MARLEON Զ there's a shark in the pool

Soirée de saint valentin, t’avais prévu de t’arracher la tête, parce que ce jour te rappelais trop de chose, t’avais pas envie d’y pensé pourtant il faut croire que le destin a décidé de te la rappeler cette soirée et pas n’importe comment. Tu t’sens mieux de tout lui avoir dit pourtant t’oses toujours pas le regarder, tu sais pas c’qu’il va en penser, tu sais pas comment il va le prendre, t’as peur. Pourtant tu sens un main sur ton genoux, tu ne bouges pas, tu gardes la tête dans tes genoux, t’oses pas la relever, t’esquisse un micro sourire, tu t’sens tellement mieux. T’as enfin l’impression qu’une personne est capable de t’aider, t’as souvent réfléchi à qui pourrait te sortir de là, t’aurais jamais cru que ça pourrait être lui. « Ecoute … T’es pas une mauvaise personne… T’es juste un peu paumée, c’est tout. » tu relèves doucement la tête et tu serres encore plus tes genoux contre ta poitrine. « Et puis moi, je te regarde pas du tout avec pitié. J’croyais d’ailleurs que les mathers se foutaient de l’avis des autres ! » tu hausses les épaules, t’esquisse un petit sourire, t’es pas une vraie mather et c’est là toute la différence. « C’est parce que j’en suis pas une vraie ça… puis moi c’est pas mon caractère d’être comme ça, fin.. c’est pas moi qui vais te l’apprendre… » Parce que ouais, t’as des amis à qui tu montres ce que tu veux bien montrer, mais lui il te connait vraiment. Il passe son bras dans ton dos et t’attire vers lui, tu t’laisse aller, t’as l’air d’une guimauve et ça t’fais tellement de bien. T’as l’impression que cette pente tu vas enfin pouvoir la remonter, t’es plus seule, il est là !

La sensation que t’as est étrange, tu te dis que tu vas enfin pouvoir te relever, tu te dis que ça y est le cauchemar est presque fini, enfin, t’en pouvais plus de cette situation, t’avais juste envie que ça se finisse, bien sûr t’aurais jamais cru que ça se finirait de cette façon. Tu t’étais dit que tu finirais par l’oublier, que tout irait mieux après, qu’il te fallait juste du temps, mais ça c’est mieux, mieux que ce que tu t’étais imaginé. « Je sais que t’es pas comme ça, je sais bien, t’en fais pas. » Tu souris, cette fois-ci tu ne te contente pas de l’esquisser ce sourire, ça t’fais du bien d’entendre ça. T’avais tellement peur qu’il se sauve, qu’il te lâche, qu’il se dise que c’est trop dur pour lui de te sortir de là. Il s’allonge, tu le suis, vous êtes face à face, tu sens ses doigts qui t’écartes la mèche qui tombe sur ton visage, tu fermes les yeux un instant. Il te prends la main, tu veux pas la lâcher « Regarde. Je lâche pas ta main, demain matin, je la tiendrai toujours. Ca va aller tu vas voir. » Il te sourit, tu lui rends son sourire, il s’endort, tu le regardes quelques instants, il a l’air tellement apaisé, tu veux pas fermer les yeux, tu regardes ce visage qui t’as tant manqué, puis tu finis par le rejoindre dans les bras de Morphée.