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logic coco (chesterbane)

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En la voyant, je sais bien que cette fille n'est pas une sainte, que son passé n'est pas tout rose, que ses aventures romantiques se sont souvent soldées de la même façon, qu'elle est du genre à donner de sa personne dans ce qu'elle entreprend au détriment du reste, des risques que ça engendre. Je sais qu'Eris la voit de temps en temps pour ses besoins festifs et que ce qu'elle fait en dehors de son job, j'en ai rien à carrer, parce qu'elle a ses raisons. « Tu peux l'avouer, j'en sais beaucoup plus sur toi que ce que tu peux l'imaginer. » avouais-je avec un sourire amusé. Il est temps qu'elle arrête de se planquer juste parce qu'elle me veut dans ses draps, je suis la première à accepter de tirer sur un bédo quand Eris l'éclate. Elle ne répondait pas vraiment, elle laissait des pistes sans se mouiller, mais c'est amusant alors je ris doucement. « Ma culotte ? » lançais-je de but en blanc, sans filtre, sourire moqueur aux lippes.

Si j'avais envie de la revoir ? Je ne tirais pas de plan sur la comète. C'était une éventualité, pas une certitude. En tout cas, même si je ne la revois plus, j'aurai toujours mon stock de bières canadiennes. « Vaguement, alors. » répondis-je, neutre avant de sourire discrètement. Elle joue la carte des réponses évasives, alors pourquoi ne pas jouer sur le même terrain ? J'avais gagné, elle était obligée de répondre à toutes les choses qu'elle essaie de cacher avec ses réponses détournées. Je l'avais mise à découvert sans qu'elle puisse s'en rendre compte et sans qu'elle puisse s'en sortir. « Ouais, t'es obligée de parler maintenant. » répliquais-je, triomphante et fière. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle appelle vraiment son patron pour rester avec moi toute la soirée. Je ne savais pas si ça devait être un truc mignon ou stupide, mais j'appréciais tout de même l'idée de ne pas rester seule. J'haussais légèrement les épaules avec un léger sourire. « J'répondrais qu'en présence de mon iguane. » finis-je par dire en riant.

J'étais son danger du jour, et plus je passais du temps contre elle et plus son regard avait cette lueur ardente. Elle me faisait à nouveau venir vers elle, enlaçant mes hanches de ses bras et voulait tester son seuil de résistance. Du pain béni ce regard de défi qu'elle me lance. Je lui souris, avant de passer mes bras autour de son cou et d'approcher dangereusement mes lèvres des siennes. « T'es du genre résistante ou pas ? » murmurais-je alors, avec un sourire en coin et un regard profond. Je ne sais pas vraiment ce qui m'arrive, parce que je ne suis pas comme ça, d'habitude. Mais j'ai envie de laisser ce jeu prendre plus d'ampleur et me laisser réchauffer un peu.
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J'étais surprise qu'elle me dise en savoir plus sur moi que ce que je pouvais l'imaginer. Je n'ai jamais vraiment évoqué ma vie avec elle, en dehors de mes parents morts, ou peut-être du fait que j'avais un frère et une soeur, le reste, je l'avais gardé pour moi. Mais j'imagine bien que cette amitié commune avec la jeune métisse a une incidence sur le silence que j'osais garder sur mon activité malhonnête. Mais si elle sait toutes ces choses et qu'elle est quand même là, qu'elle m'a quand même demandé de venir la rejoindre, c'est qu'elle ne porte aucun jugement sur mes actions. Mais ma curiosité était piquée. « Et tu sais quoi de plus sur moi ? » demandais-je, avec un léger sourire, pour savoir si je peux me laisser aller à quelques confidences à l'avenir. Je me mis à rire par un tel aplomb de la demoiselle quand elle me demande si je veux sa culotte. « J'dirais pas ça comme ça. Je dirais plutôt que j'ai bien envie de... te connaître... plus... et puis merde, on va résumer ça comme t'as dit. » finis-je par dire en riant, rougissante.

Elle n'affirmait rien, mais ne réfutait pas non plus l'idée que c'était un projet de se revoir. Elle lâchait simplement ce mot que j'avais utilisé comme unique réponse, avec une neutralité déconcertante, avant que je ne puisse apercevoir ce sourire timide. Elle veut se montrer encore une fois sous son profil de femme inaccessible, et ça me donne envie de creuser encore plus pour tenter de l'apprivoiser lentement. Elle m'avait piégée pour que je ne puisse plus détourner la moindre réponse, et c'était bien joué de sa part. « Je vais essayer alors. Je peux pas promettre d'y arriver tout le temps. » avouais-je en souriant légèrement. Mon patron m'avait octroyé cette soirée de repos et j'étais heureuse de pouvoir me poser un peu, d'autant plus si on en passait une bonne partie ensemble, le lieu m'importait peu. Ici, chez elle, chez moi, ailleurs, aucune importance. J'étais libre. Un rire éclatait à sa réponse, qui je l'avoue, était digne de grands classiques. « T'as vraiment un iguane ou c'est pour ne rien dire ? » demandais-je, intriguée par la possible présence de cet animal dans sa vie.

Je n'aurai jamais dû dire cette phrase, parce qu'elle est là, charmeuse, joueuse, tentatrice et provocatrice. Je joue un jeu dangereux et je ne sais pas combien de temps je vais encore tenir sans céder à mes envies. Ses bras qui passent autour de moi font que mon rythme cardiaque s'accélère, et sa bouche si proche de la mienne me rend fébrile. J'essaie de lutter contre moi-même, mais c'est vraiment compliqué. « Habituellement, oui. Mais là... » murmurais-je à mon tour, avant de mordre ma lèvre inférieure. « Là c'est vraiment très dur... » ajoutais-je, grappillant encore un peu d'espace qui me séparait de ses lèvres, sans m'en saisir.
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Devais-je dire vraiment le peu que je savais ou devais-je brouiller les pistes ? En tout cas, ça semblait l'intéresser, que je sache ces quelques éléments supplémentaires. On a tous des fardeaux à porter, même moi. Je ne sais pas si c'est son fardeau ou si c'est vraiment la vie qu'elle a décidé de mener à l'avenir, mais c'est une façon de voir les choses. Après tout, j'ai pas non plus fréquenter des gens tous blancs comme neige, comme Neels. « Que t'es le fournisseur officiel de sensations diverses d'Eris. Et que ta beuh est pas dégueu. » finis-je par dire en riant doucement. Elle devait s'attendre à d'autres choses peut-être plus personnelles, mais on a pas vraiment appuyé trop sur le sujet. Elle avait du mal à cracher le morceau, mais finalement, elle me donnait raison. Un regard moqueur s'appuyait dans sa direction. « Si tu veux juste la culotte, je me débrouille pour t'en filer une un de ces quatre. Si tu veux la personne qui porte la-dite culotte, faut faire tes preuves. » finis-je par laisser échapper, avec un sourire.

Je ne sais pas trop comment me comporter avec elle. J'ai cette partie de moi, habituelle, froide, distante, suffisante. Puis une partie que je n'avais jamais pu faire sortir vraiment, plus joyeuse, taquine, même contente de cette sociabilisation. Tiraillée entre deux opposés qui semblent vouloir s'imbriquer correctement. J'haussais les épaules avec un sourire. « C'est déjà pas mal de vouloir essayer. » Faut pas que je me prenne la tête, faut que je profite de ce moment qu'on passe ensemble, on verra bien ce qu'il en sera au cours des heures qui filent à ses côtés, si on les voit même filer. Un léger rire venait finalement me sortir de mon angoisse sociale. « J'ai vraiment un iguane, et un chat sans poils. Ils s'appellent Alien pour le chat, et Predator pour l'autre. » avouais-je alors à la jeune femme, avec un sourire.

Je me trouve tellement près d'elle, et pourtant, j'apprécie l'instant. Moi, l'iceberg le plus froid de Boston, je me retrouve là, enlacée contre une meuf que je connais à peine, devant des gens, trempée comme un terre neuve qui sort d'un sauvetage, et je me sens bien. Je la sens fébrile, et je ne suis pas en reste. Je n'ai pas peur qu'elle vienne m'embrasser, non. Je me surprends même à avoir envie de goûter à la douceur de ses lèvres. Un sourire s'étire sur mes pulpeuses alors qu'elle m'avoue que c'est compliqué pour elle de résister, avant qu'elle minimise encore plus cette distance qui nous sépare. « Pourquoi ne pas céder, alors ? » demandais-je, ne quittant toujours pas son regard de jade, désireuse de franchir cette barrière que je n'oserai franchir.
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Je ne savais comment je devais réagir quand elle m'annonçait qu'elle savait que j'étais la meuf qui vendait de la came à sa meilleure pote, ni même quand elle m'avouait qu'elle avait goûté à la beuh que je lui avais fournie la dernière fois. Quelle était la foutue probabilité qu'un schéma pareil se déroule ? Que j'éprouve une attirance monstrueuse pour la meilleure amie d'une cliente devenue elle-même une collègue ? Je riais nerveusement, parce que c'était dingue. « T'es donc au courant de ma double vie sans que j'ai pu le dire moi-même. J'suis le fournisseur officiel de pas mal de monde dans le coin... » ajoutais-je alors, timidement. Putain, j'étais rassurée de voir qu'elle ne savait que ça. En même temps, je fais toujours l'impasse sur la taule et mon overdose passée. Finalement, je riais, amusée qu'elle puisse jouer sur les mots de cette façon. « Je vais avoir des choses à prouver alors. » répondis-je simplement, avant de la regarder en souriant.

J'hochais la tête simplement, parce qu'il n'y avait rien de plus à dire. J'allais essayer de ne plus détourner les réponses aux questions qu'elle allait me poser à l'avenir, mais j'ai toujours été ce genre de femme. Je donne l'impression d'une grande gueule, mais derrière, quand il s'agit de dire vraiment que j'ai le béguin pour elle, je ne suis plus si fière. « A force j'y arriverai. » articulais-je doucement. J'étais étonnée d'apprendre qu'elle possédait vraiment un iguane, mais aussi un sphynx. Comme quoi, cette nana est pleine de surprise et préfère les animaux les plus atypiques que des trucs qu'on dit mignons comme des chihuahuas, alors qu'avouons le, ça ressemble à un grimlins ce chien. « J'adore la référence ! » répondis-je alors avec un sourire.

Le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder. Qu'Oscar Wilde aille se faire mettre d'avoir raison. Et pourtant, j'essaie de garder le contrôle, si près, si dangereusement, si tentant. Son souffle qui vient caresser ma peau, le regard intense qui ne me lâche pas et que je tiens, souriante. Bien que l'envie dévorante de craquer est omniprésente, je n'en fais rien. « Parce que plus l'envie est grandissante, plus la délivrance est explosive. » finis-je par conclure, avant de reculer mon visage légèrement, fière d'avoir tenu mais le coeur cognant fort dans ma poitrine. Je relâchais légèrement mon étreinte, au cas où elle voulait s'extirper du creux de mes bras, avant de finalement immerger complètement ma tête dans l'eau, pour me remettre les idées en place.
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Elle n'était pas si étonnée que je sois au courant, seulement elle semblait un peu déçue de ne pas avoir eu l'occasion de le dire elle-même. D'un côté, je pouvais comprendre qu'elle ai préféré faire l'impasse là-dessus les premières fois qu'on s'est vues et durant les discussions qu'on avait sur Whatsapp. J'haussais les épaules, en souriant. « Tu vends, parfois je consomme, et alors ? C'est pas comme si t'avais buté quelqu'un. Tu fais ce que tu peux pour survivre, non ? » dis-je simplement. J'étais personne pour la juger. Je riais légèrement quand elle avouait à demi-mot qu'elle me voulait.

Enfin quelqu'un qui comprenant la référence à Alien et Predator et qui semblait comprendre mon univers de geek. Je ne sais pas si c'est également son univers, mais au moins elle connait les bases, et ça, c'est déjà un gros point positif qu'elle marque. « T'aimes la science fiction ou t'es aussi geek que moi ? » dis-je en riant légèrement. En même temps, je ne suis pas sûre qu'elle puisse passer autant de temps que moi sur une console vu son emploi du temps qui semble chargé, entre ses soirées au bar et les clients qu'elle doit satisfaire.

J'étais là, prête à m'offrir un peu à elle, me laissant aller comme jamais je n'avais su le faire jusqu'à maintenant, et tout ça pourquoi ? Me prendre un vent à coup de citation merdique ? Putain, on me l'a jamais faite, celle-là. J'ai jamais connu la frustration avant, mais si c'est à ça que ça ressemble, je comprends mieux pourquoi mes ex me détestent. Détachant mes bras de son cou, je venais les poser quelques instants sur ses épaules, provocatrice. « C'est dommage, t'as raté une belle occasion d'avoir ce que tu voulais. » J'esquissais finalement un sourire moqueur, avant de m'éloigner, libérée de son étreinte, retournant à ma serviette et à ma bière, laissée au soleil. Putain, la frustration c'est horrible. Finalement, je retournais dans l'eau, me laissant flotter un peu sur le dos, pensive. Et si je prenais les devants, parce que j'en ai envie ? Non. Oui. Je ne sais pas. Je me heurte à quelqu'un et me redresse, et c'est elle. Debout, fière, séduisante. « T'es venue vers moi ou c'est le mouvement de l'eau qui m'a poussée vers toi ? » demandais-je alors. Putain Lana, c'est quoi cette phrase de merde ? Ca fait dragueuse à deux balles.
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Ses mots me rassuraient, parce que ce n'est pas ce que je fais qui importe à ses yeux, mais bien le reste. Ses mots me rassurent parce que ça veut dire que mon trafic n'aura aucune incidence sur cette relation qui se construit lentement, parce qu'elle ne va pas couper les ponts du jour au lendemain uniquement pour ça. Elle aura sans doute beaucoup d'autres occasions de vouloir le faire, mais ma vie de dealeuse n'en sera pas une. « Ouais, j'fais ce que je peux pour survivre, en dépit du danger. » dis-je en riant. Le danger de me faire coffrer de nouveau, le danger de me retrouver sur un terrain déjà occupé par un trafiquant plus gros que moi et de finir lestée au fond de l'océan.

Je connais mes basiques, et ça semble lui convenir. Un léger rire s'échappe alors. « Je ne suis pas vraiment une geek. J'aime bien les classiques de la SF, les Marvel, DC Comics, mais j'ai pas spécialement le temps de jouer aux jeux videos, tout ça. Ma guitare occupe le reste de mon temps. » répondis-je alors en souriant fièrement.

Je ne pensais pas qu'elle allait avoir cette réaction là. Je ne pensais pas que j'avais vraiment mes chances et je me dis que j'aurai du la saisir au vol, plutôt que de jouer avec le feu comme je l'ai fait. Je restais bouche bée, alors que je la regardais s'éloigner et regagner le sable. La tête sous l'eau, je ne pouvais m'empêcher de gueuler ma stupidité. En sortant la tête de là, je me décidais de me dresser complètement, mais je ne la voyais plus sur sa serviette. Finalement, la couleur criarde de son maillot de bain attirait mon attention et me rassurait. Elle n'était pas partie et je n'avais pas totalement foutu cette journée en l'air avec ce moment de recul que j'ai pu avoir. Je plaçais mes cheveux correctement en arrière avant de me placer dans son champ de divagation. Un sourire amusé se dessine alors sur mes lèvres alors qu'elle me sort sa phrase à double sens. « On va accuser le courant pour cette fois ? » plaisantais-je, avant de l'inviter à se dresser complètement devant moi et de poser mes lèvres au coin des siennes. « J'aimerai bien avoir une nouvelle occasion, un de ces quatre. Tu crois que j'pourrais ? » demandais-je timidement, avec un sourire en coin, avant de glisser mes doigts dans ses cheveux.
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Je ne savais pas de quels dangers elle pouvait bien parler. J'imagine que la vie de trafiquant n'est pas de tout repos, que la nuit tous les chats ne sont pas gris et qu'il n'est pas rare de se voir avec une arme pointée dans sa direction par un dégénéré en manque de sa dose et prêt à tout pour l'avoir. « T'as déjà eu peur de quelqu'un, pendant tes transactions ? J'veux dire, t'as déjà été agressée pendant que tu vendais ? » C'est un univers qui m'est totalement inconnu. Je ne crois pas que ça ressemble à la série Narcos, au point de finir dans un bain de sang pour une question de territoire ou un truc du genre, mais ça semble pas si safe que ça, ce truc.

Elle a de bons goûts en matière de Science Fiction, parce qu'elle me conquiert juste en parlant de Marvel et DC, mais aussi parce qu'elle est vraiment dingue de musique, cette nana. Ca se voit dans son regard quand elle parle de sa guitare qui occupe tout son temps libre. Je souris largement, intéressée par le sujet. « Toi, t'es du genre à avoir une Fender, j'me trompe ? Gibson, peut-être ? » demandais-je alors. C'est bien un des sujets dont je pourrais discuter des heures. J'ai beau faire de la basse, je joue également de la gratte quand c'est possible, et ce n'est pas rare de me voir lorgner sur ces belles courbes boisées ou stratifiées.

Quand les polarités contraires s'entrechoquent, ça devient une vraie tempête. Des tas de questions résonnent dans ma tête. Foncer tête baissée ou jouer ? Prendre les devants ou la laisser galérer ? M'enfuir ou rester ? C'était trop tard pour ça, j'étais de nouveau face à ce sourire qui voulait m'aider à me relever. « Tu comptes en vouloir au courant alors ? » finis-je par répliquer avec un sourire moqueur, avant d'attraper ses mains pour être dans la même posture qu'elle, bien qu'un peu plus grande. Je ne m'attendais pas au fait qu'elle vienne déposer ses lèvres si près des miennes après ce qui venait de se produire, ni même qu'elle me demande une prochaine occasion à l'avenir. Un nouveau sourire en coin venait se dessiner sur mes lèvres, alors que ses doigts venaient se glisser dans mes cheveux. « A toi de saisir ta chance, de trouver le bon moment. Mais c'est pas maintenant. » dis-je en riant finalement, avant de m'éloigner fièrement. Un partout, balle au centre. Je regagne alors ma serviette pour de bon, en attendant qu'elle revienne vers moi, si elle en a vraiment envie. Posée sur le sable, j'allumais une cigarette, reposant mes lunettes de soleil sur mes yeux et scrutant l'horizon.
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J'étais pas du genre à évoquer ce type de sujets avec les gens de mon entourage, à part Monroe parce qu'on gère ça en duo. J'étais étonnée que ça puisse l'intéresser, cette vie de débauche que je peux mener. J'haussais les épaules. « J'ai jamais fini mal en point, en tout cas. Pas depuis longtemps, du moins. » dis-je simplement, préférant changer de sujet le plus vite possible. J'ai pas envie de devoir parler des merdes que j'ai vécues plus jeune, ni raconter depuis quand je traîne dans ce monde impitoyable ni combien de personnes j'ai vues plonger, dans une cellule ou dans une tombe. « Enfin bref, c'est la vie que j'ai décidé de mener ! » dis-je finalement en riant, espérant couper court à tout ça.

Parler musique, du moins instruments était bien mieux. Je pourrais évoquer ma passion pour les guitares pendant des heures, et de ces quelques modèles que j'ai pu m'offrir avec les années, toujours bichonnées, comme le jour où elles sont sorties de leur boutique. Semblais-je si prévisible que ça, en matière de fabricants ? « Les deux. Stratocaster et Les Paul. Et une classique. » avouais-je en souriant légèrement. Le crime paie assez pour avoir deux beaux modèles assez chers et je l'avais appris, prenant goût de ces objets hors de ma portée. Une vie de misère qui enferme quelques trésors. « Tu joues, toi aussi ? » demandais-je finalement, intriguée. C'était peut-être l'occasion de passer plus de temps ensemble encore, le temps d'un jam.

Un sourire amusé s'étire sur mon visage. « Comment lui en vouloir ? Il m'apporte une jolie fille. » dis-je alors, pleine d'aplomb. Elle ne semblait pas m'en vouloir plus que ça, et c'était cool. J'avais désormais la quasi certitude que j'avais pas tout foutu en l'air. Je sens qu'il y a de la tension, de l'attirance, une flamme qui s'anime entre nos deux enveloppes charnelles, entre nos yeux qui se croisent, nos sourires multiples qui s'échangent. Je sais que j'ai mes chances, et elle me le confirme. Elle me dit que je peux la saisir au bon moment, et l'espoir s'empare de moi. Et c'est la chute, encore. Elle s'échappe, la créature sublime, me laissant là, plantée au beau milieu de l'océan trop vague, sonnée et amusée de voir que le pouvoir n'a jamais été autant entre mes mains. Je la regardais filer sur l'étendue dorée, profitant de cette vue imprenable de son corps qui se mouve dans le décor. Puis je revenais à moi, quelques minutes plus tard. Il fallait que je fasse quelque chose, mais quoi ?

Je sortais finalement de l'eau, loin de son regard dans la foule qui se densifiait. Contournant les bancs de serviettes, les jouets d'enfants, les ados et leur ballon, avant de me poster derrière elle, l'entourant de mes bras, sourire aux lèvres. « Tu as fui exprès pour que je te suive ? » murmurais-je alors au creux de son oreille, sourire bloqué aux lèvres, avant d'embrasser sa joue et de m'installer à mon tour sur ma serviette que je venais de rapprocher de la sienne.
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Le sujet semblait épineux, au point qu'elle expédiait les choses du mieux qu'elle pouvait, ne voulant me brusquer en me disant de but en blanc que c'était mieux que je n'en sache pas trop. J'esquissais un simple sourire, comprenant bien que je n'allais pas pouvoir m'étendre plus longtemps là-dessus. « Une vie dingue. » répondis-je simplement.

J'avais relativement bien cerné son style d'instrument dès l'instant où j'avais pu parler avec elle et que je lui avais vendu ces quelques disques. Dans le mille. Une Fender et une Gibson. Nombreuses sont les fois où j'ai bavé sur ces grattes dans la boutique du centre de Vancouver, après avoir acheté ma basse et ma folk. J'ai trimé longtemps pour pouvoir m'offrir ces petits bijoux qui trônent fièrement dans mon salon quand je ne les emmène pas avec moi pour jouer avec le groupe. « Ouais, je joue de la guitare et de la basse. J'suis surtout bassiste, en fait. J'suis dans un groupe, si jamais un jour tu veux venir nous voir, j'te dirais où. » dis-je alors, avant d'ajouter « Mais j'ai pas d'instruments aussi chers. » dis-je en riant légèrement.

Elle sort les rames, ça se voit, ça se sent. Je laisse échapper un léger rire à ce qu'elle vient de me dire, parce que c'est vraiment du discours de blablateuse. « Ah ouais, où ça ? » demandais-je moqueuse, en regardant autour de nous. La laisser sur le carreau, c'était sans doute la meilleure chose que je pouvais faire pour lui faire comprendre que j'avais un peu la haine d'avoir eu envie de ce contact avec elle et qu'elle m'en prive, égoïstement. Parce que je ne suis pas aussi accessible que ça, parce que j'ai voulu perdre un peu le contrôle de moi-même pour rien. Parce que je déteste quand je suis celle qui tente d'attraper l'autre qui s'enfuit. M'éloigner me permettait de me remettre les idées en place, d'apaiser ce début d'incendie qui se propageait dans mon esprit.

Cigarette entre les doigts, la fumée qui m'entoure et se dissipe aussitôt, je retrouve ce contrôle laissé de côté dans l'océan, quand son corps humide venait se coller au mien, me raidissant de cette différence de température avant de rire doucement. « Tu as décidé de me suivre, rien ne t'y forçait. » répliquais-je en souriant, avant de la regarder s'installer plus près de moi. Je tirais une dernière fois sur cette clope, que je faisais tomber dans cette bière bouillante que j'avais entamée à son arrivée, avant de m'allonger de côté en la regardant. « Tu rapproches ta serviette pour mieux pouvoir te rapprocher de moi ? » la taquinais-je, bien heureuse de voir ce jeu durer encore un peu, finalement.
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La musique adoucit les mœurs et apaise les esprits qui bouillonnent. La musique m'a sauvée de nombreuses manières. Après mon overdose, après ma cure, jouer m'empêchait de penser à mes doses de drogues. Je jouais toute la journée, jusqu'à ne plus ressentir le moindre manque, jusqu'à ne plus pouvoir bouger les doigts pendant des heures. C'était mon exutoire et ma libération. Ma pénitence et ma dernière alliée. Je lui adressais un sourire. « Enfin je rencontre une bassiste, alors. Je serai ravie de venir te voir jouer. Et de jouer un morceau ou deux avec toi, à l'occasion. » ajoutais-je, comme ça, entre deux. « Si tu veux, je te prêterai une des deux, pour que tu kiffes un coup. » plaisantais-je. Cependant, je pourrais peut-être lui offrir une basse de qualité supérieure un de ces jours, si elle veut bien que je me fraye un passage dans sa vie.

Comme si elle ne savait pas que je parlais d'elle, il fallait qu'elle fasse mine de chercher où était la jolie fille en question. Ça m'arrachait un rire malgré tout. « Elle est juste devant moi, mais tu peux pas la voir sans miroir, ou en me regardant dans les yeux. » dis-je en haussant les épaules avec un sourire sincère. Je n'avais pas l'habitude de me sentir comme ça. Stupide, esseulée, frustrée de la voir filer sous mes yeux avec autant de fierté et de beauté. Et qu'est-ce qui se serait passé si j'avais cédé, que j'avais foncé sur ses lèvres comme on se délecte de l'air qu'on respire ? Je m'en voulais, je la voulais et je me suis foirée.

Son corps qui se dresse contre le mien, ça m'arrache un sourire. Il n'y a pourtant rien de fou, mais c'est de sentir ce contact qui me fait sourire. Elle marquait un point. Rien ni personne ne m'a forcée à vouloir la suivre, comme rien ne me prédestinait à la fuir dans l'eau. « C'est comme ça, comme un aimant. J'suis obligée de revenir vers toi quand tu t'éloignes. » avouais-je en riant légèrement. Installée sur cette serviette, plus proche de la sienne, un sourire en coin se dessinait sur mes lèvres à sa remarque. « Je peux toujours me rapprocher un peu plus si tu veux bien me garantir que tu vas pas fuir une nouvelle fois. » dis-je en m'installant dans la même position, face à elle, grappillant toujours un peu plus de distance. Plus je la regardais, plus l'envie ardente de l'embrasser revenait, au point que je mordais de nouveau ma lèvre inférieure le plus discrètement possible. « Tu veux qu'on fasse quoi, après ? » demandais-je pour essayer de contrôler cette pulsion grandissante.
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