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if you see the light, don't go (wesla)

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if you see the light, don't go…
09 juin 2020@Wesley Pattersonmassachussetts general hospital.


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9h55 ; " Et vous souhaitez quelle couleur Mademoiselle Marriott-Wildingham ? " Je regarde la palette devant moi et soupire doucement. Rouge, comme au bal ? Noir, je trouve que ça fait négligé. Le rose pale, c'est ma marque de signature et je ne porte pratiquement que ça. Mais aujourd'hui, j'ai envie de changer un peu. Mon index droit tendu vers la plaquette, je montre le baby blue qui me fait de l'oeil. Ça change et ça reste quand même discret. " Pour Thaïs, c'est du transparent, des paillettes si elle en veut et c'est tout " Que je lance avant de me concentrer sur mon entourage. Je suis contente que Francesca soit venue avec nous. Ça va lui faire du bien de changer d'air aussi, de ne pas passer sa journée à penser à Tallev, à leur couple et à faire la crêpe au soleil. Elle a bronzé, certes, mais c'est mauvais pour la peau, tout le monde le sait. Mes mains sont vite dénudées de vernis, de leur couche spéciale pour qu'ils durent plus longtemps et ne cassent pas à tout va. Des boissons nous sont rapidement servies et je lève les yeux vers l'écran géant qui montre des images qui ne sont pas bonnes à voir pour tout le monde. Seulement, Thaïs ne fait pas attention, elle choisit ses paillettes. Argentées, dorées, roses, bleus, violettes, il y en a pour tous les gouts ! Et rapidement, mon regard ne peut pas se décoller de l'écran. " Montez le son " Que je lâche, sèchement. Je fixe l'écran et mes mains commencent à trembler. La photo de Wesley est en haut à gauche de l'écran et je peux lire les mots "man shot by a former employee". Je déglutis difficilement et appuie moi même sur le bouton du son. La journaliste explique que Wesley, en route pour sa réunion, s'est fait tiré dessus. " Non, non, non, non, non " Mon sang ne fait qu'un tour. J'attrape mon téléphone, préviens Dimitri de descendre immédiatement au salon avant d'embrasser Thaïs - lui expliquant que tata revient vite - et ma meilleure amie qui n'a pas le temps de m'embrasser, de me retenir, rien. J'attrape mon sac et compose le numéro de Karl. Dans 2 minutes dehors. Je cours dans les escaliers, dans le hall d'entrée et saute dans ma voiture en direction de l'hôpital. J'en profite pour prévenir Will, expliquer plus de choses à Dimitri sur mon départ précipité, prévenir aussi Maria. Mes notifications sont folles et je ne cesse d'envoyer des messages à Wesley pour lui demander si c'est une blague, pourquoi est-ce qu'il me fait ça mais aussi, voire surtout, de ne pas mourir. Pas maintenant. Pas aujourd'hui, ni demain.

10h43 ; " Vous avez intérêt à me retrouver Spence Davis ou je vous jure que je colle une rançon sur sa tête " Que je crache presque au visage des policiers alors que je suis en salle d'attente. Personne ne sait rien, personne ne sait où il est parti et si les cancans vont bon trains, personne ne vous nous donner des nouvelles de Wesley pour le moment. Will est en chemin et je ne suis personne de la famille. C'est à ce moment que je me rends compte que j'ai bien oublié de prévenir une personne : Hope. Il est 10h45 lorsque je lui écris un message simple et court. Je n'ai rien de plus à lui dire que son futur ex-mari s'est fait tirer dessus et qu'il est entre la vie et la mort, dans son propre hôpital. Peut-être qu'elle n'en aura rien à faire mais j'ai fais ce que j'avais à faire. Maria est avec moi et elle doit me prendre pour une folle. Je passe de debout à assis aussi vite que Tigrou saute à l'aide de sa queue en ressort. Mes talons claquent sur le sol et je pose violemment mes mains sur le bureau des infirmières qu'elles vont finir par me demander de rentrer chez moi si je ne finis pas en cellule. Au loin, je vois Will arriver et je fonce dans ses bras, contournant la poussette d'Eden avec brio. " Il a perdu beaucoup de sang… Il est au bloc " Que je souffle avant de lâcher l'étreinte et de le laisser partir vers Maria. Je ne suis pas de bonne compagnie depuis le début de cette matinée. J'ai peur, j'ai tellement peur. Je m'isole un peu, écris de longs messages sur mon téléphone et n'en envoie que quelques uns.

11h22 ; Un docteur entre dans la salle d'attente, se dirige vers le bureau des infirmières et je les vois hocher de la tête en direction de Will et Maria. Je file vers eux pour ne louper aucun morceau. La balle a principalement traversé un muscle, son pronostique vital n'est pas engagé, à moins d'une complication. Mes mains tremblent et c'est bientôt mon corps entier qui se met à trembler. Il est dans un coma artificiel à cause de la perte de sang. La dose de produits chimiques va être réduite rapidement, dès qu'il aura récupéré. J'attrape la main de Will pour ne pas m'écrouler, pour ne pas m'effondrer devant toute la salle d'attente. Le regard vide, j'ai le visage qui tourne sur la scène devant moi. Il y a des gens qui nous envient d'avoir des nouvelles, des personnes qui pleurent, effondrées, et d'autres qui tendent de garder leur calme parce qu'ils n'ont pas le choix. Personnellement, c'est à ce moment là que je perds mon calme. Je sors en courant de la salle d'attente et ne m'arrête qu'une fois dans le parc de l'hôpital. Assise devant un banc, en boule, j'essaye de me contenir, de ne pas hurler pour n'effrayer personne. C'est tellement dur. J'ai peur, terriblement peur. Peur de le perdre. Peur de me retrouver toute seule. Peur de voir Andrew débarquer à tout moment et nous lire le contenu de son testament. Inspire, expire Ella, tout va bien se passer, il est fort. Et quand je ne crois plus aux conneries que je me raconte, que mon estomac se vrille et que je suis obligée de courir vers une poubelle pour rendre les quelques popcorns mangés hier soir, je décide de rentrer. Je demande à Will de m'indiquer la chambre de son frère dès qu'il la saura et je me dirige vers la Chapelle où je reste pendant un certain temps. Pour tout dire, cinq minutes ou trois heures, je n'en sais rien. Je suis à genoux, les mains croisées devant moi et je prie. Je récite ces passages de la Bible que je connais par coeur. Je confesse mes péchés et quand mon téléphone vibre dans la poche de ma jupe, je regarde rapidement. Mes résultats sont arrivés. Les résultats de mon kit d'il y a dix jours sont là… Je me lève, me dirige vers l'endroit où on peut retirer tout cela. Je suis un robot, mes pieds me guident mais ma tête est ailleurs, probablement toujours dans la Chapelle. Les papiers en mains, je les serre contre ma poitrine et souffle " T'avais promis qu'on les ouvrirait ensemble "

Fin d'après-midi ; Mon portable vibre à nouveau. C'est Will. Son frère est en chambre. J'arrive rapidement, l'estomac vide, et quand je le vois branché à je ne sais combien de machines, je suis obligée de cacher mon visage et d'étouffer un gémissement de douleur derrière l'enveloppe de l'hôpital. Je fais un pas en direction de la chambre et on m'arrête. Seulement la famille. Je dévisage l'infirmier qui me barre le passage et le fusille du regard " Si vous ne voulez pas devoir trouver un nouvel hôpital où exercer, dégagez de mon chemin " Que je crache, haineuse et clairement pas prête à ce que qui que ce soit se mette en face de moi. Je le refuse, tout simplement. La sécurité arrive et je les regarde un à un. " Je veux voir le chef du service, tout de suite. Dites lui que Mademoiselle Marriott-Wildingham est là " Et s'il n'y a pas de plaque au nom de ma famille à l'étage où Wesley se trouve, il y en a une à l'étage oncologie. Nous avons fais une jolie donation après la mort de mon père pour remercier le personnel soignant, ceux qui lui ont permis de partir avec un sourire sur le visage. Le Chef de service est rapidement là et on m'accorde l'accès à la chambre de Wesley. Je ne fais pas attention à qui est là, qui n'est pas là. Il ne peut y avoir que ses parents, Will, Maria, Eden et peut-être Hope. Je fonce sur le lit, les yeux pleins de larmes et attrape sa main. " Me fais pas ça. Tu m'as promis qu'on apprendrait tous les deux ce que c'était qu'aimer, qu'être amoureux. Bats toi Wesley " Les machines s'emballent, je suis vite écartée et je bute contre une chaise. Will est là. Je croise son regard et souffle " Il peut pas faire ça… " Et quand tout revient à la normale, je laisse mon enveloppe avec Will et file au chevet de Wesley. Cette fois, je me mets du côté gauche et prends sa main dans la mienne, à nouveau. " J'ai reçu mes résultats de test… Je peux pas les ouvrir sans toi. Tu m'avais promis qu'on les ouvrirait ensemble… Qu'on affronterait ça ensemble " Que je lâche, étouffant un sanglot en me raclant la gorge. " PI t'appartient pas encore alors je t'interdis de mourir alors que t'as pas 100% de l'entreprise. Tu m'entends, je t'interdis de te laisser aller Wesley ! " Mon ton change, ma voix est presque menaçante. " Je suis prête à te menacer toute la soirée s'il le faut ! Je t'avais dis, s'il t'arrive un truc, je mets les meilleurs médecins du pays sur le coup, pour te sauver et pouvoir te tuer après. Alors réveille toi ! " Mon ton est sec, froid, colérique presque. Et puis ma voix se brise à nouveau. " Par pitié, réveille toi " Je mords ma lèvre inférieure, ayant du mal à me contenir. Les larmes ne couleront pas mais elles titillent le ras de mes cils. Il ne peut pas me faire ça, pas maintenant… Mes lèvres se portent à ses doigts et j'embrasse sa main, dans l'attente d'un geste, d'un mouvement, de quelque chose. La voix d'Eden me vient dans les oreilles et je ne fais pas attention. Je sais qu'il est bien entouré, il n'a pas besoin de moi mais Wesley… Si. Ou c'est moi qui ait besoin de lui. C'est une bonne question.

… just come back to me, please.
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9H34 _ Roman vient de me déposer devant P-Industries. Dans une demie heure, j'ai une réunion assez importante, je suis donc en avance pour vérifier que tout est en place. Je sors du véhicule, je range mon téléphone dans ma sacoche d'ordinateur, et j'avance sans trop regarder autour de moi. Plongé dans mes pensées composées pour la plupart d'entres elles, de Ella. De nos messages d'hier. De ses questions sur Hope, de nos promesses et de notre programme du jour. Enfin, du jour, de la soirée et de la nuit. J'imagine déjà nos retrouvailles, nos corps qui vont se serrer et nos fringues qui vont tomber. J'en étire légèrement mes lèvres, et je continue de marcher pour atteindre la porte de l'immeuble qui se trouve à deux mètres de moi. Quand .. "Wesley Patterson!" quelqu'un m'interpelle. Je redresse la tête, et je tourne mon corps pour faire face à l'homme dont je viens d'entendre la voix. Mes sourcils froncés, je le fixe et je ne tarde pas à le reconnaitre. Spence Davis. Un collaborateur qui était bien trop incompétent pour rester à ce statut. J'avais dû le virer, et rompre notre contrat. Certes, d'une manière légèrement humiliante, mais je ne connaissais pas d'autre façon de faire. Mais que fait-il ici? Ca fait des mois que nous ne collaborons plus ensemble. "Davis. Que me vaut l'honneur de votre présence?" Son visage semble colérique. Sa gestuelle n'est pas sereine. "T'as ruiné ma vie sale fils de pute." Oh. J'avance doucement vers lui. Prêt à l'affrontement verbal ou physique si il le désire. Certains employés fument et ils nous regardent. Bouche entre ouverte, j'allais lancer ma répartie quand Spence enfouit sa main dans son dos et qu'il en sort un révolver. Je n'ai pas le temps de bouger, de parler, de supplier... Il me vise et tire.

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9H47 _ Je ne sais plus où je suis. Un vent de tempête bouscule mon coeur, si fort, si puissant que la tête me tourne. J'ai le souffle coupé. Ma poitrine est compressée, comme dans un étau. Je tremble de partout. Ma gorge est serrée. Allongé sur le trottoir, je suis couvert de sang, et ce dernier coule sur le sol. J'ai du mal à respirer, je ne veux pas mourir. J'entends au loin la sirène d'une ambulance. Leurs cris, les vocifération de mon père qui me tient le poignet comme pour s'assurer que je suis encore en vie. "Laissez l'ambulance passer!... Et virez moi ces journalistes!... Retrouvez moi Davis immédiatement!" Mes yeux peinent à rester ouvert. Tout s'embrouille. Des ambulanciers parviennent jusqu'à moi. Mais, je perds connaissance. Je ne me souviendrais pas des premiers soins, ni du transport dans l'ambulance pour arriver à l'hôpital le plus rapidement possible. Là où je vais me faire opérer d'urgence. Je serais plongé en coma artificiel suite à la trop grosse perte de sang. Ce sera à moi d'ouvrir les yeux. Je suis au bloc, mais je ne m'en rends même pas compte.

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Début après-midi _ Mon état est stabilisé. Mais dans un coma artificiel. Je vais pouvoir répondre à la question que tout le monde se pose 'est ce que l'on entend ce qu'il se passe autour de nous?' Oui. Je peux entendre les médecins. Mon père qui explique qu'il va devoir s'absenter pour gérer les médias mais qu'il faut le prévenir en cas de changement. Je peux aussi entendre les infirmiers qui vérifient le matériel auquel je suis branché. Malheureusement, je ne peux pas encore savoir qui est là pour moi. Je ne suis pas encore installé en chambre, je ne peux donc pas recevoir de visite. Et pourtant, il y a en du beau monde qui attend de pouvoir me voir. Mon frère qui ne cesse de pleurer en regardant son fils qui lui, ne doit pas comprendre ce qu'il fout dans ce lieu si morbide et triste. Maria, ma meilleure amie qui tente de rester la plus forte possible pour soutenir Will. Mais qui fait part de sa faiblesse dans un message qu'elle envoie sur mon portable. Dimitri, bien que ce soit plus par soutien pour sa soeur. Hope dont je n'avais plus de nouvelles, mais qui a aussi prit le temps de m'écrire un sms. Si j'avais pu lire ses mots, je crois que j'aurai pu sourire de savoir qu'elle tient à moi. Parce que je tiens à elle, et malgré tout, si elle avait ignorée la situation dans laquelle je suis, ça m'aurait fait du mal. Si a mon réveil je n'avais pas quelque chose de sa part, la déception serait venue remplir le truc au milieu de ma poitrine. D'ailleurs, si on me disait maintenant que c'est toi qui l'avait prévenue, et que vous avez échangées ensemble.. Je serais sorti de ce coma pour le voir de mes yeux, tellement c'est impensable. Mais aussi, pour pouvoir prendre conscience de l'intensité avec laquelle je compte pour toi.  

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17H13 _ Il y a des laps de temps où je n'ai plus cette possibilité d'assister à la vie autour de moi. Comme ci il fallait que mon cerveau se repose quelques minutes avant de pouvoir enregistrer. Mais là, il vient de s'allumer quand ta voix se fait entendre. Ca me provoque une sensation étrange et les machines ne prennent pas longtemps avant de le faire entendre par un multitudes de bip. L'infirmier de la porte arrive rapidement au dessus de mon corps pour remettre à la normale le tout. Je crois que tu fais emballer mon coeur rien qu'avec tes mots. Tu ne le vois pas, mais intérieurement je souris. Parce que tu es là. Parce que tu me menaces et que je peux imaginer la tête que tu fais à cet instant précis. T'es belle, comme le soleil à travers l'écran, l'eau dans tes yeux qui s'empêche de couler, les milliers d'étoiles qui jaillissent de ta voix. T'es belle à m'en crever les veines, à me brûler l'iris. T'es belle comme la dernière lumière, la toute dernière qu'on voit. A la toute fin du monde. Quand on revoit tous les bons moments, toutes ces petites joies, ces sourires et ces yeux brillants. T'es belle comme la mort, et je veux être beau. Et je veux être beau comme t'es belle, à travers mes mots, à travers ma voix. Mais je ne sors pas de ce coma. Je suis allongé sur ce lit, et si mes poumons ne se gonflaient pas, je pourrais paraitre déjà passé de l'autre coté.
Eden aussi montre sa présence par des sons. Oh mon petit prince. J'ai le palpitant qui se serre de ne pas pouvoir vous prendre dans mes bras. Enfin mon bras. Et je regrette de pas avoir dit à chacun, ô combien vous êtes importants pour moi. Si je m'en sors, je le ferais. C'est promis. Peut-être pas par des mots, parce que je ne suis pas comme ça. Mais, par des actes c'est sur. Sans vous, je n'existerais pas. Sans vous je ne me connais pas.

Un docteur entre dans la chambre. Je peux l'entendre prononcer "Je viens informer que les visites s'arrêtent pour 18 heures. Quand un patient est dans un état comme celui de monsieur Patterson, il est préférable que la pièce ne soit pas remplie par trop de présences. Cependant, une personne est autorisée à rester pour la nuit. Quel nom dois-je inscrire pour la permission?" Ella, reste avec moi je t'en prie. Mon frère est bien trop sensible pour endurer de rester toute une nuit à me regarder sans vie. Et il aura besoin de Maria pour tenir le coup, et pour son fils. Alors reste. Menace tout l'hôpital même pour me faire sourire. Ou chante moi une chanson. Tiens moi en vie. Il poursuit après obtention de sa réponse "Je dois aussi indiquer que le père du patient à demander à ce que l'employé en charge de la protection de son fils soit installé devant la chambre. Le suspect n'ayant pas été arrêté, il est préférable de renforcer la sécurité." Comment ça, pas arrêté? Oh Spence, si je me réveille, même avec un bras en moins, je vais te faire regretter de m'avoir loupé. Parole du Diable en personne.
Il est bientôt l'heure pour eux de partir. Mais pas toi. Je peux entendre vos salutations, et même deviner les étreintes. L'agitation qui ne dure pas, laissant place à notre bulle. L'atmosphère que toi seule à le pouvoir de créer. Même si je te ressens peinée. Je m'en veux de te rendre triste. Je m'en veux de ne pas ouvrir les yeux.
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❝ J'ai l'impression que la vie s'est arrêtée quand j'ai vu les images sur les écrans plus tôt dans la journée. J'ai cette horrible douleur dans la poitrine qui me fait me rendre compte de tellement de choses. Que je ne suis pas si forte que ça, que je t'ai déjà laissé entrer et t'ancrer dans mon coeur. Cette peine, cette douleur que je ressens, on ne la ressent pas tous les trois jours, même pour le plus sensible des êtres humains. Dimitri est venu me rejoindre et il a passé beaucoup de temps à me regarder dans les yeux, à me voir écrire à Hope parce que je ne pouvais pas ne pas la prévenir. Mon frère a aussi essayé de me calmer quand je me suis mise à trembler lorsque j'ai répondu à Francesca. Je lui ai envoyé un message long comme le bras, un message où mon cerveau décide de battre en retraite et de laisser mon coeur parler. Parce que oui, je ne porte pas Hope dans ce dernier mais je sais que toi oui. Je sais que tu tiens à elle et que ça te tuerait de savoir qu'elle n'a pas été mise au courant, qu'elle a été mise de côté à cause de mon égo sur-dimensionné. Et je ne veux pas être celle à qui tu en veux quand tu ouvriras les yeux. Je refuse de voir cette déception dans ton regard alors je le fais. Pour toi. Et simplement pour toi. Parce que tu comptes tellement pour moi que je ferai n'importe quoi pour te soutenir, t'aider, soulager tes peines et tes douleurs. Je crois même que je préfèrerais que ce soit moi à ta place, là, allongée sur ce lit. Pas parce que je suis plus forte que toi, que j'aurais déjà ouvert les yeux ou quoi… Mais juste pour ne pas ressentir ce que je ressens à l'heure actuelle. Anesthésiée, droguée par les médicaments, putain que j'en rêve. Je rêve de ce repos que tu t'offres au détriment des autres, de leur peine, de notre douleur. T'es pâle, presque livide mais les docteurs nous ont dit que c'était normal, à cause de la perte de sang… J'ai ta main dans la mienne et excuse mon écriture presque illisible… C'est pas facile d'écrire d'une main, sans pouvoir tenir mon support de l'autre. Mais je refuse de te lâcher. Je ne bougerais pas, pas maintenant, pas demain, pas dans les semaines à venir s'il faut. Sutton peut gérer sans moi. Francesca m'a dit que je devais te parler, que t'entendrais probablement tout et je suis pas capable de dire quoi que ce soit d'autre que des menaces, des cris étouffés contre mes lèvres. J'ai du poser mon stylo pour pas te menacer avec. Il a roulé sous le lit et je pense que l'infirmier qui a tenté de m'empêcher de venir te rejoindre va me tuer avant la fin de son shift. Je ne suis même pas désolée. Will et Maria sont avec Eden, Dimitri est rentré pour s'occuper de Thaïs… On était entrain de se faire chouchouter dans j'ai vu les news à la télé. Il y avait une photo en haut à gauche de l'écran et quand j'ai vu que c'était toi, j'ai cru que j'allais devenir folle. T'étais très beau sur cette photo mais si je la voix encore une fois, je te jure que je la brûle… Je n'ai vu ni ton père, ni ta mère dans les parages. Et quand je regarde le duo que font ta meilleure amie et ton frère, je me rends compte qu'à ce moment précis, là, je suis seule. Je suis seule au monde et un frisson parcourt mon échine quand je m'en rends compte. Bien entendu, il y a mon frère, mes amis, les tiens aussi mais qu'est-ce que je suis, sans toi, là, maintenant, tout de suite ? Seule. Et je t'interdis de me laisser seule. Parce que c'est pas comme ça que ça devait se passer. Aujourd'hui, ça devait être notre nouveau début, notre commencement. Le commencement de cette dynamique qui voudra tout l'or et toute la peine du monde. On devait apprendre plein de choses ensemble. Comment surmonter les pires épreuves de la vie mais aussi les plus belles. Construire notre château sur les bases les plus solides qui puissent exister au monde. Je te laisse. Un médecin vient d'entrer. ❞

Je pose le stylo sur le torse de Wesley, pose le bloc note sur ma chaise parce que je me lève. Ma seconde main se glisse sur la tienne et j'écoute le Docteur. Il ne doit rester qu'une seule personne et mon visage tourne vers celui de Will. Mes yeux veulent tout dire. Pitié, par pitié. Je sais qu'il voudrait rester ici, que je pourrais m'occuper d'Eden avec Maria ce soir. Maria, Tony et moi, pour un petit bébé qui ne comprend rien à tout cela. J'ouvre la bouche et la main de Will se lève, pour me stopper. J'ai peur à ce moment même, mon corps se tend, mes muscles se crispent, mes mains se serrent autour de celle de Wesley. Mais Will me choisit. C'est Ella Marriott-Wildingham, qui reste aux côtés de Wesley Patterson. Et ça me rassure. Je me détends rapidement. Mais le retour de flamme fait mal. Putain. Il n'est pas arrêté, encore ? " Mettez toute la sécurité qu'il faut ici. Est-ce qu'il est possible d'avoir deux policiers ? " Pour le protéger lui. Parce que je jure que si Spence Davis ose se pointer ici, je vais le tuer moi même, de mes propres mains. Je ne le laisserais pas s'approcher de Wesley. Le médecin acquiesce, sort pour prévenir la police que je souhaite deux officiers avec nous et je reste debout, mon regard sur Will. " Merci Will… " C'est tout ce que je peux dire. " Je vous tiens au courant de chaque avancée, de chaque changement. S'il se réveille … " Ma voix déraille et il me faut quelques secondes pour me reprendre " Quand il se réveille, je vous préviens dans la seconde qui suit " Que je souffle doucement. Même avant de l'engueuler, je les préviendrais parce que je leur ai promis. Je me rassois et garde le bloc note sur les jambes. Mes yeux sont sur le visage de Wesley et je récupère ma main droite pour envoyer quelques messages avant que les trois autres personnes dans la pièce avec nous s'en aillent. J'embrasse Will, Maria et Eden pour nous deux. Tu ne peux pas le faire alors je le fais pour toi. Et quand ils nous quittent, mes yeux se redirigent vers les tiens, clos, un peu gonflé à cause de ce qu'il y a dans les perfusions. " Tu sais, si tu voulais que je joue à l'infirmière avec toi, il fallait pas aller aussi loin " Je ris légèrement et mords ma lèvre inférieure. Comment est-ce que je peux rire dans un tel moment, sérieusement ? " On va retrouver Spence et je te jure que je dormirais pas jusqu'à ce qu'il soit derrière des barreaux. Il pourra pas plaider la folie, c'est mon excuse ça " Je soupire doucement. Et dire que je parlais de te tuer de nombreuses - et diverses - manières il y a encore peu. Je regrette tout ce que j'ai pu dire, imaginer. " Je sais pas si tu m'entends Wesley mais si tu m'entends, gardes bien en tête que je ne quitterais pas ton chevet. Je vais rester là pendant des heures s'il le faut, des semaines même. Je m'en fiche. J'aurais probablement de méchantes racines dans les cheveux, des ongles… dans un état pitoyable, pire que celui dans lequel ils sont actuellement. Mais je m'en fiche. Rien de ça ne compte à ce moment " Que je lance doucement. Je serai moche, hideuse, à la limite du dégoût, mais ce n'est pas bien important. " Bon, ne t'inquiète pas… J'irai prendre des douches tous les jours. Le but ce n'est pas que ce soit mon odeur nauséabonde qui te réveille " Et je ne peux pas empêcher un rire de s'échapper et de remplir la pièce. J'embrasse ta main et reprends mon écriture.

❝ Je crois qu'à la fin de tout ça, de cette épreuve, de cette journée, tu ne pourras plus te passer de ma main dans la tienne. Et je crois que moi aussi. C'est même sure. J'ai peur que tu ne te réveilles pas Wesley, que tu n'ouvres plus les yeux. Tu as repris de la couleur depuis tout à l'heure, tes yeux ont dégonflé et je viens de te recoiffer. Tu es beau Wesley. Vraiment. Mais tes yeux me manquent, ton sourire aussi. Ta voix, qui prononce mon prénom, ta main qui se serre autour de la mienne. Je pense qu'une des perfusion que tu as sert à te nourrir et tu sais quoi, profites en. Parce que la bouffe ici est infecte. Tony a proposé de ramener quelque chose mais j'ai décliné. Je n'ai pas d'appétit de toute façon. J'ai eu les yeux rivés sur la porte pendant de longues minutes, à regarder la vie dans ce couloir. Les infirmières qui courent, les médecins qui draguent leurs subordonnés comme si c'était la chose la plus normale et banale qui soit. Un infirmier est venu checker tes constantes à nouveau et je suppose que tu m'as entendu l'agresser quand il m'a dit que je pouvais aller m'aérer si j'en avais besoin et qu'ils me préviendraient en cas de changement. Pour qui me prend-il, sérieusement ? Comme si j'allais te quitter maintenant. Je sais pas si t'as besoin de moi Wesley mais… moi j'ai besoin de toi. Comme jamais. Je veux qu'on rembobine cette journée et qu'on change tout. Y a rien à faire, y a rien à dire. C'est un gâchis. Et on sait tous les deux qu'il faut faire compter chaque journée… ❞

Mon téléphone sonne en pleine phrase et je soupire fortement. Quand je vois le nom de Will, je décroche et lui explique qu'il n'y a aucun changement pour le moment, que tu es toujours dans le même état, avec un peu plus de couleurs. " Ils m'ont proposé d'installer un lit à l'autre bout de la chambre mais j'ai refusé (…) Non ne t'inquiète pas. J'irais chez l'osthéo et puis c'est tout. J'ai dormi sur une chaise plus d'une fois ici. Je quitte pas son chevet, pas sa main " La discussion dure quelques minutes et je soupire doucement. Mon regard se pose sur toi. " Je vais changer de main, je suis toujours là " Que je souffle en commençant à chanter Dear Patience de Niall Horan. J'en profite pour amener la seconde chaise de ce côté du lit, pour m'installer et reprendre ta main dans la mienne. " Hey, can you show your face, can you see I'm anxious, can you hear what I'm saying, saying ? " Et j'aimerais tellement que tu bouges, même un cil. Vas-y, tu peux le faire. Je te regarde, j'embrasse ta joue pour voir cette fossette que j'aime temps. Pitié…
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Will n'est peut-être pas le plus fort dans la famille, mais il l'est quand il prend la décision de te laisser ici pour cette nuit. Il le sait, il sera plus utile auprès de son fils que dans cette chambre, à pleurer sur mon épaule. Et peut-être qu'il espère que tu me foutes un coup de pied au cul verbalement pour me sortir de ce coma. Tu m'as toujours poussé vers le haut, tu as été une des rares personnes à t'intéresser réellement et sans faux-semblants à celui que je suis. Toi et moi, l'évidence des pensées et des coups encaissés qui nous ont forges. Toi et moi, les jours sans silence. Toi et moi, l'écho pour puissance. Je suis démuni, absent, immobile. Chaque heure qui passe, je restes éteint auprès de toi et pourtant ! Pourtant, Diable sait que j'essaie de conserver la force nécessaire pour affronter cette putain de vie. Parfois, je crois y arriver mais je constate que de plus en plus souvent j'échoue dans le rôle qui m'est alloué. Mais quel rôle ? A quoi il rime sans toi ? Je récuse une quelconque projection dans le futur car je ne peux m'imaginer la suite si je ne m'en sors pas. Je refuse de lâcher ta main -même si c'est plutôt toi qui me tient la mienne- je refuse cette séparation, je refuse que tu fermes les paupières sur des rêves que nous n'avons pas pu encore accomplir toi et moi et j'ai mal. Mal de te sentir si triste, si affaiblie,... Et tu tentes d'en rire. De trouver le moyen de dédramatiser tout ça pour ne pas sombrer. Je le sais. J'aimerais te serrer contre moi. J'aimerais sentir chacun des gestes que tu as envers moi. Que ce soit les simples caresses du doigts, a ces derniers dans mes cheveux, ou tes mains qui se posent sur mon corps.
Nos faiblesses on en fera des forces. Comme quand nous avons réanimer nos coeurs. On sait que l'on peut décrocher la lune. Nos forces unies, peuvent bien rivaliser contre cet univers. La terre nous a répondu que si nous n'étions pas capable de nous chercher du regard dans la pénombre, nous ne le serions pas non plus dans la clarté. L'amour et la confiance passent par un regard. Et je veux que mes yeux s'ouvrent pour te regarder, pour jeter mes yeux dans les tiens. Te transmettre tout l'amour que j'ai pour toi. Te remercier de tout ce que je peux entendre dans ce 'sommeil'. Et encore plus quand tu chantes. Je veux bouger quelque chose, mais c'est encore une fois mon coeur qui parle pour moi. Non, les machines ne recommencent pas à s'emballer, mais le bip-bip accélère un peu. Tu me procures des choses inexplicables que j'aimerais pouvoir t'expliquer. Continue Ella, ne t'arrête surtout pas.

J'ignore si dans vingt ans encore je me souviendrai de ça, de ce que je vis en ce moment-même. De cet instant où je fais le bilan des choses, planté au bord de l'Autoroute des Interrogations. Un panneau électrique clignoterait et indiquerait qu'un convoi exceptionnel transporte la cargaison toxique de l'amour jusqu'au cerveau. On inhalerait ce gaz indolore et inodore. N'est-ce pas dangereux, Diable, d'avoir donné ce pouvoir à cette femme ? Eh oh Dieu, regarde moi je suis l'homme qui a volé le feu de l'enfer impunément pour se tirer la première clope de l'humanité, et non pas pour le partager avec qui que ce soit. Alors, pour me punir, tu m'as amené Ella sur mon chemin. Ta punition, j'en fais une bénédiction. Tu sais, Dieu, on aurait pu être bons pote si seulement tu ne m'avais pas fait aussi mauvais. T'as envie de me répondre « C'est dans le contrat : Je dois faire des gens mauvais pour que les autres se sentent meilleurs. Ça entretient l'ordre des choses. Les gens s'imaginent qu'ils valent plus alors ça fait tourner la boutique. Dans les gens biens, il n'y a pas que mes chouchous. Regarde, j'adorais Cellini – c'était un assassin et un voleur ! J'adorais le petit Cobain – il s'est suicidé ! J'adorais aussi… »  Ah, mais Dieu tais toi, je ne t'en veux absolument pas d'aimer tes belles créations. C'est normal. Moi aussi je jouis devant mes chefs d'oeuvre. Je crois que je suis entrain de déraillé dans ce fichu coma. Merde Ella ramène moi avec toi. Aimons nous sans condition, c'est beau. Avec toi c'est l'amour. Pas le truc tombé du ciel dans un nuage crémeux. Non, c'est l'amour qui te heurte sur l'autoroute de plein fouet. Le carambolage. C'est ça l'amour. La spontanéité. La violence des sentiments. La voix qui tremble. Les mots parfois plus hauts qu'on ne le voudrait. Les mots qui se battent en moi mais qui ne peuvent pas sortir.

21H27_ Silence complet. Est ce que tu es encore là? Je sais que oui. Que tu ne me laisserais pas. Je ne sais pas quelle heure il est, ni même quel jour. Mon cerveau a Refait comme une mise à jour et j'ai certainement manqué des choses importantes. Mais pas ton départ, car il n'a pas eu lieu. Pourquoi j'ai l'impression d'avoir le corps chaud? Et des fourmis dans les jambes? Putain, cette douleur dans le bras droit... Je suis entrain de sentir mon corps doucement. Et pourtant, mes paupières se tiennent toujours fermées. Je lutte, encore et encore. Et la première chose que je parviens à faire, c'est un léger grognement presque inaudible. Ma gorge est sèche, cela explique un peu le pourquoi du comment. Et... Difficilement je t'entrevois. La lumière de la chambre m'aveugle. Impossible d'ouvrir pleinement les yeux. Par réflexe, je bouge ma main droite et je grimace aussitôt de douleur. Si je le pouvais, j'hurlerais un truc du style 'Oh putain mais quel enculé!' ... Sauf que ça ne ressemblerait pas à ça, car je suis trop défoncé. Tout est aussi flou que ma vue. Pourtant, ta silhouette elle se dessine. De ma voix brisée, d'une articulation douteuse "E.. Ella..." Tu es le premier prénom que je sors. Je suis réveillé. Parce que les rêves ne sont pas aussi beaux si je ne peux pas les partager pleinement avec toi. Je choisis la vie avec toi, même si elle a une durée limitée ; à la mort éternelle sans toi.   
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Je relis la lettre que je viens de finir d'écrire et la plie en quatre avant de la ranger dans la table de nuit. Je ne veux pas la voir, pas la relire parce que je sais que je ferai des ratures à des tas d'endroits pour tenter de minimiser mes mots, mes sentiments, ce que je ressens. Parce que m'étaler comme ça, ce n'est pas ce à quoi je suis habituée. Je n'ai jamais eu de journal intime, incapable de dire ce que je ressens mais quand ça touche à Wesley, c'est différent. J'ai l'impression que je me dois de mettre des mots sur ce que je ressens, sur notre dynamique et sur ce que ça me ferait de le perdre. Je ne veux pas le perdre, je ne veux même pas penser à cette possibilité. Je n'ai toujours pas fais le deuil de mon père, ce n'est pas pour en ajouter un second à la liste. Je ne pourrais tout simplement pas faire avec, vivre avec. Ou plutôt sans. Mais des fois, la vie choisit pour nous. Je suis sûre que s'il est encore dans le coma, c'est parce qu'il est en plein combat de boxe avec Brad et Will, pour voir ce qu'il peut faire, doit faire, va faire… Et ça me fait sourire de penser à tout cela. Parce que c'est synonyme qu'il n'abandonne pas et n'abandonnera jamais. Son temps ici, avec nous, n'est pas fini. Je change de mains à un moment, me tord dans tous les sens que ma chaise, les jambes à l'air alors que ma jupe frôle presque le sol. J'ai froid aux pieds et aurais du accepter la couverture de l'infirmière un peu plus tôt. Il va falloir que j'abandonne mon confort pour lui et je suis prête à le faire. Là, maintenant. Je suis prête à tout abandonner pour lui. Mon portable vibre, je réponds rapidement et je passe à autre chose. Je repose mes yeux sur lui. Et les fronce quand j'entends du bruit venir de son lit. Je me redresse et me tourne pour fixer son visage, ses lèvres, ses cils. Est-ce que je suis entrain d'halluciner maintenant ? Ça ne m'étonnerait pas, pour être honnête. La fatigue est entrain de me frapper et moi, je me sens faible. Folle. Mais incapable de fermer l'oeil. Je regarde les machines et tout semble normal. Sauf que lorsque mes yeux se reposent sur le visage de Wesley, quelque chose a changé. Je saute de ma chaise et me penche par dessus son corps, son visage. Je le vois, ce mouvement, ces millimètres de changement. Et j'ai chaud. Mon coeur s'emballe, je le sens battre et j'attends un geste, un mouvement, une parole. Quoi que ce soit pour calmer ma panique, pour calmer ma terreur et ma peur. Et je peux apercevoir la panique dans son regard. " Ne bouge pas " Que je souffle quand son visage se déformer de douleur. Je lâche sa main, posant les deux miennes sur son visage et le regarde, pinçant ma lèvre inférieure quand il prononce mon prénom. Mon coeur s'emballe à nouveau et j'embrasse ses lèvres. " Je suis là Wesley, je suis là… " Que je souffle en lui souriant. Je suis là et je ne te quitte pas. " N'essaye pas de bouger, d'accord ? Tu t'es fais tirer dessus, épaule droite. Tout va bien, tu vas bien " Que je souffle toujours si proche de lui, ma voix douce et posée qui ne retranscrit pas un seul pour cent de ce que je ressens. Je souris et je pose mon front contre le sien, mon nez s'écrase contre le sien aussi. " Tu m'as fais peur idiot … " Que je lâche, mordant l'intérieur de ma joue pour ne pas craquer. J'ai tellement envie de le prendre dans mes bras, de l'enlacer mais j'ai peur de lui faire mal. Alors je me contente de son visage. Le reste de son corps aura l'attention qu'il mérite un peu plus tard.
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Tu es l'ombre derrière moi qui m'empêche de me retourner sans cesse, celle qui ne me quitte plus et que je retrouve toujours après avoir allumé la lumière. Tu es la source du sourire sur mes lèvres. Tu es le sang qui coule dans mes veines et qui transporte d'un bout à l'autre de mes membres les frissons de tes caresses. Ta voix est ma plus belle mélodie. Tu es chaque secondes à cette horloge, chaque feuille qui tombe des arbres, chaque papillon qui s'envole, chaque étoile dans le ciel. Tu es simplement toi à côté de moi, changeant l'amertume de mon cœur en un délice sucré. Tu es la béquille sur laquelle je peux m'appuyer pour ne pas tomber. Je ne peux pas aller dans la vie d'après si je n'ai pas la certitude que je t'y retrouverais. Puis, j'ai pas accompli tout ce que j'avais à faire ici. Tu l'as dit, j'ai un trône à prendre. J'ai un neveu à voir grandir, un frère à aider, une meilleure amie à embêter, un homme sur qui me venger, et toi, toi à aimer. Nous avons cette leçon à apprendre ensemble. Toi pour la première fois, et moi pour la deuxième fois. Espérant que ce soit nos dernières. Et tes résultats à ouvrir. C'est vraiment fou comme le cerveau peut prendre et enregistrer des informations pendant un coma artificiel. Bien sur, je suis un peu trop shooté pour remettre en place tout les renseignements. Mon premier réflexe est de vouloir bouger la main que j'utilise le plus, mais ca me procure une immense douleur du bout des doigts à ma mâchoire. Tu m'ordonnes de ne pas bouger et j'obéis. J'ai bien eu trop mal pour renouveler l'expérience. Je peux enfin sentir tes mains, là sur mon visage et surtout, ta bouche qui vient embrasser la mienne trop sèche. L'expression de mon visage change, la douleur fait place au plaisir de t'entendre. Je souris, difficilement parce que je suis réellement défoncé. Et comme tiré d'un sommeil très lourd. Ou d'une immense sieste, vous savez, celle qui ne devait durer que quelques minutes mais qui se transforme en deux heures? On se réveille en se demandant en quelle année nous sommes... Bah c'est moi maintenant. J'ai pas mal de questions à poser, comme, savoir combien de temps je suis resté dans cet état. Je suis devenu comme les chiens qui n'ont aucune conscience de la notion du temps. Ton front contre le mien, mes yeux trouvent enfin la force de s'ouvrir car tu me caches cette lumière si agressive. Je cligne plusieurs fois des yeux, tout semble embrouillé. Je racle ma gorge déshydratée "C'est par..ce que je..ne voulais pas que..tu partes." en voyage, et que tu m'abandonnes quelques jours. Bien sur, ce n'est pas vrai. Mais, cela n'empêche que tu es là. Et que tu le resteras, j'espère. Mon bras gauche se met en mouvement, lentement, très lentement. Et je pose ma main sur ton bras pour sentir ta peau. Ca m'avait déjà manqué. Mes yeux ne sont pas aussi vifs qu'habituellement à cause des médicaments, mais ils restent sur ton visage "J'ai soif..." J'ai envie d'un verre d'eau. De sentir un truc frais. Et après, je veux que tu m'embrasses. Qu'on rattrape ce temps. Que tu me montres comme tu as eu peur de me perdre, et que je te montres comme il était impossible que je t'abandonne.  
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Je l'écoute et ris légèrement. " Et tu voulais que j'aille où, idiot ? " Que je souffle doucement. Je n'arrive pas à croire que j'ai cru le perdre, que j'ai failli le perdre. Je me dis que si son agresseur avait tiré plus bas, un organe aurait pu être touché, qu'il aurait pu tirer entre les deux yeux, de l'autre côté, près du coeur. Je dois arrêter de me faire les pires scénarios en tête parce que ce n'est pas arrivé. Il a été blessé par balles, oui, mais ça va aller. J'y crois, je le sais. Je crois en lui et en sa force à se remettre de tout cela. " La prochaine fois, parles moi en s'il te plaît… Pas la peine d'être si extrême " Que je lance en embrassant doucement tes lèvres une nouvelle fois. Je ne peux pas être collé à ton visage et tenir ta main alors je fais un choix pour avoir ce contact avec toi : t'embrasser encore un peu. J'ai tellement de gens à prévenir, de messages à envoyer pour rassurer tout le monde. Parce qu'il y a du monde qui s'est inquiété pour toi et des gens dont t'as même pas idée. J'écoute ta demande et acquiesce. " D'accord… Je vais aller chercher les infirmiers. Il n'y a qu'un verre d'eau là mais je pense qu'il te faudra une paille " Que je lance en caressant tes cheveux une nouvelle fois. Et même si tu as soif, que c'est important, je prends quelques secondes pour te regarder à nouveau. Pour laisser à mon cerveau la chance de comprendre que tout va bien, que tu vas bien. Je tends la main et attrape la petite télécommande et appuie sur le bouton rouge. " Ils vont arriver et me décoller de toi. Et je les maudis déjà pour ça " Un nouveau baiser du bout des lèvres et une infirmière entre. Elle me dévisage, je peux le voir et je m'en fiche. Elle est sèche, un peu brusque mais je n'ai ni l'envie ni le courage de faire une esclandre. Ça ne ferait que retarder ta prise en charge et je ne veux pas cela. Je veux qu'on me dise que tout ira, que tu iras bien et que t'as passé le plus gros, le plus effrayant. " Il faudra sortir Mademoiselle pour le check up complet " Je la regarde et ris légèrement. Ce n'est pas prêt d'arriver. " Pour commencer, il a soif. Alors donnez lui quelque chose " Que je lâche alors que ma main se place dans celle de Wesley. " Nous allons l'examiner et nous verrons s'il peut boire ou s'il faut qu'il s'hydrate avec les bâtons prévus à cet effet " Sa réponse ne me satisfait pas, loin de là même mais je sais qu'elle ne me laissera rien passer. Et je n'ai pas envie de déranger Francesca à l'heure là pour lui demander de l'aide. Alors je glisse mon regard sur toi et te souris. " Je suis de l'autre côté de la porte, d'accord ? Et si t'as besoin de moi, appuie sur le bouton de la télécommande. Ça va allumer une lumière rouge au dessus de ta porte et je saurais que ça veut dire que je dois venir " Que je lance en l'embrassant à nouveau. J'entends l'infirmière soupirer et fis exprès de prolonger le baiser, juste pour l'enquiquiner. Et parce que je ne veux pas le quitter. " Je vais prévenir les autres que tu es réveillé " Que je lance en mettant la télécommande en question dans ta main. On a pas le choix. Je ne peux pas m'imposer, me mettre tout ce beau monde à dos. Ils sont là pour te soigner, pour t'aider à aller mieux et il n'y a rien que je veux de plus que ça. Alors c'est l'heure de suck it up et de quitter la chambre. La porte est rapidement fermée derrière moi. J'ouvre mes messages et dicte à mon téléphone quoi écrire, les yeux rivés sur l'ampoule rouge présente au dessus de la porte. Juste au cas où tu m'appelles à l'aide. Juste au cas où tu ai besoin de moi.

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Parce que je meurs chaque fois que tu t'éloignes de moi. Mais tu réanimes tout mon être de ton rire. "J'sais pas... Tu devais partir. Avec Dimitri." Mais avant ce départ, il y aurait dû avoir ce moment à nous que nous attendions depuis longtemps. Ca me revient soudainement, dans nos bêtise. "Promis. La prochaine fois... Je demanderais un pistolet.. A eau." C'est bien la première fois que j'ai autant de mal pour parler. Ma voix est entaillée, et ma gorge me pique. Je tente d'avaler difficilement ma salive. Et je profite de tes baisers. J'avais bien eu peur, allongé sur le sol, que mes lèvres ne puissent plus jamais toucher les tiennes. Quand on se prend une balle, notre vie défile sous nos yeux. J'ai pu revoir des souvenirs, parfois même oubliés, revoir les visages des gens qui comptent pour moi et, penser aux choses que je ne pourrais plus avoir si je meurs. J'ai refusé de renoncer à toi et ce que tu m'offres. Rien ne nous empêchera de prendre le temps qu'il nous faut. Une vie, ou six. Même le destin, je jouerais contre lui si il tenter de se remettre entre nous. J'acquiesce de la tête, et je souris encore plus quand tes doigts viennent dans mes cheveux. Des gestes pourtant si simples, mais qui me remplissent de bonheur. "Dis toi que après.. on ne sera qu'a deux." La porte s'ouvre, et une infirmière entre dans la chambre. De mes yeux légèrement plissé, je la regarde agir d'une manière qui ne me plait pas. Attendez que je récupère ma voix et mes esprits... Elle va regretter sa façon de te parler. Pour tes ennemis, je serai le vent, l'air, la pollution qui s'incruste dans les poumons pour tout détruire de l'intérieur. Et bien que je ne puisse pas parler, dans ma tête je l'assassine verbalement. Jusqu'a ce qu'elle parle de bâton pour m'hydrater. Ma ride du lion s'affiche, et je voulais pencher la tête, mais la douleur frappe. Je grimace encore, serrant un peu plus ta main et je souffle un bon coup avant de laisser mon crâne s'enfoncer dans l'oreiller. Mes yeux roulent sur ton visage , tellement plus agréable à regarder que celui de l'autre "D'accord... Je peux aussi appuyer si elle me tripote?" et je souris amusé avant de recevoir tes lèvres. Pour un baiser plus long et plus appuyé que les précédents. Je suis trop à l'ouest pour calculer que c'est pour emmerder la grognon derrière toi. Un oui de la tête, et la télécommande remplace ta main dans la mienne Et, le corps médical s'occupe de moi pour les prochaines minutes. Me donnant aussi les regles à suivent pour mon rétablissement. Difficile pour un homme comme moi qui passe sa vie à les transgresser. Ils regardent une fois, deux fois, et même une troisième fois pour s'assurer de ne pas se tromper sur mon bilan. Mais, j'ai soif. Mon doigt appuie sur le bouton rouge pour te rappeler. Si je suis incapable de faire jouer mon autorité dans mon état, je sais que tu le feras pour moi. Et, tu vas peut-être penser que j'appuie parce que je me fais tripoter. Ce serait drôle de te voir débouler comme une lionne enragée pour protéger ton lion des hyènes.
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Il a absolument raison, je devais partir. Je devais partir avec Thaïs et Dimitri pour aller voir notre mère. Elle a des choses à nous dire, des choses qu'elle ne peut pas dire au téléphone et ça me tracasse énormément. J'aimerais savoir de quoi il s'agit pour pouvoir mettre ça derrière moi aussi. Mais elle en a décidé autrement et je vais donc devoir attendre un peu plus avant d'avoir mes réponses. Cependant, c'est le cadet de mes soucis. Je lève les yeux au ciel quand je t'entends forcer sur ta voix pour parler de pistolet à eau. " La prochaine fois, tu me parles oui. C'est moins effrayant, je te promets " Quelques mots pour lui faire comprendre que la communication, ça va être la clé de cette dynamique, de notre histoire. Et je répète bien tout ce que je viens de lui dire. Peut-être qu'en le disant deux fois, il va finir par les imprimer dans sa tête, ces putains de vérité. Je sais bien qu'il n'a demandé à personne de se faire tirer dessus, que c'est l'acte d'une personne lâche qui a probablement voulu se venger mais je sais aussi qu'il a du faire quelque chose mais quoi ? Je me fiche bien de le savoir. Enfin, pour le moment. Tout ce qui compte, c'est qu'il aille bien, qu'il se remette de sa blessure et qu'on puisse mettre ça derrière nous. Ça va prendre du temps mais ça ne me fait pas peur. En tout cas, je ne préfère même pas lui annoncer maintenant qu'il se peut que je parte quelques jours avec Dimitri et Thaïs mais en Californie cette fois. Bon, avec Dimitri c'est sur, nous avons le contrat avec Apple à signer mais pour Thaïs… Je ne sais pas. J'ai proposé d'aller à Disney mais ce n'est peut-être pas le moment… On verra bien au moment voulu. Là, c'est infirmière et moi qui me fait jeter dehors un peu trop rapidement à mon goût. Sa voix me siffle dans les oreilles et j'essaye d'être la plus calme possible mais ce n'est pas facile. " Absolument. Si tu te sens pas en sécurité, tu appuies " Que je lâche avant de t'embrasser une dernière fois et de quitter la pièce. J'en profite pour envoyer des messages à tout le monde, à répondre aussi rapidement que possible à tous ces gens qui se sont inquiétés pour toi. Ce n'est pas facile tous les jours d'être la secrétaire de Wesley. Et j'espère que ça n'arrivera plus jamais parce que j'ai vraiment eu peur. Je me souviens encore de Dimitri, dans le coma… Il a eu une blessure similaire lors des attentats et je ne comprendrais jamais comment il a pu s'en sortir. Puis le métro… Mon dieu. Je vais finir par croire cette chanson de MARINA qui dit qu'il ne faut pas s'attacher aux gens que l'on pourrait perdre. C'est plus simple d'être égoïste, de ne s'intéresser qu'à soi.. Plus simple mais bien moins agréable. Je suis en plein échange de messages quand je vois la lumière rouge s'allumer. Je fronce les sourcils, comme mon front à la vitre de la chambre mais ne vois rien. Et puisque c'est ta façon de me faire revenir, j'entre sans m'annoncer, sans demander son avis au corps médical, le regard froid. Je n'en ai rien à faire qu'on me déteste, qu'on soupire en me voyant. Tu as besoin de moi et ils ne feront rien contre ça. Si quelqu'un m'emmerde, j'irais déranger Francesca pour qu'elle appelle le directeur de l'hôpital elle même. Et cette fois-ci, tous les services auront tout intérêt à se coordonner. " Ça va ? " Que je te demande en me rapprochant de toi, ma main rapidement dans la tienne. Je m'assois sur ma chaise, à tes côtés, hors des petites pattes du corps médical mais je fais attention à tout, à chacun de leurs gestes mais aussi à ton visage. Les grimaces, tout ça. " J'ai besoin de savoir toutes les règles à suivre, sur papier, pour les faire suivre à l'équipe de Monsieur Patterson " Que je souffle doucement, mon portable sur les genoux. Tony va devoir savoir tout ça pour être sûre que tout se passe bien quand je ne pourrais pas être à côté de Wesley. Parce qu'autant je souhaite être à ses côtés 24/7, je vais devoir aller au bureau, voir Thaïs et Dimitri qui s'inquiètent beaucoup pour moi aussi. Et puis il faut aussi que Will et Maria soient au courant. On est une équipe, une meute et quand l'un des nôtres est au sol, c'est le reste qui s'élève pour pallier l'absence, en attendant que tout aille mieux. " Il a eu à boire ? Niveau nourriture, ça se passe comment ? " Que je m'inquiète en répondant rapidement à un nouveau message. Il n'a pas eu à boire et pour la nourriture solide, il va falloir attendre encore un peu. Mon sourcil arqué, je regarde l'infirmière et demande " Et vous attendez quoi pour nous ramener un verre propre, une carafe d'eau fraiche et une paille ? " C'est pas le B.A.BA des enseignements ça ? Non, je demande, pour une amie. Elle soupire et tout le monde quitte bientôt la chambre. " Faut tout leur dire, c'est pas croyable " Que je lance en soupirant avant de verrouiller mon téléphone et de le poser sur la table de chevet derrière moi. " Promets moi de ne pas faire d'arrêt cardiaque mais… Hope est en route " Que je souffle doucement en regardant son visage, mon regard déviant quelques secondes pour vérifier le moniteur. Ça va le faire non ? Putain, j'ai pas envie de voir sa tête. Mais pour toi, idiot, je le fais.

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Parler? J'ai déjà du mal pour apprendre à gérer les émotions et les sentiments que je ressens à ton égard, alors faut vraiment y aller doucement pour que je ne rate aucune leçon. L'avantage, c'est que je ne mens pas. Je déteste ça, alors si tu ressens le besoin de savoir quelque chose, il te suffit de demander directement. Ma tête fait un mouvement de haut en bas pour valider que j'ai bien entendu, pour la seconde fois. Mes yeux ne te quittent pas, et j'ai encore un pied dans cet état comateux. C'est certain, car je suis attentif à tes paroles mais d'un coté je rêvasse. Là, c'est sur toi. Je réalise que j'ai de la chance. Parce que j'ai, en quelque sorte, trouvé ma moitié. Si, je vous assure. Ce ne sont pas des mots en l'air, loin de là. Ni des mots pensés par un mec complètement shooté, idiot et paumé. Non, j'ai réellement trouvé ma moitié. T'es réapparue dans ma vie, un peu soudainement, dans toute ta splendeur et avec autant de discrétion que tu pourrais avoir - c'est à dire aucune. T'es arrivée avec ton sourire hautain, ta répartie qui fuse, ton rire mesquin et tes yeux revolver. T'es arrivée et tu es devenue mon quotidien. Si tu me laissais, ça éteindrait une partie de moi. Parce que, tous les jours, tu me soutiens, tu me portes sans réellement t'en rendre compte. Mais c'est bien vrai, t'es là, tout le temps, à chaque moment, à chaque seconde de chaque heure. Comme chaque personne, tu peux être horripilante, mais c'est pas grave. Je le suis parfois aussi - souvent -, et ça ne t'empêches pas d'être auprès de moi. Les gens qui nous connaissent pensent peut-être que c'est hallucinant, nous deux. Qu'il y a à peine quelques mois, on ne se fréquentait même pas.  Et pourtant, aujourd'hui, c'est comme si c'était depuis toujours. Et quand tu pars, ma sécurité elle est mise à rude épreuve. Dès la première seconde.

La télécommande, je l'actionne plus tôt que prévu. Parce qu'ils me tournent trop autour, qu'ils me touchent trop et que je meurs de soif. La porte s'ouvre, et te voir soulage déjà ma souffrance. Tu rattrapes ma main et je tourne le visage vers toi. "Non, ils m'angoissent à me checker trois fois de suite..." J'allais aussi rajouter mon souci, mais tu ordonnes au corps médical de recevoir les instructions à suivre pour ma guérison, sur format papier. "Non" Que je lâche quand tu questionnes sur oui ou non, j'ai été abreuvé. Je souffle en apprenant que la nourriture solide devra attendre.. J'avais bien envie de me taper un kebab. Ton ton autoritaire, il me plait. Mais l'infirmière le supporte un peu moins. Je la regarde, et j'offre un sourire hautain en serrant mes doigts autour des tiens. Il n'y pas d'homme puissant qui existent sans une femme à leurs cotés. Un petit rire de ton exacerbation avant d'ajouter ma petite note d'humour. "A se demander si, ils sont diplômés.." Ce qui vaudrait mieux pour ma santé et ma vie. D'ailleurs, il arrive quand ce putain de verre d'eau? Oh.. Tes premiers mots attirent toute mon attention. Qu'est ce que j'ai manqué durant mon sommeil qui, pourrait me faire crever? Ah.. Je ne l'avais pas vu arriver ça. Mon sourire s'efface. Non pas que je ne suis pas heureux d'apprendre que Hope va venir. Mais parce que j'ai un peu peur de me retrouver face à elle. Et de nous avoir à trois, réunis. J'entre ouvre mes lèvres, mais la porte qui s'ouvre m'interrompt. Un infirmier s'avance avec un verre et une carafe. Un dans la main de Ella, l'autre sur la table non loin de nous. Tu avance la paille, et je l'attrape pour en prendre plusieurs gorgée. Bordel que ça fait du bien. Je laisse un soupire de plaisir s'échapper, et j'ouvre mes yeux pour te regarder et te dire. "Tu as prévenue Hope, ou elle a apprit la nouvelle de son coté?" Parce que si ça vient de toi, je vais te remercier. De ce sacrifice que tu fais pour me faire plaisir. Je le sais. Et même si je suis apeuré de la situation, je suis pressé. Parce que je n'ai aucune nouvelle d'elle, mais que sa présence va me montrer que je compte encore. Comme elle compte pour moi. Ces derniers jours, j'avais l'espérance de recevoir des messages de sa part. C'est bête. Parce qu'elle m'en veut. Mais si elle savait comme je m'en veux aussi de lui avoir fait mal. "Ca va aller?" Parce que ça m'importe de savoir ton état. Parce que je ne supporterais pas de te faire souffrir.
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