Gabriella n'avait pas tord. Elle était tombée sur un monstre et si ce monstre ne l'aurait peut-être pas tuée, il lui aurait infligé des choses pas moins terribles. N'empêche, parce qu'il sait que ce qu'il fait, il le fait à la base pour des raisons égoïstes, Alejandro ne se considère pas un héros pour autant. N'empêche, il esquisse un petit sourire et acquiesce, toujours modeste... ou presque.
La jeune femme prend soin de changer de main, ce qui est bienvenue et parle de... mimine? Sûrement une expression américaine qu'il ne connait pas encore. En tout cas, ils s'aventurent dans le fameux tunnel de la mort qui tue. Oh, l'Espagnol était confiant qu'ils allaient le traverser, restait à savoir s'ils en sortiraient indemne. Puis, son cellulaire se mit à faire des siennes et crut qu'on se jouait de lui. Après tout, cette idée de tunnel était celle de Gabriella, non? Elle est prof' à Harvard en plus, elle aurait pu mettre sur pied une légion de geek pour sa plaisanterie. Limite, la belle blonde se vexe qu'il puisse penser une chose pareille! -Il y a quelqu'un qui se fout de ma gueule en tout cas.
Et Alejandro, c'est un homme fier, il n'aime pas qu'on se foute de sa gueule, mais à peine finit-il de parler qu'un silence inconfortable s'installe l'espace d'une seconde, vite brisé par le bruit du téléphone de Gabriella. Le jeune homme observait le moindre des faits et gestes de la blonde, mais les émotions de la jeune femme avait l'air assez authentique. Elle avait vraiment l'air inquiète, pour ne pas dire terrifiée et sa peur était presque contagieuse. Presque... Le cowboy espagnol tend l'horaire et il doit avouer qu'il en est bouche bée et son regard un peu inquiet à son tour croise celui de la belle blonde.
-Flippant... Bon ok, je te crois. Désolé, j'ai cru que...
Il aurait presque préféré qu'elle soit l'auteur de cette blague justement. Là, il ne sait plus trop comment cette histoire va se terminer. La jeune femme l'implore de raccrocher et le cowboy acquiesce et raccroche. Sitôt le téléphone éteint, le peu de lumière qu'il y avait dans ce tunnel disparait. Alejandro en lâche un gros mot espagnol.
-Manquait plus que ça... Viens, on ne va pas pourrir plus longtemps dans ce maudit trou.
Alejandro avait eu comme un regain de confiance, d'assurance. La défiance peut-être? Faut dire qu'il a bravé bien des choses. Une mer déchaînée, des kidnappeurs, des truands de ruelle, il devrait pouvoir survivre à ce jeu! Sa main avait retrouvé celle de Gabriella et avec son autre, il utilise son cellulaire pour avancer. D'ailleurs, de son avis, ils avaient bien avancé, lorsque soudain...
icon managarm code sleipnir.
(Invité)
Âge : 57
Lieu de naissance : Boston
Quartier d'habitation / Colocation : mon bureau, j'y vis, y a quoi.
Situation sentimentale : mariée, bien entendu
Études / Métier : doyenne de l'université la plus prestigieuse au monde
Date d'inscription : 29/12/2011
Pseudo & Pronom(s) IRL : -
Icon :
Faceclaim : viola davis
Crédits : polaroid paper (avatar) et prima luce (icon)
Je sais qu’Ale’ ne se considère pas comme un héros bien qu’il m’ait sauvé la vie, d’autant plus parce que nous ne parvenons pas à retrouver les disparus, le fait est que je souhaite lui remonter le moral en lui rappelant ce qu’il a fait pour moi. Puis, s’il n’était pas intervenu, nous ne serions pas devenus des partenaires d’anti-crimes la nuit et je m’ennuierais fermement chez-moi. Il m’aide bien plus qu’il ne le pense, Ale’, notamment parce qu’avec nos activités nocturnes, je bois beaucoup moins d’alcool avec mes antidouleurs. Certes, de ceux-ci, j’en abuse toujours autant, au moindre signe de faiblesse et Ale’ n’a pas conscience que je souffre d’une pathologie, puisque je la lui cache, comme le fait que j’avale mes médicaments comme des bonbons, mais cela est pour le mieux. S’il avait vent de ce dont il m’arrive, il mettrait à terme à notre collaboration et je ne le souhaite véritablement pas. Changeant de main, m’emparant de celle qui se trouve valide, je ne peux m’empêcher d’être saisie de frissons alors que nous nous trouvons sur ce parcours étrange, celui qu’il faut emprunter pour se faire peur. J’en viens même à l’appeler, étant prête à batte en retraite avant de me raviser, pour me montrer courageuse puis aussi afin qu’il ne se moque pas de moi. Alors nous continuons jusqu’au texto qu’il reçoit et dont il m’accuse d’être la coupable. Frissonnant de plus belle, je lui fais réaliser que tout ceci ne me concerne en rien pour acquiescer dans un signe de tête à ses mots. « Disons que quelqu’un s’amuse. Cela va avec le thème de la soirée. » J’en hausse les épaules, j’essaye de minimiser la situation puisque je constate que cela l’affecte réellement, que l’on lui ait envoyé un message et je n’en connais pas la raison. Il a forcément dû se produire quelque chose, mais quoi ? Je n’en ai strictement aucune idée. Le fait est que j’oublie toute cette histoire bien rapidement lorsque mon smartphone sonne et que je décroche pour entendre une personne respirée. Effrayant ? Véritablement ! Je meurs de peur, mon teint devient livide et bien que je sache que tout ceci n’est qu’un jeu, que j’essaye de me raisonner, je n’y parviens pas réellement. « C’est bon, je ne t’en veux pas. » Je souffle à son « désolé » quand il termine de raccrocher, puisque je suis incapable de le faire, alors qu’il s’agit de mon propre portable. « Merci. » Je le gratifie dans un murmure de ce mot, quand d’un coup d’un seul, nous nous trouvons dans l’obscurité la plus totale. Postant l’une de mes mains sur ma bouche afin d’empêcher un cri de s’extirper de celle-ci, Ale’ s’exprime, lâche un juron en espagnol, puis m’assure que nous n’allons pas rester ici plus longtemps avant de retrouver ma main à l’aide de son portable pour nous diriger ainsi vers la sortie. Resserrant ma prise sur cette dernière, je le suis sans regarder derrière moi, lorsqu’un claquement fracassant se fait entendre : celui d’une porte qui se ferme et qui entraîne un cri qui s'échappe d'entre mes lèvres. « Ale’ ! Si on se retrouve coincer ici ? » Je lui demande, effrayée. « Courrons, s’il te plaît. Trouvons cette maudite sortie en gardant nos mains liées. » Je l’implore presque pour tirer sur ma prise et l’intimer à me suivre. À l’aide de ma main libre, j’actionne la lampe-torche de mon smartphone et accélère le pas. « Vite, sortons de là. » Je souffle à mon compagnon d’infortune, tandis que la peur de rester enfermer dans ce parcours me saisit et me terrifie un peu plus à chaque seconde qui s’écoule.
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Alejandro commençait à se demander si ce parcours hanté était une bonne idée. Quelqu'un s'amusait visiblement à leur dépend, tandis qu'ils étaient dans ce tunnel, plongé dans un noir quasi complet. Ils recevaient des textos de plus en plus amusante si le beau brun avait rapidement pu soupçonner Gabriella, il réalisa vite que ce n'était pas elle l'instigatrice de tout cela.
Ce n'est pas le noir, même le plus total qui allait les arrêter. La belle blonde à ses côtés était restée muette au moment où les rares lumières du tunnel s'étaient éteintes. Pas lui. Après plusieurs pas, qui, l'espérait-il, les rapprochait de la sortie, voici qu'ils entendent un bruit de porte qui ouvre et qui se ferme, qui fait sursauter Alejandro.
-Mais c'est quoi ce bordel? ... Bien je t'avertis tout de suite, si une porte nous bloque le chemin, elle a intérêt à être solide.
Ça ne va pas déconner, oh ça non. À la suggestion de la professeure, le jeune homme acquiesce. Oui, le plus vite ils seront sortis de ce tunnel, le mieux ce sera. Ils se dépêchent donc, accélèrent le pas, pas trop quand même, ne resterait plus qu'ils tombent dans un trou ou quoi. En chemin, sa lumière change comme il reçoit un texto et Alejandro le lit vite fait et l'ignore pour le reste. Gabriella lui demande peut-être se dont il s'agit. "Rien rien" répondra-t-il. Enfin, ils arrivent au bout, avec une porte fermée bien sûr. L'Espagnol inspecte la porte, teste la solidité un peu en donnant des petits coups d'épaule. Ça ne semble pas si solide, c'est en bois en plus.
-Je crois qu'on peut la défoncer. Tu m'aides? À 3! 1, 2, 3!
Dire que je souhaitais que l’on s’amuse et passe ainsi une belle soirée ! Je me suis fourvoyée, réellement et alors que je me retrouve en panique aux côtés d’Ale', bien que je m’essaye à garder mon calme, il termine de se résoudre à me croire au sujet du texto qu’il a reçu, puisque c’est un appel effrayant que je reçois après lui, celui d’une personne qui souffle, respire et qui donne froid dans le dos. Lui ayant intimé de raccrocher, nous terminons dans le noir le plus complet puisque d’un coup d’un seul, toutes les lumières s’éteignent et bien que je tienne toujours sa main dans la mienne, je meurs de peur. Alors, iPhone à la main, ma lampe torche allumée, je le supplie du regard ainsi qu’avec l’intonation de ma voix afin que nous accélérions le pas, pour sortir de ce maudit parcourt hanté. Était-ce une bonne idée de nous lancer dans ce dernier ? Non, absolument pas ! La prochaine fois, je proposerais à mon héros une soirée DVD avec pop-corn ou encore un verre dans un bar. Confirmant dans un signe de tête positif mes pensées, je retiens un cri lorsqu’une porte se fait entendre dans un fracas et tandis que mon acolyte jure, il termine d’affirmer que la porte en question à tout intérêt à être solide. *Il veut la fracasser !* Je songe, pour me dire que dans d’autres circonstances, sa démonstration de force serait sexy, ce qui ne sera pas le cas ce soir. Alors, nous lançant à la poursuite de la sortie, sans être trop rapide, nous terminons devant une porte en bois, qui semble sceller. « T’es sûr de toi ? » J’interroge mon beau cow-boy qui l’est apparemment et tandis qu’il m’affirme qu’à trois, nous la défonçons, j’acquiesce dans un mouvement de tête. « Je t’aide ! » Je rétorque, pour mettre toutes mes forces dans mon coup d’épaule et ainsi « défoncer » la porte, avec mon bel Ale’. Une fois l’ayant passé, gardant précieusement sa main dans la mienne, j’ignore les personnes présentes, qui nous regardent et nous emmène jusqu’à la sortie de ce maudit manoir hanté. Une fois dehors, à l’air frais, bien qu’il fasse nuit noire, je prends une grande bouffée d’air frais et jette ensuite un coup d’œil à Ale’. « Excuse-moi, pour cette soirée. » Je prononce, dans un premier temps. « Je n’avais pas imaginé qu’on passerait une telle soirée. » Je continue, pour proposer : « Cela te dirait que l’on s’en aille définitivement de cette soirée ? Je te propose un verre, au calme, chez-moi. Même plusieurs, afin de se remettre de cet instant. » J’en grimace en jetant un dernier coup d’œil à l’ignoble bâtisse, puis fais signe à Ale’ de me suivre afin que nous partions. C’est sans regret que nous tournons le dos à cette soirée qui restera mémorable et qui nous laissera un goût amer, à tous deux, j’en suis certaine.