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logic coco (chesterbane)

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J'ai toujours ma toute première guitare, un peu éclatée, pleine de stickers de différents groupes de musique que j'écoutais étant ado. Elle traîne toujours dans le coffre de ma bagnole, pour les soirs d'été devant un petit feu de camp, apéro improvisé avec les potes. Le genre de guitare que je sors que dans ces cas là, les moments calmes, roots, sauvages. J'esquissais un léger sourire à la jeune femme quand elle acceptait de venir voir le groupe jouer un de ces quatre et qu'elle me proposait qu'on passe un moment ensemble, manches en mains et médiators entre les doigts. « J'ai ma vieille relique d'ado si tu veux. Mais j'ai pas envie d'en jouer devant tout le monde. » avouais-je en riant légèrement. Toucher une Stratocaster et une Les Paul, je n'avais jamais osé. Et là, elle me proposait carrément de jouer de l'une d'entre elles. « J'peux pas refuser ça, ça serait comme coucher avec le plus gros fantasme de sa vie. » dis-je avant d'éclater de rire sur cette comparaison absolument bizarre venant de moi.

Les aimants. Ce processus physique de deux opposés qui s'attirent. Deux pôles magnétiques. Elle était la chaleur et moi la glace. Elle avait raison de parler d'aimants. Je pars, elle vient. Elle est loin, je viens. Quand elle me cherche je me cache, et elle n'essaie même pas de se cacher de moi. Elle devrait. Elle devrait abandonner, comme les autres. Je ne suis pas l'amante aimante rêvée, j'en suis le contraire. L'amante désintéressée, inexistante, la définition même de la frustration pour l'autre. Ma tête veut qu'elle s'échappe, pour son bien; et mon corps veut qu'elle reste, pour l'animer, l'échauffer. « J'suis du genre à beaucoup fuir, c'est à tes risques et périls. » lui avouais-je en souriant. Elle était prévenue, je n'étais plus responsable de ses choix à présent. Si elle voulait rester, elle savait à quoi s'en tenir. Si elle veut s'entêter, ça sera de sa faute. Un léger rire glissait après ses mots. « J'peux pas garantir ce genre de choses. » dis-je avec un petit sourire désolé, en la fixant encore et toujours, étrangement attirée par ce regard vert, qui s'éclaircie à la lumière du soleil qui tape fort dans sa direction. Je réfléchissais un instant, avant de me relever rapidement. « J'connais un endroit plus tranquille, où on pourra jouer de la gratte. C'est pas le grand luxe, mais y'a un frigo et des bières dedans. » dis-je en riant, rassemblant toutes mes affaires.

Je lui avais filé l'adresse d'un local où j'avais l'habitude de squatter avant de rejoindre le groupe de Davi. J'avais encore les clés et j'y passais encore quelques fois, quand les murs de mon appartement se resserraient trop sur moi. Je sortais ma vieille copine du coffre de ma bagnole, avant de me pointer devant la porte et de glisser la clé dans la serrure. J'étais pas venue depuis plusieurs semaines. « J'te présente l'atelier qui me sert de...salle de musique, de sport des fois et... enfin voilà ma Batcave. » dis-je en riant, avant de la faire entrer dans ce lieu qui sent fort le tabac froid. Je venais m'installer sur mon vieux tabouret déglingué, guitare sur les genoux. « J'ai un pote qui a laissé la sienne, derrière toi. Tu peux t'en servir, il reviendra pas. » dis-je en esquissant un léger sourire.
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Je ne comprenais pas pourquoi elle ne voulait pas jouer devant tout le monde alors qu'elle fait partie d'un groupe, qui doit certainement se reproduire dans quelques bars ou un truc du genre, mais j'esquissais un sourire. On se souvient toujours de sa première guitare, même si elle n'avait aucune spécificité, elle garderont toujours une valeur sentimentale. « Je te forcerai pas à le faire dans ce cas. » répondis-je simplement, avant de rire sur sa métaphore sur les fantasmes. « Je savais pas qu'on pouvait comparer une guitare avec un fantasme, mais pourquoi pas. » me moquais-je doucement.

Elle dit être du genre à fuir beaucoup, et je me demande bien d'où peut venir cette envie de fuir qui l'habite, pourquoi elle s'inflige cette souffrance. Pour moi, fuir c'est souffrir. Je suis du genre à faire front, quitte à me ramasser, je finirais par me relever. J'ai toujours réussi à me relever. Que ce soit dans les pertes éternelles ou dans les relations amoureuses. Je veux voir où ça peut mener, de persévérer jusqu'au moment où elle en aura marre de me voir collée à ses basques. Un léger sourire s'invite sur mon visage. « Je suis du genre résistante, je peux courir longtemps. » Le ton était donné. Les règles du jeu fixées. Elle allait fuir et j'allais la suivre aussi longtemps que l'une de nous se fatigue. L'enjeu était beau. Les conséquences, je m'en foutais. Un léger rire vient se joindre au sien. « C'est dommage, ça aurait pu donner un élan supplémentaire. » dis-je alors en gardant son regard en ligne de mire. Ce regard aussi bleu que l'océan qui semble lentement s'adoucir. Sa proposition m'intriguait, et je me relevais avec elle, embarquant mon bordel également.

Avec l'adresse et le fait que j'ai pu suivre sa voiture dans les rues de Boston, je marquais enfin l'arrêt. Une grosse bâtisse, un peu décrépie à l'extérieur, mais qui portait un charme atypique aux alentours, plus flamboyants. J'attrapais les quatre bières qu'il restait avant de la suivre à l'intérieur de sa Batcave. Un léger rire résonnait doucement dans l'atelier qu'elle me présentait. « Sympa, ta Batcave. » dis-je en entrant un peu plus dans l'antre de la jeune femme, débarrassant ce qui encombrait mes mains dans le frigo. Je tournais lentement sur moi-même pour m’imprégner plus des lieux, avant de porter mon regard vers la fameuse guitare dont elle parlait, et de m'installer sur la table, proche de son tabouret. « Tu t'es embrouillée avec lui ou il a déménagé ? » demandais-je, en réaccordant cette jolie bête boisée, qui n'avait pas servie depuis quelques mois. J'allumais alors une clope, avant de la regarder. « Tu veux qu'on joue quoi ? A moins que tu veuilles commencer ou que j'commence. » demandais-je alors, crachant ma fumée dans les airs.
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J'ai l'habitude de me produire, c'est pas le problème. Je fais ça depuis le lycée, je continue de le faire de temps en temps, je le fais avec mes potes, mais j'ai pas envie de jouer sur une plage, seule devant une myriade d'inconnus, qui ne savent que juger sur les différences des autres. Je les sens, ces regards des gens qui nous entourent. Je les entends, ces murmures qui disent "oh, c'est les deux filles qui étaient proches dans l'eau." ou ces "putain elle est bonne la blonde aux cheveux longs." Femme objet ou objet de convoitise, réactions de dégoût ou de respect. Ces réactions que je hais depuis si longtemps et qui semblent vouloir me persécuter encore longtemps. Je lui adressais un sourire rassuré, ce sourire qui veut dire merci quand les mots ne sortent pas. « J'ai trouvé que ça, et même moi j'trouve ça bizarre. » répliquais-je simplement, amusée.

Se construire dans la haine de soi, la haine des autres. Se cacher et s'emmurer dans une forteresse où quelques visiteurs ont pu se faufiler quelques fois, s'échappant, finalement effrayés par l'accueil frigorifique qui leur était réservé. Les laisser penser que ça ne me touchait pas, me persuader que ça ne pouvait jamais m'atteindre. Nombreux sont les carnets remplis de ces émotions jamais dévoilées, ces larmes ravalées sur du papiers et le visage toujours fermé, stoïque. Le cœur en berne et la tête droite. Que ceux qui pensent que l'enfer n'existe pas, je les invite à faire un tour dans ma vie. Un léger rire venait cependant se glisser entre mes lèvres. « J'espère que tu aimes vraiment courir. » finis-je par avouer, taquine. Même si moralement, j'étais épuisée par ces fuites perpétuelles, je n'allais pas lâcher le morceau. C'était un mode de vie auquel je m'acclimatais. Cependant, je me lâchais un peu dans son regard, me laissant aller à plus de douceur que de haine. Un sourire moqueur se dessine alors sur mes lèvres. « Si t'as besoin d'élan, c'est que c'est pas le moment. »

Cette Batcave, peu de personnes en connaissent l'existence. Peu de gens ont pu entrer dans cet univers, trop froid, trop enfumé, trop sombre. C'était l'antre des damnés, et désormais, elle était aménagée de façon à montrer un peu plus de lumière dans l'enfer. Un sourire amusé se dessine sur mes lippes quand elle me demande ce qu'il est advenu de ce pote qui ne viendra plus. J'haussais finalement les épaules. « La vie a eu raison de lui, on va dire. C'était notre repère, et maintenant, j'suis toute seule à venir ici. » répondis-je simplement, un peu pensive à la vue de cette guitare sur les genoux d'Anna. Elle avait la classe, avec cet instrument entre les mains. Finalement, j'esquissais un sourire joyeux. « Fume tranquille, j'vais commencer. » dis-je en jouant les premiers accords d'une chanson calme, loin de mes habitudes. Stand Still, Look Pretty de The Wreckers. Une des seules balades que je connaisse sur le bout des doigts, chantant les yeux clos pour ne pas croiser son regard. A la fin de cette chanson, je reprenais un peu de contenance, piquant sa cigarette entre ses doigts avec un sourire amusé. « Maintenant, à toi de me surprendre. » dis-je alors, l'air moqueur au bord des lèvres, tirant sur cette fin de cigarette.
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Je ne suis pas quelqu'un de sportif en soi, seulement, pour la clarté de son regard et la lumière que je peux y percevoir, je suis prête à fournir les efforts le plus gros de ma vie. Les seules fois où j'ai couru longtemps, ça ne m'a pas servi à grand chose. Mais cette fois, l'issue est plus belle qu'une cellule de trois sur trois, avec une nana qui a pris cinq ans pour un braquage. Chacun a son enfer, le mien étant de retourner là-bas car je ne m'y suis pas fait que des amies. Un sourire amusé se dessinait sur mes lèvres. « J'irai courir jusqu'à la crise d'asthme et plus encore si besoin. » répondis-je alors, le sourire fier. J'avais une envie monstrueuse de l'embrasser, mais encore une fois, le moment n'était pas opportun. « Si je m'écoute, j'ai pas besoin d'élan. » répondis-je en souriant. Mais le temps manqua avant que je ne puisse arriver à mes fins.

J'écoutais l'explication rapide de ce lieu atypique, à l'ambiance froide de prime abord mais qui, avec une touche de lumières devient un endroit plus chaleureux. J'écoutais surtout le résumé de son ami qui ne reviendra plus, et je comprenais vite que la mort l'avait emporté, sans raisons précises. J'avais trop souvent côtoyé la faucheuse pour comprendre où je foutais les pieds en voulant en savoir plus, et ce n'était pas le but de cette journée. J'esquissais un fin sourire désolé d'apprendre ça, après avoir accordé la guitare de son pote décédé. « J'comprends ce que ça fait. J'suis passée par là, quelques fois. » dis-je en haussant les épaules, sans évoquer plus les pertes subies au fil des années. Je tirais quelques fois sur mon bâton de nicotine, en l'écoutant jouer et chanter. Je n'avais pas imaginé la belle dans un tel registre, et sa voix me donne des frissons. C'était comme si cette chanson avait été faite pour elle, qu'elle y mettait toutes ces choses négatives qu'elle garde au fond. Tellement que j'en oubliais de fumer et que je laissais la clope se consumer entre mes doigts, lentement, avant qu'elle ne me la vole avec son petit sourire. « T'as dû en ramener des filles, grâce à ta voix. » dis-je en plaisantant, avant de me lancer sur du Kings of Leon. Sex on Fire. Je chantais de la même manière qu'elle, yeux clos, mais moins bien. Puis je les ouvrais, pour un passage bien spécifique. « Hot as a fever, rattling bones, I could just taste it, taste it. But it's not forever, but it's just tonight oh we're still the greatest. » Puis je me levais, posais cette guitare sur la table, avant de m'approcher de ses lèvres, fiévreuse de pouvoir y goûter, sans oser m'y risquer.
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Elle était vraiment prête à tout, la belle Anna, pour mes beaux yeux. Je ne sais pas ce qu'elle peut bien trouver d'attirant en moi, la reine du rejet de l'autre, la froideur incessante, mes remarques cinglantes, mon agressivité incontrôlable, ma fâcheuse tendance à ne rien prendre au sérieux et tout pour acquis. Je suis un calvaire. Une belle enveloppe pour un cadeau empoisonné qui s'y cache. Trop de fêlures, trop de trucs qui clochent dans cet esprit tourmenté. Un sourire amusé venait se dessiner une fois de plus. « Arrête toi avant le stade de cadavre, c'est pas mon délire. » dis-je en riant de bon coeur. Cinglante avec un humour décadent, décalé. Trop perché peut-être pour les autres. Je levais les yeux au ciel avec un sourire moqueur. Le moment n'était pas venu. L'envie de la faire galérer était bien plus forte que l'envie de goûter à ses lèvres.

La mort est le but final de la vie, tout le monde le sait. Mais quand la mort vient te cueillir à vingt-et-un ans, c'est pas juste. Même si tel était son choix, ce n'était pas juste. Trop fougueux pour ne rien faire d'extrême, trop jeune pour la prise de conscience. Se balader ivre sur un toit, se prendre pour Superman, une bouteille de tequila dans sa main, et une chute vertigineuse. C'était stupide. Je l'avais appris quelques minutes plus tard, passant en bas de cet immeuble où je devais les rejoindre, priée de quitter les lieux par les autorités. J'haussais les épaules. « J'imagine. Enfin, il me reste cet endroit, et cette gratte de lui. C'est déjà pas mal. » dis-je en esquissant un sourire. C'était l'heure de chasser de nouveau les souvenirs qui me hantent. Mes doigts sur les cordes, la voix qui casse parfois, j'y mettais tout ce que j'avais dans les tripes, comme toujours, mais dans une douceur qui fait mal. Je prenais une grande inspiration en lâchant le manche et en ouvrant les yeux, avant de rire doucement. « Je ne répondrais qu'en présence de mon iguane, encore. » plaisantais-je. C'était privé, certes. Mais c'était surtout pour ne pas dire que j'étais pas du genre à draguer en pleine conscience.

Je l'écoutais chanter cette chanson que je connais trop bien, cette chanson qui ne me colle pas à la peau. Le fait qu'elle ferme les yeux me permettait de mieux l'observer, mieux m'attarder sur ses traits, sa silhouette. Sur ses mains qui se baladaient sur le manche de l'instrument comme on caresse la peau d'une femme. Puis ses yeux se rivaient sur moi, et j'étais chamboulée comme je l'avais rarement été. Je tirais la dernière latte de cette cigarette, avant de l'écraser dans le cendrier à côté de moi, sans quitter son regard, la laissant s'approcher trop près pour que je n'accepte de fuir encore. Je murmurais alors « You, your sex is on fire... » avant de fondre sur ses lèvres, avec lenteur et envie, posant ma main dans son cou, machinalement. La glace fond, et je sens mon corps qui s'éveille.
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Je ne connaissais pas cette forme d'humour, mais à la voir rire, ça semblait drôle. Honnêtement, je trouvais ça bizarre, mais j'esquissais un sourire, peut-être un peu gêné, ou un truc du genre. « C'est vraiment pas mon objectif, de devenir un cadavre. » finis-je par dire en riant légèrement. J'ai beau aimer courir après une jolie fille comme elle, si je vois qu'elle n'est pas réceptive, que tout ce que je fais est voué à l'échec, j'arrête lentement de lui courir après, jusqu'à l'arrêt complet.

J'ai vu trop de personnes quitter ce monde. Mes parents, des amis, des clients, des voisins. Je vois bien que de penser à ce souvenir, son regard se perd dans l'obscurité quelques instants, parce que ce regard je l'ai trop vu, parce que ce regard, je l'ai eu trop longtemps. Je baissais les yeux sur l'instrument que j'avais entre les mains, celui qui appartenait à son pote, et je me disais que je n'avais peut-être pas la prétention de pouvoir jouer avec, que peut-être ça allait bafouer sa mémoire. Mais elle m'incitait tout de même à le faire par la suite. « C'est sûr, c'est mieux que rien, ou que des dettes. C'est tout ce que j'ai récupéré, avec les vieux disques dont on parlait l'autre fois. » avouais-je timidement. Des dettes et des responsabilités que je n'ai pas su tenir pendant trop longtemps. Un léger rire se faufile alors. « Il va falloir que je rencontre cet iguane. » dis-je alors, moqueuse.

Cette chanson, je ne l'avais jamais jouée devant quelqu'un. Ce n'est pas une question de disquette, cette fois, c'est vrai. Elle a une saveur particulière, parce que c'est la première fois que j'en pense tous les mots. Parce qu'à chacun de ces mots, je suis transpercée par l'image de son regard, de sa bouche si longtemps contemplée dans l'océan, animée par le désir ardent d'y goûter, suavement, lentement. Je ne m'attendais pas que ce soit finalement elle qui prenne les devants en m'embrassant, après avoir murmuré ces quelques mots contre mes lèvres. Et Dieu sait qu'elle a raison. Dieu sait que c'est bon, ce contact. Et j'ai pas envie que ça s'arrête. Je prends les devants, et l'invite à prendre part à des émois plus puissants.
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Je baissais la tête avec un léger sourire au coin des lèvres quand elle faisait allusion à ce qu'elle avait eu en héritage, et visiblement, ce n'était pas une partie de plaisir. J'osais à peine imaginer toutes les épreuves qu'elle a du traverser à la perte de ses parents, n'ayant jamais osé évoquer le sujet. « J'imagine. De toute façon, il était pété de thunes, cet enfoiré. Il voulait juste se la jouer rebelle qui squatte dans un taudis, parce que c'est cool d'être anticonformiste. » dis-je en levant les doigts en signe de citation, avant de rire doucement. Puis j'haussais les épaules. « Un jour, peut-être. » laissant le flou sur ce qui pourrait bien advenir à l'issue de cette journée.

Je me laissais aller pour de bon, laissant toutes mes pensées s'échapper loin de moi, profitant de ce moment désiré. Ses lèvres sur les miennes, la tentation qui ne demandait qu'à être défiée. Au diable les inhibitions. J'en veux plus, encore. Maintenant, tout de suite. M'abandonner une bonne fois pour toute dans ses bras, pour cette danse macabre et sublime. La tension monte d'un cran, et je l'arrête un instant, l'invitant à me suivre dans un peu plus dans l'atelier, l'invitant à s'étendre sur ce canapé qui m'a vue dormir quelques nuits ces derniers mois.

Étendue là, contre son corps que je venais de découvrir pour la première fois, la tête posée sur sa poitrine et la main sur son ventre, je me posais des questions. Et si la flamme qu'elle avait allumée, c'était juste pour arriver à ça et faire comme si je n'avais jamais existée ? Et si jamais elle s'attachait, pourrais-je lui offrir ce qu'elle désire ou en suis-je incapable ? Je me redressais finalement, pour aller au frigo pour choper deux bières, avant de lui en tendre une, silencieusement. On est sensé dire quoi, après une partie de jambes en l'air -aussi agréable soit-elle- quand on ne sait pas quoi faire ?
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Son pote, aussi cool et sympa pouvait-il être, était vraiment un trou du cul de vouloir une vie comme celle qui m'a vue devenir qui je suis. Franchement, elle a quoi de magnifique, cette vie ? Vendre son âme au diable pour quelques billets ou le peu de fierté qu'il nous reste dans ce monde pour racler la merde des autres, c'est pas de l'anticonformisme, c'est survivre. « Il voulait savoir ce que ça faisait de pas vivre dans le portefeuille de ses vieux. » dis-je en haussant les épaules, avec un sourire amusé.

Elle était là, magnifique, douce, loin de cette armure qu'elle portait jusqu'alors. Elle s'abandonnait, et je ne la laissais pas tomber, trop heureuse de voir que malgré sa répartie cinglante, la jolie blonde n'était pas insensible à mon charme, et à mes talents de guitariste, peut-être aussi. Je la désirais, je la voulais rien que pour moi, même si ça ne devait durer qu'aujourd'hui, même si demain elle ne voulait plus me voir. Je la suivais et nos âmes se rencontraient.

C'était clair, limpide, doux. C'était pas un petit coup vite fait. C'était plus parlant sans dire un mot. Et on est restées là quelques instants, étendues l'une contre l'autre, mes doigts qui jouaient dans ses cheveux, sa main sur mon ventre, et j'étais bien. J'avais pas besoin de plus. Mais elle se levait, me laissant là, un instant sans comprendre. Je me redressais un peu, avant de la voir revenir avec deux bières. J'attrapais celle qu'elle me tendait, et j'attrapais mon paquet de clopes dans la poche de mon short, juché sur le sol et lui tendait une cigarette, avant de l'inviter à reprendre place près de moi et d'allumer nos tiges de nicotine. « T'es pas du genre causante ou c'est juste avec moi ? » dis-je en plaisantant, en posant mes lèvres sur son épaule.
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C'était beau. Étonnement beau. C'était tellement naturel, sans réfléchir un putain d'instant, sans aucune barrière, sans aucune pensée. Je ne m'étais jamais abandonnée de cette façon, si vite. J'avais envie de m'enivrer de cette fille, de me sentir ivre sans boire, droguée sans tirer sur un joint. Et cette relation qui s'installe insidieusement, sans avoir de statut définissable me convient bien. Profiter de l'instant, s'amouracher éphémèrement.

J'ai passé quelques secondes devant la porte ouverte de ce frigo rempli uniquement d'alcool, à me demander ce qui allait se passer après. Penser à l'après ruinait toute la beauté du moment partagé. Et pourtant, il fallait bien y songer à un moment donné. Je secouais la tête et claquais la porte avec mon pied. Face à elle, en tenue d’Ève, sans aucune honte de mon corps frêle, j'attrapais la clope qu'elle me tendait, puis je prenais la place qu'elle m'avait laissée, croisant les jambes avec un sourire. « J'sais jamais quoi dire après ça. En général, soit je me tire de chez la fille, soit c'est elle qui part, alors... » avouais-je avec un sourire moqueur, tirant sur la cigarette et avalant une gorgée de bière. « Mais tu peux rester, si tu veux. J'te fous pas dehors. » dis-je en fuyant son regard.
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Elle était devenue étrange après cette intimité partagée, comme si elle avait des regrets ou un truc du genre. Ça me faisait bizarre, parce que je n'avais jamais eu ce genre de retour avant elle. Les regrets étaient toujours plus tard, quand j'étais déjà loin de la fille, jamais en face. Même si elle me retrouve, qu'elle ne cherche pas à cacher ce corps que j'ai pu effleurer, j'ai l'impression qu'elle est gênée. Elle m'arrache cependant un sourire amusé, parce que je connais bien cette situation. « Je vois ce que tu veux dire, ouais... » dis-je en portant le goulot de la bière à mes lèvres, pensive. Même si elle disait ne pas me foutre dehors, je sentais bien qu'elle ne pouvait pas fuir dans cet espace clos. Calant ma cigarette entre mes lèvres, je me levais et attrapais mes fringues au sol, avant de les enfiler. « Je sais... Mais j'vois que t'es pas à l'aise alors... Je ferai mieux d'y aller... » dis-je en baissant la tête, puis je venais déposer mes lèvres sur son front, bien que j'avais envie de l'embrasser une dernière fois. « On s'appelle. » dis-je doucement, posant la bouteille à peine entamée sur la table devant elle, et quitter les lieux, perdue.

FIN DU RP
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