just like friends ★ ─
w/ @Gaïa Murdock
Je sais, c’était pas le genre de truc auquel tu peux t’attendre… quoi que. C’est moi, Mickey. Le mec assez con qui vient de mettre la main sur ta bouche pour éviter de t’embrasser directement. Le mec qui a fait pas mal de conneries dernièrement et qui veut pas en rajouter une couche. Alors j’agis comme ça, avec des gants, des pincettes et une combinaison anti-combustion, parce que je veux pas cramer sous ton regard noir. Mais de ce que je vois, c’était surtout de l’étonnement qui se lisait dans tes yeux. Sauf que le reste, je n’avais pas tellement le temps de le décrypter, mes doigts cherchant à chatouiller ton corps, tes hanches, histoire de reprendre l’avantage sur ce combat acharné. Mais rapidement, tu te mettais à califourchon, attrapant mes bras pour les bloquer au dessus de ma tête, tes jambes faisant en sorte que je n’ai plus de réelle mobilité, et j’étais juste là, à ta merci. Est-ce que c’était la meilleure position de tout l’univers ? De toute évidence oui. Je voudrais que chaque jour soit comme ça, avec toi au dessus de moi, sourire aux lèvres, étoiles dans les yeux, comme si rien ne s’était passé, comme si rien ne pouvait se mettre entre nous. Nos regards se croisaient encore une fois, avec cette bulle qui revenait comme avant. Toi et moi contre le reste du monde. Et tes doigts qui viennent s’entrelacer aux miens, et ce besoin que j’ai de te sentir près de moi. Tu l’es, mais pas suffisamment. Alors tu sembles écouter mes pensées, tu te baisses, te rapproches. L’hésitation se lit sur ton visage, alors je bouge pas. Je ne veux pas te forcer, je veux juste que tu sois toi-même, que tu te laisses aller. Et c’est ce que tu sembles faire, après un soupir, quand tes lèvres se posent doucement sur les miennes. Un baiser simple, comme deux enfants qui tombent amoureux. Lèvres sur lèvres. Rien de fou, mais un cœur qui bat à une vitesse, tu n’imagines même pas. Des mois que je rêve d’un simple moment comme ça, et tu me l’offrais ici. J’avais peur de vouloir plus, de t’en demander trop. Alors finalement tu te recules doucement, tes mains lâchaient les miennes pour se poser sur mon torse, évitant de me regarder de nouveau. Je me pince les lèvres avant me redresser doucement, te faisant glisser sur mes cuisses. D’une main, je redressais ton visage par le menton, t’obligeant à me regarder, avant qu’un petit sourire vienne se dessiner sur mes lèvres. Regarde, c’est moi en train de te rassurer. Je finis par poser mes lèvres sur le coin des tiennes, puis sur ta joue, et je finis par enfouir mon visage dans ton cou, le parsemant de baisers, tandis que mes bras venaient s’enrouler autour de toi. Je ne sais pas trop ce dont tu as besoin, mais dans tous les cas, je n’allais pas te forcer. Finalement, je redressais mon visage pour coller mon front au tien, mon nez frôlant le tien. « Bisou esquimau… » que je disais d’un petit rire. C’était Maddie qui m’avait appris.
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(Rhys Ackerman)
“take a deep breath and remember who the fuck you are ”