got me up so high I'm barely breathing, so don't let me go ★
mercredi 10 juin ─ w/ @Ottis Abatucci
Pourquoi faut-il toujours que tu t'appliques à toujours tout faire partir en fumée ? T'appliquer non, c'est inconscient, la plupart du temps... Parfois non. Avec Ottis, ça l'est. T'es dégoûtée d'avoir réalisé comme tu peux tenir à lui seulement au moment où t'as failli le perdre. A cause de ce foutu mariage à la con que t'irais faire foutre si seulement on t'offrait l’occasion de revenir en arrière. Mais c'est impossible, et tu vas devoir vivre avec ; avec les erreurs et avec ta volonté d'arranger les choses. Il te manque, sa présence te manque, vos moments te manquent. Tout et si tu détestes l'idée d'être tombée dépendante de ça depuis New York, tu détestes encore plus de devoir en vivre privée... Tu veux calmer le jeu, tu veux lui parler, de vive voix. Chose que tu n'as pas fait depuis ton retour de Las Vegas le dimanche et votre conversation message qui s'est arrêtée le lundi. Tu n'as pas voulu être intrusive, tu as voulu lui laisser le temps de digérer tout ça. Comme une pauvre fille, tu as relu vingt fois votre dernière conversation par messages et imaginant la réaction qu'il aurait pu avoir si tu avais expliqué les choses différemment, peut être plus calmement... est-ce si ça avait été le cas, il ne t'aurait pas tant voulu et vous sériez ensemble à cet instant ? T'en as marre de te poser toutes ses questions qui ne savent pas trouver réponses. T'es fatiguée de te torturer l'esprit et votre complicité te manque tellement... Tu décides d'aller la chercher, d'aller la récupérer. Un rapide tour sur instagram te laisse à penser qu'il se trouve chez sa sœur, alors tu prends la route de son appartement pour te pointer comme une fleur. Tu stresses, qu'il te claque la porte au nez et en termine là. Mais t'as à la fois hâte de le voir, lui qui pense que tu es dans un avion à cette heure. Ton départ a été repoussé de quelques jours. Officiellement car on n'a pas besoin de toi sur place avant le week-end, officieusement parce tu veux rester mettre de l'ordre dans tes affaires, profiter encore de tes amis et le voir, lui. Tu arrives devant l'appartement, prends une grande inspiration avant de toquer. La porte finit par le découvrir et pendant une seconde, tu restes interdite, tes doigts s’entremêlent nerveusement devant ton ventre. T'es dans une robe claire de printemps qui dénote clairement avec la noirceur des angoisses qui s'agitent dans ta tête. « salut Ottis, je... je ne suis pas encore partie en Italie. » sans blague ?code by lumos s.
(Katalia Borgia)