You were always on my mind - Wesla

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you were always on my mind.
30-31 mai 2020 ★ @Ella Marriott-W. ★ wesley's manor.

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Captive. Ta main est prisonnière de la mienne. Je la serre pour ne pas la lâcher. J'y sens toute la tension accumulée depuis des jours, qui ruisselle et s'imprègne en moi. Je suis égoïste, je te veux pour moi tout seule. Et je crois bien que tu n'es pas loin de vouloir souhaiter cela aussi. Ton corps qui se colle au mien, comme deux aimants que nous sommes. " Je le ferais aussi souvent que tu en auras besoin." Le sourire sincère, et ce regard dans le tien. Je n'écoute rien à part ta voix, parce que tu me fais rire. Je n'obéis jamais, sauf si tu me le demandes. Parce qu'il est impossible d'imaginer une vie sans toi. Une chanson italienne disait: "Qu'est la vie sans l'amour? C'est seulement un arbre qui n'a plus de feuilles. Qu'est la vie si tu n'es plus là?". Et bien, ce serait un nid sans petits oisillons à nourrir, un foyer sans flammes à ranimer.
A l'étage, tu me stoppes pour finir face à moi. Comme pour annoncer une chose sérieuse. Je n'ai aucun doute sur la conviction dont tu feras preuve pour le sujet que nous sommes entrain d'aborder. Mes yeux dans les tiens, je bois tes paroles. Le ton que tu utilises est doux, limite poétique. "Je trouve que, la symbolisation ne peut pas être plus belle que, tes doigts qui retirent cette alliance du mien." Car, c'est ce ne sera que l'image de ce qui arrive en ce moment. Je divorce pour toi, par amour pour toi. Et? Je plisse légèrement les yeux avant de t'attraper les hanches de mes mains afin de te rapprocher de moi. Nos visages au plus proche possible sans se toucher. D'une voix souple "Et puis?.." La jeter dans l'océan? L'enterrer dans le sable de Nantucket? L'envoyer à Mikke car c'est avec lui qu'elle voudrait se marier? C'est à nous de décider ce qu'il adviendra de cette bague.

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30-31 mai 2020 ★ @Wesley Patterson ★ wesley's manor.

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Je veux lui dire de ne pas trop s'offrir d'occasion de me rappeler que c'est moi et puis c'est tout. Je veux le croire, je veux le voir dans ses yeux, dans ses main, dans sa façon de se comporter, tout simplement. Je ne veux pas être jalouse, je ne veux pas qu'il voit la partie la plus sombre de mon âme, celle qui pourrait le faire fuir. Ou pas. Parce qu'il sait comment je suis avec les femmes qui s'approchent de mon frère et ce n'est rien à côté de ce que je compte réserver à toutes celles qui oseront s'approcher un peu trop près de lui. Et à commencer par sa future ex femme. J'en souris rien que d'y penser. Ex femme. Elle aura porté son nom un mois à peine. Et ça me procure bien trop de bonheur. Mon père m'en voudrait de me réjouir du malheur de la blonde mais il comprendrait. Parce qu'il était amoureux de l'amour, tout simplement. Me voir sourire dans les bras de Wesley, pour la première fois de ma vie, me laisser aller, il accepterait. Il aurait accepté n'importe quoi pour ses enfants, je crois. Non, c'est même sûre. Je souris quand tu comprends ce que je veux dire. Je ne veux pas juste te l'enlever pour te l'enlever. Je veux l'enlever, l'envoyer valser à l'autre bout du pays et n'être que tienne. Pendant les mois du divorce, on va devoir rester chacun de son côté, ne pas s'afficher. Pour ton image, pour celle de nos deux Empires respectifs. Mais une fois que la nouvelle sera officielle, que les papiers seront signés, plus rien à foutre des torchons qu'on lira. Parce qu'avec toi, je serais capable de lire tout et n'importe quoi. " Et on en fera ce qu'on veut. La couper en deux. La faire fondre. La vendre et donner l'argent à une cause qui nous est cher… À une cause qu'elle déteste, pour ce que j'en ai à foutre " Que je lance avant de t'embrasser. " La vendre et brûler le chèque. Tout me va, c'est pas comme si on avait besoin de tout ça " Et je crois que si, par exemple, il refaisait faire les toilettes du rez-de-chaussée avec cet argent, je n'arriverais pas à oublier que c'est avec son argent à elle, que ça a été fait. Il y aura toujours sa présence, leur histoire à un endroit, ici. Je sais que je ne vais pas avoir le choix d'accepter qu'ils soient toujours amis mais plus, non merci. Je ne veux pas penser à ce moment à chaque fois que je vais aux toilettes. Merci bien.

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30-31 mai 2020 ★ @Ella Marriott-W. ★ wesley's manor.

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Quand est-ce que la fascination se transforme en véritable amour ? N'est-ce pas quand l'on peut passer au delà de l'image magnifiée que l'on a de quelqu'un pour accepter, voir même, apprécier ses côtés les plus sombres? Ce qu'il ne montrera à personne d'autre. Ca ira des petits défauts irritants qu'il sait si bien cacher en société, aux secrets inavouables qu'il vous confiera malgré tout. Quand la honte et les craintes s'évanouissent, quand l'autre devient un partenaire pour de bon, un partenaire avec qui affronter plus sereinement la vie, les autres, l'ennui, le vide, la déchéance, la peur, la mort...
Ou tout simplement,  parce que c'est le moment. Comme maintenant pour nous. Car nous démontrons que nous allons pouvoir nous soutenir, nous soucier du bonheur de l'autre. Que nous sommes prêts à risquer nos âmes par amour. Et la mienne, elle est toute à toi quand tes yeux me regardent comme ça. Quand ta bouche vient contre la mienne. "La vendre et organiser une grand fête de divorce? L'accrocher à un ballon rempli d'helium et la laisser s'envoler on ne sait où?" Je te tiens par les hanches, le sourire aux lèvres. Arrêtés sur le palier, stoppés dans notre marche. "On en fera ce que tu veux. Ce qui te convient le mieux." Parce que je veux te satisfaire. Et laisser cette histoire derrière nous pour écrire la notre. Mon corps se décolle doucement du tien, pour que ma main attrape tes doigts "Allons nous coucher.." Et je reprends le pas pour poursuivre l'itinéraire prévu de base. Certain que la nuit te donnera encore bon nombres d'idées toutes aussi ingénieuses. Tu ne manques pas de créativité, et c'est une chose qui me fascine. Et qui me rassure sur le fait que ma vie ne sera jamais routinière, le quotidien ne manquera jamais de piment.

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30-31 mai 2020 ★ @Wesley Patterson ★ wesley's manor.

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Je crois que notre histoire commence officiellement aujourd'hui, maintenant. Je ne sais pas ce que ça va donner mais je suis prête à prendre le temps, à prendre le risque de m'écorcher les genoux et le coeur. Si c'est ce qu'il faut pour être avec toi, alors c'est le moment ou jamais. Je saute à pieds joins là dedans, dans cette histoire qu'est la nôtre. Et c'est tout nouveau pour moi. Mais je suis prête à tenter l'expérience, à te laisser être le premier à foutre mon monde sans dessus dessous pour qu'on trouve notre station, notre place rien qu'à nous. Je souris à tes propositions. Franchement, c'est une belle idée, une grande fête de divorce, toi à mes côtés, vu que tu n'as jamais pu organiser cette fête de mariage où tu comptais m'inviter. J'ai bien fais de toujours refuser, de ne pas me mettre à chercher une magnifique robe blanche pour me pointer et ridiculiser ta blonde. Ah. On aurait été belle avec Maria. Parce que je serai clairement venue avec elle. Quelques baisers sur tes lèvres et j'acquiesce. Allons nous coucher, allons nous allonger dans ton lit. La nuit porte conseil et je suis sûre que mon esprit trouvera de quoi nous satisfaire tous les deux. Parce que maintenant, c'est plus toi, c'est plus moi. C'est nous. Surtout point. Et bien entendu que ça, c'est nous. Pas que mon choix, mes envies. Ça t'appartient, ce sont tes souvenirs, ton passé. Et même si je le déteste, je l'accepte. Je te laisse me guider et c'est dans le silence qu'on entre dans la chambre. Mes lèvres trouvent les tiennes, rapidement, mes mains glissent sur ton corps et ton haut se retrouve bientôt au sol. C'est pas ce soir qu'on va le faire mais je sais qu'on est plus fort que ça. " Tu m'enlèves ma robe ? " Que je demande, presque timidement entre deux baisers, entre deux caresses sur ton torse, dans ton dos. Je peux enfin apprécier chaque centimètre de ta peau et ça m'arrache un sourire. You're mine. And I'm yours.

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30-31 mai 2020 ★ @Ella Marriott-W. ★ wesley's manor.

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Je ne veux rien rater. Je ne veux rien gâcher. Ne plus bousiller nos cœurs, redécouverts, au couteau suisse et à la grenade stupide. Regarder dans la même direction en fixant le même objectif et te dire que le passé qui te chagrine, n'existe plus. Te chatouiller à en mourir. Passer le reste de mon temps endormi avec toi dans mes bras chauds. T'embrasser pour oublier. Mais toi, n'oublie jamais que chaque moment vécu est unique et que chaque instant passé ma main dans la tienne est parfait. La réunion de nos deux êtres forme le cercle le plus vertueux de nos existences. Tu me donnes la force de combattre l'invraisemblable et la volonté de réussir.  Tu me donnes ce sourire que j'affiche quand une fois dans la chambre, tu m'embrasses. Que tes mains se promènent et m'allègent de mon haut qui tombe. Mes yeux sont fermés, mais pourtant j'arrive à diriger nos corps vers le lit pendant notre échange. J'ouvre seulement les paupières quand tu stoppes le pas pour reculer ton visage et me demander de te retirer la robe. Me laissant l'image de Londres dans la tête. " Je ne vais pas m'arrêter à l'ouverture de la fermeture cette fois. " Oh non. Un dernier baiser sur ta bouche, et je vais me placer dans ton dos. D'une main douce, je bascule tes cheveux sur ton épaule, et je vais poser mes lèvres sur celle qui est dénudée. Les doigts qui se charge de la fermeture éclair en meme temps, la faisant descendre lentement. Ton dos à nus, je me redresse pour que les bretelles glissent sur ta peau, te laissant le mouvement des bras pour t'en débarrasser. Et plus le tissus se baisse, plus mon visage en fait autant pour embrasser chaque centimètre de ta nuque a ton bas du dos. La robe quitte tes hanches et, je la lâche pour qu'elle s'écrase au sol. Je reste un genoux à terre, et j'attends que tu te retournes. Profitant de cette vue. Les doigts qui frôlent l'arrière de tes cuisses. " Tu es magnifique.. " que ma bouche lâche à la place de mes yeux qui ne peuvent pas parler.

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30-31 mai 2020 ★ @Wesley Patterson ★ wesley's manor.

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Mon cerveau fonctionne à mille à l'heure et je crois qu'il est temps de le poser, de lui demander de s'arrêter là, de battre en retraite et de se laisser aller. Je ne veux pas être dans le calcul, dans la retenue ce soir. Mes convictions, je les ai, tu les connais et tu sais aussi bien que moi que même nue dans le lit avec toi, elles resteront là. Alors mon cerveau, il n'a plus besoin de jouer les chiens de garde parce que nous sommes les propres gardes de nos convictions et de la bienveillance de cette relation qui débute réellement aujourd'hui. Je souris et hausse les épaules. Déshabille moi, regarde moi parce que c'est la vue que tu vas avoir pour les mois et années à venir, je l'espère. Je me laisse faire, un sourire sur les lèvres. Et les tiennes sur ma peau, je souris. J'en oublie absolument tout. J'en oublie que j'étais au fond du trou il y a quelques heures encore, que j'étais dans les affaires les plus amples que mon frère a pour tout oublier. Je ferme les yeux et sens le tissu glisser sur mon corps ainsi que tes lèvres. Bienvenue au Paradis Ella. J'ai ce sourire béat qui ne se détache pas de mon visage et quand ma robe est au sol, je me tourne. Un genou à terre, je t'écoute. " Ah bon ? La vue est encore plus belle d'en haut " Que je souffle avant de glisser ma main sous ton menton et que je t'invite à me rejoindre, plus haut. Je passe mes bras autour de ton cou et ris légèrement. " Tu sais, quand je disais que je te foutrais à genoux… Je parlais pas littéralement " Quoi que… Je ris un peu plus. Un rire communicatif, qui naît au fond de ma poitrine et est un doux son que je n'ai pas entendu depuis très - vraiment très - longtemps. Je l'embrasse à nouveau, retire mes talons et pousse ma robe du pied. Si je me détache, c'est pour me poser sur les draps, en sous-vêtements. À genoux sur le matelas, je te lance un regard et souffle " Monsieur Patterson, vous venez me rejoindre ? " Qu'on s'embrasse, qu'on discute et surtout que je me glisse contre toi, dans tes bras. Ma plus belle destination, sans doute aucun.

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M'avouer que c'est toi que je veux, c'est donner un saut à l'élastique pour mon âme, c'est la sensation d'une brise fraîche sur mon visage un matin d'automne ensoleillé, c'est comme un soupir d'étirement au réveil. C'est s'autoriser à rêver éveillé, c'est délicieux comme le calme d'un encens qui se consume, beau comme une bougie qu'on allume, réconfortant comme un chocolat chaud un jour de pluie, amusant comme de sauter dans une flaque alors que c'est interdit... T'es autant ma sauveuse, que le flingue posé sur ma tempe. Car maintenant que je te livre tout cela, je te donne aussi le manuel pour me détruire de l'intérieur. Pour me faire revivre la douleur qui m'avait fait bouder l'amour. J'oublie tout ça, j'oublie la douleur et la peine que ça provoque. J'ai mes lèvres sur ton corps, et mon genou qui se pose à terre pour que mes yeux puissent se promener sur ton corps. Quand tu te retournes, je continue de devenir fou de ce que je vois, fou de toi. "Je veux voir ça.." Et, je n'ai pas besoin de le redire, ta main sous mon menton me fait revenir à ta hauteur. Tes bras autour de mon cou, mon regard dans le tien. Et ce rire qui vient comme une douce mélodie à mes oreilles. Bien sur, j'ai observé cette poitrine si... Pfiou. Indescriptible tant elle est sublime. "Ah ouais? Et, c'était dans quel sens alors?" Et nos éclats dansent ensemble. Jusqu'à ce que tu marques le tempo en posant ta bouche contre la mienne. Avant de te retirer, et de t'éloigner de moi. Je suis obnubilé, et je ne rate aucun mouvement. Les talons qui quittent tes pieds, la robe qui glisse plus loin, et ton corps qui s'installe sur le lit. Et la question, qui provoque ce sourire qui active chaque muscle de mon visage je crois. " Et plutôt deux fois qu'une!" Et je viens grimper dessus, tel un chat, les mains en appuis et mes genoux qui stabilisent le tout. Avant que mon visage ne reviennent vers le tien, mais il dérive pour se loger dans ton cou. Je sais, il y a un interdit, mais ta peau à découvert m'appelle.

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30-31 mai 2020 ★ @Wesley Patterson ★ wesley's manor.

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Il y a toujours eu une certaine alchimie entre nous deux et ce, depuis que nous sommes tout jeunes. On s'est toujours assez bien entendu ou on a toujours tout fait pour bien s'entendre, je ne sais pas trop. En tout cas ce soir, c'est une toute nouvelle partie de notre vie qui débute. Elle rattrape bien entendu les bases de ce qu'on construit à tâtons depuis des semaines. Et ça m'arrache un sourire de me rendre compte que les baisers de la piscine, que la scène dans mon bureau - sur mon bureau - ou bien encore Londres. Qu'est-ce que j'ai envie d'y retourner et de le laisser me faire tout ce que j'ai pu lui détailler l'autre fois… Il veut voir ça, la vue d'en haut, et je l'attire vers moi. Il l'a déjà eu, cette vide, avec aussi peu de vêtements mais aujourd'hui, tout prendre une tournure bien différente. Pour toi comme pour moi, je n'ai aucun doute là dessus. " Tu verras quand ça arrivera " Que je souffle doucement avant d'ajouter, un ton plus bas " Mais… bon, j'avoue qu'après ce moment à la piscine la dernière fois… " Pour se remémorer la première partie de cette après-midi à devenir aussi fripé que des pruneaux. Les baisers sont enflammés et je sais qu'il va être dur de mettre une limite à tout cela. Une partie des barrières dans mon cerveau sont au sol, aucun doute là dessus. À genoux sur le lit, je ne peux décrocher mon regard du tien. Tout mon corps t'appelle et mes lèvres ne mettent pas longtemps à le faire aussi. Tes lèvres sur mon cou, je ferme les yeux et souris doucement, la tête qui part doucement en arrière. J'en ai rêvé de ce moment. Pas pour les baisers. Mais pour le laisser aller. Je ne me force plus à garder la tête haute, à ne pas succomber, à ne pas laisser le désir que tu me procures vivre sa vie. Plus aucune retenue. Si ce n'est celle de mes convictions. Mais qui sait, peut-être que mon cerveau acceptera de limiter "faire l'amour" à ce moment où tu te glisseras en moi. Peut-être que tout le reste, tout ce qu'il y a autour, avant, après, ce qui est différent, pas aussi simple en conventionnel dira-t-ton, ça fera son apparition petit à petit entre nous, dans notre dynamique. Juste pour nous. Se découvrir petit à petit, avant le grand final. Toi et moi. Unis, ensemble. Je passe mes mains dans mon dos et dégrafe mon soutien gorge couleur chair. Il glisse le long de mes bras et je me colle à toi. Je ne te laisse pas l'option de regarder, d'en profiter. Juste celle de toucher du bout des doigts. " Avoir la possibilité de mais ne pas pouvoir… C'est une façon de te mettre à genoux aussi " Que je souffle en glissant mes mains dans son dos, ma bouche cherchant la sienne, fiévreuse, dans une envie et un besoin de plus. Je suis prête à le sentir, je veux qu'il sente absolument tout l'effet qu'il a sur moi. Il m'a dans la paume de sa main et putain que c'est flippant. Mais j'aurais le temps de flipper au réveil. Maintenant, j'attrape ses mains, les pose sur mes épaules et glisse mes lèvres sur son torse. Je m'abaisse au long des baisers, des coups de langues, de mes dents qui pressent contre les muscles de ton torse. Et la poitrine qui effleure le tout, comme pour montrer le chemin à cette bouche qui ne se décolle pas de toi.

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Je suis revenu, parce que j'ai compris que tu étais le point récurrent dans toutes mes envies. J'ai envie de te voir, de te faire rire, et de sourire à tes blagues. J'ai envie de voir dans ton regard, l'étincelle qui change tout. Je veux qu'ensemble on construise des souvenirs. Je veux que tu prennes ma main, et que tu me dises que j'ai la peau douce. J'ai envie que tu m'embrasses d'abord tout doucement, ensuite avec beaucoup plus d'ardeur. Je veux que tu me serres dans tes bras, et que les autres autour de nous ne comptent plus. J'ai envie de t'emmener au cinéma, qu'on choisisse un film dont on se fichera royalement, parce que tout ce qui comptera, c'est qu'on soit assis juste là, l'un à côté de l'autre. Je veux te ramener chez moi et que tu n'aies plus envie de me quitter. Je voudrais que tu te pointes dans le salon, et que tu me dises qu'on va la faire, cette cure de Disney. Parce que c'est beau, c'est coloré, parce qu'on pue l'amour et que ça durera des années. Je veux y croire en tout cas. Tellement drôle et fou à la fois. C'est dingue. ca m'a pris par surprise. J'ai envie d'être celui qui comptera le plus pour toi. Pas juste quelqu'un qui partagera ta vie. Parce que oui tu me rends dingue, oui je commence à devenir fou de toi. Et pourtant je suis incapable de trouver les mots pour expliquer pourquoi j'ai été touché en plein coeur. Les gestes suffiront certainement en cet instant. Dans ce lit, je te rejoins pour ne pas passer plus de temps décollés. Rapidement, je me penche sur toi pour t'embrasser, mais ton envie de dominance prend le dessus. Tu m'allonges sur le dos pour venir au dessus. D'un geste habile et rapide, tu ôtes ton haut de sous vêtement mais tu te colles directement à mon torse. Mes yeux sont déçus de ne pas avoir pu admirer la vue, mais ma peau se satisfait du contact de la tienne. "Et c'est une façon de faire que tu maitrises à la perfection.." c'est peu dire. Nos bouches en feu s'agrippent toujours plus. Nos souffles chauds s'entremêlent. Et tes mains brulantes viennent placer les miennes sur tes épaules. Sans appuyer, je laisse ton corps descendre petit a petit. Ta langue me fait ressentir des choses au bas ventre, des coups de dents me donnent des frissons... Et plus tu te rapproches, plus mon souffle se fait entendre. Mon corps se crispe de plaisir. D'envie. Et je laisse échapper cette question  "Qu'est ce que tu fais?.." C'est saccadé, parce que t'es entrain de me couper la respiration. Je peux sentir ta poitrine, et cela ne m'aide pas dans les pulsions qui montent en moi.

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Qu'on ne me demande pas de m'expliquer, d'expliquer pourquoi je suis là alors que tu m'as laissé au plus bas. Non, qu'on ne me demande rien parce que je ne sais pas. Je n'ai aucune idée si ce n'est que je m'écoute, moi, mon corps, et que j'arrête de tout calculer. Il n'y a rien de bons quand on calcule tout à longueur de journée et c'est avec toi que je m'en rends compte. Calculer, préparer sur un plan professionnel, oui, bien entendu. Mais sur ce nouveau pan de ma vie, je laisse les règles, les questionnements et le politiquement correct de côté. Ça ne fera que retarder l'inévitable. Je le veux, je veux être sienne et passer mon temps à l'embrasser, le caresser, lui montrer l'effet qu'il me fait. Et sentir l'effet que je lui fais. Un sourire se dessine sur mon visage quand il me dit que je maitrise à la perfection le fait de le mettre à genoux sans qu'il le soit réellement et je ne peux m'empêcher de l'embrasser, encore et toujours. De poser mon corps contre le sien et je descends rapidement sur son torse. Parce que j'en ai terriblement envie, que j'en rêve depuis si longtemps mais c'est toujours moi qui reçoit les baisers, qui est au bord du gouffre, à deux doigts de craquer, de perdre pieds. Et même si je veux me laisser aller, je sais que de ce côté, ça ne sera pas possible. Les résultats que j'attends, le mariage, l'envie est forte et elle se ressent de partout… Ah, s'il se glissait sous le dernier tissu qu'il me reste, il le sentirait aussi… Il n'y a pas que ma poitrine qui a un signe physique du plaisir et du désir que je ressens. Sa question me laisse en suspens. " Tu veux que j'arrête ? " Que je demande simplement. Parce que je ne sais pas jusqu'où on pourra aller, je ne sais pas ce qu'on sera capable de gérer. J'ai juste envie de l'embrasser, de pousser mes limites mais peut-être qu'elle est là, ma limite. Je ne suis pas sure de pouvoir glisser ma main sous le tissu, d'y poser mes lèvres, de faire quoi que ce soit. Alors je remonte à ses lèvres, me colle à lui et l'embrasse du bout des lèvres. " Je suis désolée, j'aurais pas du… J'en ai tellement envie Wes, tellement envie de te sentir contre moi, en moi… Mais tu sais, j'suis une nana butée et un peu idiote " Que je lâche en le regardant droit dans les yeux. Je suis sure que s'il me fixe bien, il pourra lire et voir tout ce que j'ai envie de lui faire et qu'il me fasse aussi. Toutes ces choses tout sauf catholiques, comme on dit. " Je suis désolée… " Que je souffle contre ses lèvres avant de l'embrasser doucement, avant d'essayer de calmer mon coeur. " Embrasse moi. Toute la nuit " Que je demande, que je supplie, ma main sur sa joue, mon corps glissant à côté du sien. Il va falloir se calmer maintenant, y aller molo. Parce que se calmer en fixant le mur, c'est difficile.