(ainswock) just like friends

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w/ @Gaïa Murdock

Dans le fond, je sais que tu étais la femme de ma vie. Un instinct, quelque chose du genre. Cette compatibilité, je ne l’avais jamais autant ressentie et je savais qu’on pouvait aller loin si on se laissait les moyens. Mais je savais aussi que tu n’étais pas en mesure de m’offrir ce que je voulais, et j’étais pas non plus en mesure de t’offrir ce dont tu avais besoin. C’était possiblement la meilleure chose cette rupture, mais ça n’empêche que je l vivais mal, puisque tu étais mon point de repère et que sans toi, je faisais n’importe quoi. Mais j’avais bien compris que j’aurais pas droit à plus que ce genre de petit moment. Des blagues, des flottements, mais rien de plus. Fallait que je me fasse à l’idée que je t’avais perdue. Mais ne crois pas que j’allais laisser tomber, au contraire. Tu étais celle qui avait réussi à conquérir mon cœur, alors ça valait le coup que je me batte pour toi. Quitte à perdre des ailes sur le chemin. On repartait de plus belle dans les taquineries, quitte à courir partout dans la maison, jusqu’à ce que tu t’enfermes dans une pièce. Essoufflé, je me calais à la porte, cherchant à ouvrir en vain. Mais non, tu avais fermé à clé, et tu cherchais à négocier ta sortie. « J’te connais, tu capitules pas aussi vite d’habitude ! Qu’est-ce que tu prépares Murdock ?? » gueulais-je à travers la porte pour que tu m’entendes suffisamment bien. Je me baisse pour regarder au travers du trou de la clé, mais y’a la clé alors je vois rien. Merde, fais chier. « Allez, si tu veux ! Sors s’il te plaaaaaaait ! » Juste pour que je puisse voir ton visage, et surtout ce sourire qui ne s’était pas manifesté depuis si longtemps.

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w/ @Gaïa Murdock

Une course poursuite qui se termine devant une porte fermée à clé. Tu étais dans une pièce, et moi dans le couloir. Essoufflé, je tentais de reprendre une respiration décente, tout en te gardant à l’œil, du mieux que je peux. Impossible de voir au travers de la porte, ni du trou de la clé. Alors j’attendais patiemment contre la porte, me doutant bien d’une revanche que tu étais en train de préparer. Après tout, je te connais et c’était quand même bizarre que tu capitules aussi vite, admettant même que j’étais le plus fort. Tu ne l’as jamais admis, c’était pas aujourd’hui que ça allait commencer. « J’veux t’épargner ma respiration saccadée, c’est tout ! » Parce que c’était toi la plus sportive de nous deux, tu sais. Souviens-toi de la course à pied qu’on avait fait sur la plage l’année dernière. T’étais encore en couple avec une autre, et moi je me remettais doucement du couple de mon ex. Ouais, le bon vieux temps. La porte finit par s’ouvrir pour laisser seulement ta tête passer et je me mettais à sourire. « J’suis toujours clean, oh ! » Sauf que de toute évidence, ce n’était pas ton cas puisque sans que je puisse vraiment m’en rendre compte, je finissais avec une trace de peinture sur la joue.. « Putain… » soufflais-je entre mes lèvres, avant que tu ne confirmes que le bleu était ma couleur ET que j’étais trop canon comme ça. Le regard posé sur toi, alors que t’en rajoutes une couche sur le nez, je ne pouvais pas m’empêcher de penser que c’était toi qui était canon. « Tu vas le regretter ! » Et j’attrapais le pinceau de tes mains pour foutre une trainée sur ton visage, étalant le tout avec ma main, jusqu’à te bloquer contre un mur, encore une fois. « T’es belle Schtroumpfette »

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