Help me, I'm flaming - WESLA

Help me, I'm flaming

Ella & Wesley

J'ai une drôle de sensation, comme ci je n'étais plus dans mon corps. Je suis paniqué. Je marche sur un fil au dessus du vide. Où tout semble pouvoir céder soudainement. Je suis rassuré où je me trouve, mais le vertige me donne la nausée. D'un coté, il y a le 'trop tôt', trop tôt pour te dire certaines choses, pour te montrer ce que j'aimerais t'avouer. Et de l'autre, le 'trop tard', ayant certainement gâché toute possibilité existante entre toi et moi. Mes yeux restent dans les tiens malgré le chemin que je fais intérieurement sur ce fil. Si je tombe, c'est que je me serai moi même trop penché d'un côté. Et si ça n'arrive pas, c'est parce que c'est toi qui sera sur ce putain de fil. Ta voix me ramène. Mes mains maintiennent tes cuisses, parce que je sais qu'a tout moment tu pourrais partir de là, et je ne veux pas. J'entends ta question mais je ne dis rien. Ton visage proche du mien, ce que tu me demandes à nouveau me fait froncer les sourcils. Comment tu peux utiliser un truc à 'nous' en parlant d'elle et moi? Merde. "Je ne suis pas amnésique." Ta colère est contagieuse. Comment expliquer celle qui monte en moi sinon? Un mélange de rage et de passion. "Je n'ai pas couché avec. Ni avec aucune autre." Une main vient attraper le bas de ton chemisier, et mon bassin se recolle un peu mieux. Mon regard se noircit peu à peu. Mes dents luttent pour ne pas rester serrer. "Tu me prends pour qui? Tu crois que je te dis quelque chose et que je vais m'empresser d'aller lui dire la même chose?" Mes doigts sur ton chemisier glissent et viennent agripper ton rebord de pantalon "Ce qui m'empêche de te déchirer tes fringues et de te prendre comme j'en ai envie, c'est que j'ai peur. Peur que tu regrettes ensuite." Que tu regrettes d'avoir sauté le pas. Ou, la peur que cela me fasse ouvrir les yeux sur l'intensité des choses que je ressens pour toi. Je n'en sais rien.

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26 mai 2020 ★ @Wesley Patterson ★ Marriott office.

Il n'est pas amnésique et je le sais. Je le vois dans son regard. Et c'est la rage et la colère qui sont entrain de prendre le dessus. Parce que je sens mon corps se tendre, mes nerfs vibrer et mes muscles tremblés. Cette force qu'il y a dans mes jambes, c'est parce que je ne veux pas que tu partes, que tu me laisses là, complètement dingue, sur mon bureau. Je vais devoir aller courir après. Une fois que Thaïs aura fini sa sieste et que mon frère l'aura récupéré. Pour le moment, j'ai encore du temps pour toi, pour tout te dire et te laisser réfléchir à tout ça. Je suis rassurée d'apprendre qu'il n'a couché avec personne. Je ne sais pas si leurs échanges de messages torrides continus mais pour sure, ce n'était pas le cas avant hier ni hier soir. Il avait Eden avec lui et puis, elle ne doit pas avoir la tête à ça. Sa main sur mon chemin, je le regarde et ne bouge pas. Je me demande même si je cille. J'ai l'impression que non. J'ai l'impression de retenir mon souffle pour voir ce qu'il va faire, ce qu'il va dire. " Non. Je veux juste être sûre que ça n'est jamais arrivé " Que je lâche simplement. Parce que si ça venait à arriver, ça serait ma fin. La mort. Notre fin. Je serais tout simplement incapable de te regarder dans les yeux sans avoir envie de te les crever. Incapable d'oublier, tout simplement. La douleur physique, on finit par l'oublier. Mais celle que l'on cause à notre cerveau, jamais. Sa main descend sur mon pantalon et je l'écoute. Je bois ses paroles. " Et tu as envie de me prendre comment Wesley ? " Que je souffle. Arrogante au possible. Parce qu'il n'y a pas que moi qui doit m'ouvrir. Donne moi quelque chose auquel me raccrocher. " Je regrette pas les décisions que je prends " Que je lâche à mi-voix. Et il le sait. Je ne regrettes jamais rien. Mais je me détesterais. Et probablement que je le détesterais aussi. Pour m'avoir donné ce rôle que je ne veux pas. Celui de la maitresse.

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Ella & Wesley

Comment expliquer toutes les choses que j'ai pu ressentir durant ces heures de bonheur intense tant elles ont pu être fortes et indescriptibles. Quels mots seraient les bons pour exprimer cette chaleur qui envahissait mon corps à chaque fois que tu effleures ma peau avec tes mains si douces. Comme lorsque tes cuisses adhérent aux miennes me tenant fermement l'arrière pour que je sois au plus prêt de toi. Est ce que le fait que je ne sois jamais passé à l'action avec ma femme, donnerait une chance de briser les barrières qui se dressent entre nous? Mes doigts sur le rebord de ton pantalon, ta question insolente me transperce. Mes yeux dans les tiens je dévore tes dernières paroles comme un encouragement à oser. Comme ci tu attendais que je te livre ma dernière jouissance. "J'ai envie de te prendre comme jamais.. Là maintenant sur ce bureau. Envoyer tout valser et t'avoir rien que pour moi pendant un temps qui nous appartient." Ma bouche vient à ton oreille "Et recommencer. Pendant 6 heures, 6 heures, 6 vies..." C'est ça, aimer vraiment, je crois. Trouver cette personne qui nous complète et nous rendra ivre et fou, avec laquelle danser sous les étoiles ne serait pas quelque chose d'absurde mais le plus beau des préliminaires juste avant de faire l'amour encore une fois. Je reviens poser mes yeux sur ton visage, parce que je ne veux rien rater. Mais, mon corps vient se pencher un peu plus sur le tiens pour que ton dos rencontre ton meuble. Et que je me maintienne au dessus de toi. T'es encore plus belle de prêt. Je ne peux m'empêcher de te regarder de mes yeux bleus. J'ai les lèvres ouvertes comme un idiot, et toi, ton regard profond qui me désoriente. "Je veux te montrer maintenant comme tu vas me manquer après." Que quelqu'un m'arrête..

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26 mai 2020 ★ @Wesley Patterson ★ Marriott office.

Je ne sais pas à quoi on joue mais j'ai envie d'arrêter de jouer. J'ai envie de poser les armes et de juste voir où ça va nous mener. C'est complètement dingue. Trop pour moi. J'ai chaud sous ma chemise et je suis incapable de bouger, d'attraper mon verre et de vider l'intégralité de ce dernier. Peut-être que le temps de le faire, j'aurais retrouvé mes esprits. Je le regarde droit dans les yeux et l'écoute. Me prendre comme jamais… Ok. Inspire expire Ella. T'as les cuisses grandes écartées, tu le sens carrément contre toi. Tout va bien se passer. Et quand il me dit qu'il aurait envie de recommencer pendant six vies, un drôle de son sort de ma bouche. Je ne sais même pas ce que c'est mais je plaque mes mains sur mes lèvres, obligée de lâcher sa veste que j'avais en mains depuis quelques minutes. Il exerce une pression sur moi et je me retrouve rapidement sur le dos, allongé sur mon bureau, lui au dessus de moi. Il veut me montrer comme je vais lui manquer après. Ella, répète les exercices de respiration que tu connais par coeur. Je me dandine sur le bureau et passe ma main derrière mon dos. " Putain j'ai un stylo dans le dos " Que je souffle en l'attrapant et l'envoyant de toutes mes forces contre la porte d'entrée, prête à attraper ses lèvres, à déboutonner moi même mon pantalon, s'il le faut. J'entends des bruits de pas et avant qu'elle mette la main sur la poignée de porte, je tourne le visage et d'un ton menaçant, sors " Si tu entres, c'est ta dernière journée de travail ici " Clair, net et précis. J'ai demandé à ne pas être dérangée bordel. Et je tourne à nouveau le visage vers Wesley, ne manquant pas de voir le dessin de Thaïs sur mon bureau. Celui qu'elle a fait pour lui d'ailleurs. Je tends le bras et l'envoi valser au sol. Rapidement, mes mains se glissent dans ses cheveux. " Je peux pas… " Je fonds sur ses lèvres et l'embrasse, mon dos se surélève pour se coller à son torse. " Putain " Mon Ange gardien et mon Démon se bastonnent depuis des jours, des semaines mêmes. Et le Démon pensait avoir gagné. C'était sans compter l'uppercut lancé par son jumeau, vêtu de blanc. " Je peux pas, je peux pas Wesley. Pas comme ça. Je peux pas " Et c'est pas que je ne veux pas, parce que putain qu'est-ce que j'ai envie que ça arrive. J'ouvre à nouveau la bouche, mes yeux dans les siens. Mes lèvres frôlent les siennes à chaque mot que je prononce. " J'en ai envie putain ! Montre moi que je vais te manquer d'une autre façon " Ma voix le supplie. Parce que mes vêtements vont rester sur moi. Et les siens sur son corps. Que j'ai pourtant très envie de voir.

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Ella & Wesley

Parler de fantasmes ou de rêves serraient des mots bien trop faibles pour décrire ce que je ressens. Et ma raison n'est plus assez forte pour me crier de me retenir. Mon corps se penche, allongeant le tien sur ce bureau. Nos visages tellement proches, mais pas assez pour moi. J'étais sur le point de venir rencontrer tes lèvres quand tu gigotes. Je fronce les sourcils, et je fais un 'ah' de la bouche quand tu expliques pourquoi tu bouges tel un ver. Le problème est rapidement résolu quand tu l'envoies se faire éclater contre la porte. Ma main remonte ta cuisse au niveau de ma hanche, et je viens pour t'embrasser... Quand tu tournes le visage. Je suis tellement ailleurs que je n'ai pas entendu les pas, mais je peux entendre ta menace. Excitant. Et assez clair pour que personne ne pousse cette porte. Nos yeux se retrouvent, et du coin d'un des deux, je peux voir que tu continues de faire valser des choses. Tu attrapes mes cheveux, et affirme que tu ne peux pas. Ta bouche dit des mots, mais ton corps affirme le contraire. Enfin, arrive le baiser. Ca me manquait de t'embrasser, de te transmettre ce que je ne sais pas dire. "Quoi?" que je souffle entre deux échanges. Pas préparé à la suite. Tu luttes pour ne pas dépasser les limites, pour ne pas aller à l'encontre de tes principes. Je ne te forcerais jamais à renier tes valeurs. Dans ma tête, même endroit, même date et heure; dans un monde parallèle. Un monde où tout serait différent. Je te fixe, la respiration en galère. Tu me demandes de te montrer mes dires, d'une autre façon. Je mords l'inférieure. Trouve quelque chose Wes. "Je ne suis pas encore parti, que tu me manques déjà. " Mes doigts lâchent ta cuisse pour venir se blottir dans ton cou, et sur ta joue. Je viens poser mes lèvres contre les tiennes. C'est beaucoup plus tendre, comme ci je tentais de calmer le feu. Ca pue presque l'amour, et je me sens bizarre. Mais, je n'arrête pas. La douceur, la bienveillance, l'affection, la passion...

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26 mai 2020 ★ @Wesley Patterson ★ Marriott office.

Le monde est contre nous. Et mon assistante complètement conne. Je n'arrive pas à croire qu'elle pense que parce qu'il y a du bruit dans mon bureau, il faut accourir. Qu'elle ne s'inquiète que pour son job et non pour moi. Je suis une grande fille et je vais m'en sortir toute seule ; enfin ça c'est ce que je crois. Parce qu'une fois que je l'embrasse, c'est tellement dur de résister à ses lèvres, à son corps et mes mains dans ses cheveux, c'est juste pour tenter de rester connectée avec la réalité. Mais je crois que le problème est le suivant : ce qu'on est entrain de faire c'est une réalité dont j'ai terriblement envie et ça me fait peur. J'en ai envie mais je ne peux pas. Je peux pas baffouer tous mes principes comme ça, pas maintenant. J'ai déjà fait tellement d'entorses à mon propre règlement interne que je ne peux pas aller plus loin. Mais tout ça, s'embrasser, se toucher au dessus du tissu, on l'a déjà fait et si ça ne me contentera jamais, ça me va pour le moment. Mes doigts se desserrent autour de ses cheveux et je lui rends son baiser. De la tendresse, mais qui fait passer tout le désir que j'ai pour lui. " Tu me manques déjà aussi " Que je soupire alors que je reprends ses lèvres dans les miennes. Clap de fin. L'histoire est terminée. Boston est englouti sous les décombres. " Promets moi que ça sera pas étrange entre nous, maintenant que tu sais tout ça " Que je souffle contre ses lèvres, mes jambes toujours autour des siennes, mon regard dans le sien. Parce que je pourrais pas survivre à ce que tout change entre nous. Ce moment avant hier, à regarder un film, à dormir. Ce lien qu'on a. Non, je suis pas perdre à perdre ça et à noircir ces souvenirs.

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Ella & Wesley

Nous jouons ensemble, mon corps et le tien. Une parfaite harmonie sans aucune fausses notes, ou presque. Magnifiques, nous sommes magnifiques. Complémentaires même. Une union qui inspire le respect et l'admiration, un orchestre fabuleux et rayonnant de vie, de bonne humeur. Un duo fabuleux qui pourtant, s'aventure vers une descente aux enfers. Nos lèvres pourraient prendre feu pendant cette échange si passionné. Et quand tu me dis que je te manque déjà aussi, alors que je ne suis pas encore parti, c'est tout le monde autour de nous qui s'arrête. Tu te sépares à peine de ma bouche pour me réclamer une promesse qui semble importante pour toi. Et avant de te répondre, mon corps monte entièrement sur le bureau pour pouvoir me maintenir sur les genoux. Pendant que mes mains se promènent. Une qui remonte au dessus de ton chemisier sur ta poitrine, et l'autre dans ton dos pour que nos bustes ne se décollent pas. Envoyant, sans le vouloir, des trucs au sol. J'ouvre mes yeux, entre ouvre ma bouche qui laisse échapper un souffle chaud avant ça "Je te le promets..." Parole de tête à Wesley. Tu sais que je tiens toujours ce que je peux promettre. "Ca m'foutrait à genoux si ça arrivait." Entre deux baisers, je te glisse cette évidence. Le grand Patterson sombrerait si tout ceci s'écroulait. Et je ne veux pas. Là, j'ai envie de toi. Une fois que je serais chez moi, je vais avoir envie de m'écouter "rois demain-de Saez" pour penser à nous. S'imaginer que tout est différent, que rien nous peut nous empêcher de faire ce que l'on désire, quand on le désire.

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26 mai 2020 ★ @Wesley Patterson ★ Marriott office.

Il a cet effet sur moi. Cet effet qu'aucun homme n'a jamais eu sur moi. Je suis perturbée, tiraillée entre l'envie de tout envoyer valser ; mes principes, ma bataille interne mais aussi tout ce qui se trouve sur le bureau et celle de me redresser, me recentrer et te demander de partir. Le Yin et le Yang. Noir ou blanc. Sauf qu'aujourd'hui, je choisis le gris. Je choisis de rester là, allongée sur mon bureau, pendue à tes lèvres, à profiter de ces dernières, de ta peau et de ton regard sur moi. Ça me ferait fondre comme neige au soleil si je n'étais pas déjà dans cet état. Encore plus quand tu montes sur le bureau avec moi. Cette scène, je l'ai imaginé des dizaines de fois, après de longues heures de travail mais j'ai toujours réussi à me raisonner. Là, ça va être dure d'oublier. Surtout avec cette main qui glisse sur ma poitrine. Mon dieu Ella, sois forte. Parce que c'est dur. Surtout quand il me dit qu'il me promet que ça changera rien à nous, à ce qu'on est. Et qu'est-ce qu'on est putain ? Cons. Une belle paire d'idiots, pour sur. Mais après ça ? Et je ne veux pas penser à l'après parce que je me dois de profiter, de vivre ce moment parce que le prochain, je ne sais pas quand il va arriver. Dans six mois ? Six ans ? Six vies ? Et entre deux baisers, il se livre un peu. " Wes… " Que je souffle presque comme un gémissement, une supplication. Pitié. Par pitié. Fais quelque chose. Fais le bon choix. Et je suis incapable de lâcher, alors mes bras s'enroulent autour de lui, mes jambes se croisent autour de son bassin et je soupire contre ses lèvres. C'est le plaisir qui m'envahit, l'odeur de son parfum qui m'enivre et je ne peux me détacher de ses lèvres, de nos langues qui se retrouvent avec hâte, avec force. Respirer me semble surfait, un plus dont je peux me dispenser. Et c'est dans cet élan, dans ce manque d'oxygène pour faire fonctionner mon cerveau que mes mains glissent sur son torse avant de se porter sur ma poitrine. Je pousse sa main et fais sauter les boutons de mon chemisier. Ce sont les seuls boutons qui vont sauter, aucun doute là dessus. Je tire sur le tissu pour qu'il sorte de mon pantalon et rattrape ses lèvres avec fougue. " Je vais jamais réussir à… " À quoi au juste Ella ? Je sais pas. " Je suis désolée mais il va falloir que tu le fasses pour nous " Et je déteste lui donner tout le pouvoir, lui donner la possibilité de tout foutre en l'air mais moi, je peux pas. Il est là, au dessus de moi, je le sens entre mes jambes et ma force mentale est mise à rude épreuve. Je ne peux plus. Toute ma force est concentrée sur le fait que je ne craquerais pas. Alors il va falloir qu'il nous sauve.

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Ella & Wesley

Je ne pourrais pas oublier ce moment que nous sommes entrain de passer. Tes lèvres sur les miennes représentent toute cette attente que je contenais. Je n'en peux plus de retenir mon désir, je ne peux plus continuer à te faire face, à te contempler sans bouger. Mon corps ne fait qu'appeler le tien, encore et encore. C'est machinalement qu'il vient sur le bureau. Envoyant valser je ne sais quoi, et je m'en fous. Ton regard sur moi réchauffe mon corps. Lors de notre échange, c'est une déferlante de papillons qui envahit mon ventre, un sourire béat qui s'affiche quand nos bouches se décollent. Et mon surnom qui sort dans un quasi gémissement, ça ne va pas aider mes ardeurs. Bien au contraire, j'ai l'envie folle de t'arracher les fringues. Essoufflé, à la limite de l'apnée, je ne cesse pas de faire jouer ma langue sur la tienne. Je veux te tenir. Te prendre. T’embrasser encore. Te posséder toute entière. Te faire basculer la tête en arrière. Te bousculer. Te faire supplier. Que la terre se dérobe sous nos corps emmêlés, que le temps s'évanouisse. Ou moi. Quand ta main pousse mes doigts pour faire sauter les boutons de ton chemisier. Je me stoppe un instant pour te contempler. "Ella..." Je ne vais jamais réussir à tenir tes engagements. Et je plonge mon visage dans ton cou pour le dévorer de mes baisers. Laissant mes canines trainer. Je descends, encore, et encore. Sur ta poitrine, une main accompagne ma bouche pour te caresser. Je dois arrêter, je dois résister. Ma langue poursuit le chemin jusqu'à ton bas ventre, et je sens que tu te cambres. C'est trop. Vaincu par mes démons, enchanté par les tiens. Je ferme les yeux. Je me contracte, et le creux de ma main tapote plusieurs fois le meuble sous nous. Comme quand on tape un ring pour annoncer un K.O. Et je souffle, le visage toujours proche de ton nombre. "Comment je suis censé arrêter tout ça?" Mon souffle saccadé "J'peux pas..." S'avouer vaincu, ce n'est tellement pas une habitude. Oh Ella... Acheve moi.

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26 mai 2020 ★ @Wesley Patterson ★ Marriott office.

Je craque. Petit à petit, je craque, je fonds, je m'effrite. Je succombe. Sous ses mains, sous ses lèvres, je suis incapable de résister plus longtemps. Juste un peu. Comme la dernière fois au lit, sous les draps. Une autre façon de craquer mais de rester dans le contrôle. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, ce contrôle, mais le plus longtemps possible, par pitié. Mon corps rêve de plus, j'en rêve aussi, mais celui tout en haut, là, il se bat avec les poings fermés. Et je le remercierais quand j'en aurais le temps. Pas maintenant. Parce que mon prénom qui quitte ses lèvres, ça m'électrise, ça me fait réagir au quart de tour, accélérer tous mes mouvements pour pouvoir l'embrasser à nouveau, le retrouver. Le faire taire à ma façon avant qu'il soit trop tard. Mais n'est-il pas déjà trop tard, au final ? Ses lèvres descendent sur mon corps et je ferme les yeux. Je pose ma main sur ma bouche, pour qu'il n'y ait rien qui sorte de là. Sois forte. Je me cambre sous ses caresses, ses coups de langues et baisers. Chaud, froid, chaud, froid. Putain. Son souffle sur mon ventre, j'ouvre les yeux, brûlante, à la recherche de quelque chose auquel m'accrocher. Pour revenir à la réalité parce que tout ça, c'est qu'un rêve, n'est-ce pas ? Mais je suis incapable de bouger, mes jambes ne me répondent plus, mon corps est tien et mon palpitant.. Prêt à lâcher. Je l'écoute et j'enlève cette main qui m'empêchait de soupirer, de gémir, qu'un quelconque son sorte de mes lèvres. Il y a même une très fine trace de dents sur ma peau. S'auto bâillonner, c'est un concept. " Pitié Wesley… " Que je le supplie. Par pitié. Fais le, pour toi, pour moi, pour nous. L'anniversaire, ce n'était pas le moment. La voiture non plus et puis… Jamais deux sans trois. " Remonte à mes lèvres… Je veux te voir " Que je lâche avant de le supplier à nouveau. " Rhabille moi " Parce qu'il n'y a que ça à faire. Se rhabiller, souffler et reprendre notre journée. Avant de se retrouver ce soir.

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