Surprise honey ! (Naëlle)

Je préfère couper court à la blague avant qu'elle ne prenne une tournure stupide. Mais je lui souris, timidement. « Après, ça ne m'empêchera pas de venir te voir au garage. Je suis sûre que tu vas tous leur marcher dessus, là-bas. » Connaissant la brune, je n'ai aucune hésitation sur le fait qu'elle va se faire respecter de tous les mecs qui doivent déjà bosser pour Mark, sans même dire quel est son lien de sang avec lui. Parce qu'elle n'est pas du genre à se creuser une place par son statut, elle l'a déjà démontré avec sa mère et l'homme qui l'a élevée. « Tu vas devenir encore plus gaulée, en plus. » ajoutais-je en riant doucement, à l'imaginer en train de gainer pour remplacer une pièce défectueuse ou un autre truc.

Je ne suis pas toujours très à l'aise devant son objectif. Je ne suis pas mannequin, je ne suis pas née pour poser devant les flashs. Elle a toujours dit que j'étais magnifique quand je posais, mais que j'étais sublime quand je ne m'y attendais pas. Elle adore capturer des moments, comme ça, pour le plaisir, peu importe ce que je fais. Quand je créé, quand je mange, que je suis allongée dans le lit qu'on partage, ou que je sois en train de danser. Elle me rend belle, je dirais. Je ris légèrement quand elle parle de photos nues. « Je t'avoue que pour ça, je suis pas vraiment chaude. J'ai pas envie qu'un pervers se fasse plaisir en me voyant. » dis-je sur un air répugné, mais je lui souriais quand elle parlait de sa collection personnelle. « Je suis sûre que t'en as déjà pleins, je me trompe ? » la taquinais-je, en connaissant parfaitement la réponse, puisque j'ai été la première source en la matière de "send nudes".

J'étais encore sous la douche, avec un sourire conquis de ce moment partagé, quand elle me posait cette question plutôt surprenante. « Comment ça, rien ? J'ai ramené mon short de gym et un débardeur, pourtant. » répondis-je assez fort pour passer le bruit de l'eau qui coule. J'espère juste que personne n'est entré chez moi par effraction, même si j'imagine bien la grosse voix de Goku qui nous aurait prévenue, et surtout, que ce ne soit pas ce gros bébé qui se soit tiré avec nos fringues pour baver dessus.

je n'avais pas l'habitude que la fille avec qui je vis une relation, aussi belle et intense peut-elle être, ne vienne sur mon lieu de travail, que ce soit pour m'attendre à la sortie ou juste pour le plaisir de venir me rendre visite. sauf avec elle, qui m'attendait parfois en bas du bureau parce qu'on devait aller quelque part juste après. et le fait de l'imaginer avant même que ça se passe, bien que ça soit agréable, ça me perturbe. « si tu veux, puis j'pense pas que mon père te laisse attendre dehors. il t'aime bien. » dis-je en souriant. alors qu'elle fait allusion à ma silhouette, déjà plutôt bien sculptée d'après moi, je relève mon t-shirt au niveau de mon ventre avec un air choqué. « j'vais avoir les abdos de the rock si j'continue comme ça. » dis-je en riant finalement.

quand je regarde la jeune femme, depuis le premier jour, je décèle chez elle un petit truc que beaucoup n'ont pas. sa beauté naturelle, son charme évident, son côté solaire je dirais même. elle a une lueur dans le regard qui fait qu'elle joue avec la personne en face d'elle et elle le fait sans le vouloir. elle a cette sensualité dans les gestes qui la rend captivante. et j'adore la capturer dans les moments les plus simples du quotidien, parce que rien n'est calculé, parce qu'elle ne s'y attend pas. elle est belle à chaque instant, et j'essaie juste de mystifier le tout pour l'éternité. « c'est vraiment gore comme image. » ajoutais-je, avec ce même air de dégoût qu'était le sien, avant de rire. « je ne répondrai pas négativement. puis t'es la première source de ma collection. » finis-je par avouer en souriant en coin. ces quelques mois ont été assez riches en échanges photographiques sensés être éphémères.

quand elle m'avouait qu'elle avait ramené quelques vêtements propres pour le moment où elle sortirait de sa douche, je me fous à éclater de rire. « bah à mon avis, compte pas sur eux pour te fringuer ce soir, sauf si tu aimes la bave de chien. » dis-je en m'entourant d'une serviette de bain, pour aller voir dans le salon, les possibles dégâts causés par mon poney-chien. et je le vois, les quatre fers en l'air, la tête sur nos fringues. je le regarde, désespérée, avant de rire et de retourner dans la salle de bain, auprès de la jolie brésilienne. « bon, il s'est fait un oreiller. on va devoir passer la soirée en tenue d'ève je crois. » dis-je, amusée.

Je suis toujours un peu surprise quand elle parle de Mark de cette manière, n'étant vraiment pas habituée encore à cette filiation qui les lie tous les deux. Mais je suis heureuse de voir que depuis le Black Dog, les choses se soient si bien passées. Je sais que les premiers jours, elle a eu du mal à s'y faire, ce qui était normal, et je lui en ai voulu de me l'avoir caché, en prétextant être malade pour rester enfermée seule avec son chien. Mais les choses se sont tassées, et ce qui importe, c'est maintenant. J'esquisse un sourire quand elle me dit qu'il m'aime bien et qu'il n'allait certainement pas me laisser dehors. « D'après ce que j'ai cerné, il sera aussi du genre à me proposer une bière dans le coin de votre MC. » ajoutais-je en souriant. Je venais poser ma main sur son ventre avec un sourire attendri. « Si je suis avec toi, c'est pas pour être avec un mec. Il va falloir que tu fasses un peu moins de sport et que je te prépare plus de bons petits plats. » dis-je en passant ma main sur sa hanche.

J'avoue que la vision était horrifique, même pour moi qui ai déjà fréquenté des hommes avant Naëlle. Mais sa tête dégoûtée valait tout l'or du monde. Finalement, je venais sourire timidement. « Je peux très bien arrêter si tu veux. Fini les photos avant de m'endormir loin de tes bras, en allant sous la douche ou juste pour le plaisir. » la taquinais-je avec un sourire amusé au bord des lèvres.

L'eau chaude coulait encore sur ma peau quand j'entendais la belle quitter la pièce un instant, et je priais pour qu'elle ne vienne pas me dire qu'en effet, Goku avait fait des siennes et bavé partout. Mais en coupant l'eau à son retour, je soupirais avant de rire. « C'est vraiment un phénomène, ce petit toutou. Moi qui voulait faire genre on s'habille pour manger, c'est raté. » dis-je en pressant mes cheveux pour essorer l'excédent d'eau qui s'y trouvait, avant de sortir de l'espace où je me trouvais, découvrant ma belle tatouée en serviette, en train de se parfumer. « Tu sens terriblement bon. » dis-je en attrapant une serviette à mon tour, avant de me coller contre elle.

je vois bien qu'elle reste perplexe quand je parle du vieux de cette manière. en même temps, n'importe qui le serait, mais mark n'a rien d'un inconnu pour moi. je le connais depuis des années, et d'avoir appris qui il était réellement pour moi n'a fait que serrer nos liens un peu plus fort. avec le temps, elle parviendra à ne plus vraiment buter sur ce qui nous lie, lui et moi et fera comme si de rien n'était, je le sais très bien. un sourire venait tirer mes traits quand elle dit l'avoir cerné. « t'as pas tort, c'est vraiment son genre. puis il serait capable de nous laisser bosser pour la boire avec toi et mieux apprendre à te connaître, parce que l'autre soir, c'était encore timide. il avait la tête ailleurs. » finis-je par avouer en riant doucement. oser me comparer à un mec, c'était culotté, mais ça me faisait rire. « j'ai rien d'un mec, t'es sensée le savoir. et j'dis pas non pour manger ce que tu m'prépares. par contre, réduire le sport j'peux pas le promettre. » dis-je en riant.

ne plus recevoir de photos d'elle avant de m'endormir seule chez moi, me réveiller avec une petite photo de la jolie demoiselle, ne pas pouvoir admirer ses courbes quand je ne peux pas être présente à ses côtés. l'idée me semble inacceptable. et ça l'amuse, la vilaine. elle joue avec moi, elle se joue de ce désir constant qui m'anime quand mes yeux se posent sur elle. et elle a sans aucun doute raison, d'en jouer, d'aimer se sentir désirable comme elle pourrait le ressentir en me voyant la dévorer du regard. « t'as pas l'droit d'arrêter, j'te préviens. » dis-je en plaisantant, mais assez sérieusement. je n'avais pas envie de ne plus recevoir cette petite notification qui éclaire l'écran de mon téléphone.

je séchais ma peau, mes cheveux, avant d'enrouler de nouveau la serviette autour de mon buste, avant de coiffer mes cheveux en arrière et mettre quelques sprays de parfum dans mon cou, alors que ma jolie compagne daignait sortir enfin de sa douche, qui avait plus l'air d'un sauna. un vaste sourire venait orner mon visage en la voyant se blottir contre moi. « tant mieux, c'était le but de sentir bon. » dis-je en riant légèrement, avant d'embrasser son front encore humide.

...

de retour dans le salon, sans serviette, mais tout de même couvertes de tissus pour éviter que les filets de bave de ce cher chien ne viennent dégouliner sur nos peaux, je m'installais à table alors qu'elle ramenait le petit plat qu'elle avait mitonné avant que j'arrive et qui sentait vraiment bon. j'avais hâte de pouvoir y planter ma fourchette, mais en attendant, j'ouvrais la bouteille de vin qu'elle avait posée devant moi pour remplir nos deux verres. « mais du coup, on est sensées partir à quelle heure ? » demandais-je finalement, comme si une lueur de lucidité venait me cogner les synapses.

Mark avait vraiment l'air d'un homme bien, et savoir qu'entre eux tout va pour le mieux me rassure. Cependant, je n'ai pas l'habitude de me dire que cet homme que j'ai ramené presque ivre chez lui était le père de ma copine, et par conséquent, mon beau-père. Ca avait un petit côté cocasse qui semblait évidemment amuser la jeune femme aux cheveux courts. « Ah ouais, c'est ce genre patron ? Il est plus cool que le mien alors. Je serai ravie de lui donner plus de détails sur ma vie s'il le veut alors. » répliquais-je en souriant. « Et je confirme que t'as rien d'un mec. » dis-je en posant ma main sur sa poitrine qui, bien que moins voluptueuse que chez d'autres, est pourtant magnifique, un sourire en coin.

Un rire venait se faire entendre à nouveau quand elle m'interdisait de ne plus lui lui envoyer ces fameuses photos qui se doivent de rester privées. Je vois dans son regard que malgré le ton utilisé, elle est sérieuse et j'adore ça. Je me sens désirée, désirable, aimée, unique à ses yeux. Je fais mine de réfléchir un instant, avant de sourire. « Je prends cette suggestion en considération, tu auras ta réponse à la prochaine nuit que tu passeras loin de moi. » dis-je pour la provoquer légèrement.

après la douche, la recherche de fringues de rechange, merci Goku, on était de retour dans le salon, ma belle assise et moi dans la cuisine, avant qu'elle ne me pose cette question, qui si j'avais été à sa place, serait venue bien plus tôt. En m'installant face à elle pour couper quelques parts de ce plat de lasagnes, j'esquissais un sourire. « Dis toi qu'on doit se lever à 3h30 grand max, faut qu'on soit à 5h15 à l'aéroport. Mais crois pas que je vais te donner la destination avant demain matin. » dis-je en souriant. Vu sa tête quand j'annonce l'heure du réveil, face à l'heure qu'il est, je sens que la nuit va être courte, voire inexistante.

bien sûr que ça me faisait marrer. j'aurai eu du mal à m'imaginer rencontrer le père de la belle blonde dans une rhumerie, me bourrer la gueule avec lui et le ramener à la fin de la soirée sans trouver ça aussi étrange. mais dans le sens où je me trouve, ça reste une sacrée soirée riche en rebondissements. « tu verras, c'est vraiment un mec en or, sous ses airs d'ours rugueux se cache un vrai bisounours quand on creuse correctement. » souriais-je doucement. bien sûr, il ne fallait pas douter un seul instant de son côté sombre, comme en chacun de nous.

j'esquissais un sourire satisfait quand sa main venait se poser sur ma poitrine. « ravie que tu le confirmes. » murmurais-je alors doucement contre ses lèvres.

les mots suggestions et considération dans la même phrase me donnaient l'air boudeuse. non seulement je n'avais aucune garantie, mais en plus, ça avait le don de me frustrer, ce fait qu'elle s'éclate à me rendre dingue sans que je puisse abattre la moindre carte en retour. je soufflais bruyamment par le nez pour marquer mon mécontentement, avant de rire doucement. « si tu me prives de mes petites habitudes, je te priverais des tiennes. » dis-je en penchant légèrement la tête sur le côté, un sourire narquois au bord des lèvres. « alors, j'ai une garantie de mes photos ? » demandais-je en souriant plus amusée.

la bouteille de vin dans ma main, le liquide bordeaux qui en sort dans le verre, me laissait rêveuse. mais l'horaire de réveil qu'elle me donnait, si on peut appeler ça un horaire, me sortait de ma torpeur agréable. « sérieusement ? il est déjà 22 heures, tu crois vraiment que dormir jusqu'à 3h c'est une bonne chose ? nah, on dormira un peu dans l'avion. » dis-je en riant doucement.

Je n'avais aucun doute sur les vertus de son père, et pourtant, je l'écoutais en faire l'éloge, parce que ça lui faisait plaisir, peut-être du bien. Alors je souriais, en hochant la tête de temps en temps. « J'ai su que c'était un homme bien à l'instant où je l'ai vu, chérie. » dis-je en caressant son visage doucement, avec un sourire attendri, avant de fermer les yeux quand ses lèvres viennent effleurer les miennes dans son murmure.

Elle voulait se montrer joueuse, derrière ses airs de femme frustrée de ne pas avoir ce qu'elle voulait quand elle le voulait, et par ce malin plaisir que je prends de la tester. Mais comme toujours, à trop jouer, je me brûle et c'est elle qui propose de me retirer une de mes petites habitudes de quand elle est loin de moi. Il faut savoir que je dors toujours avec un t-shirt à elle, portant son parfum, quand elle n'est pas dans le même lit que moi. Pensant immédiatement à cette possible perte, je la suppliais du regard en riant. « Non, non, non ! Promis je continue de t'envoyer des photos, mais me prives pas de ce que je garde de toi quand t'es pas là. » Sur ce coup, elle a gagné par K.O.

Je connais bien le phénomène Gwenaëlle Hoover. A force d'habitude, je sais qu'elle n'est pas du genre à dormir si le réveil doit sonner avant six heures du matin. Je roulais des yeux, malgré l'amusement qui se trouvait dans mon sourire. « Il va falloir que tu me trouves une occupation alors. Sinon je vais dormir comme une masse. » plaisantais-je. Je lui tendais son assiette de lasagnes, avant de prendre la mienne, et de tendre mon verre de vin vers elle. « A ce voyage surprise, mon amour. » dis-je en souriant, avant de mettre une assiette par terre pour Goku, parce que je n'ai pas su résister à son regard triste de quémandeur.

J'avais gagné la partie. Je gardais mes photos et elle gardait son doudou parfumé, qui ne valait pas la chaleur de mes bras mais qui devait certainement l’entraîner dans de doux songes dont j'étais éventuellement l'égérie. Un sourire radieux venait alors illuminer mon visage, avant que je ne lui dérobe un baiser tendre en la serrant doucement contre moi. « Tu vois, quand tu veux. » finis-je par dire, en riant de bon coeur.

Bien que je puisse parfois me montrer matinale, avant même que mon réveil ne vienne me fracasser les oreilles, il y a bien une chose que j'ai du mal à encaisser, c'est de me lever à l'heure où je me couche la plupart du temps, depuis trop longtemps. Alors quand elle me dit de me lever à trois heures du matin, c'est juste hors de question, autant ne pas dormir et boire quelques cafés juste avant de partir de l'appartement. Un léger rire venait casser mon silence. « Je crois que j'ai l'occupation parfaite pour toi. Enfin, deux. Une qui se joue dans le plus simple appareil, l'autre avec mon appareil. » dis-je en souriant, fière de moi, en plus.

Je plantais ma fourchette dans mon assiette pour commencer à goûter ce qu'elle nous a concocté avant de la voir poser une assiette pleine sur le sol, avant de remarquer que le gros était déjà là, avec ses grosses babines et son regard de pauvre chien miséreux et affamé, m'arrachant un nouveau rire. « Quel comédien, celui-là. T'as mangé avant de venir, gros tas. » dis-je en secouant la tête de gauche à droite, avant de faire tinter mon verre de vin contre le sien. « A ce premier voyage rien qu'en amoureuses. » dis-je avant de porter le liquide à mes lèvres, avant d'avoir une illumination, encore. « Mais lui, on va en faire quoi ? J'ai prévenu personne pour le garder. » J'étais presque paniquée. Pas pour moi, mais pour lui, et pour la personne qui allait devoir le garder en notre absence, vu l'attachement qu'il a envers moi.

Elle ne perd pas le nord, la belle tatouée. Elle sait toujours quoi dire pour me faire rire tout en sachant que derrière, je puisse savoir qu'elle est sérieuse. Je secoue la tête de gauche à droite en souriant encore, avant de plonger mon regard amoureux dans le sien. « T'as quand même prévu ton appareil, sans savoir où on allait. On dirait presque que c'est une extension de toi-même. C'est pour agrémenter ton book ou pour ton plaisir ? » dis-je en mordillant ma lèvre inférieure. L'idée de folâtrer quelques heures avant de quitter l'appartement me convient tout à fait, et ça, je n'ai pas besoin de lui dire, elle le sait.

Prise sur le fait, je ris doucement quand elle dit que bébé Goku est un comédien qui avait bien mangé avant qu'ils viennent ici. Avec un sourire coupable, je fixe ma compagne avant de regarder le chien. « Mais je peux pas résister, bébé. Regarde moi cette grosse tête pleine d'amour pour la bonne odeur qui venait du plat. J'étais obligée de céder. » fis-je en riant de bon coeur, mon verre encore en l'air, avant d'enfin le porter à mes lèvres. A sa question, je souris doucement. « J'ai tout prévu, il vient avec nous. T'inquiète de rien, j'ai tout géré. » dis-je en la regardant amoureusement.

Je passe la main derrière ma nuque en souriant légèrement. C'est vrai que, partout où je vais, mon appareil photo vient avec moi. Ce n'est pas une superstition ni même de la déformation professionnelle, mais c'est comme ça. Je peux avoir une révélation à n'importe quel moment sur n'importe quoi, et surtout, je vais pouvoir la bombarder comme un paparazzi. « Tony Stark a ses gadgets, moi, j'ai mon appareil. » répondis-je simplement en riant doucement. « Pourquoi pas joindre l'utile à l'agréable ? » ajoutais-je en souriant. Je remarquais surtout qu'elle ne refusait rien de mes propositions.

Regardant la tête de la belle à côté de celle de la bête, je ne peux m'empêcher de pouffer de rire. « Sérieusement, ton argument il est là ? » dis-je en me moquant joyeusement des deux, sommant ensuite Goku d'aller se coucher dans un coin tranquille, ou à mes pieds, parce que ce gros froussard n'aime pas se trouver dans un environnement inconnu sans moi. Portant à mon tour mon verre à mes lèvres, j'étais rassurée qu'elle me dise qu'il allait venir avec nous, qu'il n'allait rien saccager en mon absence et que notre voyage ne serait pas écourté parce que la personne qui s'en occupe n'en peut plus. « Ils vont vraiment réussir à le foutre dans une cage ? C'est pas un caniche. » dis-je en riant.

Le repas terminé, la vaisselle faite par mes soins et le check de toutes nos affaires effectué, on a passé le temps jusqu'à l'heure du départ. J'ai placé les valises dans le coffre de ma voiture avant de sortir Goku, qui n'allait pas se dégourdir les pattes avant un long moment, avant de prévenir la brésilienne qu'il était temps pour nous de filer vers l'aéroport. Onze heures plus tard, nous voilà au dessus de Paris, de nuit.