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And they say that time's a healer - Wesla

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How long is this burn suppose to last?

Regarde moi, je ne suis pas sage. Je ne suis pas la réplique d'un ciel sans nuages. Mon silence est mon bouclier, mon impartialité mon pire allié. Les pensées s'entrechoquaient coupablement dans mon esprit. Mais ma bouche se barricadait, honteuse de dévoiler leur portée ensevelie. Ce reflet dans le miroir, il n'a rien de la sagesse. Mes doigts se posent sur mes cernes que je tente d'étirer en vain. Une semaine que je ne dors plus, ou peu. J'ai tenté de boire pour m'assommer, de profiter d'Amsterdam pour fumer de quoi m'envoyer dans les bras de Morphée. Je n'ai rien gagné, outre des micros siestes par ci par là. Qu'est ce qui m'empêche de trouver le sommeil? Cette sensation violente de coups de poing sur mon coeur, jusqu'a faire raisonner ma tête. Revenons au temps où lui, il était endormi ce putain d'organe. Regarde cette tête de fatigué, les yeux embrumés et le teint macabre. Un soupire vient me tirer de cette observation qui ne fait que me miner un peu plus. Je sais que tu es dans la propriété, et la porte principale qui s'ouvre m'indique que t'es même plus proche que je ne le pensais. Normalement, tu devrais être escortée jusqu'au salon, mais je doute que tu aies besoin d'un accompagnant. Tu connais ce lieu, et tu sais où me trouver. Mes yeux sur l'allée par laquelle tu vas arriver. Pourquoi je redoute tant que ton regard se pose sur moi? Parce que je fais peur à voir. Parce que tout mon être laisse entendre un 'tic tac, tic tac' de la bombe que je suis, et qui va exploser. Oh Ella, tu vas voir les enfers qui remontent doucement sur ma face. La tête d'ange disparait.

@Ella Marriott-W.
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the problem is that when it's too late, there's nothing you can do about it

Assise dans la voiture, je joue avec le bout de ma jupe. Je ne sais pas pourquoi mais je redoute cette rencontre, ces retrouvailles, ces quelques minutes avec toi. Parce que ça ne va pas durer longtemps, non ? Je n'en sais rien en fait et je crois que c'est bien ça qui me fait dériver et jouer avec le tissu de mon tailleur Versace. Et lorsque l'on entre dans la propriété, je me redresse automatiquement, comme si quelqu'un pouvait me voir et voir dans l'état dans lequel tout cela me met. Franchement, l'amour, c'est de la merde. Et celui qui tente de me prouver le contraire est le pire con de la terre. Pas idiot, parce que ça, c'est toi. Karl se gare devant la porte et je le regarde dans le rétroviseur. " Ne reste pas trop loin, d'accord ? " Il tourne son visage vers moi et pose sa main sur la mienne. " Ella, vas-y, prends cette rencontre comme elle vient et… voilà. S'il t'aime comme il le dit, il se réveillera bien vite. Ou trop tard " Et c'est bien ça qui me fait peur, pour être honnête. Trop tard. Parce que je ne pourrais pas faire avec du trop tard. Un merci soufflé et voilà que je sors de la voiture pour me diriger vers la demeure. Quelques sourires à droite, à gauche et quand je croise Tony, j'ai l'impression d'arriver à la maison. Mais ce n'est plus ma maison. J'avance dans le couloir et tombe rapidement sur toi. Mon regard sur ton visage, je souffle " Bonjour " Parce que je n'ai rien d'autres à dire. À part que tu fais flipper mais ça, je le garde pour plus tard, quand je m'enfuirais avec Eden sous le bras en braillant que tonton fait trop peur, alors on s'envole pour le Copley.

@wesley patterson
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How long is this burn suppose to last?

Toi, tu es venue imposer ton visage. Ton visage, ta silhouette, ton nom. Ton regard dans ma mémoire, et ton poignard dans ma tête, à remuer la lame pour t'amuser. Tu vois, imposer ta voix au silence du muet, mettre tes mains sur mes fantasmes, guider ma plume sur la page blanche, c'est déjà un acte de terrorisme. Je me hais de t'avoir laissé le trône de ma conscience. J'avais juré. J'avais juré être le seul maître. Le seul despote. Le seul tortionnaire. J'avais juré que plus personne ne pourrait plonger ses mains dans ma cervelle. Juré de rayer l'amour et tous ses putains de dérivés verbeux de mon dictionnaire intérieur. Ne laisser en place que le moteur du monde: la détestation, la rage, la colère, et la pierre tombale qui nous sert à tous de miroir.
 Tu vas partir de mon crâne? Effacer ton beau visage du dos de mes paupières? Faire tes valises dans mes entrailles et y faire le ménage: prenant tout ce qu'il reste d'un peu trop humain, d'un peu trop fragile, d'un peu trop faible? Tu sais quoi, prends même mes entrailles, ma cervelle, crève mes yeux avec tes aiguilles pour que je ne puisse plus te voir, et laisse la folie régler mon cas. Laisse-moi voguer vers l'Enfer, toi, qui ignore jusqu'à quel point je suis une créature abjecte, sale, déviante, morbide, malade. Je sais comment ça va se passer. Je vais invoquer la Haine et elle se tournera vers moi. Mais a cet instant précis, c'est ton regard, intrigant, désirable, ta silhouette, ton visage, ta voix. Bonjour. Tu vas bien?" Approche non? Promis, cette tête ne va pas s'attraper sous un contact. Je m'avance vers toi. Une main sur ton épaule, je penche mon visage pour venir faire une bise. Diable que c'est bizarre. "J'espère que ton coffre est vide.. J'ai réellement acheté chaque sorte.." C'est dans la cuisine. Je ne voudrais pas te faire une deuxième frayeur de suite quand tu verras le mont de boites. Ma tête c'est déjà beaucoup à encaisser n'est ce pas?


@Ella Marriott-W.
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C'est bizarre et difficile d'être de retour ici mais je vais devoir m'y faire. N'être qu'une invitée de passage dans des locaux où j'étais la deuxième casse bonbon il y a encore quelques mois seulement. Le temps passe si vite et avec lui, il n'emporte pas les souvenirs. Ça serait bien plus facile. Et si j'ai dis à Will l'autre jour que je ne me réveillais pas en étant amnésique, des fois j'aimerais que ce soit le cas. Mais il parait qu'un coeur qui souffre est un coeur qui a été aimé. Et pour cela, je devrais être reconnaissante, je crois. " Ça va oui " Que je souffle, la main sur mon sac à mains, un peu distante, comme si m'approcher de toi, ça reviendrait à toucher du poison et a commencer une combustion longue et douloureuse. Mais toi, tu n'en as que faire de cette distance imposée parce que tu viens rapidement me faire une bise et je prends sur moi, mimant ce bruit de baisers. Ta main sur moi, c'est aussi bien le plus beau toucher de l'année comme le pire du siècle. Une caresse pleine d'épines, en quelque sorte. " Et toi ? " Que je demande par pure politesse. Putain que ça tambourine derrière le sein gauche et je déteste cela. C'était mon plus beau sentiments et maintenant, c'est le plus douloureux qui soit. " Tu as bien fais, j'aurais du choix comme ça " Que je souffle doucement. " J'espère juste que je vais avoir de la place pour mettre les affaires d'Eden dans le coffre " Parce que mon petit monstre repart avec tata. C'est le seul Patterson que j'accepte dans mon lit jusqu'à nouvel ordre. " Comment était Amsterdam ? " Et le pire dans tout ça, c'est la banalité de notre conversation parce que je ne sais pas trop comment agir et réagir autour de toi. Triste réalité qu'est la notre. Deux êtres qui s'aiment et incapables de conjuguer ensemble.
@wesley patterson
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Tu es devant mes yeux. Apparue comme ça, soudainement et n'importe comment, à la fois proche et lointaine, ton regard translucide et flou transperçant mon squelette. Une saloperie de rayon x glacial qui me traverse et fouille mon intérieur. un truc que je ne comprends pas. Un truc que je ne comprends pas, et que je déteste. Ta question, comme une saloperie de poussière dans l'engrenage, celle de trop qui bloque tout le système. Qui paralyse le trajet. Qui rend immobile tout ce qui devrait être en mouvement. Comme un crash de ton vaisseau dans mes tours de verres. "On fait aller." Aucun mensonge.  Ta voix. Celle qui a le don d'embraser les cendres mortes de mon cœur. "A genoux" me hurle celle a l'intérieur de moi. A genoux, putain, moi qui avait juré de ne m'agenouiller devant personne, même devant la mort je resterai debout, disais-je, même devant Dieu, s'il existe, même sous les fusils, même sous les bombes, je resterai debout. Même sous l'orage. Même sous la tempête. Et toi, il ne t'a faut qu'un regard pour m'asservir. A genoux. Rampant devant le seul maître, maintenant. Esclave pitoyable d'un visage, d'une voix et d'un nom. Un visage. Une voix. Un nom. Une identité visible et clair, un regard flou, stigmate de cette affection qui me ronge l'esprit. Qui reconstruit mon cœur, oui, qui embrase mes cendres pour en fondre quelque chose de nouveau, peut-être, mais avec des chaînes. Avec des chaînes et un cadenas épais, solide, chaînes soudées. Je me racle la gorge comme pour me ressaisir. "Je demanderais à Lenny de faire le voyage avec toi si tu manques de place." Court silence de réflexion "Ou je le ferais." Haussement d'épaules. Je n'ai pas meilleur programme. Vu ma tête, je devrais songer à trouver le sommeil, mais semblerait que tu l'as emporté avec toi. J'ai une vague tendance, il est vrai, à remuer le couteau dans mes plaies. Pour le plaisir. "Je vais me faire un cappuccino, tu en veux? Ou autre chose." Machinalement en avancement pour atteindre la machine, sous laquelle je glisse une tasse et mon doigt va appuyer sur la boisson chaude que j'ai envie de sentir dans ma gorge. Je vais appuyer mon bas de dos au plan de travail pour te regarder et croiser mes bras. "Amsterdam c'est toujours un plaisir. C'est ma ville préférée, et ce séjour était bien trop court. Mais je vais y retourner prochainement, hors cadre professionnel." Pour tenter de vider ma tête au maximum de Boston. Mes pupilles absorbées par toi, je te connais Ella. Quelque chose ne va pas, mais ce serait trop risqué de te demander quoi. J'en suis certainement l'unique responsable, de cette tristesse et cette colère, trop lisibles. "Et comment était Boston en mon absence?" J'attrape ma tasse, que je ne me renverserais pas dessus cette fois. T'es certainement entrain de te mordre la langue pour ne pas m'en faire la réflexion, nos esprits trop connectés. Et je place la tienne pour enclencher l'eau chaude. J'ouvre le placard pour en sortir la boite à thé, que je viens te tendre.


@Ella Marriott-W.
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C'est d'une banalité et ça me tord le coeur, ça me tord les boyaux. Ça me tord absolument tout ce qui peut l'être parce que je me rends compte que ce qui faisait que nous étions nous n'est plus. Mes deux meilleurs amis ne cessent de me répéter que quelque chose a changé en moi, que ma dignité s'est barrée en même temps que toi et je crois qu'ils ont raison, les salops. Ça n'excuse pas leur comportement actuel - entre un qui tente de tout mettre à plat et l'autre qui m'abandonne en pleine soirée - mais ils n'ont pas tord. " Ça devrait aller. Au pire Karl refera un voyage à vide " Parce que j'ai rendez-vous avec mon frère et mon meilleur ami dans moins de deux heures et que si Dimitri te voit en bas du Copley, il va me faire une crise. Et après celle de Snow hier, je n'ai vraiment pas envie de me battre aujourd'hui. Les yeux sur ma montre, je glisse un regard sur les escaliers qui montent à la partie nuit du manoir et ta voix me ramène sur terre. " Mh ? " Je te regarde et le bruit de la machine me fait comprendre ce que tu as dis. Je n'ai pas écouté mais je crois qu'il faudrait être débile pour ne pas comprendre. " Un thé " Que je dis rapidement. Eden ne doit pas être prêt ou alors les frères Patterson se sont donnés le mot pour.. tout ça. Me piéger à rester ici, à discuter alors que nous n'avons pas grand chose à nous dire. " Des vacances, profite " Que je lance à demi voix, pas trop sur de moi. Parce que je me doute très bien que ce que tu fais là bas, ce n'est pas simplement visiter et bien manger. Je suis même sûre qu'entre tous mes cartons de Hagelslads se cachent quelques pochons qui me ferait foutre le Manoir en feu. " Toujours pareil tu sais. Le soleil a décidé qu'il avait trop donné, la pluie s'est immiscé et voilà. La routine " Les soirées ont reprises. Certaines bien mieux que d'autres. Les clubs sont à nouveau blindés et nous sommes à nouveau envahi de sales gamins qui pensent que le monde leur appartient. Ah, s'ils savaient, ces morveux. J'attrape la boite à thé, choisis un mélange pèche-framboise et pose le sachet dans l'eau chaude qui continue de couler. " En tout cas, je vois que le chauffage a été rallumé " Et j'attrape rapidement ma tasse. " Tu sais si ton frère va en avoir pour longtemps à préparer Eden ? " Putain Will, t'aurais pu t'avancer, merde.
@wesley patterson
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Pause. Avez-vous déjà remarqué qu’une vie, aussitôt morte, en est réduite à se muer en une simple existence ? C’est un passé, un strict passé qui n’est même pas conjugable en dehors de ses frontière, un passé trop récent et qui nous tiraille actuellement. "Comme tu veux." Inutile d'entamer le combat pour t'offrir mon aide. Je te connais assez intelligente pour comprendre que ce refus, c'est par pure logique d'éviter un drame. Comme tomber sur ton frère. Qu'est ce que j'en aurais à foutre moi? Rien. Mais si il te tombe dessus après, là, ça aurait le don de m'énerver. Parce que je ne suis pas con, je sais que t'en prends certainement de tous les cotés par ma faute. Et si j'en avais la certitude, de ta bouche, tu sais que le Diable reprendrait du service pour faire fermer des bouches. Un oui de la tête, avant de presser le bouton pour préparer ton thé. "Ouh la doucement, elles ne sont pas encore, réellement prévues." t'as vu mes cernes? Avant de penser à repartir, je devrais penser à trouver le chemin de mon lit. Un coup d'oeil vers la fenêtre, quand tu me parles de la pluie et du beau temps. Putain mais, c'est pourri. Ella, qu'est ce qu'on devient? "La routine? Tu ne serais pas entrain de me mentir?" Ma bouche qui reçoit le récipient chaud. Je souffle avant de tremper mes lèvres et de poursuivre "Tu donnes des cours, tu es devenue vice présidente... Impossible que ce soit un quotidien si 'plat'." Et une autre gorgée, un peu plus brulante pour bien le sentir dans ma gorge. Ma main libre étire la peau sous mon oeil gauche, comme pour réajuster ma vision qui se fait légèrement floue, de temps à autre. "Heureusement. Sinon, tu m'aurais trouvé à creuser leurs tombes dans le jardin." Petit sourire, parce que j'ai envie de voir le tien. Avant de t'annoncer que "J'en sais rien. Parce que..." Je pose ma tasse sur le plan de travail "Je ne l'ai pas prévenu de ton arrivée." Pourquoi? Pour t'avoir un peu avec moi? Ou pour voir ce regard que tu vas me faire, et qui va me donner envie de rire.

@Ella Marriott-W.
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Comme je veux. Oh, j'aimerais que tout soit comme ça, comme je veux. Facilité déconcertante, caprice ultime. Le monsieur a dit "comme je veux". Et il faut l'écouter. Et ce que je veux, c'est filer d'ici aussi vite que possible. Parce que chaque minute passée ici me rappelle le temps qu'on a passé ensemble mais surtout celui que nous ne passerons plus jamais ensemble. Et ça, c'est franchement difficile. Ce qui me manque le plus n'est pas notre passé mais le futur qui s'imposait à nous. Parce que je regarde vers l'avant, le futur, mes nouvelles responsabilités, la montagne de travail qui va m'attendre et la joie que ça va me procurer. Et si j'ai découvert que partager ses plaisirs ne font que multiplier ses effets sur soi, je vais devoir me contenter de partager avec Jeremiah, Francesca, Dimitri et Snow s'il finit par s'excuser. Parce que m'abandonner en pleine soirée, c'était bien la pire décision qu'il pouvait prendre. Dans le genre connard, il a fait fort. Et me balancer que c'est notre relation qui le pourrit. J'en ai entendu des excuses bidons mais celle là, elle touche des sommets. " Ça ne te ferait pas mal d'en prendre " Que je dis en lançant un petit coup d'oeil à ton visage. Tu fais flipper Wesley et tu vas effrayer Eden quand il va venir nous retrouver d'ici quelques secondes. Et, pleine de mauvaise foi, je dis. " Tu m'as demandé comment était Boston. Égale à elle même, ennuyante " Si tu voulais savoir comment moi j'allais, il fallait le formuler. " C'est loin d'être plat. Mais ça m'occupe " L'esprit, la tête, le corps et l'âme. Je ne fais rien à moitié et me lance à fond dans tout ce que j'entreprends, tu le sais bien. Je bois une gorgée de ma boisson, les yeux à nouveau sur ma montre et demande si Will va encore être long. Tu n'en sais rien. Bien. Je vais aller vérifier de moi même. Et quand j'entends la raison, je pose ma tasse sur la table. " T'es sérieux là ? " Je pince mes lèvres, ferme les yeux et soupire par les narines. Vous voyez les taureaux qui s'apprêtent à charger ? C'est moi. " S'il y a bien une chose que je déteste, c'est quand on essaye de me piéger " Que je lance en te regardant droit dans les yeux. " Vous pensez quoi au juste ? Que je suis votre nouveau jouet préféré ? " Que je lâche, complètement folle de rage. J'attrape mon sac à main et tourne les talons pour me diriger vers les espaces nuits. Qu'ils aillent se faire foutre. Entre l'autre qui m'abandonne en pleine soirée hier, quand il en a eu assez et toi qui me piège de la sorte, j'en ai ma claque. Trop c'est trop.
@wesley patterson
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Je me tiens là et je te regarde. Tu es la même. Depuis toujours. Les pensées n'ont plus leur place, au milieu de tout ça, au milieu du chaos et de la renaissance. L'instant se fige et le monde s'écroule, sous nos pieds le vide, sous nos pieds plus rien, plus rien de tout ce qui était. Vide.C'est le mot qui résonne au sein de mon être creux. Je sens ces secondes glisser sur moi au rythme du va et bien de ce ventre qui se gonfle et se dégonfle en cadence lente et régulière. Je ne sais pas ce qui est le pire au final, être mal ou ne pas être du tout. Je ne suis tout simplement pas là. L'envie, l'énergie, la joie, la tristesse, tout a déserté mon âme depuis quelques temps déjà et je marche sur ce fil invisible duquel dépend chaque jour qui se termine. Un jour je sentirai le crac sous mes pieds, libération ou potence, la chute sera rapide ou longue, douce ou violente mais c'est vers le bas que je tomberai, Newton avait raison. Mais pour l'heure, le fil est sous mes pieds, et moi, dans un total équilibre. Quelque peut secouer de te voir donner ce signe de tête vers mon visage. Insinuant que je fais peur. Ouais, je le sais, je me suis regardé dans un miroir avant que tu ne sois là. Je souffle, et je reprend une gorgée de ma boisson chaude.  "Et être occupé, c'est une bonne chose." Personne ne peut mieux comprendre que toi, ce que je suis entrain de sous entendre. Etre occupé, ça évite à notre esprit de dérailler. Quoi que, pour que le tien déraille, il me suffit de te dire que, je n'ai pas prévenu Will de ton arrivée. Et tu attaques. "Mais..." Ma ride du lion, tu viens de me perdre. Putain Wesley, faut réagir. Parce que t'es entrain de partir. "Et merde." Que je souffle avant de prendre la même direction que toi. Tes pieds qui montent les marches, j'accélère. Et une fois à bonne distance, ne me demande pas pourquoi, ma main vient se poser sur ta taille. Ce qui est radical pour que tu te retournes, tout en tenant la rampe. "Pourquoi tu t'énerves?" Non, te laisser parler est une mauvaise idée. Deux marches en dessous de la tienne, le visage penché pour te regarder dans les yeux. "Je ne t'ai pas piégé ou je ne sais quoi d'aussi absurde que ça. Je n'ai juste pas encore prévenu mon frère de ta présence dans le manoir." Je secoue un peu la tête "Etre en ma présence c'est te sentir piégée? Et t'en prend pas à Will. Dans ton 'vous' là.. " Reboot de Roméo et Juliette.

@Ella Marriott-W.
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" Là dessus on est d'accord " Que je souffle. Et on avait pour habitude d'être d'accord sur tellement de sujets. Comme deux voix qui n'en forment plus qu'une, qui s'unissent pour être encore plus forte, prenante, imposante. Mais aujourd'hui, nous ne nous assemblons plus pour n'être qu'un. Loin de là. Nous sommes deux voix face à face, sourdes, muettes, sombres et aigues. Plus rien qui ne va mais c'est ainsi. On a joué et on a perdu. Et là, j'ai la sale impression que tu te joues de moi et ça me fait vriller en un claquement de doigts. Entre Snow hier et ça aujourd'hui, je ne peux pas. Je n'ai aucune sombre envie d'être là, face à toi, de voir ton visage, tes lèvres, tes yeux, ta ride du lion. J'ai juste envie d'être au plus loin. Oublier. T'oublier. Tu brilles par ton absence et si je ne peux pas empêcher mon esprit et mon cerveau d'inventer les raisons de cette absence, je peux forcer mon coeur à se blinder et ne plus laisser qui que ce soit s'en approcher. Et là dessus, je sais ce qu'il faut faire pour y arriver. Rentrer chez moi est la première des actions que j'ai besoin de faire pour passer à autre chose. Pourtant, tu me rattrapes, comme si tu n'avais pas compris et je serre la rampe entre mes doigts pour ne pas montrer le tremblement de colère qui commence à grimper en moi. " On ne va pas encore discuter de ça Wesley " Que je souffle, agacée. " Je.. C'est pas facile, ok ? " Ni pour lui, ni pour moi. Et si ça lui fait un quelconque bien de me voir, moi ça me montre juste que nous deux, il n'y a plus d'espoir. Et quand je me rends compte de cela, je ferme les yeux quelques secondes et pince l'arrête de mon nez avec ma main libre. " Je ne parlais pas de Will mais le sujet n'est pas là " Que je soupire en rouvrant les yeux, croisant ton regard. Je n'ai pas envie d'en parler et ça va surement te sembler difficile mais c'est ainsi. " Je ne peux pas faire semblant, je suis désolée " Pas vraiment en fait. Un petit peu, parce que si j'étais moins radicale, ça serait plus facile. Mais si j'étais moins radicale, ça ne serait pas moi, on le sait tous les deux.

@wesley patterson
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