oh, eh, nice to meet you (birni)

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{oh, eh, nice to meet you}
✰ w/ @Toni Caldwell

Birdy, elle avait cette capacité à intriguer les autres et elle adorait jouer sur ce côté-là. Elle aimait sortir des sentiers battus et offrir des opportunités aux autres. Probablement trop altruiste aux yeux de certains, elle n’était pas de cet avis. Pourquoi ne pas offrir aux gens ce qu’elle était capable de donner ? Sourire difficilement dissimulable lorsque tu lui annonces qu’elle t’intrigue. Elle n’en dit pas plus avant de te tirer jusqu’au lieu qu’elle voulait te montrer. Et là, tu lui demandes comment elle a connu cet endroit, elle tourne alors ses prunelles dans ta direction et t’offre l’un de ses plus beaux sourires. « Je me suis mise à l’Urbex dernièrement. C’est le fait de faire du « tourisme » dans des lieux abandonnés. Sans rien toucher mais pour prendre des photos des lieux laissés intacts, et chargés d'histoire. » Oui peut-être étrange d’avoir ce genre d’activité pour le petit gabarit blond mais elle appréciait d’en apprendre plus sur des endroits chargés d’histoire. Elle n’était pas passionnée par l’architecture pour rien. De plus, elle s’efforçait de chercher des réponses aux événements paranormaux qui faisaient irruption dans sa vie, bien qu’elle évite de parler de ce sujet avec toi. « Parfait alors ! » Elle t’observe entrer dans le jardin puis fronce les sourcils. Tu lui demandes de te montrer et elle sourit un peu plus. « En réalité, cette vieille maison de fraternité qui a été abandonné, n’est pas un lieu totalement emprunt d’histoire. Mais disons que cette maison possède une pièce intéressante où j’ai l’habitude de me rendre lorsque je suis contrariée. » Et elle pensait que c’était exactement le genre d’endroit qu’il te fallait. Elle tourne alors les talons et fait le tour de la maison, la porte à l’arrière était brisée, il suffisait juste de la passer sans se couper avec les bouts de verre qui demeuraient encore présents. Lorsqu’elle tourne son regard vers toi pour s’assurer que tu la suis, elle continue sa marche vers une pièce à l’étage de la maison. L’endroit était sombre, un peu humide aussi, mais on s’y sentait bien. La peur n’avait rien à faire ici, seulement le fait d’apprécier la solitude, le calme et cette chambre. Elle ouvre une porte doucement, qui grince parce que le bois avait travaillé à cause de l’humidité puis elle entre à l’intérieur. Beaucoup de vaisselles se trouvaient dans cette pièce. De la vaisselle intacte sur des petits meubles en bois foncés et de la vaisselle brisée, jonchant le sol. Elle attrapa deux paires de lunette de chantier et t’en tends une. « Tiens. C’est pour te protéger les yeux. » Un éclat de porcelaine a vite fait de voler à des endroits qu’on ne désirait pas. Adossée contre un mur, une batte de baseball, elle l’attrape et te la tends également. « Te voilà équipé maintenant. » Un large sourire illumine son visage et malgré l’obscurité, la lumière des étoiles et de la lune illumine cet endroit hors du commun. Elle écarte les bras, satisfaite de sa trouvaille. « Je te présente ma rage room. Je viens ici quand j’ai besoin de me sortir des idées sombres de la tête. J’attrape cette batte... » Elle fait un mouvement de menton vers cette dernière. « Et je casse de la porcelaine et du verre. Comme ça, on pourrait croire que je suis cinglé. Mais je t’assure que ça fait un bien fou ! » Elle pose son regard sur toi. « Tu veux essayer ? » Après t’avoir donné les lunettes et la batte de baseball, elle espérait que tu ne ferais pas marche arrière. Et aujourd’hui, tu en avais plus besoin qu’elle. Elle en profite pour enfiler la paire de lunette qu'elle avait gardé en sa possession et attends que tu lui répondes. Serais-tu capable d'exprimer ta rage dans cette pièce ?

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@birdy barlow
ven 15 mai, bal
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« C'est grave intéressant comme activité. Je trouve ça tellement génial ! Je pense que je vais peut-être m'y mettre. » C'est particulier surtout quand on voit la petite taille de Birdy de faire ce type d'activité. Cependant, ça lui va bien bizarrement. Tu ne saurais décrire le comment du pourquoi tu penses ceci. Tu le sens simplement au fond de toi. Tu pénètres dans le jardin suite après la demoiselle quand tu lui réclames de te montrer le lieu. « C'est ce que tu penses, peut-être qu'il y a une histoire dans cette vieille maison de fraternité que personne n'est au courant. On ne saura jamais. » Vous finissez par faire le tour de la maison pour arriver devant une porte où la vitre était cassée. Des morceaux de verres sont encore présents, il faut faire hyper attention pour ne pas se blesser. Une fois à l'intérieur, vous allez directement dans une pièce à l'étage. La maison est humide en cause du manque d'isolement du fait que des années sont passées ici. « Merci à toi. » dis-tu en mettant les lunettes de protection sur le nez. Tu regardes la demoiselle prend une batte de baseball avant de te la passer. Tu l'as prend dans ta main tout en regardant la vaisselle qui se trouve face à toi. « Pourquoi je n'ai jamais pensé à ce genre de pièce, ça pourrait tellement m'aider régulièrement. » Tu observes la vaisselle qui se trouvent au sol et celle qui est encore intacte. Tu lèves la batte pour te préparer à faire un énorme massacre dans cette pièce. « Tu devrais reculer, je ne veux pas te blesser ... » Tu viens à casser une première assiette, puis une deuxième et ainsi de suite. Tu ne te contrôles plus. Tu relâches toute la colère et la haine que tu as accumulée lors de la soirée dans cette pièce. Tu n'as pas envie de faire peur à la demoiselle qui se trouve derrière toi, mais tu as tellement besoin de te défouler.

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✰ w/ @Toni Caldwell

Un large sourire qui s’étire sur ses lèvres fines, si elle pouvait faire un nouvel adepte à l’Urbex, elle ne disait pas non. Bien que ce soit un sujet dont on entend davantage parler, il n’y a pas assez de passionnés capables de passer le pas. Mais notre petit oiseau ne répond pas, elle espère avoir cette conversation un peu plus tard avec toi. « Il y a sûrement quelque chose. Mais je ne pense pas que ça soit très évolué. » Oui, cette maison appartenait sûrement aux anciennes sororités du campus, que le petit oiseau n’avait pas la chance de connaître. Bien qu’elle soit ravie de tenter sa chance chez la Currier, elle aurait adoré connaître les anciens groupes élites d’Harvard, elle en avait beaucoup entendu à leur sujet. Lorsque nous arrivons enfin dans la chambre avec la vaisselle, Birdy ne tarde pas à t’équiper du mieux possible. Elle place ses lunettes sur les yeux, même si tu étais aux commandes, on ne savait jamais. « J’ai découvert cet endroit et je t’en ai parlé. Maintenant tu es dans le secret. Du moment que tu ne dis rien, tu peux venir autant de fois que tu le veux. » Elle hausse les épaules, elle n’avait jamais vu personne d’autre traîner dans les environs, alors pourquoi ne pouvaient-ils pas partager cet endroit tous les deux ? Et là, tu lui demandes de se reculer, ce qu’elle ne tarde pas à faire en se plaçant à 2 mètres de toi pour te laisser assez d’espace. Et là, tu commences. Le verre vole en éclats, la porcelaine se brise comme-ci elle n’avait jamais été façonnée et notre petit oiseau, t’observe. Elle n’avait pas peur, elle ne comprenait que trop bien le besoin d’extérioriser. Elle avait été tellement violente parfois, quand elle était venue. Toujours dans le but de se vider l’esprit. Elle refusait de garder n’importe quelle dose de négativité dans son corps. Birdy s’adosse dans l’entrebâillement de la porte, le regard toujours rivé dans ta direction. Elle se demande ce qui a pu te mettre autant en rogne et pourtant elle respectait le silence. Vous ne vous connaissiez pas, alors pourquoi tenter de chercher la petite bête ?

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@birdy barlow
ven 15 mai, bal
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Si tu peux devenir un adepte de l'Urbex et découvre des lieux aussi incontournables que celui-ci. Tu es partant de suite sans y réfléchir. C'est tellement enrichissant pour n'importe qui. Si en plus tu peux mélanger l'utile à l'agréable et partagé ces moments avec Birdy. Quoi demander de mieux ? « On ne le saura jamais en réalité. » Même si tu as connu les anciennes confréries, que tu as même fait partie de l'une d'entre elles. Tu n'es pas au courant des histoires qu'il peut trôné à l'intérieur. À vrai dire, tu avais tellement de problèmes personnels à régler que ça te passait au-dessus de la tête, toutes ces gamineries à deux balles. Une fois équipée, tu te prépares mentalement à tout fracasser dans la pièce, sans laisser une seule chance à une assiette, verres ou autre chose. « Je serai muet comme une tombe à une seule condition ! Qu'on se retrouve ici une à deux fois par semaine dans ce lieu apaisant, ça te branche ? » Ça sera un peu votre petit repaire pour vous retrouver à l'abri des regards et de pouvoir vous défouler l'un comme l'autre quand bon vous semble. C'est un bon compromis, non ? Tu viens à fracasser assiette par assiette jusqu'au moment où ils n'y en a plus. Tu enchaînes sur les verres et les fenêtres qui se trouvent autour de vous en faisant attention que Birdy soit assez éloigné pour ne pas qu'elle soit blessée. Une fois toute ta rage et ta tristesse dispersaient dans cette pièce, tu relâches la batte de baseball en posant ton regard sur elle. « Tu as raison, ça fait un bien fou. » annonças-tu suivi d'un sourire.

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✰ w/ @Toni Caldwell

Et s’il appréciait vraiment l’urbex, est-ce que le petit oiseau serait prête à le lui faire découvrir ? Oh oui certainement. Elle adorait partager ses passions, et même si pour l’heure, le rouquin n’était qu’un inconnu, elle était persuadée que leur relation évoluerait dans le positif. Et c’est là que tu proposes quelque chose. Quelque chose qui fait immédiatement sourire Birdy. « C’est une très bonne idée ! Je marche ! » Large sourire étendu sur ses lippes fines, elle n’allait pas refuser une occasion de se vider la tête avec ce charmant jeune homme. Lorsque tu finis d’ailleurs par tous casser, elle t’observe un instant, silencieuse, sentant que tu avais réellement pris ton pied dans cette rame room. « Tu vois. Je te l’avais dit ! C’est un excellent moyen de tout extérioriser. » Elle sourit de plus belle, puis tapote ses lèvres de son index droit. « Passe moi ton téléphone. » Cela sonnait comme un ordre et pour ce petit oiseau, il était rare d’en donner mais cette fois, elle paraissait bien sûre d’elle. Elle tend alors la main dans ta direction pour que tu lui remettes l’extension électronique de ton bras.

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@birdy barlow
ven 15 mai, bal
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L'idée de faire du Urbex ne te dérange pas. Surtout que le principe de base est vachement intéressant. Si on peut connaître des lieux insolites comme celui-ci où peu de personnes peuvent venir. Tu signes de suite le contrat. Tu ne cherches même pas midi à quatorze heures. De pouvoir libérer toute la rage que tu accumules en toi sur des objets sans valeur. C'est tellement apaisant, que tu veux recommencer dans peu de temps. « Ne te forces pas à accepter ma proposition. » Les assiettes, les verres, les plats, les fenêtres. Tout passe par la batte de baseball que tu tiens dans les mains. Tu finis par relâcher au sol une fois que tu as tout explosé autour de toi. « Je me sens littéralement vidé de l'intérieur ! C'est un très bon exercice. » avouas-tu à la belle brune qui se tient face à-toi. Tu attrapes ton téléphone de ta poche quand elle te le demande. « Tiens le voilà. Par contre, ne l'éclate pas c'est le seul que j'ai. » dis-tu en ricanant légèrement en déposant ton téléphone dans sa main qu'elle tend vers toi.

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✰ w/ @Toni Caldwell

Je secoue négativement la tête en entendant qu’il ne faut pas que je me force à accepter ta proposition puis laisse un rire s’échapper de mes lèvres. « Sache que je ne me force jamais. Si je fais quelque chose, c’est que j’en ai envie. » J’hausse les épaules comme pour prouver que c’est une évidence. Et puis, ça pourra toujours nous permettre d’apprendre à mieux nous connaître, moi qui adorais faire de nouvelles rencontres, je ne crachais pas là-dessus. « Je suis contente que ça t’ai plu. » Et en effet, j’étais du même avis que toi. Se défouler faisait un bien fou, même si en temps normal, je n’étais pour aucune forme de violence. Tu attrapes ton téléphone dans ta poche et tu te décides enfin à me le poser dans le creux de ma main. J’esquisse un sourire en regardant les nouvelles extensions de bras de l’être humain, puis j’entre mon numéro de portable dans ton téléphone. « Ne t’inquiète pas, je fais vraiment attention aux choses. J’ai gardé un téléphone pendant plus de 6 ans, sans le casser rien. En fait, c’est ma sœur qui l’a cassé, donc tu n’as pas de soucis à te faire. » Je souris de plus belle et te tends de nouveau le téléphone. « N’hésite pas à m’appeler ou un m’envoyer un message pour que je puisse avoir ton numéro et pour qu’on s’organise nos séances en rage room. » Nouveau rire, difficilement dissimulable puis je passe ma main dans mes cheveux pour me replacer une mèche rebelle derrière mon oreille. « Tu veux que je te raccompagne ? » Oui, normalement c’était le garçon qui proposait ça mais à l’heure actuelle, je me demandais si les rôles ne pouvaient pas tout simplement s’inverser.

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@birdy barlow
ven 15 mai, bal
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« J'aime entendre ces mots-là. » Ça te rassure sur le fait que tu ne sois pas un gros lourd qui avait fait une proposition à la demoiselle ... qu'elle se forçait à accepter. Au moins, tu connais les intentions de Birdy dans toute l'histoire. « Pourquoi je ne t'ai pas rencontré avant, ça m'aurait évité énormément de problèmes ! » Tu aurais évité de finir dans les mauvaises postures que tu as l'habitude de prendre. De vouloir toucher le danger du bout des doigts à chaque fois. De finir à l'hôpital constamment. Tu lui tends finalement le téléphone comme elle t'a demandé. Tu lui demandes d'y faire attention, parce que tu n'as pas l'argent pour t'en payer un nouveau. Tes économies sont parties en feu en cause de tes conneries précédentes. « Comment tu as fait pour le garder si longtemps ? » Cela ne t'es jamais arrivé d'en garder un si longtemps. Il faut dire qu'à chaque fois que tu es énervé c'est lui qui morfle à se fracasser la gueule contre les murs ou quoique ce soit. Même tes parents en avaient marre de devoir constamment à racheter un téléphone pour toi. Tandis que ta soeur était vachement plus soigneuse sur ça. « Je t'envoie très rapidement un message en précisant qui je suis dessus. » Tu récupères le téléphone que tu fourres dans ta poche de pantalon avant de reposer ton regard sur Birdy. « Je veux bien, merci. » C'est assez étrange que ce soit elle qui te demande de te raccompagner. Généralement, c'est toi qui pose cette question aux femmes. Cela reflète assez bien ton moral ce soir. Tu n'as plus la tête sur les épaules.

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✰ w/ @Toni Caldwell

Je n’aurais pas pu rêver mieux pour une soirée de bal. Généralement je n’étais pas le genre de fille qui était passionnée par ce type d’événement. Mais rien que le fait de m’habiller et de devoir me préparer pendant des heures, m’avait rapidement énervée. Alors, on pouvait dire que j’avais été heureuse de faire ta rencontre, même si c’est dans de tristes circonstances. « Peut-être que c’était ton destin. Vivre ce que tu as vécu, connaître ce que tu as connu. Pour finalement croiser mon chemin. » J’hausse les épaules et esquisse un fin sourire. Pour moi, tout était une question de destin et de karma, mais même en ayant tiré récemment les cartes pour moi, je n’avais pas vu ma rencontre avec quelqu’un comme toi. C’est ce que j’aimais aussi dans l’art du tirage. On ne sait pas tout, et rien n’est définitif. « J’en ai pris soin. » Je laisse un rire sortir de mes lèvres. C’est vrai, après tout, j’étais une économe, et donc je ne me voyais pas dépenser inutilement de l’argent pour l’achat du tout dernier téléphone. Puérile comme comportement. Tu acceptes que je te raccompagne, j’hoche alors la tête en esquissant un fin sourire. Je retire mes lunettes de chantier que je pose sur un meuble de la rage room puis je tourne les talons avant de prendre la direction de la sortie de la maison. Je sors par le même endroit par lequel nous sommes entrés. Lorsque j’arrive enfin à l’extérieur, je prends une profonde inspiration. La lune était magnifique ce soir. Je mords ma lèvre inférieure et tourne mon regard dans ta direction. « Je te suis ? » Je souhaite te raccompagner mais je ne sais pas où tu vis, alors il va falloir que tu me guides pour trouver le bon chemin.

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@birdy barlow
ven 15 mai, bal
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T'aurais tellement aimé pouvoir passer un bal de fin d'année paisible. Sans retournement de situation, sans drame ni quoique ce soit. À croire que tu es habitué à tout ceci. Il y a un an jour pour jour, tu en avais pris pleine la gueule uniquement parce que tu as protégé ton meilleur ami qui avait trompé sa copine. Encore pleins de drames que tu n'as pas su gérer. Cette année, ça te concerne directement. Tu te demandes si tu arriveras l'année prochaine à vivre un bal de fin d'année calme. « Étrangement, j'aime bien la fin de ta phrase, c'est la meilleure partie. » Cela t'évite de repenser à toutes les galères que tu as surmontés, que ce soit avec ton ancien meilleur ami ou tout seul. Tu veux simplement lâcher prise pendant quelques-temps. De te retrouver, te ressourcer seul dans ton coin. De retrouver cette joie de vivre qui animait tout ton corps. Celui qui persistait à croire que le monde était beau et qu'il était facile de pardonner tout et n'importe quoi. D'être l'homme que tu étais il y a encore trois ans de cela, avant d'avoir vécus tout ce que tu as eu dans la vie. « C'est très gentil de ta part. » Portable dans la poche, tu es plus serein de le sentir près de toi. C'est un peu comme l'amour de ta vie, tu ne vis plus sans ton téléphone. Tu déposes tes lunettes de protection sur une table qui se trouve à tes côtés avant de suivre de près Birdy. Vous reprenez le même chemin qu'il y a une heure déjà. Une fois à l'extérieur, elle pose son regard dans le tien. Tu souris tendrement vers elle. « Ce n'est pas très loin. » C'est simple, il faut tout simplement retourner sur le parking où le bal se trouve pour que tu puisses récupérer ta voiture qui est garée là-bas. Tu reprends le chemin inverse jusqu'aux escaliers où tu as croisé son regard tout à l'heure et tu t'arrêtes quelques minutes. « Je vais retrouver ma voiture. Il faut te raccompagner où quelqu'un s'en charge ? »

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