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Don't know where I'm heading - WESLA

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YBut wake me when i've get there.
Mon petit frère à toujours servit de punching ball émotionnel à mon père. Nous avons vraiment une famille bizarrement liée. Mais Brad Patterson ne supporte pas qu'un de ses fils puisse être sensible et gentil. Il ne cesse de répéter qu'il est faible, mais qu'il est quand même fier d'avoir pu en élever un comme il faut. Ce qui vaut dire, moi. Tellement bien éduqué que ma propre mère craint se retrouver seule en ma compagnie. En tout cas, si Will s'est a quitté le pays, c'est pour ses études. Je pense que c'est une énorme excuse pour ne pas avouer qu'il ne voulait plus se faire mépriser. Et bien que j'ai toujours tout fait pour le protéger, pour lui éviter les coups, je ne suis pas un héros. Si l'Europe lui fait du bien, c'est tout ce que je peux lui souhaiter. Mais je sais qui lui est difficile d'être loin de moi, moi son modele. Bref, pas envie de me noircir l'esprit, surtout pas en compagnie de Ella. C'est bien la dernière devant qui je dois baisser ma garde. C'est arrivé une fois, pas deux.
Nous sommes sur ce lit, moi avec mon bout de papier qui indiquent les différents services qu'offre le groupe Marriott aux clients. Diable que je suis, je m'interroge sur ceux qui ne sont pas notés. Ceux qui ne seraient pas élogieux d'afficher. Ta réponse me satisfait. Je comprends le sexe, mais pas l'amour. Et pour ce qu'il en est de la drogue... Je n'ai jamais touché à cela. Si, j'ai déjà tiré sur des joints, mais jamais de drogues dures. Croyez moi, c'est étonnant pour quelqu'un de mon rang. Les soirées mondaines sont souvent accompagnés de rails de cocaïne. Autant je peux me casser le crâne avec de l'alcool, mais pas avec des substances dangereuses. « Pour un groupe aussi prestigieux et soucieux de votre image, je n'attendais pas une autre réponse. Et je suis content. un petit sourire, mon regard sur ton visage « Je serais clair avec eux. Si ils veulent toucher a des merdes, ce sera en dehors d'ici. Ils ne ramènent rien dans ton hôtel. Il y a suffisamment de club en ville ou de ruelles sombres. » Je te montre que je ne veux pas salir ton image, et mes collaborateurs vont le comprendront rapidement. Le silence s'impose, et je te fais un petit numéro improvisé. Mon corps s'étire au dessus du tiens, veillant toujours à ce que mes pieds restent dans le vide. Je suis proche de toi, et je te provoque en prenant ta coupe de champagne pour en boire une gorgée. Ta main vient se coller à la mienne, et je rate un battement de coeur. Je ne quitte pas ton regard, et te voir me laisser te donner la dernière gorgée à quelque chose d'excitant. Tu es joueuse, et j'adore ça. Quand tu déboutonnes mon bouton de veste, deuxième battement manqué. Je regarde tes doigts qui se promènent, et je reprends tes yeux des miens. Et... Cette façon de tapoter mon épaule me fait fermer furtivement les paupières. Tu m'as eu. Ton corps s'échappe, et je me redresse après toi. Allons y pour le 7e étage... A défaut du 7e ciel. Un clin d'oeil. Nous sortons alors de de cette chambre pour rejoindre notre ami l'ascenseur. Je ressens un peu de frustration, mais cette proximité m'a animé. Une fois les portes fermées, c'est moi qui décide de te fuir du regard. Je fixe droit devant moi. « Nous allons voir la gamme moyenne c'est ça? » Et comment va la famille? Moi aussi je pourrais dévier sur un sujet à la con pour combler le silence.
 
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On se connaît depuis si longtemps avec Wesley mais pourtant, on ne sait trop rien l'un de l'autre. Et c'est comme ça. Avec nos noms, nos ambitions, nous n'avons pas le temps de s'attacher, de sympathiser. Enfin, nous ne prenons pas forcément le temps. Je ne l'ai jamais pris, toujours trop préoccupée à être la meilleure, la préférée de papa et tout ce qui va avec. Lors de notre soirée avec Francesca et Dimitri, c'est surement ça le plus regret de ma vie : ne pas avoir été la numéro Une de mon père. Enfin, je sais cependant que son frère est un sujet quelque peu… Sensible. Et même si ça me donne envie d'en jouer, de tirer sur la corde, je sais qu'il a des cartouches aussi pour m'abattre. Oh Ella, arrête d'écouter cette partie démoniaque de ton cerveau et concentre toi sur tout ça, sur ce duo que vous faites, d'un point de vue professionnel, bien entendu. Mon frère serait fier de moi. Et je compte bien lui faire part de tous ces doux arguments que j'ai pu servir à Wesley. La drogue, c'est un non. Dimitri connaît mon avis là dessus et je sais qu'il a usé - probablement avec Hope - dans sa chambre. Mais j'essaye d'oublier cela. Ne pas me briser le coeur encore un peu plus. Et pour cela, j'ai le boulot. bien. Cela lui plait et ça m'arrange. L'excellence, c'est tout ce que je recherche et je sais qu'il va m'y aider. Il ne mettra pas n'importe qui dans ces chambres que je lui présente. Nous ne sommes pas deux idiots. Jouer, comme je le fais avec lui à ce moment avec le champagne, avec mes doigts sur le tissu de sa vie, oui. Mais on ne joue avec les affaires, la réputation et une connerie pourrait couter cher à l'un comme à l'autre. Et c'est bien pour cela que je m'écarte avant d'envoyer valse cette coupe vide et de me glisser au dessus du jeune homme. Rien à foutre des draps. Les employés referont le ménage demain de toute façon. Ou même ce soir tiens. Comme ça, nous pourrons faire un early check in pour un couple chanceux. Quand Ella Marriott-Wildingham est de bonne humeur, il n'y a que de bonnes choses qui arrivent. Je contourne le lit et m'arrête quand j'entends la phrase de Wesley. Je me tourne, capte son clin d'oeil et prends mes mains, comme si j'allais prier. " Tu vas voir la vue, t'y seras au septième ciel " Nous quittons la chambre et aussi vite qu'à l'aller, nous sommes déjà dans l'ascenseur. Le septième ciel. Ça fait un petit moment que je n'y ai pas goûté et c'est désolant. Ce soir peut-être. Je suis presque irritée de ne pas avoir pris mon téléphone avec moi. Je sais qui j'aurais appelé à l'aide. " Le milieu de gamme plus va-t-on dire. Cette chambre dispose du même couchage que la chambre que nous venons de voir mais elle a d'abord un salon, suivi d'un boudoir " Ça, là, maintenant, c'est ce pour quoi je me lève tous les matins. Parler de ces chambres, les membres.. Ugh ! J'en serai presque émoustillée rien que d'y penser. " La particularité de cette dernière est la vue. Puisqu'elle est dans le coin du building, il y a deux grandes fenêtres qui permettent d'avoir une vue à 180 de Boston sans se tordre le cou " Et si je n'habitais pas au dernier étage avec une énorme terrasse et une suite sur deux étages, j'aurais probablement posé mes valises ici. C'est toujours la chambre que je recherche quand je pars en voyage. La vue. En prendre plein les yeux. Les volets qui se lèvent pour laisser entrer la lumière le matin et, surtout, la vue de nuit, sur la sky line de la ville dans laquelle je suis. " Enfin, je vais te laisser voir par toi même " Que je souffle en sortant de l'ascenseur parce que nous y sommes enfin. Si tout à l'heure, nous sommes partis sur la droite, nous allons maintenant sur la gauche. Nous entrons rapidement dans la chambre et une fois encore, je le laisse passer avant moi. " Tu as envie de quelque chose ? " Je suis sûre que même sans le demander, Greg est prêt pour tout nous apporter en un temps record. À ce moment, tous les souhaits de Wesley seront mes ordres sur Greg. J'entre après lui et ferme la porte d'un coup de talons, ne souhaitant pas quitter le jeune homme du regard. Cette chambre a toujours un certain effet et je ne veux rien rater.
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YBut wake me when i've get there.
D'une main de maitre, tu arrives à t'échapper de moi. Fière, je le vois sur ton visage. Alors que le mien affiche certaine une légère frustration. Pourquoi? Après tout, je ne devais pas en attendre moins d'une adversaire de cette taille. D'ailleurs, suis-je ton pire adversaire ?
Je m'y suis surpris à y penser. Des adversaires j'en ai tant affronté. Enfant, ado, adulte, chaque période, des conflits qui se dessinent, chaque fois un adversaire différent, chaque fois une cicatrice de plus sur mon corps où sur mon âme. L'âme flétrie et fatiguée par moments, mais sans jamais vouloir laisser tomber. Je refais lentement la liste, ces opposants, les noms me navrent, certains sont devenus des inconnus et tant mieux, d'autres sont devenus des amis à ma plus grande surprise passée, d'autres ont toujours cette terrible animosité. Mais à l'évidence, mon pire adversaire, c'est moi. Pourquoi ? Ça paraît simple. Quand vous vous affrontez vous même il y a quelque chose qui est assez dingue, c'est que vous avez toutes les armes pour gagner mais votre adversaire les a lui aussi. Seule une folie peut faire chavirer le duel. Car un duel contre soi est le plus affreux de tous. Il est celui qui remue les souvenirs les plus désagréables, celui qui fait saigner à blanc, celui qui écorche, qui brûle, celui qui ferait pleurer, qui fait crier, serrer les dents, qui envoie un océan d'émotions... Un auto-affrontement est chaque fois plus complexe, car si vous vous êtes affrontés dix fois, la onzième vous montre encore que les armes évoluent, que votre esprit se bat toujours plus et offre toujours plus de forces et de faiblesses... Et je retrouve un peu beaucoup de ça en me battant contre toi. Dans l'ascenseur, je lutte pour ne pas te regarder. J'écoute, attentivement comme toujours. « Une vue à 180 degrés? Ca doit être grandiose. » Pouvoir être en hauteur, observer cette fille en bas et en adorer chaque secondes. Le chemin jusqu'a la chambre se fait rapide, et quand la porte s'ouvre, je passe encore une fois en premier. Les mains dans les poches, je dois dire que le spectacle à un tel effet, qu'elles en sort pour me laisser bras ballants et bouche entre ouverte. « Wow, c'est magnifique... » Je fais le tour sur moi même pour tout admirer. « Cette chambre à vraiment un charme fou. On se sent terriblement bien des l'instant où on rentre je trouve. » Et me stoppe vers toi quand j'entends ta question. Est ce que j'ose? Je te fixe, fermant mes lèvres afin d'enlever l'air idiot de mon visage. « Oui... De toi. » te laisseras-tu déstabiliser? Je souris, l'air mesquin. J'ai envie de te perturber, de te faire devenir folle de rage - ou qui sait, de désir - Et il n'y a rien de mieux que l'ambiguïté pour cela. Laisse moi deviner, tu vas jouer sur le fait que je manque de professionnalisme? Tu en serais donc trop prévisible. Est ce Greg va pouvoir t'aider dans cette demande? Attendant ta réaction, je me fais les multiples possibilités de ton choix de réponse.

 
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Il n'a pas idée d'à quel point c'est grandiose, cette vue. Elle me coupe le souffle à chaque fois que j'y passe. Et c'est une de nos chambres les plus prisées. Elle est rarement libre et même les personnes habitants ici adorent s'échapper un jour juste pour le spectacle que cette chambre offre. En tout cas, cette chambre, je n'y viens que seule. Puisque c'est mon échappatoire, là où je me retrouve d'une façon ou d'une autre. Je ne lui confirme donc pas ses dires, préférant lui laisser la surprise. Quand il y a des problèmes avec les chambres de la gamme en dessous, ou des relogements, nous les mettons toujours dans ces chambres en priorité. C'est un petit sacrifice budgétaire pour nous mais nous gagnons tellement plus. Après tout, le business d'un hôtel repose à 75% sur la réputation qu'il a, sur ce que les gens disent et écrivent sur les réseaux sociaux. Quand quelque chose est vraiment négatif, nous essayons toujours de voir d'où vient la source et d'y répondre avec tacte. Dix années d'études qui ne sont pas gaspillées. Loin de là même. Il entre dans la chambre et un sourire se dessine sur mon visage quand je vois et entend sa réaction. On s'y sent bien, il a raison. Surtout avec la compagnie qu'il a. Ça aussi, ça joue beaucoup. Et puisque nous avons changé de chambres, nous n'avons plus rien à boire. Je pourrais demander à faire monter de quoi grignoter. De quoi recharger les batteries. Et je crois que l'on en a tous les deux besoins puisque lorsque sa réponse quitte ses lèvres, un large frisson parcourt mon échine. Non. Non. Non. J'ai dis non. Je me racle la gorge et avance d'un pas décidé vers lui. L'envie de plaquer mes mains contre son torse et de le pousser à la renverse sur le lit est si forte. Tellement forte. Mais plus j'avance vers lui et plus je tente de me reprendre. Putain Ella. Il n'y a plus que deux pas entre toi et lui. Et je suis trop rapidement à quelques centimètres de son corps. Oh, il aime me prendre au dépourvu et j'adore l'envoyer valser. C'est mon petit péché mignon du moment. " Ça n'est pas sur le menu, désolée " Que je souffle en le regardant droit dans les yeux. Pas professionnel. Pas professionnel du tout Ella. Putain, ressaisis toi avant de faire une idiotie. Je pose ma main sur ton épaule, comme pour m'aider, me soutenir avant que mes jambes ne flageolent. Mes doigts s'activent, caresse la peau de ta nuque. Celle que j'ai envie de griffer, d'embrasser et même peut-être de mordre. Non. Surtout de mordre. " Et on a dit pas de drogues, non ? " Parce qu'une fois qu'il aura goûté à tout cela, le reste n'en sera que fade, sans saveur et il voudra son prochain shot, comme n'importe quel drogué. Je souris et le contourne pour me diriger vers les fenêtres. Il faut que je me reprenne parce que si ma tête réussit à garder le contrôle de tout ça, j'ai peur qu'à la prochaine phrase, aux prochains mots de sa part, c'est mon corps qui gagne la bataille avec mon cerveau. Et on sait tous que la raison est bien faible face au désir. En tout cas, ces chambres ont beau avoir une certaine taille, je ne vais pas pouvoir le fuir bien longtemps. Une main contre la vitre, je tourne le visage pour le regarder. " Je pense qu'on voit les bureaux de P-Industries par là " Le travail. Work. Trabajo. Arbeit. Et il n'y a que ça qui pourrait me sauver de ce rendez-vous. Chaque regard m'électrise, chaque geste me donne envie de lui arracher sa chemise, ou d'arracher ma robe. Mais non. Nous ne sommes pas là pour ça et j'ai promis à Francesca que même si je suis, selon elle, une autruche qui a la tête dans le sable, je ne ferais rien avec lui. Et cette promesse à la Princesse est plus importante que n'importe quelle pulsion que j'ai lorsque je suis avec Wesley. " Il nous reste encore une suite à visiter " Alors il va falloir rester sérieux. " Ou deux " Que je lance en le défiant du regard. Si je suis professionnelle et droite ici, maintenant, tout de suite, vais-je encore l'être s'il met les pieds dans le seconde suite, la mienne ? Il entrera dans mon intimité, dans mon petit cocon mais verrait aussi l'envers du décor, celle que je suis dans un différent cadre. Il verrait aussi de là où je lui envoie ces messages à longueur de journée. Et… J'inspire une grande bouffée d'air et me remets dans ce mode businesswoman qui est mon filet de sécurité. Il le faut. Forte mais pas infaillible. Un peu plus de torture, please
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La chambre est plaisante, mais ce qui me plait le plus, c'est cette répartie que je viens de t'infliger. L'attente de ta réaction et le plaisir à te torturer, mais aussi à me faire violence pour ne pas craquer. Ca en devient dangereux, et encore plus quand tu t'avances. Tu te retrouves devant moi, seulement quelques centimètres qui nous séparent, quelques centimètres qui empêche nos corps de se coller. Je ne quitte pas tes yeux, et j'avale tes paroles avec un sourire malicieux sur la face. « Et tu m'en vois déçu.. » Simple et clair. Qui aurais cru que ça serait aussi satisfaisant ? Certainement pas moi. Je flotte, je vole. Mes poumons se gonfles et mon coeur semble s'accélérer. C'est un combat. Et quand ta main sur mon épaule se donne l'autorisation de caresser mon cou, j'en ressens des frissons qui me parcourent de haut en bas. J'ai une envie intense de l'embrasser fougueusement et de l'emmener tester à nouveau la literie du groupe Marriott. « C'est vrai... Ton champagne se verrait détrôner si tu gouter à celle ci. » J'étais offert, ouvert, sans complexes, différent. Je t'aurais posé tous mes désirs fous sur la table. J'aurais pu tendre ma main, danser contre toi. Ou bien j'aurais pu serrer les dents et te laisser me prendre sauvagement. Une option ou l'autre, à ta guise. Mais tu as choisi l'oxygène. Ton corps me contourne pour se rapprocher de la vitre, qui semble plus froide que ma peau. Et parler travail semble sonner comme une ruse pour détourner le sujet précédent. On se regarde, et je m'approche de toi. Je viens me positionner derrière toi. Ni trop prêt, ni trop loin. « Ils sont là-bas. » Dis je en passant mon bras sur le coté de ton épaule, indiquant la direction. Ce bâtiment, je le reconnais entre mille. Est ce que tu penses à moi quand tu te perds dans cette vue si belle? Tu en viens dos à la vitre pour me défier de tes yeux qui me rendent faible. Je souris, toujours, parce que c'est bien trop excitant pour avoir un visage fermé. Peut-être deux? Les rôles s'inversent et c'est toi qui me tente? « Qui décide que ce 'peut-être' se transforme en une possibilité sure? » Tu voulais du défi, je t'en donne. Qu'est ce qui nous retiens? J'ai une petite idée, et ça me frustre. Cet arrangement orchestré par Brad Patterson m'envenime la vie. Et mes envies. Je pivote légèrement, comme pour te laisser passer. Mais je te fixe toujours. Vas-tu enclencher le pas pour aller à la destination suivante? Pour la première fois, je l'ai senti en pleine face. Le frisson. Saisissement nerveux, ébranlement psychique dont la cause est une émotion plus ou moins vive. -Sur le mode du plaisir- Le frisson du désir; un frisson d'allégresse, d'espoir; un frisson délicieux.


 
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Déçu que je ne sois pas sur le menu ? Et c'est quoi sa prochaine demande, que je sois le divertissement de ses collaborateurs ? Oh, ils risquent de me voir arriver s'ils ne pensent pas avec leur tête. Après tout, je sais que Wesley ne s'entoure que de personnes d'importance et si nous savons fermer les yeux, nous saurons aussi refuser ceux qui abusent des bonnes choses. Mon hôtel et sa réputation avant le reste, il n'y a pas à discuter. Mais je sais que je peux lui faire confiance là dessus. Enfin, jusqu'à ce qu'il prenne goût à tout cela et dépasse les bornes de son côté aussi. " Quelle ambition " Que je souffle avant de contourner le jeune homme et de me diriger vers la vue. Mon corps est brûlant et il faut que je redescende rapidement avant de commettre l'irréparable, l'impensable et plus encore. Je ne cesse de jouer avec mes limites mais un regard de plus et je pourrais passer de l'autre côté de la barrière. Quand je vois qu'il s'approche à nouveau, je me redresse et tourne quelque peu le visage pour voir les bureaux de P-Industries. La vue depuis ici est merveilleuse. Je ne m'en lasserais jamais. Vivre à Londres et à Oxford a été merveilleux. Tout comme Washington. Mais Boston… Ça a une place spéciale dans mon coeur, y a pas à dire. Et ce dernier se serre et se libère douloureusement à ce moment. Son bras me montre la direction du bureau et je n'ai pas besoin de lui pour le localiser. Je connais cette vue sur le bout des doigts. Je pourrais donner le nom de tous les bâtiments et magasins de ces rues tellement je les ai vu et revu. Son souffle sur ma nuque, je me tourne face à lui et le regarde droit dans les yeux. Nous avons encore du travail, des chambres à visiter et un contrat à discuter. Sa question m'arrache un sourire. C'est clairement pas toi qui décide de ce genre de chose, Wesley. " La propriétaire des lieux " Et donc moi. C'est moi qui décide d'écourter ou de rallonger les visites, qui décide d'ajouter des étapes à notre petit viewing. Je n'arrive pas à décrocher mon regard de lui et c'est une bataille interne quand il se décale, comme s'il me laissait le choix et la possibilité d'être celle que j'ai envie d'être avec lui. Et Dieu que j'ai envie d'être des tas de personnes avec lui. Il n'y a pas une facette de cette dynamique qui me comble. Il me faut de tout. De la haine, de la rage, du doux et même un peu de passion, de tension. Comme celle qui est plus que palpable. Les yeux glissent sur son visage. Ses lèvres. Ses yeux. Ses fossettes. Chaque détail de son visage. Et le téléphone sonne dans la chambre. " Le devoir m'appelle " Que je souffle avec un petit sourire pour filer vers le téléphone. Dieu merci. Doux Jesus Marie Joseph, la personne au bout du fil aura une augmentation ! Ou peut-être que c'est lui que je vais étriper. C'est Kamila et je lève les yeux au ciel. " Non nous n'avons besoin de rien Kamila " Que je souffle en passant ma main dans mes cheveux. Je lève les yeux au ciel et les questions de mon employée me fatigue. " Oui. Du quinze ans d'âge. Deux verres. Demande à Greg de passer directement dans ma suite et de prendre celui dans le bar. Il saura lequel. Merci " Que je souffle en raccrochant rapidement le téléphone. Ma main sur le combiné, je ferme les yeux un quart de seconde et me redresse. Large sourire et je regarde Wesley. " Suite 6 à l'avant dernier étage. C'est le dernier étage pour les clients. Au dessus de ça, c'est Dim et moi " Que j'avance pour lui donner un peu plus de détails et reprendre de la consistance. Nous allons avoir un peu plus de temps dans l'ascenseur. Je lui passe devant pour ouvrir la porte et sortir d'un pas déterminé. Mon index s'écrase sur le bouton de l'ascenseur et rien n'arrive assez vite pour moi. Et les questions de Kamila m'ont agacé au plus haut point. Elle est efficace mais si je ne demande rien, ce n'est pas pour que l'on me dérange. Une petite discussion va devoir s'imposer. Les portes s'ouvrent et j'entre dans l'ascenseur " Il faudra aussi que tu testes l'insonorisation des chambres. C'était un critère important, de ce que je me souviens " Que je lance comme si je cherchais à reprendre le fil du rendez-vous et de mes idées. Sauf que lorsque je tourne le visage et croise son regard, je craque. Je flanche et mes mains sont sur sa nuque, mes lèvres sur les siennes et ce baiser, c'est la passion, c'est le lest que l'on jette depuis la montgolfière pour pouvoir s'envoler un peu plus haut. Et j'en ai vraiment besoin. Ça ne dure que quelques secondes puisque rapidement, l'ascenseur s'arrête et s'ouvre à un étage. Je me recule rapidement et souris aux clients qui entrent dans l'habitacle. Ils descendent deux étages plus tard et je ne dis rien. Encore estomaquée de ce que je viens de faire. Il n'y a que lorsque nous sommes arrivés à destination que je lance " Et bien ça c'est fait. Dernière suite " Que je souffle sans le regarder. Et cette fois, j'entre en première. Parce que je refuse qu'il me regarde, qu'il voit que j'ai du mal à reprendre ma respiration parce que je suis une idiote. Une crétine. Une pauvre conne. " J'te laisse faire le tour. Y a deux chambres à l'étage. Un jaccuzzi sur la terrasse et une kitchenette pour les craquages nocturnes " Que je lance en me dirigeant vers le salon et les baies vitrés qui donnent sur la terrasse. Elle est bien plus petite que la mienne mais je ne cherche pas la vue ou l'extraordinaire là, juste la brise pour me faire revenir sur terre.  
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Mon corps juste derrière le tiens, nos regards tentent pourtant de fuir ce qui est entrain de se passer ici et maintenant. J'observe les bureaux de l'entreprise qui sera un jour totalement mienne, après l'avoir indiqué du doigt à Ella. Je sais que tu sais où tout se trouve. Cette ville, je la connais sur le bout des doigts, j'y suis né, j'ai grandi ici, et j'en fais mon terrain de jeu maintenant. C'est silencieux, l'électrisation est complètement palpable. Tu te retournes et nos yeux ne se lâchent pas, comme ci nous nous autorisions à ne se toucher qu'avec eux. Tu utilises une nouvelle fois le travail pour tenter d'échapper à tout cela, et je ne peux pas te critiquer. Nous avons tous notre façon de réagir. Toi tu fuis, moi je continue de vouloir te tenter. Mon corps s'écarte de ton chemin pour te laisser passer, pour te laisser l'opportunité de t'éloigner de moi et faire redescendre les envies qui nous habitent. Mais tu ne bouges pas. T'es là, à me fixer. Immobile, j'attends de toi un quelconque geste, mais je crois que le destin s'en mêle. Le téléphone sonne, et c'est comme ci tout venait de disparaitre de ton esprit. D'un mouvement de bras, comme un Prince galant « Je t'en prie. » Je te donne l'autorisation de répondre à ton devoir. Oui oui, je sais, t'as pas besoin de l'autorisation de quiconque pour faire ce que tu veux. Ta conversation ne m'importe peu bizarrement, je suis perdu sur les courbes de ton corps et tes mimiques. J'ai un sourire en coin, la tête un peu penchée et des envies pleins le corps. Je ne capte qu'un mot sur trois, mais je me sors de cet état de somnambulisme quand je te vois te retourner pour me regarder. Te voilà de retour du coté professionnel. J'expire un peu plus fort qu'habituellement, et les mains sur les hanches « D'accord.. Allons y pour cette dernière étape de notre marathon dans ce cas. » T'as gagné, c'est bien la propriétaire des lieux qui donne le rythme de cette danse. J'enclenche le pas pour te suivre, et sortir de cette chambre à la jolie vue. Mais ce que j'en retiendrais, c'est que si ce téléphone n'avait pas sonné... Dieu sait ce qui aurait pu s'y passer. Devant l'ascenseur, je me croque un peu les lèvres. Sa requête me fait sourire « Tu as une bonne mémoire. C'est important oui.. Pour la discrétion. Ou, l'intimité. A nous de voir ce que l'on va simuler. Une dispute ou...? » Je ne suis pas possible. J'entre après toi, et quand les portes se ferment, je me demande pourquoi tu ne m'as pas encore envoyer sur les roses suite à ma question. Je viens donc poser mon regard dans le tiens et... Tes mains viennent agripper ma nuque pour me tirer vers toi, faisant entrer en contact nos lèvres. C'est fougueux, je passe une main dans ton dos et l'autre sur ta hanche pour te harder contre moi quelques secondes. Le temps de s'échanger ce baiser et d'entendre le petit ding qui nous stoppe. Des personnes rentrent en notre compagnie, et je ne fais que regarder en l'air en passant ma langue sur mes lèvres. Elle vient vraiment de faire ça? Nous revoilà à nous fuir un peu, ressentant le besoin de comprendre ce qu'il vient de se passer. Et même si les clients descendant avant nous, le jeu du roi du silence règne encore dans cette cage. Silence que tu briseras quelques instants plus tard en prenant cette fois la priorité sur le passage. Que répondre? « Ouais. Ce qui est fait n'est plus à faire. Ou refaire. » J'en crève encore d'envie. Mon rythme cardiaque est toujours entrain de s'emballer, mais je crois que ce n'est pas une bonne chose. Je n'en sais rien, je suis un peu perdu. J'entre dans la dernière suite, et je secoue un peu ma tête comme pour ranger correctement ce qu'il se trouve dans mon esprit. Tu m'abandonnes. « Je te rejoins une fois que j'aurais fait le tour de la suite. Si je ne me perds pas bien sur. » Blague idiote. Je te regarde t'éloigner, et je commence à faire le tour de la chambre, ne pensant qu'a une chose... Ce moment dans l'ascenseur.
 
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Je n'arrive pas à expliquer ce qu'il se passe dans mon corps. Ces réactions chimiques que je découvre et qui me plaisent autant qu'elles m'irritent. Je ne supporte pas ne pas avoir le contrôle et là, je sens vraiment mon corps se batailler contre mon cerveau. Oh, si Dimitri était là, il adorerait ce bordel ambulant. J'ai l'impression d'être à Danse avec les Stars et d'être en plein Tango. Ou pire, d'être une matador et de jouer avec ma cape rouge. J'attends le premier mouvement du taureau pour fuir. Mais c'est le téléphone qui nous sort de ce duel. Sauvé par le gong, en quelque sorte. Je suis irritée que Kamila me dérange pour si peu. Elle sait bien que c'est moi qui les appelle et non l'inverse. Je n'ai fais appel à leurs services que lorsque j'ai besoin d'eux. Et pour le moment, je gère la situation. Le marathon, selon les mots de Wesley. Je pourrais ralentir mais plus vite on visite la suite et plus vite on a fini, n'est-ce pas ? Sa question me laisse sans voix. Il n'arrêtera donc jamais. Et je sais que si je le regarde, je risquerais de me laisser aller et j'aurais perdu le duel. Alors je préfère me taire, encaisser, ne rien dire. Il ne me fera pas crier de cette façon. Pas aujourd'hui. Jamais. Et rien que d'y penser, une nouvelle réaction chimique parcourt mon corps. Quelle sombre idée. Je tourne la tête et tout ce que je sais c'est que mes mains sont sur sa nuque et que les siennes sont sur ma peau. J'ai l'impression qu'on me brûle la peau et j'en redemanderais presque. Mais un couple de quadragénaire entre dans l'habitacle et je suis obligée de reprendre en consistance. Hors de question que ma réputation, que mon nom soit amoché d'une manière ou d'une autre. Je n'ose plus le regarder, plus parler. J'ai vraiment l'impression d'être comme ces pauvres animaux au Zoo, dans leurs cages. Oh que j'aimerais être un poisson maintenant. Faire le tour du bocal et tout oublier. Au lieu de ça, je me montre presque mal polie, un peu frustrée même quand il confirme que ce n'est plus à faire ou à refaire. Alors forcément, puisque j'ai perdu la face pendant quelques secondes, je me fiche bien de la suite de ce rendez-vous. J'ai joué, j'ai perdu. Et je déteste perdre. J'entre dans la suite et me dirige vers la terrasse. " Si c'est le cas, appel à l'aide, on verra si je t'entends " Que je lance en ouvrant la baie vitrée d'un coup sec. Je tourne la tête et lui souris légèrement. " Tout l'espace nuit est en haut. Il y a deux chambres enfants/ado puisque ce sont normalement des suites … Familiales " Que je souffle doucement. " Je vais sur la terrasse, prends ton temps, je vais profiter de la vue " Et je file sur cette dernière. Elle est spacieuse. En été, on y installe parasol, table et chaises. Le jaccuzzi est vide et éteint. Il ne fait pas assez chaud pour que les gens s'en servent. Cette vue, c'est la même que celle que Dimitri a. Moi, je suis de l'autre côté. Je pose mes avant bras sur la rembarre et regarde au loin. Ce rendez-vous est un échec total. Mais je vais devoir continuer et, surtout, reprendre de la consistance. Ce temps loin de lui va permettre de se ressourcer. Mais je sais que c'est cruel de ma part de le laisser se balader tout seul. Je soupire et regarde à l'étage. Je vois la fenêtre de la chambre principale ouverte. " Tu t'en sors ? " Ma voix est forte et portée par le vent. Je me demande s'il est dans cette chambre et s'il m'entend. J'attends quelques secondes et rien. " Wesley, je te jure que si tu me fais monter et que je te trouve dans la chambre, je t'attache à la tête de lit et tu seras libéré au petit matin par les femmes de ménage ! " Ça, ça serait quand même énorme. Mais bon, il arrivera à se défaire des liens que j'aurais fais. Ou il gueulera tellement, la fenêtre ouverte, que Dimitri viendrait l'aider. Ni l'un ni l'autre ne m'étonnerait. 
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YBut wake me when i've get there.
Mes jambes m'aident à monter à l'étage après son compte rendu sur le nombre de chambre. Je la laisse partir sur la terrasse pour profiter de la vue comme elle dit. Je ne suis pas idiot, nos esprits sont habités par les mêmes pensées. Est-ce qu'elle regrette vraiment? Je n'ai pas de regret que ce soit arrivé, je suis même satisfait de ne pas avoir craqué le premier. Pour une fois que je peux défier Ella Marriott et gagner un round, je ne vais pas me priver du plaisir. Sauf que tu sembles déboussolée. J'arrive dans la chambre principale, et je dois dire que je suis vraiment étonné par tant de gout. Tout est bien pensé, c'est beau, c'est lumineux et chaleureux. Mes yeux se promènent un peu partout pour ne rien manquer, et bien que le coté familial n'est pas ce qui m'intéresse, je me dois de respecter cette visite. Je passe d'une chambre à l'autre avec toujours la moitié de mon attention. L'autre est encore dans l'ascenseur. Je m'exaspère à me laisser penser que j'aimerais revivre ça. Bah oui, pourquoi pas continuer à faire des conneries. Et donner raison à Francesca quand elle dit que Ella et moi ont se leurrent totalement. Non, il n'est pas question d'amour - ce mot n'est plus dans mon dictionnaire - c'est simplement le résultat d'une relation qui ne repose quasiment que sur des attaques permanentes. Je n'ai rien calculé et tu es devenue celle qui pourrait faire chavirer le plus gros des paquebots, celle qui illumine l'ombre la plus tenace. Ta flamme qui m'éclaire, je ne sais pas pourquoi, mais je sens que ta bouche va s'en approcher pour souffler un bon coup dessus. Putain mais Wes. Je souffle un bon coup, et me dirige dans un espace salle de bain. Encore une fois, je n'ai vraiment aucun reproche à donner. Je me dirige vers le lavabo et me regarde dans le miroir en tenant ce dernier de mes mains, de chaque cotés. Je n'entends pas que tu prononces mon prénom. Ni même que tu me menace. A cet instant, j'ai besoin de magma et de lave ardente, j'ai besoin d'un tourbillon, j'ai besoin de vents, de marées, de tumultes rouge-sang, j'ai besoin de sentir la vie battre, la passion me détruire. Extrême vous dira-t-on de moi. Et alors? Je me fixe dans le miroir, et je n'entends pas tes pas qui se rapprochent de moi. Je fais couler un peu d'eau froide pour me rafraîchir le visage, et qui sait, les idées. Quand soudain, tu entres dans la même pièce que moi. Ca me surprend, et mon visage capte directement le tiens « Oh merde. Je ne t'ai pas entendu arriver... Tu m'as appelé? » et je vais devancer ta prochaine réplique « Tu disais donc bien vrai sur l'insonorisation. » Je souris, un peu faussement. Trop troublé encore. Quel est le meilleur moyen de défense dans ce cas? L'attaque. Je fais aller mon regard de toi à la douche, de la douche à toi. Et le retour de la malice. « Bizarrement, tu te pointes quand je me trouve pas loin de la douche... Subtile. » Oui enfin, j'ai le visage encore humide. Il semblerait que j'ai une petite avance. Alors Ella?

 
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Ça ne devrait pas. Il ne devrait pas. Nous ne devrions pas. Ce lien, cette pulsion était des pires qui soit. Je n'aurais jamais du tomber bas, si bas. Mais là, intérieurement, je suis à genoux. Je m'en veux, je me déteste et je n'aurais pas du. C'est plus facile de se lancer des idioties à la tronche. Tellement plus facile parce que dans ce cas là, c'est mon cerveau qui contrôle et pas mon corps. Parce que c'était juste ça, une pulsion de mon corps. Il voulait juste voir ce que ça faisait, quelle réaction chimique ça allait déclencher. Et même si le résultat est tout sauf désagréable, je n'accepte pas cette faiblesse. Je passe mon index sur mes lèvres, le regard dirigé vers P-Industries et soupire fortement. Dieu merci qu'il n'est pas là. Mon bourreau. Il me faut du temps pour reprendre consistance et je me demande bien ce qu'il fiche en haut. C'est joli, certes, mais il ne va pas acheter alors pas la peine de vérifier tous les murs. Ils sont droits, ils sont propres, ils sont repeint à la moindre tâche. Ma vie est réglée comme du papier à musique et je joue la carte de l'excellence depuis si longtemps que tout est parfait dans cet hôtel. Et puis, après un certain temps, une fois que j'ai les idées au clair, je suis prête à repartir en guerre. La pause est finie. Les enfants vont au lit et les adultes profitent de ce moment pour discuter, pour conclure des contrats et conquérir le monde. Sauf qu'à l'absence de réponse de Wesley, je me dirige vers la suite et l'étage. Mes talons claquent sur le sol et je me demande bien où il se trouve. Il n'y a personne dans la chambre principale. J'en profite pour fermer la fenêtre et me dirige vers la salle de bain puisque j'entends l'eau couler. Je me dirige vers cette pièce et m'appuie contre le chambranle de la porte pour le regarder, le détailler. Il a l'air, perdu. Je ne sais pas dans quoi mais ça a l'air intéressant. J'aimerais qu'il ose ouvrir son âme pour que j'y plonge et me nourrisse de tout ce qu'il y a. J'acquiesce et pose ma main sur le robinet pour couper l'eau. C'est pour la planète, bien entendu. Pas pour me retrouver encore plus proche de lui. " Et la fenêtre de la chambre était ouverte. Alors je te laisse imaginer quand tout est fermé " Quand aucune fenêtre n'est ouverte, que les baies vitrées sont fermées, c'est un piège dont je ne voudrais pas sortir. Le calme, la paix. Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres et je ris légèrement. " Pas si subtile que ça, visiblement " Non mais puis quoi encore ? Je regarde les gouttelettes glisser le long de son visage et me retiens d'attraper celle qui glisse le long de sa mâchoire. Je la suis du regard. Jusque sur le sol. " Je peux te laisser, si tu as besoin de te détendre. Il y a des jets massants dans cette douche " Parce qu'il doit être bien nerveux. Est-ce que c'est le baiser qui l'a fait réagir de cette façon ? Je rêverais d'entendre l'effet que ça lui a fait. Juste pour voir si nous sommes tous les deux sur la même longueur d'onde. Un bruit se fait entendre à l'étage inférieur. Des pas. Deux verres sur une table et la porte se ferme à nouveau. " Je t'attends en bas ? Nos boissons sont arrivées, ne les laisse pas trop réchauffer " Que je souffle en attendant qu'il me jète dehors, qu'il me ferme la porte au nez ou qu'il balaye d'une main tous mes propos. Allez Wesley. Surprend comme je viens de te surprendre. J'en rêve.
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