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the crocodile song ((snow))

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samedi 20 - fin de matiné.


Debout devant mon lit, je ferme la valise que j’ai prise avec moi pour ce très court voyage. Je sais bien que j’ai sur-réagi - ou abusé, au choix - en débarquant à la Nouvelle Orléans hier mais Eliott avait une mission et même ça, il n’est pas capable de le faire. Je dois avouer que ça me met en colère et que j’ai très envie de le retrouver et d’aller le frapper à nouveau avec mon magazine. Seulement, je dois voir Snow avant de rentrer, profiter de sa personnalité et de la Nouvelle Orléans dont je n’ai pas vu grand chose, on ne va pas se mentir. Je n’étais pas là pour cela, de toute façon. On frappe à la porte et je lance un Entrez ! suivi d’un léger sourire en direction de l’employé qui vient chercher ma valise pour la faire acheminer jusqu’à l’aérodrome où mon jet m’attend pour le début de l’après-midi. Un coup d'œil sur mon cellulaire et je quitte la chambre du W Nouvelle Orléans pour descendre dans le hall. Un questionnaire de satisfaction rempli, je me pose en attendant mon meilleur ami qui ne tarde pas à arriver. Quand je le vois, mon sourire s’élargit sur mon visage et je me redresse rapidement. J’embrasse sa joue et souffle Je m’attendais à plus de laisser aller capillaire venant de toi. Que je lance en voyant sa barbe que j’aurais imaginée plus touffue, allez savoir pourquoi. Tu veux boire un coup avant qu’on y aille ? Que je demande rapidement, levant mon bras pour attirer le regard de l’un des serveurs qui erre dans la zone, son plateau en mains. Moi, j’ai besoin de boire un petit quelque chose avant de partir vers le musée du Vaudou. Il n’est d’ailleurs pas au courant du programme de ces prochaines heures. Je nous ai réservé des billets pour le musée du vaudou et puis, je me suis dis qu’un pic nic au parc de la ville ? Que je souffle, commandant mon eau gazeuse avec ma tranche de citron. Je regarde Snow et lève mes jambes, que je pose sur son genou. J’ai mis un jeans et des baskets alors tu ne peux pas me refuser un repas champêtre. Ella sans ses robes et ses talons hauts ? Une première ! Et j’espère qu’il apprécie le geste quand même. @A. Snow Burns
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" The crocodile song "
20 mars 2021 -
SB - Nouvelle Orléans
| @Ella Marriott-W. |

Contre toute attente, nous aurons donc survécu à ce Spring Break, et sans trop d’embuches en plus de ça, pourtant, il faut avouer qu’à l’arrivée, je n’y aurais foutrement pas mis mes mains à couper, mais comme quoi, les premières impressions, il ne faut jamais s’y fier. Enfin, quelque chose dans le genre, en tous cas.

J’avoue, cependant, que je ne m’attendais pas à recevoir un message d’Ella me disant qu’elle était là. Souvent trop occupée, la meilleure amie, pour perdre du temps à profiter d’un truc que l’on fait le plus souvent lorsqu’on est étudiant. Mais vu que je n’ai jamais grandi, que je sois présent ce n’était pas étonnant. Et prévenant Dutch, je quitte le repère de chez l’habitant qui nous aura hébergé le temps du séjour, pour me retrouver dans un taxi. Véhicule dédié à me conduire jusqu’à elle, forcément, à l’hôtel.

Et quand je me présente dans le hall, j’en ai un petit sourire sur les lèvres, instinctif, quand il s’agit d’elle. Je m’approche pour l’entendre me dire en un petit rire. « Je m’attendais à plus de laisser aller capillaire venant de toi. » Oh toi, ne me tente pas, ça fait déjà quelques jours que j’envisage de laisser à tous mes poils leur liberté. « Tu veux boire un coup avant qu’on y aille ? » Alors, je suis peut-être toujours prêt pour l’aventure, mais j’avoue que pour le coup, j’aimerai bien savoir ce qu’elle a prévu pour cette fois, parce que bon la dernière fois… Je me suis retrouvé dans une retraite remplie d’hippies étranges à souhait. « Je nous ai réservé des billets pour le musée du vaudou et puis, je me suis dis qu’un pic nic au parc de la ville ? » Elle avoue alors que nous sommes accoudés au bar, qu’elle se commande un perrier, et que pour ma part, je choisis un truc de plus osé. On ne va pas se mentir, j’suis pas du genre à me contenter d’un soda glacé. Non, je préfère quand c’est le whisky qui l’est. Et il n’est jamais trop tard, ou trop tôt, pour boire, il parait. « J’ai mis un jeans et des baskets alors tu ne peux pas me refuser un repas champêtre. » Et je le constate, de ces jambes qu’elle étale sur moi.

Mes paumes se posent sur ces dernières, inspecte la chose, avant de lui demander « T’es malade ? » Sait on jamais, il vaut mieux vérifier, parce que les seules fois où je l’ai vu sans escarpin c’est quand on se réveillait dans les mêmes draps, au petit matin. « Mais je prends le programme. » A la vue de tous les efforts qu’elle a faits, je ne vais pas la couper dans son délire, seulement, en me permettant de pincer ses mollets, je questionne « Mais avant toute chose. » Notre expédition, le pique-nique et tous ce qu’elle voudra comme occupations, « Qu’est-ce que tu fiches ici ? » parce que je sais bien qu’elle n’est pas seulement venue pour faire un coucou à son meilleur ami.     


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J’ai besoin de décompresser, de souffler et de profiter un peu. Et puisque je n’ai plus que quelques heures ici et que je n’ai pas envie de perdre mon temps, je sais vers qui me diriger. Ce n’est pas pour lui que je suis ici mais c’est bien la seule personne que j’ai envie de voir. Mon meilleur ami. Je sais qu’il va me faire passer une bonne journée et me faire oublier qu’en plus d’avoir le coeur en morceau, j’ai aussi un bordel sans nom dans ma vie personnelle et un putain de défi médiatique à gérer sur le côté professionnel. J’en ai assez de ramasser les pots cassés et même si les protéger est ce que je fais de mieux, j’aimerais avoir le temps de me protéger, aussi. Enfin, les Marriott, je compte bien les laisser à l’hôtel et profiter du barbu - pas si barbu - face à moi. Sa gueule de con, elle m’avait manqué et je ne me fais pas désirer sur les plans de la journée. Je lui dis ce que j’ai prévu et il me connaît, il ne cherche pas à modifier ce que j’ai prévu. Je dois décoller vers quinze heures alors il n’y a pas trop de temps pour l’imprévu. Et si lui, c’est ce qu’il préfère, ce n’est absolument pas mon cas. Non. Mais je me suis dis qu’avec ces paysans, j’aurais l’air bien fine en Jimmy Choo et Dior. Et si j’aime briller par toutes circonstances, je refuse d’avoir l’air ridicule parce que mon talon se bloque entre deux lattes de parquet ou, pire, s’enfonce dans la terre humide du parc. J’acquiesce quand il accepte - sans broncher - le programme de la journée et je retire ma jambe quand il me pince le mollet. Eh ! Que je lance en fronçant les sourcils. Avant toute chose de quoi ? Je l’écoute et lève les yeux au ciel. Mon petit frère est un con, il fallait que je vienne lui remonter les bretelles et lui tirer les oreilles. C’est aussi simple que ça. Et bien sûr, je ne précise pas que je suis là pour échapper à mes pensées, à mes soirées à regarder le plafond parce que je me sens vide et complètement dépassée par tout ce qu’il se passe dans ma vie. D’autres questions ? Que je demande alors qu’on nous ramène nos verres. J’attrape le mien et pince la paille en plastique. Il va vraiment falloir qu’on refasse une étude complète de tous nos hôtels. Je soupire légèrement et le regarde Prêt pour la sortie ? Je sais bien qu’il est toujours prêt pour tout mais bon. Ta douce ne te manque pas trop ? Parler de lui et de tout ce qui concerne sa vie privée m’intéresse bien plus que la différence entre les crocodiles et les alligators. Oui, ce sont les prospectus que nous avons sur la table basse.
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" The crocodile song "
20 mars 2021 -
SB - Nouvelle Orléans
| @Ella Marriott-W. |

Le fait est qu’elle navigue habituellement dans d’ordres sphères, les trucs qui me font parfois penser qu’Ella et moi on ne partage pas la même Terre. Elle est dans un monde et moi dans l’autre, et franchement, le Spring break ne fait pas parti de son temps. Quand on porte son nom, il faut avouer que ça ne doit pas emballer de s’amuser au milieu de joyeux étudiants. D’où le fait que je lui demande si elle est malade, faute d’être là, et de ne pas porter de ses talons griffés de la patte d’un couturier, du genre « grand ». Et lorsqu’elle me répond, qu’elle va bien, je le sais directement. « Non. Mais je me suis dis qu’avec ces paysans, j’aurais l’air bien fine en Jimmy Choo et Dior. » J’en fronce les sourcils, quand je commente, en déconnant « Oh veuillez nous excuser, madame, de n’être que des petites gens. » Parce que mine de rien, je crois que je me considère comme un paysan.

Et la grande dame lève les yeux au ciel alors que j’attends que son grand secret, elle me le révèle. « Mon petit frère est un con, il fallait que je vienne lui remonter les bretelles et lui tirer les oreilles. » Ouuuh mais c’est qu’elle est tyrannique la grande sœur. Je bois mon verre en approuvant d’un hochement de tête, et me dis que ça vaut mieux de ne pas chercher à savoir plus loin. Je lui donne raison, car je ne veux pas l’énerver, troquer la princesse contre le démon. « D’autres questions ? » Balaie d’une main sa proposition de pousser plus loin mes réflexions.

« Il va vraiment falloir qu’on refasse une étude complète de tous nos hôtels. » Je ne peux pas m’empêcher de ricaner, en mimant deux opposés « Ta vie, » d’un côté, « La mienne. » de l’autre. Si éloignés, et pourtant, on est bel et bien tous les deux aujourd’hui à la Nouvelle Orléans. « Prêt pour la sortie ? » Plutôt deux fois qu’une, oui. « Ta douce ne te manque pas trop ? » Si vraiment, beaucoup, mais avant de lui répondre, je termine mon verre, en faisant claquer ma langue bruyamment sur mon palais. « Manque ? » Je fais semblant de ne pas comprendre pour enchaîner sur un « Ca veut dire quoi ce mot ? » Si simple pour moi de jouer les sots.

Et je me relève pour y tendre la main, patientant pour qu’elle la prenne et qu’on parte à la conquête du musée précédemment cité. Elle sait bien que tenir en place, je ne sais pas faire. L’aventure, c’est tout ce que je préfère. « Juste un peu. » J’avoue avec un sourire pieux. Mais forcément, je ne suis pas honnête, car si elle me manque, Milla ce n’est pas du tout « peu », bien au contraire, mais le dire, ça les rend trop véritables les sentiments amoureux. « On est bons ? » Pour l’expédition.     


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Le ton utilisé par Snow me ferait surement râler et pester s’il n’était pas utilisé par lui. Au lieu de cela, je m’en amuse et souffle J’attends un baise main pour vous rattraper, petit roturier. Et je sais bien que ce n’est pas habituel mais je ris d’un de ces rires sincères, celui qui naît au bas de la gorge et qui remonte joliment, qui fait vivre, qui met de la couleur dans un film en noir et blanc. C’est comme ça qu’il me fait sentir, le grand Burns. Il me fait toujours rire, sourire et même s’il a ses défauts, chacuns d’entre eux font l’homme qu’il est et je ne le changerais pour rien au monde. Me retrouver ici avec lui me fait un bien fou alors que nous ne sommes ensemble que depuis quelques minutes. Et il me connait assez pour savoir qu’il y a des sujets que je ne veux pas forcément aborder parce qu’agacée plus qu’autre chose. Il pourrait toujours demander, tenter de savoir mais il risquerait de faire changer toute la bonne entente de notre demi journée ensemble. Moi qui pensait que tu serais ravie de bosser avec moi. Et pour le spectacle, pour le public de petits hommes invisibles, je roule des yeux et soupire fortement. Je n’en ris pas mais mon sourire reprend place sur mon visage rapidement. L’index pointé dans sa direction, je joue un peu et souffle, me penchant vers lui Tu peux me le dire si tu es amoureux, je n’irai rien répéter. Ça restera entre lui et moi, un secret partagé, des aveux bien gardés, en quelque sorte. Je sais que j’ai la facilité de toujours partager ce que l’on me dit - mais pas ce que l’on me confie - mais aujourd’hui, c’est mon moment hors du temps. Le téléphone, il est rangé au fond du sac à main et je ne compte pas aller le pêcher avant d’être dans l’avion. Beaucoup, non ? Que je renchéris en buvant une nouvelle gorgée de ma boisson, regardant sa main tendue depuis quelques secondes déjà. Je finis par la prendre et acquiesce. Debout sur mes baskets, je le regarde et soupire T’es beaucoup trop grand pour moi, tu veux pas faire de rapetisser pour la journée ? J’aime être celle qui domine, la plus grande, tout ça. Bras dessus, bras dessous, on sort de l’hôtel et je place mes lunettes de soleil sur mon nez. Le musée du vaudou, ça va être sympa, je le sens. Mon bras libre tendu, j’hèle un taxi et monte rapidement dans l’habitacle. Nourris moi d’histoire sur ta douce, histoire de voir si le grand manitou que je compte aller voir plus me dira la vérité ou non. Si je sais ce qu’il se passe dans la tête de ce grand dadet et que les mots du grand manitou sont vrais, alors j’y croirais à hauteur de 45%. N’abusons pas. Je ne suis pas crédule et la maîtresse de ma vie, c’est moi et seulement moi.
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" The crocodile song "
20 mars 2021 -
SB - Nouvelle Orléans
| @Ella Marriott-W. |

« J’attends un baise main pour vous rattraper, petit roturier. » Et je lui lance un regard, faussement assassin, mais étant donné qu’elle me sert un de ses rires cristallins, je me dis simplement que cet échange nous fait du bien. On a passé tellement de temps, à se chicaner elle et moi, que de me dire qu’on en est revenus à ce qu’on était, ça me rassure et me convainc que d’un nouvel aparté ensemble, on en avait besoin.

Et me voilà donc en train de jauger nos deux quotidiens, pour qu’à une conclusion étrange, elle en vienne. « Moi qui pensait que tu serais ravie de bosser avec moi. » Non, non, merci, c’est très gentil, mais ce n’est pas du tout pour moi. Je préfère et de loin continuer à jongler entre l’université et mon musée. « Et parcourir tous les hôtels du monde ? » C’est vrai que je pourrais bien m’y caler, sur cette longueur d’onde. « Je suis trop un branleur pour ça. » La vie de château, ça ne me branche pas. « D'où le fait que je bosse au musée. » Pour pouvoir me la tripoter.

Au fil de la conversation on en arrive forcément à celle pour laquelle je ressens de l’affection. « Tu peux me le dire si tu es amoureux, je n’irai rien répéter. » Et sa phrase, d’un revers de la main, je la balaie. Précise tout de même, un bref « Fais pas la maligne. » parce qu’elle a bien raison, dans le fond, d’être taquine. Le grand Snow devenu chamallow. Bordel, moi-même je ne trouve pas ça très beau. Et je me permets de lui dire que ce n’est que de peu qu’elle en est venue à me manquer. Même si un peu, c’est bien loin de la vérité. « Beaucoup, non ? » Mais c’est que la dame est décidée à me faire perdre la raison.

Je choisis de jouer les autruches et de l’inviter à ce qu’on commence le programme de la journée. « T’es beaucoup trop grand pour moi, tu veux pas faire de rapetisser pour la journée ? » D’un regard accentué vers le bas, je m’excuse d’un « Fallait pas être naine. » et l’accompagne d’un « Et tu sais bien que tout est grand chez moi. » Parce qu’une journée sans glorifier ce qu’il se trouve dans mon pantalon est une journée perdu, j’en suis persuadé. « Le musée du vaudou, ça va être sympa, je le sens. » Ou pas, tu sais, ils sont quand même vachement étranges, ces gens. « Nourris moi d’histoire sur ta douce, histoire de voir si le grand manitou que je compte aller voir plus tard me dira la vérité ou non. » Elle me balance une fois que nous sommes dans le taxi. Et je ne me retiens pas de plisser les paupières, pour détailler ses traits de jolie mégère. « T’as vraiment envie que je t’en parle, hein ? » De celle que je veux toujours plus au sein de mon quotidien. Les paysages de cet état inconnu défilent sous nos yeux, alors que je soupire, « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? » Le soleil se lève et se couche avec cette fille. « Pose tes questions, j’y répondrais. » Et cette fois, sans déconner. Sans même hésiter. « Et certainement beaucoup mieux que l’arnaqueur que tu vas nous forcer à aller voir. » Personne d’autre que moi ne sait le fin mot de l’histoire.
     


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Il y a des choses que je me permets avec tout le monde et d’autres que je ne me permets qu’avec Snow. Bien entendu, l’appeler petit roturier fait partie de ces choses qu’il n’y a qu’avec lui que je le fais. Je sais que ça pourrait le vexer mais je sais aussi qu’il sait que je ne suis pas si superficielle, pas avec mes amis les plus proches. Avec un monsieur tout le monde, ça aurait été différent. Mais lui, non. Ma main, elle attend. Que je souffle en le dévisageant, lui tendant la précieuse, celle de gauche, la plus proche du cœur parce que c’est là que l’Américain a sa place. Et j’espère qu’il n’a plus aucun doute là-dessus. Je lui souris et ne peux m’empêcher de rouler des yeux quand je l’entends dire qu’il est trop un branleur pour cela. Ce n’est absolument pas vrai. Je ne me lie pas d’amitié avec les tire aux flancs et je suis plutôt très sélective avec les personnes qui restent dans ma vie. Déjà, faux. Remettons l’église au milieu du village. Et tu crois que je fais quoi, au juste, dans mes hôtels ? Je bosse un peu et le soir, je dors dans la meilleure literie du pays, je mange au restaurant tout frais payés, je profite des spa, piscine et des installations de l’hôtel en question. Je le regarde et je souris légèrement. Je vis ma meilleure vie. Et la plus simple qui soit, on ne va pas se mentir. Enfin, sur ce pan là parce que lorsque je dis que je bosse un peu, il s’agit souvent de dix heures d’affilés, à peine le temps de manger et surtout, des réunions qui se suivent et se ressemblent toutes. Ça paraît ennuyant dit comme cela mais je ne changerai pour rien au monde peut-être parce que je le parcours, de temps à autre, je n’en sais trop rien. Mes yeux dans les siens, je soupire fortement quand il balaye ma question de la main. Très envie de lui dire que j’ai touché une corde sensible mais à part faire sortir le bébé ours qu’il peut être, ça ne va rien nous amener. Et si ma taquinerie n’a - normalement - aucune limite, j’ai très envie de passer un bon moment avec lui. Un mètre soixante dix alors la naine. Large sourire sur le visage, je lui adresse un joli doigt d’honneur avant de pouffer légèrement de rire et d’enchaîner Je ne peux pas contredire. Parce que ce serait mentir et que je ne mens tout simplement pas. Je sais bien que parler de ses attributs masculins n’est pas forcément le meilleur sujet de conversation mais il est celui qui me permet de me détendre et de déconner un peu. Assise à ses côtés dans le taxi, j’acquiesce quand il me demande si j’ai vraiment envie qu’il me parle de sa copine. Bien sûr que j’ai envie de savoir. Je sais déjà qu’elle est moins bien que moi sur tous les points sauf celui du bonheur qu’elle lui apporte, bien entendu. Et bien déjà, est-ce que tu l’aimes cette fille ? Parce que bon, normalement, le rôle d’une meilleure amie est de valider ou d’invalider les choix de son meilleur ami et… Je ne l’ai toujours pas fait. Que je dis en haussant les épaules. Et puis, je sais pas moi, je l’ai vu rapidement l’autre jour et elle a des gamins ? Y avait de la vie dans cette maison. C’est sûr que ce n’est pas comme au Copley où les jouets sont rangés presque aussi vite qu’ils sont sortis. Tu sais que tu ne m’en as limite jamais parlé et… C’est blessant. Je tourne le visage dans sa direction et je lui offre mes meilleurs yeux de chiens battus. J’aime bien tout savoir et surtout avec Snow. Il y a toujours de drôles d'histoires, des trucs sympathiques à entendre et à apprendre. T’as rapidement grandi avec elle. Et j’aimais bien le Snow ‘gamin’ je ne peux pas le nier. Je profite de la vue, des paysages mais j’ai aussi hâte qu’il réponde à tout cela, qu’il s’ouvre, qu’il me laisse entendre que m’aimer, c’était pas ouf au final.
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20 mars 2021 -
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| @Ella Marriott-W. |

Quand elle me sort que c’est faux, j’ai encore une fois envie de me moquer, parce que je la connais assez, la brunette, pour savoir qu’elle ne supporterait pas de passer son temps à ne rien faire, Ella c’est le genre de femme à qui elles siéent plus que bien, les affaires. « Et tu crois que je fais quoi, au juste, dans mes hôtels ? Je bosse un peu et le soir, je dors dans la meilleure literie du pays, je mange au restaurant tout frais payés, je profite des spa, piscine et des installations de l’hôtel en question. » Oui, oui, d’accord, à d’autres, tu veux ? Car je le sais qu’il y a aussi tous les autres aspects, ceux où une bande de mecs en costards viennent t’emmerder. Non, je te les laisse, et ce largement, les responsabilités. « Je vis ma meilleure vie. » Mais qu’est-ce que tu crois ? Moi aussi ! « Et si on la vivait ici ? » La meilleure vie. Un aparté avec ma meilleure amie.

Même si elle cherche à creuser au sujet des sentiments que je pourrais avoir pour une autre femme qu’elle. Et que je tente de m’en sortir en parlant de sa taille et de la mienne. « Je ne peux pas contredire. » Haussement de sourcils un tantinet coquin, sans pour autant mettre réellement sur le tapis, de mon pénis, tous les aspects divins.
Jusqu’à ce qu’on soit dans le taxi, et qu’elle remet mon histoire sur ledit tapis. Prenant donc conscience du fait que je ne pourrais pas y couper, autant lui demander ce qu’elle a en tête, quitte à me sentir, à la finalité, bête. « Et bien déjà, est-ce que tu l’aimes cette fille ? Parce que bon, normalement, le rôle d’une meilleure amie est de valider ou d’invalider les choix de son meilleur ami et… Je ne l’ai toujours pas fait. » Ah oui, donc on en est à ce niveau là de questionnement, j’en reste con, l’espace d’un instant. Je ne lui réponds pas, tellement. « Et puis, je sais pas moi, je l’ai vu rapidement l’autre jour et elle a des gamins ? Y avait de la vie dans cette maison. » Pardon ? Elle a vu de la vie dans la maison ? Où ? Quand ? Comment ? Enfin, pour le où, je m’en doute, forcément. « Tu sais que tu ne m’en as limite jamais parlé et… C’est blessant. » Carrément… Et ce regard qu’elle me décoche, elle est forte, vraiment. « T’as rapidement grandi avec elle. » Et là, j’en claque ma langue entre mes dents. « Mais c’est vrai, j’ai eu trente et un an ! » que je gueule en me reprenant. « On parle du fait que je n’ai pas eu de cadeau ? » T’as vu, Ella, comme mon changement de sujet, il est bien, il est beau ?

Mais je le vois bien, dans ses yeux, qu’elle ne se laisse pas avoir par mes airs malicieux. « Alors, madame l’inspectrice, » car j’ai vraiment l’impression d’être prêt à être condamné, « je plaide coupable, » même si c’est un secret, pour un Don Juan, peu avouable, « je suis bien accroché, » plus simple que d’avouer à la force du verbe aimer, « j’sais que j’en parle pas, mais tu sais comment je suis. » Je n’aime pas étaler ma vie. Je préfère me fondre dans mes conneries. « Et effectivement, elle a des gosses, enfin, un qu’elle a adopté, et son frère a charge. » et tu vois, ça te montre combien elle est incroyable. « C’est le genre de femme… » celle-là, tu ne t’y attends pas, et je ne l’ai dit à personne avant toi, « qui ne devrait pas être avec moi. » Elle est parfaite, et moi, dans tout mon égo, tous mes côtés machos, pour une fois, je suis honnête.  
     


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Ici ? À la Nouvelle-Orléans, entourés de tous ces … gens ? Tu veux ma mort, c’est ça ? Je sais bien que pour faire plaisir aux étudiants et accompagnants, l’université a organisé quelque chose qui semble sympa mais moi, ça ne me tente pas du tout. Ma vie, c’est autour de gratte-ciel que je la veux, pas avec des crocodiles et marécages dans les coins. Non pas que je sois précieuse - bien que si, je le suis - mais j’ai quelques critères de vie qui n’inclut rien de ce que la Nouvelle-Orléans a à me proposer. J’ai vu quelques lieux hier, je vais en voir d’autres aujourd’hui mais je doute que quoi que ce soit me donne envie de rester ici plus que de raison. J’ai déjà hâte de retrouver Boston, mon lit et ma suite mais ça, je me garde bien de le dire à Snow. Il pourrait me reprocher de ne pas vivre dans le moment présent et j’aimerais éviter, je ne peux pas le nier. Il me rabache assez souvent que la vie, ça se vit et que ça ne se calcule pas alors, bien que je suis incapable de le faire 24/7, je suis d’accord de tenter la manoeuvre aujourd’hui. Mon laïus terminé, mes yeux sur lui, je lève les yeux à sa réflexion. C’est moi ton cadeau. Et c’est un beau cadeau, non ? Je souris légèrement avant de me redresser dans le siège, espérant bien qu’il m’en donne plus que les miettes qu’il vient de m’offrir. Et encore, c’est un détournement de sujet plus qu’une réelle réponse à toutes ces questions que je lui ai posé. J’ai vraiment envie d’en savoir plus, de tout remettre en place, en perspective, de voir ce qu’il y a réellement avec la fameuse Mila. Je me demande des fois si elle est humaine et si elle existe. Je n’ai jamais connu Snow comme ça et c’est beau, je ne peux pas le nier. Il plaide coupable, mon sourire s’élargit et je bouge mes doigts l’un contre l’autre, comme si j’allais comploter ou je ne sais quoi. Je l’écoute et m’imprègne bien des réponses parce que j’ai une ribambelle de questions qui me passent par la tête. Ça en fait des gamins, tout ça. Et je me demande comment elle s’en sort et quel type de famille ils ont. Parce que c’est quand même étrange, je crois. Pas avec toi ? Et pourquoi donc ? Que je balance rapidement. T’es trop bien pour elle, c’est ça ? Je le regarde pour qu’il aille au bout de ses pensées, l’invitant à continuer à se confier, d’un geste de la main. Et comme tu l’as dis, je sais qui tu es alors si tu me dis qu’elle est trop bien pour toi, j’ouvre la portière et je te pousse alors qu’on est en route. Au moins, il sait que ses conneries, je ne veux pas les entendre. C’est compliqué, sa famille, non ? Que je lance avant de poser ma main sur son avant-bras. Attend mais, elle a quel âge ? Elle ne faisait pas si vieille que ça. Que je dis. N’adopte pas un enfant qui veut. Surtout quand on a pas les fonds qui suivent et, vu la maison qu’elle habite, elle ne les a pas.
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" The crocodile song "
20 mars 2021 -
SB - Nouvelle Orléans
| @Ella Marriott-W. |


« C’est moi ton cadeau. » Et j’en arque un sourcil en lui décochant un regard, parce qu’elle sait bien qu’elle va être la suite de son échappatoire, clairement, elle aurait dû le prévoir. « J’ai pas l’impression d’en avoir beaucoup profité. » Forcément, elle sait que je parle de le faire avec elle, les cuisses écartées. Même si on est tous les deux au courant que c’est un acte qui ne fait plus partie du tableau à présent.

Surtout lorsque j’en viens à parler de Mila. Relation qui prouve que je ne suis plus tout à fait moi. Puis… peut-être que je suis meilleur comme ça. J’en viens d’ailleurs à lui dire tout haut ce que je pense parfois tout bas. « Pas avec toi ? Et pourquoi donc ? » Parce que je suis un mariole pas fait pour me caser ? Parce que mine de rien je suis pas mal doué pour tout foirer ? Même si je ne me prends jamais la tête avec des futiles insécurités ? « T’es trop bien pour elle, c’est ça ? » Ouais voilà ça doit ressemble à un truc du genre, n’est-ce pas ?

Et même si sa main me dit de continuer dans ma lancée, le fait est que c’est plutôt dans le silence que j’ai envie de me terrer. « Et comme tu l’as dis, je sais qui tu es alors si tu me dis qu’elle est trop bien pour toi, j’ouvre la portière et je te pousse alors qu’on est en route. » Faute de silence, je m’entends prononcer « Boaf, laisse tomber. » Finalement, je n’ai pas envie de tergiverser, ce n’est pas mon genre, et tu le sais. « C’est compliqué, sa famille, non ? » J’en grimace, parce que je n’utiliserais pas le mot compliqué. Sur le coup, ça m’a semblé l’être aussi, puis je crois que c’est comme avec tout, on s’adapte, on s’y fait. Et on apprend a apprécier des choses auxquelles on aurait pas forcément pensées. « Attend mais, elle a quel âge ? Elle ne faisait pas si vieille que ça. » Là, par contre, je ne me retiens pas, je me mets à rire comme le petit con que je suis, indéniablement, et que je resterai. « Je préfère, » très chère, « le terme, » elle le sait, « cougar, » vois-tu, « c’est plus sexy. » Mais quand même ma main va rencontrer la sienne, pour effectuer sur cette dernière, une pression. Pour lui montrer que l’âge n’est pas la question. « Elle a trente-quatre ans, je crois. » je me bidonne encore une fois, à jouer celui qui ignore l’âge de ma petite amie. Quand il marque un arrêt, notre taxi. J’ouvre la portière, sors en premier, et précise la stricte vérité « J’suis amoureux. » Et ce n’est plus un jeu. « Puis tu l'as vu quand toi ? » je questionne à mon tour quand je l'aide à sortir et venir avec moi.
 
     


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