Une soirée entre fille x Ocylle

J'ai adoré la petite moue qu'elle m'a fait, j'ai pas put m’empêcher de lui dire que je trouvais ça adorable. Je n'ai pas loupé le petit sourire gêné qu'elle a fait, mais je n'ai pas relevé, le but de la soirée et de ses détendre et pas de trouver le meilleure moyen de gêné l'autre. Puis une fois tout les produits de beauté sur le lit, elle m'a alors posé une question, question à laquelle j'ai pris le temps de répondre. Qu'est-ce qui ferait mieux ressortir ses yeux, après l'avoir observer quelques instants, j'ai déclaré que le rouge, serait une bonne couleur, mais qu'il ne fallait pas qu'il soit trop pétant. Je l'ai observé faire et regarda alors le vernis qu'elle me montra. « Oui ça sera parfait. » Lorsqu'elle pris son verre, je fis la même chose et tout en le levant je déclara. « À nous deux. » Avec un léger sourire amusé et je bus cul sec le contenu du verre. Confrérie quand tu nous tiens.

Et hop, une petite gorgée pour la jolie brune des Dunster. Pas question de se laisser abattre. Sans rien demander à personne, Ocyllie se levait pour ouvrir un placard et en sortir un énorme paquet de bonbons qu’elle venait posait juste à côté des verres et de la bouteille de vodka que les deux amies venaient d’entamer. « Si tu veux des sucreries surtout n’hésite pas à te servir. » déclarait-elle un large sourire sur les lèvres avant de reprendre sa place sur son lit. Assise en tailleur, elle attrapait le petit flacon de vernis avant de l’ouvrir et de poser l’une de ses mains sur sa cuisse pour avoir les doigts bien à plats, même si ce n’était pas vraiment un succès. Tout en sortant le petit pinceau de la minuscule bouteille, la petite anglaise disait : « Bon et si nous parlions de nos histoires d’amour comme le font les nanas dans les films quand elles se font des soirées pyjamas ? Raconte-moi tout ma belle, je veux tout savoir. » Levant les yeux quelques instants vers sa camarade, elle lui adressait un sourire amical et curieux à al fois.

J'avais vider mon verre d'une traite, une petite soif, ou pas. Je l'ai alors vu se lever pour aller ouvrir un placard et en ressortir un paquet de bonbon qui fini à côté des verres et de la bouteille. « Bien compris Mamzelle. » Dis-je avec un petit sourire amusé sur le visage. J'explorai sa boîte à vernis pendant qu'elle me parlait et j'ai finalement trouver un vernis pour renforcer légèrement les ongles, je le pris et ouvrit le petit pot. Je finis par lui répondre tout en appliquant le produit sur mes ongles. « Il n'y a pas grand chose à savoir, puisque me vie sentimentale est un vraie néant. Mais le jour de la st-valentin j'ai reçu un collier de la part d'un admirateur secret et aussi loin que mes souvenirs remontent c'est toujours le même. » J’arrêtai quelques secondes de me passé le vernis et je sortis de son mon pull, la chaîne en or avec mon prénom d'inscrit. Afin qu'elle voit le fameux collier.

Une petite discussion purement féminine ? Et bien c’était aussi ça ce genre de soirée. C’était avec beaucoup d’attention et tout en appliquant le vernis bordeaux sur ses ongles qu’Ocyllie écoutait sa camarade. Ainsi la Mather avait un admirateur secret et apparemment il semblait être présent depuis un petit bout de temps déjà. Pour lui montrer le cadeau qu’elle avait eu l’occasion de recevoir, Anastasia sortait de son pull une chaîne en or sur laquelle était inscrit son prénom. « Woua woua woua il ne s’est pas foutu de ta gueule le type. » La brunette venait frôler le bijou du bout des doigts avant de reprendre : « Ou la nana. Parce que peut-être que ton admirateur secret est en réalité une admiratrice. » Histoire de faire monter le suspense, Ocyllie stoppait son activité pour jeter un regard curieux à son amie avant de lui demander : « Tu n’as pas une idée de qui il pourrait s’agir ? »

Une soirée entre fille, n'est plus une soirée entre fille si on ne parle pas des relations amoureuse ou sexuelle qu'à eu l'autre. Alors je prenais le temps de répondre à mon amie tout en appliquant avec soin le vernis sur mes ongles. Cette chaîne ne quitté jamais mon cou, même lors de mes ébats sexuelle, c'était sa place, je n'étais nullement gêné de recevoir des cadeaux, mais j'aimerais savoir de qui ils proviennent afin de remercier la personne. « On peut dire ça comme ça. » J'ai laissé mon amie frôler le collier et je l'écoutais parler tout en reprenant l'application de mon vernis. « Franchement, je ne pense pas que ça soit une fille, sur le papier qu'accompagné le collier, l'écriture n'était pas vraiment soigner, enfin ça encore je m'en fiche, il n'y a pas de "e" à des mots où il y aurait besoin d'être si jamais c'était une fille... Par exemple après l'attentat à la bombe, j'ai reçu un petit mot me disant "Ma jolie Anya, je suis content que tu n'es pas été blessé lors de l'attentat, vraiment content. J'ai déjà une idée de cadeau pour ta st-valentin. À très bientôt ma douce. Ton admirateur secret... » Lorsque le vernis fut appliqué sur les cinq ongles de ma première mains, je remis le pinceau dans le pot et j’agitai légèrement mes doigts devant ma bouche tout en soufflant dessus. « Non pas la moindre idée, mais je finirais par trouver. Et toi alors côté mec ou fille d'ailleurs ça donne quoi ? »

La brunette se voyait déjà dans une affaire d’enquête. Elle écoutait son amie parler et fronçait les sourcils à chaque nouveau mot important. La danseuse haussait les épaules, prenant encore une fois cet air de petite fille qui lui allait si bien avant de déclarer sur un ton un petit peu trop curieux : « Sauf que l’écriture est, peut-être négligée pour faire croire à un homme, mais en réalité c’est une femme. Et l’explication pourrait être la même pour l’absence de féminin dans les phrases, mise à part pour parler de toi. » La jeune femme n’était pas une experte des lettres d’amour et des cadeaux à la guimauve qui allaient avec, mais elle avait regardait assez de séries policières pour mener sa véritable première petite enquête toute seule. Elle en devenait folle, mais au moins cela occupait son esprit et tant qu’elle parlait de ça, Anastasia ne pensait pas à lui parler d’elle et de sa vie sentimentale même si au bout de quelques minutes la petite verte venait poser la question. Ocyllie laissait un silence s’installer avant de dire : « Oh tu sais, toujours la même chose. Je vais d’aventure en aventure et cela me convient tout à fait pour le moment. Quand à Eden, t’as qu’il ne se sera pas décidé à me dévoiler clairement ce qu’il ressent, il restera mon petit ami potentiel et rien de plus. Sinon, j’étais en train de penser, peut-être que ton admirateur ou ton admiratrice est un professeur. Sexy Calvin, le prof de russe est peut-être dingue de ton corps de déesse. » Ses derniers mots sonnaient sur un air amusé alors qu’elle taquinait son amie d’un petit coup de coude avant de refermer son pot de vernis.

J'avais bien essayer de savoir qui était cette personne, mais sans résultat, la personne se faisait aussi discrète qu'une petite souris, puis je me souvins que lorsque j'avais mené ma petite enquête, une demoiselle m'avait dit qu'elle avait vu un jeune homme déposé quelque chose devant ma porte le jour de la st-valentin, par réflexe je touche mon collier. « Non c'est un homme, le lendemain de la St-Valentin j'ai voulu savoir à tout pris qui c'était et une demoiselle m'a déclarer qu'elle avait vu un homme poser quelque chose devant ma porte : mon collier. » Mais elle a rajouté qu'il était parti si vite qu'elle n'avait pas vu son visage... Depuis la St-Valentin je n'ai reçu qu'un seul petit mot "Ma douce Anya, ton collier te vas à merveille, je suis ravi de voir que tu ne le quittes jamais et que tu l'apprécie. Tendrement. Ton admirateur secret." Bizarrement ça me manquait, non pas pour les cadeaux, mais pour les petits mots, ça faisait longtemps qu'un homme ne m'avait pas désirer ainsi et ça me plaisait d'être l'objet d'autant d'attention. Mais j'ai fini par vouloir savoir ce qui se passait du côté d'Ocyllie. « Tu aimes te faire désirer c'est le cas de le dire, le pauvre. Pourquoi ne pas le mettre devant le fait accompli en le rendant jaloux ? Un professeur ? Ce n'est pas interdit par le règlement ça de sortir avec une élève ? »

« Et qui te dis que ton admiratrice secrète n’a pas engagé un homme pour cacher tout trace d’une existence féminine derrière la personne qui t’apprécie pour ne pas dire qui te kiffe grave ? » La questionnait rendait Ocyllie un brin plus impliqué dans son enquête. Elle n’avait aucune piste, mais il ne fallait pas que son amie n’observe qu’une seule hypothèse. Elle risquait d’être peut-être déçue par la suite. Les deux demoiselles continuaient de se faire belles tout en papotant et là, c’était les amours de la brunette qui venaient sur le devant de la scène. La brunette faisait une petite grimace lorsqu’il fallait qu’elle parle d’Eden. En réalité, dans sa tête, il n’y avait pas que lui qui occupait toutes ses pensées, mais il était le seul à pouvoir la rendre plus sage, bien plus sage. Pour lui, elle était prête à tout, mais tant que monsieur n’avait pas pris la décision de se montrer plus francs avec elle, il était hors de question qu’elle envisage une histoire d’amour durable avec lui. Le rendre jaloux ? « Sauf que je ne fais que ça le rendre jaloux et le pire c’est que je ne le fais pas volontairement. Il devient fou dès qu’un autre mec que lui pose ses yeux sur moi et puis ton idée du professeur est pas mal, mais je doute que les vieux loups de mer soient vraiment pour moi. T’imagine un mec qui hurle comme un phoque lorsqu’il prend son pied, non merci. »

« Je me fiche bien de qui ça peut-être. C'est une entreprise voué à l'échec. » Si une demoiselle est derrière tout ça je devrais lui faire comprendre que sortir avec une demoiselle ne m'intéresse nullement, j'ai comme tout femme envie de fonder une famille et c'est pas en sortant avec demoiselle que je réussirais. Puis ce n'est pas dans mes projets de me mettre en couple car prendre le risque d'aimer quelqu'un c'est prendre le risque de souffrir et j'ai déjà assez souffert. Mais ne voulant plus parler de mon cas, j'ai enchaîner sur le cas de la belle Ocyllie. Je me demandais bien ce qu'Eden attendait pour dire à Ocyllie ce qu'il ressent si ce dernier pique des crises de jalousie... « Eh bien dans ce cas sort carrément avec un autre, il finira par avouer sa flamme. Je ne parlais pas pour toi, tu as émis l’hypothèse que ça soit un prof mon admirateur secret. »

Ocyllie lançait un regard coquin à sa camarade. « Prends moi pour une idiote va, je suis certaine que tu meurs d’envie de savoir qui se sa cacher derrière cet admirateur secret qui t’offre des cadeaux atrocement beaux et qui t’écrit des mots doux comme un Victor Hugo. » Une nouvelle fois, je venais la taquiner de mon coude avant d’éclater de rire. Jamais je n’aurais pensé me retrouver si proche d’une jeune femme comme elle. Pourtant, je ne pouvais plus me passer de sa présence. La suite de la conversation passait sur les relations amoureuses de la danseuse et bien évidemment le sujet Eden faisait son apparition sur la table ; Ocyllie haussait les épaules et faisait une petite grimace. « J’ai déjà essayé de le rendre le rendre jaloux, mais il ne fait que me crier dessus sans me dire quoi que ce soit de plus. D’accord il est super gentil avec moi et tout le tralala, mais j’ai envie qu’il me dise rien qu’une seule fois ce qu’il ressent. Je ne lui demande pas la mort non ? »