A&E ✱ forget about it, the boy is mine.

Oooooohh la pute ! Je voulais juste l’ignorer… je voulais juste la laisser parler et faire mon chemin de mon côté. Mais Elysia me prit dans ses bras et je grimaçais instantanément. Ooooookay… J’espère sincèrement qu’elle va me lâcher bientôt ou bien je serai bonne à me laver à la javel en arrivant à l’Hôtel. Et puis j’espérais aussi qu’Anya voit cette scène de loin et vienne à ma rescousse ! Oh merci Apple, si tu savais comment c'est important pour moi, ton pardon ! Oh my god ça sent le fake à plein nez. Elysia se détache –enfin- de moi et je lui lance un regard perçant.

- Donc, ça veut aussi dire que tu me pardonnes pour avoir couché avec Andy ? Plusieurs fois, même ? Je fronçais les sourcils. Alors c’était vraiment c’que j’pensais… Elysia m’en veut pour x raisons et maintenant elle s’en prend à Andy pour me faire chier. Je penchais la tête sur le côté, en écoutant ce qu’elle avait à me dire. Je voulais aussi te féliciter pour la décoration de votre appartement. J'ai eu la chance de pouvoir visiter plusieurs chambres avec Andy. Vraiment bravo ! Et le bar... Wow ! J’hochai la tête et mordais ma lèvre. Euké… j’veux plus vivre dans cet appartement, c’est dégueulasse. Merci et non, sans rancune. Ce n’est pas comme si tu dédiais tout tes actes rien que pour me faire chier, pas comme si t’en avais rien à cirer d’Andy, pas comme si pendant vos ébats tu ne jouissais pas du plaisir qu’il ne procurait… mais plutôt de la douleur que j’pourrais ressentir pendant que tu me l’annonces avec un beau sourire hypocrite en pleine face. Je la regardais un moment, le petit sourire aux lèvres. Toujours pour continuer son petit jeu. Comment est-ce que je faisais pour garder autant mon calme ? Aucune idée. Mais ça l’énervait et j’adorais ça. Dans ma tête je la tuais des milliers de fois…

Finalement, elle gardait toujours son sang froid. Je souris. Et bien, beaucoup auraient déjà craqués, et j'étais certaine qu'elle aussi, si elle n'avait pas autant changé. Je me demandais bien ce qui l'a poussé à aller chez les Eliot. Je pensais que c'était pour suivre Andy, comme un toutou, mais finalement, c'était peut-être pour une autre raison. Parce qu'elle avait changé, tout comme Poppy. Mon sourire s'élargit. C'était amusant, vraiment amusant. « Merci et non, sans rancune. Ce n’est pas comme si tu dédiais tout tes actes rien que pour me faire chier, pas comme si t’en avais rien à cirer d’Andy, pas comme si pendant vos ébats tu ne jouissais pas du plaisir qu’il ne procurait… mais plutôt de la douleur que j’pourrais ressentir pendant que tu me l’annonces avec un beau sourire hypocrite en pleine face. » J'avais remarqué qu'elle avait affiché un petit sourire et intérieurement, je l'admirais quand même. Je savais qu'elle voulait me sauter à la gorge, bien sûr, mais la voir aussi calme m'épatait. Le jeu prenait une toute autre tournure. Maintenant, je voulais juste la faire réagir, je ne voulais plus la voir aussi impassible, comme si rien de ce que je lui disais ne la touchait. « Finalement, en voyant ta tête, je vois que tu ne souffres pas autant que ça. Si j'avais su que tu n'avais plus de sentiments pour lui, je t'aurais dit plutôt qu'il y avait quelque chose entre Andy et moi. Mais tu sais, je ne l'utilise pas pour te faire souffrir. Je suis vraiment attirée par lui, et je compte bien l'avoir pour moi. Donc, je mets les choses aux clairs ici. Vu que tu ne l'aimes plus, j'imagine que je peux tenter ma chance. » Je gardais mon sourire. J'avais légèrement déformé la vérité. Oui, je m'étais servie de lui pour la voir souffrir, mais finalement, elle ne montrait rien qui puisse penser que j'avais vu juste. Et puis, le reste était véridique. Parce que même si au début, je restais avec lui pour l'utiliser, finalement, je savais qu'au fond de moi, il m'attirait quand même assez pour le vouloir à moi seule. Possessivité, quand tu nous tiens.