t-il, prenant une gorgée de son rhum.

Elle semblait septique au sujet de l'amitié fille-garçon mais au vu du nombre d'amies féminines qu'il avait, il pouvait bien facilement lui montrer que ça pouvait marcher. Même avec un homme à femmes comme lui. "Faut savoir se mettre des limites et ça fonctionne parfaitement bien." lui répond-il en haussant les épaules. Et puis chacun sa conception de l'amitié, qui peut s'avérer bien différente d'une personne à l'autre. Il sourit, en effet charotte, ça n'a aucun style. "On va vous laisser le choisir le mot, sinon on va se faire taper sur les doigts comme d'habitude." dit-il en riant. Première leçon avec les filles : les laisser décider de leur surnom, comment on les appelle, sinon c'est la cata. "J'trouve pas. Les choses sont plus cool quand t'as un minimum d'attache. Et si t'arrives à te détacher facilement, c'est tout bénéf pour toi." Il en était persuadé. Les moments échangés sont meilleurs avec un peu de sincérité et d'attache. Enfin, pas dans tous les cas pour lui, mais ça arrivait. Et avec sa capacité (ou son défaut) de rapidement passer d'une fille à une autre, il y prenait tous les avantages. Il prend un air sérieux quand elle lui demande comment il attire les meufs. "Oh, facile. Je poste une photo avec un petit chien, ça marche à tout les coups. Surtout avec les blondes." lâche-t-il pour la piquer, sur le ton arrogant qui le caractérise à merveille.

Le débat sur l'amitié fille-garçon plus ou moins clos, Maëlys trouve rapidement un nom qui lui convient pour décrire les filles atteintes de la maladie du charo. Comme Stan. Femme fatale, ok pas mal. Légèrement abusif, mais acceptable. Au vu de leurs discussions, il semblait tout les deux avoir une vision différente sur les relations passagères et l'attachement. Bon honnêtement, il était plus ou moins d'accord avec son point de vue à elle, il l'adoptait même la plus part du temps. C'est juste que lui, il a le vilain défaut de zapper très rapidement. Mais autant ne pas trop mettre en avant ses défauts avec elle, même s'ils devaient être évidents, au vu de ce qu'Eva avait du lui raconter sur lui. "Ahh, pour être une vraie femme fatale faut pas être défaitiste au contraire. Faut sentir que tu as le contrôle de la situation." Stan, donneur de conseil en charoxperience. Ce n'est pas une blague, non. Elle se retrouve même à lui demander comment il attire des filles à lui. "J'ai cru comprendre. Mais avoue que la technique du chien est quand même efficace." Et c'est elle qui l'avait dit la première. "Et toi du coup ? C'est quoi ta technique ?" Honnêtement il n'avait pas perçu de technique particulière dans leurs messages, si ce n'est les compliments qu'elle lui avait fait. Et franchement, avec Stan, des compliments et une belle gueule, le tour est joué.

"J'le pense pas, tu viens de le dire. Défaitiste relationnellement parlant." lui répond-il, haussant les épaules. Rien de plus, rien de moins, chacun sa vision des relations humaines. La sienne à lui, ne serait ni défaitiste ni optimiste par ailleurs. "Tristement différente ?"  lâche-t-il, prenant son air faussement offusqué. Il ne pense pas être décevant, en effet. Ils dévient finalement sur ses atouts séduction à elle. "Tu penses pas qu'au contraire ça peut en faire fuir certains ?" Honnêtement, ça ne lui faisait ni chaud ni froid que la blonde soit connue sur les réseaux sociaux. Loin d'être son genre de s'intéresser à ces choses là, c'est comme si il n'en était rien pour lui. Agréablement surpris par son humilité, il avouerait facilement ne pas savoir quoi lui répondre. Il la fixe un moment avant de lui répondre, cherchant le terrain sur lequel il préférait glisser. Et comme d'habitude, il était plus simple de choisir l'humour. "Heureusement que tu peux compter largement dessus alors." dit-il en souriant. Il ne pouvait pas se prononcer sur sa personnalité, il ne la connaissait pas encore assez pour ça.

Stan la laisse avoir le dernier mot concernant sa vision défaitiste des relations, il n'était pas sur de vraiment comprendre où elle voulait en venir et surtout pas certain de partager son opinion. Enfin, chacun son avis après tout. Tout comme la question des réseaux sociaux, sur lequel lui avait une avis presque indifférent quand d'autres en faisait tout une montagne. "J'sais pas. J'estime que tout le monde est pas attiré par la notoriété quand ils sont avec quelqu'un tu vois." Genre, lui. Influenceuse ou pas, ça ne changeait strictement rien au regard qu'il portait sur une personne. Il pouvait être très opportuniste mais uniquement dans des situations lui étant favorable. Pas ici. Il sourit quand elle capte son compliment qu'il lui fait et qu'elle se rapproche de lui. "Parce que tu crois que je serais encore là si tu me plaisais pas ?" rigole-t-il. "J'aurai déjà prétexté une urgence si c'était pas le cas." En vrai, ce n'était pas son genre mais c'était une façon de la piquer un peu. Buvant une gorgée de son verre presque terminé, il se penche sur la table de la même façon qu'elle. "En tout cas c'est satisfaisant de voir tes yeux pétiller quand tu te rends compte que tu me plais." la taquine-t-il.