OXANA/PRESLEY/SOFIA ❝ Friendship never ends ❞

J'aurais préféré que Presley reste un peu avec nous. C'était notre première soirée à trois. Mais il est vrai que mon emménagement avait été un peu précipité. Et je comprenais tout à fait qu'elle puisse avoir d'autres choses à faire. « T'en fais pas. On rattrapera ça. » Je ne lui en voulais pas. Je suppose qu'elle avait vraiment besoin d'y aller. Ou peut-être voulait-elle prendre l'air. Ou alors elle avait un rendez-vous clandestin. Maybe. Quoiqu'il en soit, je regardais la blonde prendre ses affaires. « Allez, file lâcheuse! » Je lui souriais alors qu'elle fermais la porte. Je jetais un oeil à Sofia. « J'ai été aussi horrible que ça avec elle? Qu'elle se sauve de cette façon? » Je faisais une légère grimace. « Ce n'est pas de ma faute. Ce sont mes hormones qui me font réagir au quart de tour, c'est chiant! » Je soupirais tout en prenant un autre cupcake. « En plus j'ai toujours faim. Je vais ressembler au bonhomme Michelin. » Je soupirais. Malgré tout, je savais que j'allais devoir parler à Presley mais je n'avais pas voulu aborder le sujet ce soir. On était censé faire la fête entre best.

On laissait donc Presley filer à son entraînement. C’est vrai que l’emménagement d’Oxana avait été précipité. J’avais proposé à notre meilleure amie de venir vivre avec nous au spring break et comme elle en avait marre de vivre sur le campus, on avait tout fait pour faire le déménagement au plus vite – « Courage pour ton entraînement ma belle, à toute à l’heure. » - Je lui adressais un sourire, puis elle quittait l’appartement. Il ne restait plus qu’Oxana et moi – « Euh… j’en sais rien. Je pense qu’on était un peu tendu toutes les trois… sûrement la fatigue. Elle était peut-être de mauvaise humeur. » - Je ne savais même plus d’où était venu toute cette tension. Je fronçais légèrement les sourcils, essayant de me souvenir. Ah oui ! Le regard que j’avais lancé à Oxana qui nous avait attiré les suspicions de Presley – « Ma pauvre chérie… mais t’en fait pas, même en bonhomme michelin avec des sautes d’humeur, on t’aimera quand même. » - Je lui souris. Notre fin d’après midi se terminait dans la bonne humeur, loin des tensions qu’il y avait pu avoir plus tôt. Il ne restait plus qu’a voir comment les choses se dérouleraient entre nous trois, maintenant.