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the crocodile song ((snow))

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Bien entendu que je l’attendais, cette réponse de Snow. Et ça me fait sourire, pour être totalement honnête. Ça me fait sourire parce que je vois bien que, bien qu’en couple, il n’est pas devenu un moine et n’a pas changé du tout au tout. Il est toujours lui et ça fait plaisir, je ne peux pas le nier. Et on fait quoi là ? Tu profites pas de ma compagnie ? Que je souffle, quelque peu moqueuse. Nous savons très bien tous les deux que notre passé charnel le restera. Aujourd’hui, il est en couple avec une femme qu’il doit juger formidable et remplir tous les critères de ses relations et moi… Je suis encore dans l’attente de voir où ma vie personnelle va m’emmener. J’ai toujours eu le contrôle là dessus mais là, j’ai tout donné au principal intéressé, un petit anglais qu’il connaît bien. En tout cas, avec Snow, nous avons retrouvé notre équilibre et je n’ai vraiment pas envie de tout bousculer à nouveau d’une manière ou d’une autre. Et quand il me dit de laisser tomber, je le regarder, ris légèrement et répond, sèchement, Non. Moi abandonner ? Et puis quoi ? La marmotte met le chocolat dans le papier d’alu ? S’il a changé sur certains points, qu’il se mette bien dans le crâne que moi, je n’ai pas changé d’un pouce sur certains sujets et celui-là en fait partie. J’ai ce besoin viscéral de tout savoir pour pouvoir juger en connaissance de cause. Et c’est bien pour cela que le mutisme de mon meilleur ami me fait plus continuer avec mes questions et hypothèses qu’il n’a pas l’air d’écouter. Sauf quand je parle de l’âge de la brune. Là, tout à coup, ça le fait rire. Vieille croûte qu’il est. Ah ouai. Tu trouves ça sexy toi ? Que je lance en arquant un sourcil. Connaît-il réellement la définition de la cougar ? Sait-il qu’il s’agit d’une femme qui drague que des petits jeunes. Est-ce que c’est quelque chose de récurrent chez elle et, pire, quel putain d’âge a-t-elle ? Soixante ans mais bien conservée ? Trente quatre. Bon. Pour noël, c’est un dictionnaire que je lui offre, aucun doute là dessus. Et si je suis généreuse, on fêtera le solstice d’été comme ça, il l’aura plus tôt. L’envie de le contredire est forte mais je me retiens sagement de le faire. De toute façon, nous sommes arrivés à destination. Et quand j’entends qu’il est amoureux, je reste interdite, une jambe à moitié sortie du taxi, comme si je venais de tout mettre sur pause. Oh merde. On en est donc là dans l’histoire de leur relation ? Putain, ça a escaladé sacrément vite. Je m’y attendais pas à celle là. Je m’attendais à beaucoup de choses mais là, c’est fou. Et je suis fière de lui, il n’y a pas à dire. J’en souris béatement, comme si mon fils venait de faire du vélo sans petites roues pour la première fois. Taylor était chez elle quelques temps et j’ai eu besoin de ses dons en médecine. Que je souffle en attrapant sa main et sortant de la voiture. Mon sac à main au bout de ma main, j’attrape son bras et le regarde C’est flippant l’amour, tu le sais ça ? Non parce que je préfère lui dire les choses clairement. Je n’ai jamais pris quatre chemins pour dire les choses à mon meilleur ami alors bon. Et du coup, je suis tata quand ? Non parce qu’on peut discuter de ça aussi. De toutes les responsabilités qui vont avec une mise en couple, surtout avec une femme qui a déjà des enfants et n’est pas là pour s’amuser. Mon petit Snow amoureux et en couple, je suis si émue. Mais heureuse pour lui, je ne peux pas le nier. T’es amoureux donc. Mais t’es heureux aussi ? Parce qu’on sait tous les deux que ce n’est pas tous les jours que ces deux là vont de paires. Je lui souhaite en tout cas.
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" The crocodile song "
20 mars 2021 -
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« Et on fait quoi là ? Tu profites pas de ma compagnie ? » Je me dois de le préciser que j’entendais qu’on profite tous les deux dans un lit ? Je n’ai peut-être pas été assez clair, qui sait, à force d’être en couple j’ai dû perdre ma capacité à insinuer.

Conversation se faisant je lui dis de laisser tomber finalement, parce que je ne suis pas du genre homme geignant. Bien loin du larmoyant. Et je ne risque pas de m’étaler sur les doutes que j’ai. « Non. » Mais c’est bien ce que je dis, non. Les doutes oubliettes, pas très envie de me prendre la tête. Préfère, et de loin, détourner le sujet sur le fait qu’elle est plus vieille que moi, ma dulcinée. « Ah ouai. Tu trouves ça sexy toi ? » Quand elles ont soixante balais, je ne me risquerais pas à les toucher. Mais c’est comme pour tout, il ne faut jamais dire jamais.

Mais le ton plutôt rieur ce troque un peu le temps de préciser le fait que Mila a réussi l’exploit de voler mon cœur. « Oh merde. » Ferme ta bouche, tu vas gober une mouche. « Je m’y attendais pas à celle là. » Mais il n’y a pas mort d’homme, détends-toi. Pas la peine d’en faire tout un plat. Sortant de la voiture et moi, je reste tout souriant. Lui demandant où elle a bien pu pouvoir la voir. « Taylor était chez elle quelques temps et j’ai eu besoin de ses dons en médecine. » Ella Marriott, princesse toujours prête à se fourrer dans de beaux draps. J’en soupire, mais dans le fond, je suis plutôt content qu’elle ait déjà croisé Mila. Parce que ce n’est pas comme si je voulais qu’elle soit mise de côté, j’ai aucune honte de notre relation, bien au contraire, à la réflexion. « C’est flippant l’amour, tu le sais ça ? » Et j’en rigole comme un benêt, lui sors un « Je me ris du danger. » J’ai beau savoir au mieux jouer aux cons, je ne prends pas à la légère les émotions. « Et du coup, je suis tata quand ? » Et parce qu’elle joue les malignes, je lui souligne « Ce n’est pas moi qui ai demandé à avoir un gosse avant la fin de l’année. » Et par ce fait, dénigrer mon sperme, d’ailleurs, alors que c’est l’un des meilleurs crus jamais crée. Important de le rappeler. « Mon petit Snow amoureux et en couple, je suis si émue. » Tu vois, c’est pour ça que je ne parle jamais sérieusement de ma vie privée. « T’es amoureux donc. Mais t’es heureux aussi ? » Ah le bonheur, ce principe qui paraît à certains si compliqué.

Alors ma main se pose sur sa hanche, je la colle à ma personne, un frère et une sœur à s’y méprendre, on ne pourrait même pas deviner que fut un temps, tous les deux, c’est dans un lit qu’on copinait. « J’suis toujours heureux. » J’ai aboli le malheur depuis des années, depuis que mon père a voulu forger mon caractère. Mais stop, je m’arrête, je n’ai pas envie de foutre le bordel de mon enfance dans mon crâne. Très peu de volonté de penser que je n’ai pas emprunté le chemin désiré. « Franchement, tu veux que je me plaigne de quoi ? » et c’est une vraie question que je me pose pour le coup, « Je viens d’acheter une maison avec mon meilleur pote, » bon je l’ai acheté il y a déjà quelques moi, « j’ai une copine géniale, » qui n’a aucune égale, « un boulot dans lequel je m’éclate, » enfin sur ce point, tout est relatif… « Je suis en vacances à la Nouvelle Orléans. » comme si j’étais l’un de mes foutus étudiants, « Je vis ma meilleure vie. » Et toi, Ella, tu peux en venir à la même conclusion, avec ta vie ? « Je le sais, tu m’envies. »  
 
     


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Ça doit lui faire bizarre, à Snow, que je le force autant à parler de lui et ne prenne pas vraiment le temps de parler de moi. De toute façon, je ne vois pas vraiment ce qu’il y aurait à dire. Cela fait un mois que j’ai ouvert mon coeur à Jeremiah et que je n’ai pas réellement eu de retour de sa part, rien à part quelques messages, quelques entrevues avec les filles et voilà. Alors, forcément, si à chaque fois que j’ouvre mon coeur, c’est face à ça que je me retrouve, je ne suis pas sûre que j’ai réellement envie d’en discuter. Je m’interdis les parallèles parce que les deux hommes - celui de mon passé et celui de mon présent-futur - n’ont absolument rien en commun. Et puis, c’est moi qui ait dix ans de retard sur Jem alors pourquoi lui en voudrais-je de prendre son temps ? Je ne vais nulle part, absolument nulle part. Enfin, mes yeux glissent sur lui et je suis vraiment surprise de tout ce qu’il me dit, de tout ce que cela implique aussi. Je ne m’y attendais pas à celle là et la surprise doit se lire sur mon visage, aucun doute là dessus. Quand il me dit qu’il se fiche du danger, je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel et je me retiens de lui dire qu’il ferait bien de faire attention parce qu’on ne sait jamais de quoi la vie est faite. C’était bien pour cela que je restais loin de toute forme de sentiments jusque là. La chute a été si douloureuse et m’en relever difficile. Mais pourtant, je suis prête pour recommencer. Un peu comme un acrobate en quête de sensations fortes. Mais plus saines, cette fois-ci, les sensations. Eh bah tu vois, à moins d’un prématuré, ça ne sera pas pour 2021. Alors si même sur ça, j’échoue... Que je lance en levant les yeux au ciel. Je ne veux pas voir ce temps pris comme un échec mais quand j’ai vu la nurserie que Jem avait commencé à préparer, forcément, ça m’y a fait penser. A tout ce que j’aurais pu avoir et que j’ai foutu en l’air pour fermer ce putain de bouquin que j’ai envie de brûler. Mais le passé, ça ne s’oublie jamais parce qu’il y a toujours une pointe de ce dernier dans le présent et c’est absolument normal. Tu me fatigues. Que je balance rapidement en levant les yeux au ciel. J’aimerais avoir sa mentalité mais il arrive des jours où je me dis qu’il ne vit pas tout comme il le faudrait. À ne pas prendre les choses au sérieux, ne perd on pas la qualité et la beauté de ces moments ? Je ne sais pas. Il y a des souffrances que j’aurais aimé oublier et d’autres que je me dis avoir mérité. Et ces dernières, ces peines qui vous braquent l’esprit et qui vous retournent le coeur et l’estomac sont aussi celles qui font grandir. Je l’écoute et balance ma tête de droite à gauche à chacune de ses phrases. Putain, il a tout compris au bonheur ce con et ça me fait chier de l’avouer. Ouai, t’as pas idée à quel point je t’envie. Que je balance rapidement en gardant la tête haute et le regard bien droit. Je n’ai pas envie de me comparer à lui, clairement pas mais qu’ai-je de positif ? Une famille en bonne santé, des amis en or et puis ? Je suis là où j’ai envie d’être et en même temps, clairement pas. C’est une drôle de sensation, vraiment. Putain, tu fais chier avec ton bonheur ! Que je lance en donnant un coup dans son torse. Je soupire fortement et dis Je te jure que si elle te fait du mal, je la tue. Au moins, c’est dit. Je suis contente pour toi, tu sais... Vraiment. Et je suis aussi carrément heureuse de cette relation que l’on a retrouvé tous les deux. Je sais bien qu’il y a encore du travail à faire mais ça me fait du bien d’être avec lui, de le voir heureux et tout ce qui va avec. Je me dis que je n’ai pas tout foutu en l’air avec tout le monde cette dernière année et ça, c’est un miracle, on ne va pas se mentir. Bon, si t’as peur dans le musée Vaudou, tu me donnes la main hein. Que je lance alors que je cherche les billets dans mon sac à main. C’est moi qui vais paniquer, je le sais. Parce que tous ces trucs, je trouve cela creepy au plus haut point. Et non, je n’achète rien d’ici. Ma meilleure amie m’a déjà fait une poupée vaudou et c’est assez creepy comme ça. Que je souffle en repensant au cadeau de Kate. Celle-ci a toujours le bon cadeau mais un cadeau bien chelou. Et pourtant clairement ce qu’il me faut.
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" The crocodile song "
20 mars 2021 -
SB - Nouvelle Orléans
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« Eh bah tu vois, à moins d’un prématuré, ça ne sera pas pour 2021. Alors si même sur ça, j’échoue... » Et là, j’en grince des dents, parce que je sais bien que ce n’est pas très simple pour elle en ce moment. Qu’il faut qu’elle essaie de voir la vie du bon côté, et de passer outre tout ce qui a bien pu se passer en deux milles vingt. Voir, tout ce qui a empiété sur deux milles vingt et un. Puis… Ne pas avoir d’enfant, j’imagine que ce n’est pas un échec en soi. Après tout, ce n’est pas sa faute non plus, ce n’est pas comme si elle avait choisi qu’il y ait quelque chose qui ne fonctionne pas, et … « Mon sperme est toujours dispo. » ne l’oublions pas.

Mais voilà, on parle de Mila, alors forcément, mon sperme, on le fout de côté rapidement, j’ai un bon pédigré pourtant. Cuvée de février mille neuf cent quatre vingt dix, vous voyez. Et lorsqu’elle me dit que je la fatigue, pour ma part, je reste fixé sur mes positions, le fait que certains se battraient pour avoir ne serait-ce qu’une infime parie de ma vie. Vie que je ne perds pas de temps pour lui énumérer. Bon, et comme d’habitude, j’en profite pour fanfaronner. « Ouai, t’as pas idée à quel point je t’envie. » Presque, j’en viendrai à le regretter. J’ai beau avoir la vie dont j’ai à peu près rêvé, j’ai horreur de me dire qu’elle, elle ne soit pas au même point que moi. « Putain, tu fais chier avec ton bonheur ! » Et je ne veux pas m’en excuser, seulement me contenter de hausse les épaules et de sourire comme l’imbécile heureux que je suis. « Je te jure que si elle te fait du mal, je la tue. » Qu’elle est belle, lorsqu’elle menace. « Tu irais jusqu’à te battre avec dis-moi ? » Parce que l’image me plaît vraiment, cela va de soi. Les deux femmes de ma vie qui se battent pour moi. « Je suis contente pour toi, tu sais... » J’en passe mon bras sur ses épaules, l’attire contre moi, dépose sur le haut de son crâne un baiser furtif. Et la garde à épouser, de mon corps, le côté. Au moins jusqu’à notre arrivée au musée.

« Bon, si t’as peur dans le musée Vaudou, tu me donnes la main hein. » J’en crache un rire avant de préciser « J’suis pas un gamin. » Même si c’est justifié d’en douter. « Et non, je n’achète rien d’ici. Ma meilleure amie m’a déjà fait une poupée vaudou et c’est assez creepy comme ça. » J’en lève les yeux au ciel, avant de la regarder. « VOILA ! » que je gueule, et pas de moitié. « Maintenant que tu l’as dit, j’en veux une ! » J’ai dit que je n’étais pas un gamin, je le sais bien. « Viens, on en prend une et… » Tu sais ce à quoi je suis en train de penser, tu sais pertinemment que c’est ton ex qu’on maudirait. « OU, » Eclair de géni, « Statuette de la fertilité, » je n’en démords pas de cette idée, j’arriverai à la refourguer, à Mila, ou pour le coup … « Pour Jérémiah. » Des fois que ça l’aide à se décider à te féconder. Et qu’on foute toutes les chances de votre côté. Donc, forcément, l'acte, je me mets à le mimer, chose que je vais vite avorter, vu que ça me dégoute de les imaginer, je conclue d’un « Non, en fait, je préfère la malédiction. »
 
     


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La réflexion de Snow ne m’étonne pas et elle m’arrache même un large sourire. Celui-ci, il n’en loupera jamais une. Et je sais bien que ça ne lui a pas forcément plu que je ne lui ai rien demandé mais je crois aussi qu’il comprend ma position. Elle serait ravie, ta copine, que tu me fasses un enfant tiens. Que je lance en souriant légèrement. J’ai réfléchis à cette possibilité, à l’époque. Bien sûr. Je n’ai pas demandé à Jeremiah de me faire un enfant - enfin d’avoir un enfant ensemble - sur un coup de tête. Ça pourrait y ressembler pour bien des gens mais les heures de réflexions, de pour et contre et de remise en question, c’est moi qui les ai vécu. Et si Snow aurait pu être mon choix, je l’aime assez pour savoir que ça aurait été la pire des idées qui soit. Aucun doute que sur le plan de la co-parenté et des règles et de l’éducation, nous aurions passé plus de temps à se crier dessus qu’autre chose. Et j’ai bien d’autres manières de l’impliquer que celle-ci, je ne peux pas le nier. Il va juste devoir attendre et voir. Wait and see. Oui. Par contre, elle devra refaire ses racines avant que je la chope par les cheveux parce que… Sérieusement, mes mains ne touchent que la perfection. Et je sais bien qu’il pourrait m’en vouloir pour critiquer la coupe de cheveux de sa petite amie et qu’il n’hésitera pas à me dire qu’elle est parfaite mais j’ai un avis divergent sur la question. Mais ouai, clairement. Comme tu l’as fait pour moi, non ? Que je souffle avec un sourire en coin sur le visage. Je n’ai pas oublié. Et je ne suis pas à cent pour cent sûre que les poings ont été utilisés mais moi, je n’ai pas son temps. Et je ne préfère pas trop penser à tout cela, à ce que ça implique et à quel moment - fort peu glorieux - tout cela a eu lieu. Tout est différent maintenant et comme le dirait une princesse hyper célèbre, le passé est passé. Alors, je me concentre sur le présent et sur le musée dans lequel on pénètre rapidement. Je lève les yeux à sa remarque. Ce n’est même pas pour lui que je disais ça. Mais s’il le pense, c’est bien aussi. Calme. Que je souffle en fronçant les sourcils et en l’écoutant. En prendre une et maudire tous ceux qui nous ont fait du mal ? Ce serait une belle idée. Mais j’ai déjà essayé hier et ça ne marche pas. Alors, quand il propose une alternative, je l’écoute. Et je ne peux m’empêcher de rire, levant les yeux au ciel. T’es con. Que je souffle. Surtout quand il ajoute les gestes à la parole. Ce type, il me fatigue, mais je ne pourrais pas avancer sans lui, c’est clair et net. Ça ne marche pas, je n’ai pas de cheveux avec moi. Que je lance en haussant les épaules. L’un comme l’autre, ça ne marcherait pas. Que je conclus rapidement. Manque d’ADN pour l’un et l’autre se sentirait pressé et forcé de dire oui, de foncer. Au fait. Tu savais pour la nurserie chez lui ? Que je demande, curieuse. Ma façon aussi de lui dire que si je n’avais pas été idiote en janvier, j’aurais peut-être un têtard qui grandit en moi. Pour le moment, c’est le désert de Gobi et ce, sur tous les plans.
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" The crocodile song "
20 mars 2021 -
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| @Ella Marriott-W. |


« Elle serait ravie, ta copine, que tu me fasses un enfant tiens. » Et bah … Peut-être bien ! On ne peut pas savoir tant qu’on ne lui aura pas demandé. Et tant que toi, surtout, tu ne seras pas décidée à accepter mes petits soldats. Je te jure, ils ont la rage, ils sont beaux, ils sont fort… Mais j’abdique d’un « Ouais, bon d’accord. » Mais tout de même, je n’en démords. « C’est con, mon ADN, il vaut de l’or. » Et bien plus que celui de l’anglais. Enfin, même si j’ai appris à l’apprécier.

Et quand je lui demande si elle se battrait pour moi, j’avoue qu’il y a un truc dans mon égo qui est redoré. Qui veut bien dire qu’elle et moi, c’est bien loin d’être terminé. Pour notre amitié, évidemment, j’ai bien compris que dans un lit, c’est tendu pour l’instant. « Oui. Par contre, elle devra refaire ses racines avant que je la chope par les cheveux parce que… Sérieusement, mes mains ne touchent que la perfection. » Sourcils arqués, en essayant de déterminer si elle a véritablement osé. « Mais ouai, clairement. Comme tu l’as fait pour moi, non ? » Non, non, non, Marriott, on ne change pas de sujet ! « PARDON ?! » que je gueule, un peu comme un con, le show Snow en action. « Mais Mila, » tu la sens venir ma conclusion, non ? « C’est LA perfection. » Alors tes mains, elles peuvent la toucher, mais sache qu’à cette pensée, je pourrais bien bander. « Puis franchement, celui contre lequel je t’ai défendu, me semble qu’il en était loin. » Du parfait. Ton prince qui s’est vite retransformé.

Une fois dans le musée, je suis toujours ma ligne de conduite, celle du grand enfant, capricieux mais attachant, tout ce qu’elle aime, je le sais, je le sens. « Calme. » Eh oh. T’as perdu le droit, de me parler comme ça. Et puis le calme et moi… « JE VEUX MA POUPEE. » Détends toi, Ella, ici, personne ne nous connait. Et j’ai bien envie de la rythmer, notre journée. « Ça ne marche pas, je n’ai pas de cheveux avec moi. » Qu’est ce qu’on en sait que ça ne fonctionne pas ? Tant qu’on a pas essayé. « L’un comme l’autre, ça ne marcherait pas. » Quelle ambiance, putain, dans ta voix. « Au fait. Tu savais pour la nurserie chez lui ? » Bon, d’un soupir je comprends que la détente, ce n’est pas pour maintenant. Alors je grimace, longuement, je jauge ce que je dois dire ou pas… « Un chouilla ? » Je me mouille, mais pas trop. « Mais je n’ai rien à foutre au milieu de vous deux Ella. » Je ne suis pas obligé de vous influencer, tu sais, je suis peut-être con, mais je suis un peu de ceux, qui pensent que ceux qui sont faits pour être ensemble, finissent toujours par se retrouver. « Il va accepter. » Parce qu’il faudrait être fou, pour ne pas vouloir de former avec toi, un nous.
 
     


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Je ne peux m’empêcher de sourire et de lever les yeux au ciel quand j’entends Snow et ses propotions aberrantes. Il n’y a que lui pour faire ça, je ne peux pas le nier. Mais c’est aussi pour cela que je l’aime et que l’on s’entend si bien. Bien sûr, il y a eu des tas de doux moments - passionnels et charnels - et d’autres beaucoup moins. Mais si je sais qu’il ferait un merveilleux père, ce n’est pas lui que je vois dans ce rôle pour mon enfant. C’est ainsi et je crois qu’il l’a comprit. Et ils feront de merveilleux bébé avec ta brune, quand t’en auras l’idée, l’envie et le courage. Parce qu’on ne fait pas un enfant comme ça, enfin pas dans mon monde. Chez nous, les enfants sont voulus, souhiatés et cherchés. Après tout, il y va de la réputation de la famille et de l’héritage de cette dernière. Pour les femmes du moins parce que Dimitri et Eliott n’ont pas cette pression. Eux, ils peuvent faire toutes les conneries du monde et personne ne leur en voudra jamais. C’est ainsi. Une vie à double standard dans laquelle j’excèle aussi bien que possible. Le sujet de la conversation change et je le regarde s’exciter tout seul comme un grand. J’arque un sourcil et souffle Mais détends toi. C’est la passion, ça, non ? Parce que là, il est monté si rapidement que je ne sais même plus pourquoi. Oui bah, parles pour toi et ses cheveux... Je grimace et pose une main sur son épaule. Tout va bien se passer, je vais arrêter de critiquer ses cheveux. Ou sa coupe d’épouvantail, pour ce que ça vaut. Et rapidement, j’ajoute. Tu as raison là dessus. Mais tu étais quand même prêt à te battre pour moi et ça, ça n’a pas de prix. Que je lance en lui adressant un sourire. Mon prince était en fait un crapeau venimeux déguisé et la découverte a fait un putain de mal de chiens, quand j’y repense. Mais je ne dois pas me concentrer là dessus. Mon futur est en suspens, entre parenthèse, un peu mis sur pause mais Wesley fait parti du passé, on est tous clair là dessus. Je n’ai même pas envie de revenir dessus parce que ça ne servira à rien. Alors, ces pensées, je les évince rapidement en me reconcentrant sur mon meilleur ami et le lieu - de culte ? - dans lequel nous pénétrons. Il est intenable et je suis bien heureuse de ne connaître personne ici. Je pourrais utiliser de tous les clichés possible et inimaginables pour expliquer son comportement d’adolescent. Là, je pense que c’est parce que je lui ai vraiment manqué. On avance dans les lieux et les questions fusent dans ma tête. Ça fait bien longtemps qu’on a pas passé du temps ensemble alors je compte bien tirer un maximum de tout cela. La première question est simple. Et sa réponse me tord le palpitant. Je vous jure que ce truc va finir par exploser, par m’exploser à la gueule. Ouai mais ce genre de trucs... Je pince les lèvres et quitte son visage des yeux, me concentrant sur ce qu’il y a dans ces vitrines, planqué sous le verre. J’observe, je tente de m’imprégner de cette drôle de culture. Peut-être que si on rendait nos hôtels un peu plus… vaudou-esque, tout irait mieux pour la Nouvelle Orléans ? Ouai, un jour peut-être. Que je souffle en continuant d’avancer, mes mains croisés devant moi, comme si je voulais être sûre que rien ne me choppe la main. Moi, j’ai trop regardé Harry Potter et la Main dans la boutique - tome 2 - ça m’a beaucoup fait sursauter. Je lui ai ouvert mon coeur le 19 février. Pas vraiment de nouvelles depuis. Il avait une copine. Enfin, il fréquentait quelqu’un. Ou fréquente, j’en sais rien. Je ne lui ai pas demandé. Peut-être qu’il a envie de se laisser une chance avec elle. Je ne sais pas qui elle est mais je la déteste, y a rien d’autre à dire. C’est la vie mon ouistiti. Que je lance, tournant le visage vers lui, un sourire forcé sur le visage. Allez, demain ça ira mieux.
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" The crocodile song "
20 mars 2021 -
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Et quand elle me dit que mes petits soldats serviront à ma relation avec Mila, je me renfrogne, simplement pour la forme. Parce que je ne serais pas Snow, si je n’étais pas vexé pour tout et n’importe quoi. Surtout lorsque ça concerne la meilleure partie de moi. La plus grosse en tout cas. Mais la voilà en train de parler de Mila, de ses cheveux, et pour ma part, je ne connais pas les réactions qu’on considère comme « peu ». Je n’ai aucun juste milieu. « Mais détends toi. » Je pourrais, c’est vrai, mais ce serait moins drôle si je le faisais, n’est-ce pas ? Puis… Comment te dire que, pas touche à Mila. Même venant de toi. « Oui bah, parles pour toi et ses cheveux... » Qu’elle tatillonne quand elle s’y met. « Tout va bien se passer, je vais arrêter de critiquer ses cheveux. » T’as plutôt intérêt, parce que moi, je ne critique pas le côté de ton Jérémiah. Mais ca va avec le charme anglais, n’est-ce pas ? « Tu as raison là dessus. Mais tu étais quand même prêt à te battre pour moi et ça, ça n’a pas de prix. » J’en crache un sourire, je ne suis pas du genre à être facilement embarrassé, au contraire, seulement avec elle… « Contre le monde entier. » je me battrai, s’il le fallait.

Si je joue les idiots, c’est pour détendre l’atmosphère, c’est parce que c’est pour cette raison que je suis en vacances, et non pour me prendre la tête. J’ai juste envie de m’amuser, j’aime trop la légèreté, et c’est encore mieux avec Ella a mes côtés. Mais elle n’est pas très encline à déconner, préfère parler de cet hypothétique bébé. Alors j’abdique, c’est bon, je suis ok. « Ouai mais ce genre de trucs... » Quels genres de trucs ? Le fait de ne pas me mettre entre vous deux ? D’estimer que je n’ai absolument pas ma place dans tout ça ? « Ouai, un jour peut-être. » Mais bien sur qu’il acceptera. « Je lui ai ouvert mon coeur le 19 février. Pas vraiment de nouvelles depuis. Il avait une copine. Enfin, il fréquentait quelqu’un. Ou fréquente, j’en sais rien. Je ne lui ai pas demandé. » J’en serre la mâchoire, on ne peut pas réellement lui reprocher, après tout, t’as mis longtemps à savoir ce que tu voulais. Je l’avais moi-même poussé à tirer un trait, mais je ne vais peut-être pas le préciser. « C’est la vie mon ouistiti. » Ouais comme tu dis.

J’en ai presque oublié où on se trouve, parce que franchement, avec elle qui déprime, ce n’est vraiment pas amusant de visiter le musée. Elle me fout des angoisses encore plus que le vaudou, je dois l’avouer. « Ca suffit, » je commence tout simplement, je marque même un arrêt dans notre petit tour de piste, « il va revenir, » et dans ton for intérieur, tu le sais, « il fait son petit rebelle parce que tu l’as vexé, » et je comprends, parce que j’aurai pu avoir son comportement, « mais il crève de toi. » Il t’a toujours aimé, ou un truc du genre quoi. « L’année prochaine, tu viendras me demander d’être parrain. » Je suis prêt à le parier, putain.
 
     


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La conversation se tend quelque peu quand je critique légèrement Mila. Je n’y peux rien. Ça se voyait à cent mille que son dernier rendez-vous chez le coiffeur datait d’il y a un petit moment et que les produits qu’elle utilise ne sont pas les meilleurs sur le marché. Je vois ce genre de choses, je le sais mais s’il s’en contente, c’est bien. Cela me montre aussi que Snow et elle, ce n’est pas une histoire de deux corps qui s’emboitent bien et c’est tout. Physiquement, il pourrait avoir tellement mieux alors forcément… Ça me rassure et me fait sourire, du coup. Ça me fait plaisir pour lui. De savoir qu’il a une attache avec une autre femme, qu’il va être heureux parce que c’est tout ce que je veux pour lui, je ne peux pas le nier. Un sourire sur mon visage, je lui adresse un clin d’oeil boiteux - je suis nulle pour les faire - et dis Pour toujours. Parce que c’est ce que je veux. Lui, à mes côtés, pour toujours et à jamais. Surtout pour toujours en fait. Je préfère le voir positif que négatif. Notre relation en a vu des choses, on en a vécu des événements. On s’est séparé, on s’est retrouvé, on s’est arraché et puis, on s’est rabiboché. Et même si les moments bas étaient douloureux, les bons moments n’étaient que plus agréables, que plus forts, que plus fondateurs pour nous. Notre amitié, même aux plus grosses tornades, survivrait. Et bien qu’il y a des sujets difficiles à aborder, j’ai besoin de son avis, de son grain de sel, de son point de vue. Qui ne me plaira probablement pas. Mais je sais aussi que Snow ne me dira pas ce que j’ai envie d’entendre pour me faire plaisir. La sincérité, c’est sa plus belle qualité. Je l’écoute et lui lance un coup d’oeil, fronçant les sourcils quand il me dit “ça suffit”. Eh. On va se calmer. Il va revenir. Ouai, je l’espère. J’en crève. Mais j’en doute. Il avait quelqu’un. Il était prêt à vivre avec une autre, à fonder une famille avec une autre. Remplacée, une nouvelle fois. Mais j’espère très fortement que lui, il sait ce qu’il veut et qu’il ne va pas nous faire des back and forth à répétitions. Il m’a fallu du temps. Un rebel de la forêt. Que je grogne doucement en passant une main dans mes cheveux. Je le regarde et mordille l’intérieur de ma joue, voulant demander s’il en sait plus, s’il sait réellement ce qu’il se passe dans la vie et la tête de Jeremiah. Et je ne sais pas ce qui me retient de demander. La peur de la réponse, sûrement. Parce que m’immiscer dans leur amitié, ça ne me gêne pas réellement. On va dire ça. Que je souffle avant de rire légèrement à sa réflexion. Ah ouai ? Tu crois ça toi ? Et pourquoi est-ce que je devrais te choisir toi plutôt que mon frère ? Allez, c’est l’heure de l’entretien. Je glisse mon bras sous le sien et avance doucement en direction des différentes sales. C’est carrément creepy ici. Regarde ce truc, il a combien de dents ? Et des… bras ? Que je souffle en me penchant sur une drôle de sculpture. Un frisson parcourt mon échine et je dis Ça va nous porter la poisse tous ces trucs... Y a pas un truc qui aide à la fertilité, histoire qu’on m’extraie quelques ovocytes et qu’ils aillent dormir à moins je ne sais combien ?
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" The crocodile song "
20 mars 2021 -
SB - Nouvelle Orléans
| @Ella Marriott-W. |


« Pour toujours. » Arrête, s’il te plaît, ça commence à être trop mielleux. Et puis, le tout, mis bout à bout, on dirait bien qu’on est en train de se dire adieu. Et qu’on se le dise, ce n’est pas dans mes projets que de virer la belle Marriott de mes côtés. Alors je me débarrasse de cette conversation, en ébouriffant ses cheveux de mes doigts, persuadé que la brunette en râlera.

« Un rebel de la forêt. » Lève les yeux au ciel à sa réflexion, sans lui préciser tous les détails des hommes et de leur fierté. Hey, ça reste délicat, d’être le premier choix, mais après des années de réflexion. Ca porte légèrement à confusion. Ce n’est pas un secret que Jeremiah l’aime à ne crever, mais s’il lui faut ça pour se rassurer… Me voilà encore en train de le préciser. Je devrais me faire payer, pour dire mes vérités. « On va dire ça. » Olalala la rabat joie. « Ah ouai ? Tu crois ça toi ? Et pourquoi est-ce que je devrais te choisir toi plutôt que mon frère ? » Elle en rigole, mais moi, je suis on ne peut plus sérieux ! La place de parrain, je la veux ! Je la mérite ! Parce que … j’ai une plus grosse bi… « Parce que je ne te fais pas de misère. » ou presque, quoi. « Enfin, je t’en fais, mais ma vie, t’as pas à la gérer. » Contrairement à ses frères dont elle doit toujours ramasser le merdier. D’ailleurs, ce n’est pas pour ça qu’elle est à la Nouvelle Orléans aujourd’hui ?  Et en un regard, sourcils haussés plusieurs fois, je souris comme un con, parce que  clairement, tu ne peux pas me contredire Ella.

Chemin se faisant dans le musée du Vaudou, elle observe tous ses trucs un peu fous. « C’est carrément creepy ici. Regarde ce truc, il a combien de dents ? Et des… bras ? » Alors je regarde aussi, mais ça m’angoisse moins, clairement, parce que le musée des horreurs, je l’ai, chez l’habitant. Vu qu’avec Dutch on n’a pas voulu de l’hotel et faire autrement. Fuir les étudiants. « Ça va nous porter la poisse tous ces trucs... » Ou peut-être pas. Qu’est-ce qu’il pourrait bien nous arriver à cause de toutes petites poupées. « Attends qu’on arrive face à la voyante, pour flipper. » Parce que même-moi, c’est susceptible de me perturber. « Même si, » on ne sait jamais, des fois qu’elle le prendrait trop au sérieux, et qu’il n’en ressorte que ses airs malheureux, « on sait très bien que ce sont des conneries. » Personne ne sait de quoi sera faite la vie.  
     


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