Merde, mais qu'est-ce que je fais maintenant? Lui passer une de mes voitures, ça jamais. Mais j'avoue que l'idée de lui passer un démonstrateur du concessionnaire pourrait fonctionner. « D'accord on va le faire! Mais tu ne l'as prends pas simplement pour aller à la boite au lettre. Seulement pour les occasions spécials. Et tu le dis à personne »C'était à prendre ou à laisser. Jamais je n'aurais accepté ça auparavant. Il faut dire aussi que mon père m'aurait tué, mais maintenant c'est moi qui décide. De toute façon, je ne risquais pas de perdre, enfin c'est ce que je croyais, puisque tu as gagné Teresa. Je me sens humilié et je vais être obligé de respecter ma part du contrat. Je savais très bien que tu n'accepterais pas ce deux de trois. Tu as gagné, point final. Moi qui n'avait aucune idée pour un châtiment, voilà que je n'en avais plus de besoin. Je te regarde toujours, l'air un peu énerver d'avoir perdu. « Bravo, tu as gagné. Tu es contente maintenant? »
Il a l'air en colère non ? Tu jubiles intérieurement Teresa. T'as réussi à le battre sur son propre jeu. Toi, du haut de ton tout petit gabarit, tu as battu le grand Ferrari. Putain que tu es fière de toi. T'as envie de le taquiner encore un peu sur ta magnifique victoire mais tu vois bien qu'il est énervé. Je ne te savais pas aussi mauvais joueur, ça va c'est qu'un jeu, détends-toi. J'en veux pas de ta voiture mais par contre je veux bien du dîner, réponds-tu avec simplicité. T'as même pas ton permis Teresa. Tu as juste proposé de faire grimper les enchères pour voir jusqu'où il était prêt à aller. Visiblement pas jusqu'au bout. Tu termines le verre d'une seule traite et le reposes sur la table. Tu poses la queue et te tournes vers Lorenzo. Je vais nous chercher deux nouveaux verres, je reviens, lances-tu soudainement. Et te voilà partie au bar pour parler au serveur. Tu fais exprès de te pencher pour que Lorenzo te matte. Tu t'amuses encore.
Mon courage s'est arrêté cet instant, lorsque tu as parlé de conduire une de mes voitures. J'ai maintenant l'air du mec qui fait passer ces voitures avant un être humain. Je n'ai pas su comment gérer le fait que tu insistes autant que ça ma énervé. « Oui je suis mauvais perdant bon! Ça me saoule!. » Lui dis-je honnêtement. Tu vois maintenant un côté négatif de ma personne. Il faut bien que mes nombreux défauts sortent un jour ou l'autre. Ça ne peut pas toujours être parfait non plus. Tu pars alors nous chercher des verres. Du coup, j'eus vraiment envie de fumer une cigarette pour me calmer un peu, mais je ne veux pas te laisser seul dans ce bar. « Laisse moi 5 minutes, je te reviens. » Dis-je avant de me diriger vers la sortie avant de m'allumer une cigarette. Tu as bien réussis à m'énerver pour un rien et c'est le seul moyen que j'ai pour me calmer. Tu ne m'en veux pas j'espère. J'ai pris ce jeu trop au sérieux, comme je le fais d'habitude dans ma vie.
Tu es surprise par la réaction un peu excessive de Lorenzo. C'est qu'un jeu. Il savoir être bon joueur, surtout que tu lui affirmes que tu ne veux pas de sa voiture, tu veux juste le dîner. Le gage qui était prévu à la base, rien de plus. Tu le laisses là et tu vas chercher deux nouveaux verres. Tu lui en payes un pour lui remonter le moral mais le bellâtre te dit qu'il revient. Tes sourcils se froncent et tu le vois partir dehors. Tu le regardes sortir du bar. Tu regardes le serveur qui hausse les épaules. Tu payes les consommations mais tu lui demandes s'il peut les garder de côté. Tu traverses le bar pour te rendre dehors, toi aussi. Tout va bien Lorenzo ? demandes-tu calmement. Tu ne vas pas le taquiner, tu sens bien que ce n'est absolument pas le moment. Tu frissonnes en sentant le fois d'avril sur tes mollets. Tu te mets devant lui, tu vois bien qu'il est pas content. Au moins tu sais qu'il est impulsif, tu le sens. Tu me files une taffe ? Tu lui souris tendrement. T'es venue en paix Teresa.
Tu sais Teresa, tu viens de découvrir mon pire défaut, celui d'être excessif. Ma réaction est clairement exagéré, mais je n'arrive pas à la gérer. C'est d'ailleurs ce défaut qui a causé on divorce, car celui-ci me rend agressif et colérique. J'eus besoin de sortir prendre l'air pour fumer cette cigarette. Pour commencer, j'eus du mal à digérer la pression que tu me mettais pour ce foutu parie en plus de ma défaite. Mélanger le tout avec le manque de nicotine, cela à donner un cocktail explosif. Mais je ne t'en veux pas. Tu dois me découvrir encore comme personne et c'est normal. Je te vis arriver devant moi. J'avoue que j'aurais préféré rester un peu plus longtemps seul, mais en même temps, si tu es là ces que tu t'inquiète pour moi et que tu tiens à moi. « Ouais, je, tu sais, enfin... » Honnêtement, je ne sais pas trop quoi te répondre, peut-être à part je suis désolé, mais ce n'est pas ça que tu veux, mais bien des explications. Je n'ai pas envie de te dire que je suis impulsif, excessif et que je me mets facilement en colère. Tu me demandas alors une taffe de ma cigarette que je te tendis par la suite. « Amuse toi! » Tu dois te calmer Enzo, ne laisse pas les émotions prendre le dessus sur toi. Je pris alors une grande respiration. Je devais dire quelque chose pour éliminer ce froid qu'il y a entre nous et je ne parle pas de météo. « Tu as vraiment bien joué en tout cas. » Ce n'est pas vraiment ce que j'aurais dû dire, mais bon. Ce qui est dit est dit. Du coup, la bonne chose à dire me vint en tête, par chance. « Au moins en ayant perdu, je vais pouvoir te concocter un bon dîné. » D'un autre côté, après ce que tu viens de voir de moi, je ne serais pas surpris que tu ne veules plus de ce dîné
Tu ne comprends pas trop ce revirement de situation. Tu vois une facette de sa personnalité que tu n'as encore jamais vu. Il est colérique et impulsif. Ouais, tu connais ce genre de réaction et tu sais que le mieux à faire dans cette situation-là, c'est de s'écraser. Tu ne le regardes pas quand il marmonne quelques mots, tu le laisses le calmer. Il n'a pas besoin de ton regard sur lui. Puis tu lui demande une taffe de sa cigarette. Il te la donne, tu la prends entre tes doigts fins. Merci, réponds-tu dans le plus grand des calmes avant d'apporter la cigarette à tes lèvres et d'en inspirer le tabac. La fumée entre dans tes poumons, tu la gardes quelques instants avant de la recracher délicatement dans l'air frais de Boston. Tu lui rends sa clope. Tu souris quand il tente de désamorcer sa propre bombe intérieure. Il fait des efforts, tu le remarques bien. Tu t'approches de lui et poses délicatement ta main sur sa joue. Tu la caresses à l'aide de ton pouce. On va le concocter à deux ce dîner, qu'est ce que tu en dis ? On va cuisiner ensemble, on allumera une bougie ou deux et on se fera un petit dîner aux chandelles chez-toi... Tu te rapproches un peu plus de lui. En fait, tu te colles à lui. Je suis contente de te retrouver Ferrari, dis-tu faiblement pour qu'il soit le seul à l'entendre. Puis tu déposes tes lèvres sur sa joue, tendrement.
J'aimerais pouvoir t'expliquer ce qui s'est passé avec moi Teresa, mais moi-même, j'ai du mal à comprendre mes émotions et à les gérer. N'importe qui aurait fuit et pourtant, tu es toujours là. Honnêtement, je prends ça comme un signe. J'ai l'impression que tu as les nerfs assez solide pour me gérer. Même qu'avec toi, j'ai réussis à me calmer, chose que j'ai beaucoup de mal à faire. En sentant alors ton baiser sur ma joue, je fis un sourire. T'écoutant alors parler, je ne pouvais qu'être d'accord avec toi. « C'est une très bonne idée. Avec une bouteille de vin et ce serait parfait. » Je te serrai contre moi lors que tu t'es collé sur moi. « Je suis content aussi. » Répondis-je en te souriant d'avantage. « Aller viens, je te ramène chez toi. » Dis-je avant de te faire entrée dans mon camion. Je n'avais pas envie que cette soirée se termine, mais il commence à se faire tard. J'ai déjà faillit gâché cette soirée et grâce à toi Teresa, elle a finit sur une bonne note. Je conduis donc jusqu'à chez toi. Une fois rendu sur place, je déposai un baiser sur ta joue avant de te regarder sortir de mon camion. Je m'assurai que tu rentres dans ton dortoir pour être certain, puis je partis vers chez moi à mon tour
Accueil
