(kattis) don't let me go.

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mercredi 10 juin ─ w/ @Ottis Heimann

Le fait d'assumer enfin qu'il te plait, ouais ça été de loin le plus compliqué des exercices de ces dernières semaines. Parce que l'admettre aurait voulu dire que tu n'aurais pas été claire alors que t'étais encore couple, et ça c'est juste pas possible, tu n'es pas comme ça et tu ne veux pas être comme ça. Ça n'a pas été brusque, ça n'a pas été soudain, pourtant tes pensées là à son égard, elles sont arrivent doucement et avec le temps. Elles se sont immiscées dans ton esprit pour ne plus s'en déloger. Ça ne t’empêche pas d'avoir peur, ceci dit. La peur de te précipiter, comme tu l'as toujours fait. Cette même peur qui te pousses à ralentir, souffler, analyser. C'est étonnant n'est-ce pas ? quand on pense au fait que lui ne voit que toi en train de toujours ralentir les choses. Oui car pour la première fois, tu veux faire les choses bien. Et puis de toute façon, tu ne sais pas vraiment ce qu'il attend de toi, n'ayant toujours pas osé lui poser la question... T'as ce besoin de ne pas te brûler les ailes. Mais tu avoues quand même que t'as pensé à lui. Car la vigilance ne doit pas s'adopter au mépris de la vérité. T'es dans tes pensées, t'as le regard perdu tout autour de vous dans la pièce ; d'ailleurs, vous êtes chez qui, déjà ? Au beau milieu de tes questions inutiles et silencieuses, tu es légèrement surprise lorsqu'il attrape ta jambe pour te faire glisser sous lui dans le canapé. Tu veux y voir une réponse à ta main sur ta cuisse de tout à l'heure et ça te fait légèrement sourire. Sa main remonte sous le tissus de ta robe et ses lèvres s'approchent des tiennes sans pour autant les rencontrer. Ces dernières vont à l'assaut de la peau fine et sensible de ta gorge, tu le laisses incliner ta tête, tes paupières se ferment et tu mords ta lèvre inférieure. Tous ces mots, tu les entends sans trop les entendre, trop perturbée par les gestes qui vont avec. Cependant, ouvrant de nouveau les paupières et venant planter ton regard dans le sien, sur le même ton que le sien, tu lances « ouais et à mes jambes autour de tes hanches. » T'associes le geste à la parole en passant une jambe derrière sa cuisse, alors qu'il est encore au dessus de toi. « mes lèvres partout sur ton corps. » tu tires doucement sur le col de son tee-shirt pour découvrir le haut de son torse et y déposer tes lèvres. « c'est à ça que tu pensais toi aussi ? »

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mercredi 10 juin ─ w/ @Katalia Borgia-Locke

Je ne voudrais pas passer pour un obsédé ou un mec accro au sexe mais... ça me manque. Je veux dire, de la toucher, de lui procurer ce plaisir, ce partage entre deux corps déchainés. J'ai été frustré et j'ai comme envie d'évacuer toutes ces mauvaises ondes sur moi qui m'écrasent les épaules. Je veux qu'elle embrasse mes cicatrices, qu'elle me redonne cet espoir que je ne suis pas qu'un inconnu à ses yeux. J'ai besoin de ses mains sur moi, qu'elle me mordre ou qu'elle me griffe. Qu'on se montre à quel point on tient à l'autre. Je me suis jamais senti aussi comblé à partir du moment où on a fusionné. Comme deux atomes qui se rencontrent pour faire des étincelles. Bouscule-moi Kat, chamboule mon esprit. Rends-moi fou jusqu'à ne plus savoir comment je m'appelle. J'ai tellement de choses que je voudrais te dire mais ça passe beaucoup mieux dans la gestuelle. Soyons extraordinaires ensemble plutôt qu'ordinaires séparément. Tu le sais pas encore mais je suis à toi. Je ne le sais pas encore mais tu es à moi. Innocemment on se laisse porter par la fougue qui nous traverse. Alors qu'au fond, on sait déjà ce qu'on veut. Je lève un sourcil, amusé qu'elle se prête au jeu en enfermant mes cuisses de ses jambes. Tu vois ? Rien que ça. Cette complicité, ces regards et ces murmures que l'on se fait, je ne pourrais jamais m'en défaire. Comme si elle avait entendu mes pensées précédentes, elle balade ses lèvres sur mon torse à travers mon t-shirt, et je prie pour qu'elle me croque de ses dents. « c'est à peu près ça oui. » rapidement, je chope le bas de mon t-shirt pour l'envoyer en arrière. Mon dieu si ma soeur apprend ce que j'ai fait sur son canapé, elle va le brûler jusqu'à ce qu'il devienne des cendres. « j'imaginais ce que je pouvais te faire. » quoi donc ? Suspens. Je suis d'humeur joueur, tout ça m'a redonné la pêche et je veux me permettre d'autres horizons. J'échange un regard avec Katalia puis je recule. Ma main vient s'accrocher sur le dessus de sa cuisse et j'invite sa jambe à passer au-dessus de mon épaule. Mes lèvres embrassent d'abord l'intérieur de ses cuisses, sans s'occuper de son sous-vêtement. L'air chaud de ma bouche caresse sa peau. Puis délicatement, comme si c'était qu'un fil qui pouvait se briser à tout moment, je lui retire sa culotte, la fait glisser le long de ses jambes jusqu'à ses chevilles. Je reprends ma place habituelle et sans la faire attendre plus, je rapproche mon souffle de son intimité, jusqu'à l'embrasser tendrement. Montre-moi ce que tu aimes, si c'est plaisant, ou non. Je veux découvrir ce qui te fait frémir, connaitre tes points faibles, sensibles, histoire de connaitre tout de toi. Ou du moins, un peu plus.

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mercredi 10 juin ─ w/ @Ottis Heimann

Cette alchimie, elle n'est pas nouvelle ni soudaine. Tu réalises que d'avoir tenté de l'oublier ne l'avait en fait qu’exacerbée. T'es en train de devenir obsédée par lui. Oh pas juste de ses messages, de vos allusions, du fait de l'imaginer que pour toi, mais aussi de ces instants, de votre connexion certaine, de ces rencontres qui font que vous ne faites plus qu'un. C'est très perturbant mais lorsque t'abandonnes les armes, ça devient très plaisant. Quand tu penses au fait que t'avais quitté son lit pendant la nuit là toute première fois où vous avez eu l'un de ces instants... ce soir là après la soirée. Tu t'en veux un peu, soudainement prise de la pensée, que, si les rôles avaient été inversés, tu n'aurais pas réagit si patiemment... Mais il est comme ça, pour toi, il a patienté et restes persuadée que si le timing avait été différent, si ce dernier avait été plus précipité, le plaisir à craquer n'aurait pas été aussi intense. Car là ce qu'il se joue dans cette pièce, c'est juste un truc de dingue. T'es connectée à lui et chaque parcelle de corps le réclament. A l’unisson et au rythme de ton cœur qui bat pour vos frisions. Tu brûles d'un feu qu'il peut peut être sentir en baladant ses mains sur ta peau. Tu brûles, tu perds pied, tu te noies même dans cette envie que t'as pour lui. Tu ne sais pas quoi dire ou quoi penser pour calmer tes ardeurs. Alors tu ne le fais juste pas. C'est trop tard et personne n'a envie de reculer, ni lui, ni toi ni ses mains, ni les tiennes. Celles-ci même qui commencent à se glisser sous son tee-shirt alors que tes lèvres restent à l'entrée de son col. Il ne s'en contente pas, il ne s'en contente plus et il décide alors de le retirer pour le balancer en arrière. Cette toile devient la tienne, celle de son torse qui va devenir l'oeuvre de tes baisers. Et tu ne manqueras pas de la signer, avec ta bouche, avec tes dents et même avec tes ongles qui pour l'instant se contentent de glisser sur ses bras. Tu souris à ses mots « ah bon, quoi donc ? » jouer à l'idiote ou à l'impatiente te fais rire. Même si cela n'est plus vraiment un jeu, ni même une image, lorsqu'il place ta jambe et retire le bas de ton sous-vêtement. Tu frissonnes de partout et laisses retomber ton dos sur le canapé, virant au passage d'une main un coussin sous tes épaules t’empêchant de te mettre correctement. Sa bouche va entre tes cuisses et tu bascules la tête en arrière, les paupières fermées alors que ton souffle se fait de plus en plus saccadé. Le plaisir remontant de ton ventre à ta gorge, te forçant à déglutir. Ta main libre se perd dans ses cheveux. Précipice immense dans lequel tu vas plonger de nouveau avec lui, celui du plaisir. Pourtant cette fois les choses sont différentes. Exit le gout de la première fois, tu veux encore plus connaitre ce corps que t'as rencontré cette nuit là à New York, il est à toi.

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mercredi 10 juin ─ w/ @Katalia Borgia-Locke

J'ai cette envie de lui appartenir corps et âme. Mais surtout corps en ce moment. Je le mets à sa disposition, cherchant à faire grimper le plaisir. Lui montrer ce que mon corps peut apporter au sien d'une manière plus fine et plus douce que l'acte en lui-même. C'est une façon tendre de lui montrer que je la veux, mais pas aussi simplement. Je veux éveiller en elle des sensations qu'elle n'a que peu vécues, voir jamais. Je veux marquer le coup, qu'elle soit complètement dingue de moi. Je veux qu'elle n'ait que mon nom à la bouche et qu'elle en redemande, encore et encore, jusqu'à ne plus pouvoir s'en passer. Ses soupirs et son déhanché me pousse à continuer de plus belle. Je veux la faire vibrer jusqu'à ce qu'elle tremble sur mes lèvres. Ma main glisse sous sa robe, remonte à son ventre et vient envelopper son sein. La façon dont elle presse ses doigts dans mes boucles est plaisant. Arrache-moi des cheveux si tu veux, mais pas trop non plus. Ses gémissements sont de plus en plus rapprochés, proches de l'extase. Jusqu'à ce que quelqu'un frappe à la porte. « ottis, tu peux m'ouvrir ? je trouve pas mes clés et je suis chargée ! » je relève la tête tel un suricate qui sort de son trou et je fais de gros yeux à Kat. « ma soeur. » mayday mayday. Je ne m'attendais pas à ça. Mais en même temps, on vit sous le même toit. Je quitte les jambes de Katalia et reprend mon t-shirt pour l'enfiler. « file, première porte à gauche. » je l'attrape par le bras et la propulse vers le couloir de ma chambre. Je reviens dans le salon, trouve la petite culotte de la brune et la fait glisser sous le canapé à l'aide de mon pied. Puis la porte d'entrée s'ouvre. « grr merci de ton aide crétin, j'me demande vraiment à quoi tu m'sers. viens m'aider à ranger tout ça. » je me gratte la tête et je l'aide à récupérer les courses. C'est vrai, ça me revient maintenant, elle était au supermarché. Je me dépêche à ranger les courses, ignore le reste de ses questions et lui explique que j'ai la migraine et qu'elle doit pas me déranger. Le coeur qui palpite à fond, je fais mine de bailler, faussement fatigué, puis je prends le couloir qui mène à ma chambre. J'ouvre la porte et la referme rapidement. C'était moins une. Je n'ai pas envie que Katalia rencontre ma soeur dans ces conditions. Je me mets à rire tout seul, amusé par ce qu'il vient de se passer. Je fais quelques pas dans ma chambre et je remarque que Katalia n'est pas là. « kat ? » faites qu'elle ne soit pas allée dans la chambre de ma soeur. Non, c'est à l'opposé. Je m'avance même jusqu'à la fenêtre pour voir si elle ne s'est pas volatilisée. Elle ne se serait pas enfuie sans sa petite culotte tout de même...

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mercredi 10 juin ─ w/ @Ottis Heimann

Où, comment, pourquoi ? ce genres de questions dont t'es désormais incapable de trouver une réponse. C'est cet instant au mépris de tout le reste. Ce genre d'instant qui te rend incapable d'expliquer comment t'as réussi à trouver le courage d'y résister. Surtout ces derniers jours, depuis la la soirée à la pforzheimer house. Une volonté de fer pour combler tes frayeurs et tes incertitudes. Pourtant, au fil des jours, ces dernières volent en éclats à mesure que les montagnes russes que sont votre relation s’enchaînent. Sur ce canapé, il s'applique à faire grimper la pression, tu peux même sentir sa main se frayer un chemin sous le tissus de ta robe devenue de trop. Tu sens le plaisir t'accaparer mais pourtant juste avant l'instant, tout s’arrête. Un frappement insistant à la porte et une voix féminine derrière cette dernière fait que ton amant se redresse et t'abandonne à ta frustration. Avant même de comprendre ce qu'il est en train de se passer ici, il t'explique qu'il s'agit de sa sœur. ah oui c'est vrai, c'est l'appartement de sa sœur, le salon de sa sœur, le canapé de sa sœur, hahem... Il remet son tee-shirt et t'indique une porte en particulier. L'adrénaline et le stress de te faire prendre dans cette tenue te pousse à te redresser très vite. Sans sous-vêtements, les cheveux un peu en bataille et le rouge beaucoup trop vif aux joues. Clairement hors de question de rencontrer qui que ce soit dans cet état. Tu vas vite vers la direction qu'il t'a indiqué. Et merde, il a dit première porte à gauche, ou à droite ? Tu poses la main sur la poignet de la porte de droite pour l'ouvrir sur une salle de bain, loupé. Tu fais vite demi-tour et vas vers la porte de gauche alors que tu entends le fracas de sacs se déposer sur la table à manger. Priant pour que sa sœur n'ai pas vu une brune traverser en trombe le couloir après s'être trompée de porte, tu visites la pièce du regard pour tomber sur une penderie. Ça fera une planque parfaite. Assise à même le sol, un jean et une chemise qui te chatouillent de part et d'autre le visage, tu sors ton téléphone pour faire un peu de lumière avec l'écran et te concentres pour écouter au loin la conversation. Visiblement pas de soupçons de la part de sa sœur sur une présence féminine juste dix secondes avant son entrée dans l'appartement. Après un instant, la porte de la chambre s'ouvre, tu retiens ta respiration et entends sa voix. Ouf, soupir de soulagement alors que t'extirpes avec difficulté de la penderie. « je suis là. » d'une petite voix avant de continuer, à moitié en chuchotant et rigolant à la fois « j'ai trouvé Narnia là dedans, c'était dingue ! » Du bout des doigts et par réflexe, tu replaces tes mèches qui ont volées partout autour de ton visage avant d'aller t'asseoir sur le bout de son lit, les jambes croisées devant toi, un regard vers la porte cependant que t'espères fermée à clé, histoire d'éviter que sa sœur ne débarque toute guillerette avec un doliprane ou ce genre de choses...

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mercredi 10 juin ─ w/ @Katalia Borgia-Locke

Flipper par crainte de se faire choper à faire des cochonneries avec Katalia, c'est une chose, mais flipper car je retrouve pas la fille en question dans ma chambre, s'en est une autre. Merde, où a-t-elle bien pu filer ? J'hésite à faire demi-tour pour checker dans la salle de bain lorsque la porte de ma penderie bouge toute seule. Suivie d'une petite voix amusée. Non Ottis, ton placard ne peut pas parler. Je me rapproche et fais de gros yeux en voyant Katalia sortir comme une fleur. Soulagé, je lève les yeux au ciel et je soupire. « avoue, tu as reniflé mes vêtements. » je verrouille la porte et je laisse mon oreille contre la paroi pour essayer de scruter le moindre bruit suspect qui nous cramerait. J'entends la télévision allumée au loin, et assez forte. La connaissant, elle va s'endormir devant son émission de télé-réalité et ne plus nous poser de problème. « faut vraiment que je pense à avoir mon propre appart. » je me gratte les cheveux puis je viens m'étaler près d'elle sur le lit. Dire que ma soeur dort sur le canapé et qu'en dessous de celui-ci, se trouve le sous-vêtement de Kat. On est des gamins, comme deux gosses qui se sentent obligés de faire des bêtises dans le dos de la grande soeur. Maintenant, Katalia est enfermée chez moi. Aucun moyen de sortir sans que ma soeur la voit. Ce n'est pas grave, quand elle partira, je n'ai qu'à dire que c'est une amie qui est venue pour... pour me dire bonjour, voilà. Malgré ça, je sais que ma soeur va tout de même me mitrailler de questions. Je suis la cadet, je viens d'avoir seulement vingt-et-un ans, mais elle me prend toujours pour un ado de quatorze ans. « si j'avais su qu'un jour tu serais venue te réfugier dans ma chambre, sans petite culotte... » sourcil levé, mes yeux qui la surplombent amoureusement. Oui, amoureusement, car comment ne pas être amoureux de cette situation si alléchante ? Je veux pas la laisser sur sa faim et j'ai bien envie de profiter aussi. Mes lèvres épousent les siennes. Un baiser sensuel, un baiser qui dure mais qui réchauffe aussi vite qu'un bain de soleil sur le visage au Sahara. Mon palpitant cogne fort, trop fort, tellement, qu'il résonne dans ma tête. Je crois que j'ai jamais autant fait attention aux battements de mon coeur jusqu'à aujourd'hui. C'est comme s'il allait exploser d'un instant à l'autre. Je m'arrête pas pour autant. Si mon coeur doit lâcher comme ça, ma mort sera parfaite.

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mercredi 10 juin ─ w/ @Ottis Heimann

La porte bel et bien fermée derrière lui, un instant même où le silence vous permet d'entendre au loin le son de la télé à plein volume. Ok, la dite sœur semble bien occupée et pas prête de venir vous déranger. Parfait. Tu hoches doucement la tête de haut en bas pour l'histoire de l'appart, ne pouvant t’empêcher de penser qu'il devrait en être de même pour toi. Vivre avec Lukas et Meluzine, ou avec Thialda lorsque tu restes dormir à la pfor, c'est très sympa mais ta tranquillité et ta solitude te manque, parfois. Note à toi même : récupérer un appartement pour vivre seule, pour la prochaine rentrée. Installé à tes côtés, son ton vient briser l'instant et t'arrache un léger rire. Honnêtement ouais, qui l'aurait cru ? surement pas toi, des semaines même quelques jours auparavant. Votre proximité, votre complicité, tant de gestes refoulés qui sont désormais naturels et vôtres. « je peux toujours te piquer un boxer pour pas attraper froid. » tu ricanes doucement en plantant ton regard dans le sien qui vient légèrement au dessus de toi. Tu ne recules pas le buste, à même tendance à approcher alors que ses lèvres viennent se sceller aux tiennes. Ce baiser qui n'a plus rien de chaste, provoqué de hâte suite à la frustration d'un instant auparavant. Tu t'y abandonne sans concessions et te souviens de tes précédents mots. Comme si vous allez te laisser te rhabiller sans goûter à ce plaisir que vous semblez vous être promis. « ou bien faire ça. » tu fais remonter le tissus de ta robe sur tes hanches, sur ton ventre avant de la passer par dessus ta tête. Appuyée sur les coudes, tu le fixes sans un mot, le provoque du regard, piquée d'un rouge aux joues, dans la lumière de l'après-midi s'invitant dans sa chambre. Trop loin à ton gout, tu portes une main vers lui, attrapes du bout des doigts son tee-shirt pour le tirer à toi.

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mercredi 10 juin ─ w/ @Katalia Borgia-Locke

La porte fermée, la soeur éloignée, je me mets à la recherche de mon invitée surprise. Enfuie dans le placard près de mon lit. C'est comme ça que je la découvre, avec le sourire sur les lèvres et l'euphorie qui se lit toujours dans ses pupilles. Sans tarder, on se trouve un coin tranquille au creux de mon lit et je suis déjà en train de réclamer ses baisers. Ce n'est pas comme la première fois à New York, on n'hésite pas. Y'a pas ces regards d'incompréhension, ces sourires timides et la crainte d'aller trop loin. La fougue guide mes gestes et il n'y a pas que moi. Je reste la bouche ouverte, prête à gober une mouche, en voyant Katalia se débarrasser de sa robe. Déjà nue, comme ça, et toute à moi. Je me mords le coin des lèvres et la regarde comme jamais un homme ne l'avait regardée. Elle tire sur mon vêtement pour que je la rejoigne. « t'as toujours de bonnes idées toi. » je vous promets, cette fille, elle va pas cesser de m'en mettre plein la vue. Plus je la connais, et plus elle me plait. Elle aussi peut devenir spontanée et joueuse quand elle le veut. Ca lui va tellement bien. Je me débarrasse de mes derniers vêtements pour être à son niveau mais avant d'attaquer les choses sérieuses, je m'empresse de fermer les rideaux à la fenêtre - bah oui, pas envie que mamie paulette me regarde avec ses jumelles - et je prends la boite de préservatif pour la mettre aux pieds de mon lit. « c'est bon, je suis tout à toi maintenant. » que je lance après avoir encore vérifié pour la troisième fois si ma porte était bien fermée à clé. Vaut mieux être trop prudent que pas assez. De toute façon, je crois qu'elle a kiffé me voir me balader les fesses à l'air. Ose dire le contraire, menteuse. J'écarte ses genoux pour qu'elle me fasse de la place contre elle et je l'écrase doucement de mon corps. Je ne l'ai pas encore embrassée que je frissonne déjà, juste avec le contact de sa peau contre la mienne. Sa température corporelle qui réchauffe directement mes muscles.

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mercredi 10 juin ─ w/ @Ottis Heimann

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