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Personne ne pourra combler le vide que j'ressentais en moi constamment. J'pouvais pas aller mieux sans Hendrix, c'était juste une évidence et me donner la mort m'avait effleuré l'esprit une bonne dizaine de fois. Sans lui, c'était foutu d'avance et j'pouvais pas.. nan, j'pouvais pas remonter à la surface, c'était certain. J'avais constamment envie de le voir, constamment envie de le sentir près de moi. Sa proximité me manquait, ses bras, ses lèvres, lui. J'pleurais plus que je n'avais pleuré durant toute ma vie depuis notre rupture. J'essayais d'aller mieux, j'promets. Mais ça durait quelques instants, avant que j'repense de nouveau à Hendrix, ou bien une des personnes qui avaient été arrachées trop tôt à la vie. J'en avais marre d'être faible putain, j'voulais que ça s'arrête. "Quoi...?" J'aurai pu faire la même chose. Limite, j'pourrais lui demander de m'filer son mouchoir, au moins ça m'empêchera d'avoir mal quelques minutes. Mais j'pouvais pas. J'devais le protéger avant. "Roooh c'est bon relaaax! Détend toi la moule... Et puis quoi, qu'est ce que ça peut t'foutre? T'es pas ma mère à ce que j'sache..." J'arqua un sourcil avant d'le voir s'enfoncer dans son siège. "Et puis ça vaaaa! Ils y verront que dalle! Regarde les... Ces têtes de cons!" Et il rigola de nouveau. Il souffrait. Il souffrait et j'pouvais pas l'aider. Chuis pas ta mère mais j'suis la personne qui t'aime le plus au monde, okay ? Et j'veux pas qui t'arrives d'ennuis, tu comprends ? T'as beau m'prendre pour une pute, j'vais pas t'laisser comme ça. Je retira mes écouteurs et les rangea dans mon sac. Je tourna la tête vers Hendrix, tout en fixant avant de reprendre la parole : Donnes moi tout ce que tu as sur toi. Fais le ton plein gré, sinon j'vais devoir aller chercher tout moi même. Et j'étais sérieuse.
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