« le meilleur de nous deux » ∇ JUDEXIS

le meilleur de nous deux
→ ft. @Jude Montgomery
C’est trop facile, mais ca veut pas dire que c’est pas grisant pour autant. J’me vautre dans cette facilité, le sourire aux lèvres. Voir que ça marche toujours. "Attends t'insinue un truc là ?" Y a un rire derrière cette bouche. « Non non, rien.. » La malice aux commissures, alors qu’elle fait traîner les points. Ca va être comme ça, toutes nos semaines en commun. Crois-moi, je vais te réparer, tu seras comme neuf à force d’être pincé, motivé, protégé. "On leur mènera la vie dure, t'inquiète. J’en doute pas. J’sais pas répliquer autrement qu’en y mettant toujours un peu plus de force. Même si c’est dans une guerre entre voisins. Et, quand on aura gagné, tu auras la paix pour quelques mois. Puis franchement, les gosses entendent ça ? « Tu racontes quoi à Aaron ? » Intriguée. Comment tu meubles les bruits d’ébats ? Comment t’expliques à un gosse trop jeune pour comprendre ? Quoique, ça comprends bien avant que les parents n’y pensent, ces mioches. "Tu lui as reparlé depuis..?" Puisqu’on parle d’enfant, le timing est bien choisi. Puisqu’on parle de Quito, elle ignore, faignant une surdité soudaine. Passant devant Jude, pour finalement le laisser ouvrir. Faut bien lui faire croire qu’il est encore un peu chez lui. "Alors, voyons ce que t'as fait ici" Bien mieux que ça ne l’était avant.  "T'as tout désinfecté ?" Les lèvres se pincent, coupables. « Probablement. » Un œil vers l’allié, avec complicité. « Ca m’a fait du bien de nettoyer ! Deirdre faisait toujours ça quand elle était énervée, et ça marchait. Alors j’ai essayé. » J’prendrais un peu d’elle, dans mes mouvements. « Et j’aaaai… » Parcoure les quelques pas en sautillant presque, ouvrant en grand le frigo. « REMPLIS LE FRIGO ! » Tu remarqueras un cheese cake maison au caramel, et des légumes qui dégueulent de partout, du poisson, des pizzas. « Y a tout ce qu’il faut pour tes hanches. » Croit-moi quand je te dis que tu seras beau comme jamais, sorti de cette période entre mes doigts.

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→ ft. @Alexis Callaghan
Elle insinue des trucs, me fait sourire en coin. J'sais qu'elle me taquine, et elle sait très bien que je marche là-dedans. Mais la tentation des voisins qui font un vacarme énorme en baisant tout le temps attire son attention encore plus. « Tu racontes quoi à Aaron ? » Je ris doucement et secoue la tête, "Ils sont arrivés il y a deux mois donc il ne les a jamais entendu"  Puisque j'ai plus les enfants depuis janvier, tu sais. Ils ont dormi un week-end chez moi mais heureusement pour moi, ça n'est pas arrivé à ce moment là. Je vois qu'elle évite ma question sur Quito et j'insiste pas. Quand je rentre dans l'appart, là, je ne peux pas m'empêcher que de lui demander si elle a tout passé à la javel. « Probablement. Ça m’a fait du bien de nettoyer ! Deirdre faisait toujours ça quand elle était énervée, et ça marchait. Alors j’ai essayé. » Je lui souris et ferme la porte derrière moi, laissant ma veste dans l'entrée. "Moi qui pensait que t'aurais mis des odeurs aphrodisiaques dans toute la baraque pour que je te saute dessus, j'suis déçu", que je lance en haussant les épaules. « Et j’aaaai… » Je la suis jusqu'à la cuisine, elle ouvre le frigo. « REMPLIS LE FRIGO ! » Je crois que je ne l'avais jamais vu aussi rempli, sérieusement. « Y a tout ce qu’il faut pour tes hanches. » J'ouvre la bouche et je souris à la jeune femme, "Alexis mais t'es folle..", que je commence avant de dire d'un air tout à coup moins sérieux, "Comment j'vais rentrer dans ma robe du bal avec autant de bouffe là-dedans ?" Je ris me penche en avant pour examiner le frigo, "Non sérieux, t'aurais pas du Lexie.." Je sais qu'elle veut bien faire et j'l'aime pour ça, mais va falloir qu'on mette en place quelques règles. "Comment j'peux te remercier ?", que je demande en me redressant avant de me tourner vers elle. Ses visites constantes à l'hosto, qu'elle vienne ici quelques semaines et qu'elle remplisse le frigo. Je sais pas si je mérite ça.

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→ ft. @Jude Montgomery
J’avais déjà l’image en tête, de toi qui galère à justifier les voix qui s’élèvent, à essayer de les couvrir par des jeux stupides. Mais heureusement la vérité est tout autre. "Ils sont arrivés il y a deux mois donc il ne les a jamais entendu" Demoiselle arbore une légère moue déçue, n’ayant pour autre objectif que de t’embêter d’avantage. Ces voisins n’ont pas intérêt à me rappeler que mon quotidien n’est plus fait de ce genre d’échanges. « T’iras séduire la voisine. » Même si j’suis pas sûre que ça soit moins bizarre si les bruits viennent de ta chambre, plutôt que de l’appartement d’à côté. Qu’importe, on avance dans ton lieu, qui deviendra notre pour quelques semaines. Le temps de se retaper, d’avoir gout à avancer à nouveau. "Moi qui pensait que t'aurais mis des odeurs aphrodisiaques dans toute la baraque pour que je te saute dessus, j'suis déçu" Le sourcil se hausse, et un fin sourire prend sa place aux commissures des lèvres. « Ca c’est parce que t’as pas encore vu mon pyjama. » Y aura pas besoin d’odeurs aphrodisiaques, quand t’auras vu mon magnifique pyjama. Qui se compose généralement d’un vieux tee-shirt et d’un jogging, quand il fait froid. Enlève le bas quand il fait chaud. Ou quand elle ne pourra plus rentrer dedans, après toute cette bouffe qu’ils vont ingurgiter. "Alexis mais t'es folle.. Comment j'vais rentrer dans ma robe du bal avec autant de bouffe là-dedans ?" Demoiselle pouffe derrière ses lèvres closes. « Mon plan de te faire devenir énorme pour que plus aucune fille ne te regarde est trop flagrant ? » Secoue la tête, surjoue la déception. « Merde. » Je sais qu’il y avait pas besoin, que j’sais pas doser et que j’déborde souvent dans le trop. Mais j’ai trop souvent cru te perdre, pour apprendre la proportion. "Non sérieux, t'aurais pas du Lexie.. Comment j'peux te remercier ?" Sort deux verres, qu’elle pose sur le bar. « Tu m’accueilles chez toi, je crois que c’est plutôt moi qui devrais te remercier. » N’inverse pas les rôles. « Après je ne suis jamais contre une statuette ou une peinture à mon effigie. » Rajoute avec une moue amusée. « J’te sers quoi ? » Ils ont que de l’eau là-bas non ? Tristesse.

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→ ft. @Alexis Callaghan
« T’iras séduire la voisine. » Mes yeux se lèvent au ciel, ma tête se secoue, "J'suis pas tellement disposé à séduire qui que ce soit là" J'veux dire, regarde moi. On dirait que si on me pousse un peu trop fort j'vais me casser. On avance dans mon appart, la taquinerie continue. On a toujours été taquins, Lexie et moi mais j'ai l'impression que ça s'est amplifié depuis l'été dernier. Et quand j'y pense, je sais pas si c'est une bonne chose. « Ca c’est parce que t’as pas encore vu mon pyjama. » J'hausse les sourcils, un léger sourire sur le coin des lèvres. "Madame me tease" Et quand elle ouvre le frigo, je me rends encore plus compte de tous les efforts qu'elle a fait pour que je me sente bien en rentrant. « Mon plan de te faire devenir énorme pour que plus aucune fille ne te regarde est trop flagrant ? » Hoche la tête, « Merde. » Je lui souris et me cale sur le bord du comptoir, bras croisés, "C'est pas grave, je t'en veux pas. J'veux dire, je comprends le plan" Je me mords la joue intérieure pour m'empêcher de rire, "On a dit que si dans cinq ans on était seuls on se mariera. Ça me parait évident.." Petite pause, ".. tu veux tellement m'épouser que tu vas tout faire pour m'empêcher d'avoir quelqu'un" Bah oui bien sûr, on parle de la même personne qui  me disait d'aller séduire la voisine du dessus. « Tu m’accueilles chez toi, je crois que c’est plutôt moi qui devrais te remercier. » Souris, "Chez nous plutôt, non ?" Le temps de quelques semaines, tu sais. « Après je ne suis jamais contre une statuette ou une peinture à mon effigie. J’te sers quoi ? » Hausse les épaules, attrape le verre, "La même chose que toi" Pousse le verre vers elle, la regarde. "Ça va aller, tu sais.." Ma main libre vient se poser sur son épaule doucement. J'parle de moi, mais je parle d'elle aussi, et de son coeur qui fait encore mal. "On est des battants toi et moi. On va s'en sortir" Et ça, parce qu'on est là l'un pour l'autre. Parce qu'on est plus fort à deux, on l'a toujours été.

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→ ft. @Jude Montgomery
"J'suis pas tellement disposé à séduire qui que ce soit là" Tu l’vois, le regard que j’te lance là ? J’veux même pas connaitre tes arguments, ces mots dont j’approuverais aucune syllabe. Tu sors de maladie, et tu vas rapidement te retaper. On s’en fout des cheveux qui repoussent, des kilos envolés, moi tout ce que je vois c’est tes billes déterminées, et que t’as rien perdu de ta répartie. Retrouver un peu de normalité, inventer ce monde où tout ira mieux demain. . "Madame me tease" Tu seras pas déçu face à ce jogging, crois-moi. Avec un peu de chance, j’me baladerais aussi avec un masque au charbon et une serviette dans les cheveux. Il te faudra beaucoup d’effort pour te rappeler qu’un jour tu m’as désiré. "C'est pas grave, je t'en veux pas. J'veux dire, je comprends le plan" Un sourcil se hausse, et l’amusement se voit sur les lèvres. , "On a dit que si dans cinq ans on était seuls on se mariera. Ça me parait évident.. tu veux tellement m'épouser que tu vas tout faire pour m'empêcher d'avoir quelqu'un" Les épaules se haussent, et elle arbore un espèce d’air énigmatique. « Peut-être… » Faut qu’on trouve en même temps, j’vois que ça. Mais,  j’suis incapable de m’imaginer avec quelqu’un à l’heure actuelle. J’ai essayé, et spoiler, à la fin ça fait mal. « Peut-être aussi que j’avais pensé à te séquestrer pendant 5 ans.. mais que la simple idée de devoir te nourrir pendant 5 ans m’a dissuadé. » Y a un léger rire qui prend place. Tu vois, j’oublie presque que c’est vide à l’intérieur, quand t’es avec moi. "Chez nous plutôt, non ?" Parce que tu dis ce genre de trucs, qui m’font sentir un peu chez moi ici. "La même chose que toi" Sort un jus de fruit multivitaminé. Ouais, c’est pas glam. « T’as besoin de force. » Qu’elle justifie en remplissant les deux verres. Et j’sais même pas si tu peux boire de l’alcool avec tous tes médocs là. "Ça va aller, tu sais.." C’est qu’elle sursauterait presque. Les prunelles peinent à dissimuler la tristesse sous-jacente. "On est des battants toi et moi. On va s'en sortir" Pousse le verre jusqu’à lui, relève le regard. « T’es sûr de ça ? » J’arrive plus à me persuader. « A chaque fois qu’une chose positive arrive, faut que ça se casse la gueule. » Toi, moi, j’sais pas trop pourquoi on ne nous fourni que des routes accidentées. « Alors on va s’en sortir oui, mais combien de temps ça va durer ? » Est-ce qu’on aura le temps de réparer toutes les blessures, avant de s’en infliger de nouvelles ?

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→ ft. @Alexis Callaghan
« Peut-être… » Qu'elle dit d'un ton mystérieux avant d'ajouter, « Peut-être aussi que j’avais pensé à te séquestrer pendant 5 ans.. mais que la simple idée de devoir te nourrir pendant 5 ans m’a dissuadé. » Je souris en coin sans rien ajouter, me contentant de boire ce qu'elle va boire. « T’as besoin de force. » Je souris en coin en voyant le jus multi-vitaminé Je lui dis que tout va bien se passer et je vois la tristesse dans son regard. Elle peut pas me mentir, elle ne peut rien me dissimuler ,à moi. « T’es sûr de ça ? » J'attrape mon verre, « A chaque fois qu’une chose positive arrive, faut que ça se casse la gueule. » Je me mords la lèvre et baisse légèrement les yeux. Oh, je sais ça. Je sais. « Alors on va s’en sortir oui, mais combien de temps ça va durer ? » Je lâche mon verre et je lance, "Okay, j'pense que t'as pas eu ta dose" J'attrape son poignet et je la tire vers moi. J'ouvre les bras, les enroulent autour de sa taille pour la serrer contre mon corps dans une étreinte. Une main caresse son dos doucement et je dis, "Ça se casse peut-être la gueule parce que ça devait pas arriver, tout simplement.." Je me recule un peu pour la regarder, beaucoup plus sérieux qu'il y a encore dix minutes. "T'es quelqu'un de géniale Lexie.. t'es belle, t'es forte.. et j'sais que t'as de l'amour à donner et tu trouveras quelqu'un à qui le donner, j'te le promets" Je me décolle un peu d'elle, bois une gorgée du jus, "Et qui a dit qu'on devait être en couple pour être heureux, hein ?" C'est vrai, notre bonheur, on peut probablement le trouver ailleurs.

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→ ft. @Jude Montgomery
Faut que t’arrêtes de faire ça, tu sais, de mettre le doigt sur ce qui fait mal, et d’appuyer un peu. Pas pour faire éclore la douleur, mais juste pour me la présenter, me la faire confronter. J’ai pas envie de me battre, les forces me manquent aujourd’hui. Avec toi, chez toi, tout devrait être plus simple. Pourquoi ça l’est pas ? "Okay, j'pense que t'as pas eu ta dose" Et t’emprisonnes, tu distilles un peu de réconfort, mes bras qui se referment autour de ton cou. "Ça se casse peut-être la gueule parce que ça devait pas arriver, tout simplement.." Pourtant, ça avait l’apparence d’un truc qui pouvait marcher, qui arrivait pile au moment où j’en avais besoin. "T'es quelqu'un de géniale Lexie.. t'es belle, t'es forte.. et j'sais que t'as de l'amour à donner et tu trouveras quelqu'un à qui le donner, j'te le promets" S’écarte un peu, et boit à son tour une gorgée. Ca manque de tequila ce truc, croit-moi. Se mord l’intérieur de la joue, et relève doucement le regard pour le confronter à celui de son meilleur ami. "Et qui a dit qu'on devait être en couple pour être heureux, hein ?" Un fin sourire aux lèvres. « Tu sais que c’est un peu ce que j’essaye de te dire depuis quelques temps, te concernant.. mais, j’le dis moins bien que toi. » Donne-moi des cours, j’suis pas excellente dans l’art de remonter le moral. « Alors, tout pareil. » Qu’elle reprend avec une moue amusée. « C’est juste que.. j’sais plus trop bien pourquoi j’me lève le matin. » Le groupe de la Eliot House est partie en fumée, Deirdre s’est barrée, Caleb m’a laissé avec un battant désordonné, Quito mérite un futur plus beau que ce j’ai à offrir. « J’ai pas ce que t’as. » Toi et ta vie limitée, toi et tes enfants, et ton métier qui te passionne. Mon index te pousse légèrement, au niveau du bras. « J’suis pas aussi brillante, j’aurais pas de famille, j’ai.. » Hausse les épaules. « J’sais pas ce que je veux faire quand je serais grande. Et j’ai 25 ans, ça craint. » J’ai l’intelligence pour réussir mes études, mais, y a rien qui m’intéresse vraiment pour l’après. Les brilles roulent dans les orbites. « J’vais finir par m’enrôler dans l’armée. » J’suis peut-être faite que pour ça, après tout.    

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→ ft. @Alexis Callaghan
J'le vois bien, son regard perdu. Son regard triste. Et elle a ce même regard depuis cette fois où elle a quitté le resto en plein repas avec Quito, quand elle a découvert qu'il voulait père. Elle s'interdit un bonheur qui est pourtant à porter de mains, et j'ai beau ne pas comprendre, ne pas être d'accord avec toute cette peine qu'elle s'inflige, je me dois d'être là. Pour elle. C'est ce qu'on fait tous les deux, n'est-ce pas ? Ramasser les pots cassés de l'autre après chaque défaite. Et Dieu sait qu'on en a eu des défaites toi et moi. « Tu sais que c’est un peu ce que j’essaye de te dire depuis quelques temps, te concernant.. mais, j’le dis moins bien que toi. Alors, tout pareil. » Je ris doucement et je secoue la tête en la regardant, « C’est juste que.. j’sais plus trop bien pourquoi j’me lève le matin. » Hausse les sourcils, mon regard ne quitte pas le sien. « J’ai pas ce que t’as. » - "Ce que j'ai ?", que je demande instinctivement. « J’suis pas aussi brillante, j’aurais pas de famille, j’ai.. J’sais pas ce que je veux faire quand je serais grande. Et j’ai 25 ans, ça craint. » Je pose mon verre à côté de moi, silencieux. « J’vais finir par m’enrôler dans l’armée. » Je m'avance, encadre son visage entre mes mains en la regardant, "J'suis loin d'être brillant. Et t'as déjà une famille." Je fais une pause, lui souris, "Moi j'suis ta famille. Mes enfants sont ta familles. Ils t'aiment tu sais" Tellement qu'ils sont à deux doigts de t'appeler tata au même titre qu'ils appèlent Jamal tonton. "Si tu t'enrôles dans l'armée, j'te tue" Je retire mes mains et je l'attrape par le poignet pour l'attirer dans le salon, "Bon, assez parlé de trucs déprimants. Y'a d'autres surprises ailleurs dans l'appartement ? Tu m'avais pas promis une nouvelle chambre ?" Je souris en coin et je m'avance dans le couloir jusqu'à la chambre. J'ouvre la porte, regarde à gauche, à droite. "Oublies pas que c'est toi qui dors là" Hors de question que je la laisse dormir dans la chambre d'Aaron. Je prendrai la chambre de mon fils et elle aura droit à la petite suite parentale.

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→ ft. @Jude Montgomery
C’était à portée de mains. Tu sais, c’était là, entre mes doigts, et j’crois que je commençais à m’y faire, à ce bonheur qui se pointait. Je m’y faisais à cette tranquillité qu’il m’offrait, ce calme. Ca tranchait avec les autres, ceux qui ne connaissaient que la guerre. Il était ma paix, et j’n’ai pas réussi à le garder. Je sais pas encore comment passer outre cette colère sourde qui nait dans mon ventre. Être avec toi, c’est mon premier antidote contre le silence de mon appartement vide. C’est avoir ton épaule à portée de larmes, et ton rire à portée de moins bien. C’est surveiller que tu iras mieux, de jour en jour. On se retapera pour des versions plus solides de nous. "Ce que j'ai ?" Toi, tu vois pas le précieux de ton être, tu te vois pas comme moi je te perçois. "J'suis loin d'être brillant. Et t'as déjà une famille." J’ai juste le temps de glisser un : « T’es médecin Jude, alors désolée, mais c’est inscrit dans ton titre. » C’est écrit que tu dévoues ta vie aux autres, et que t’as été assez brillant pour arriver à ce titre de docteur. "Moi j'suis ta famille. Mes enfants sont ta familles. Ils t'aiment tu sais" Mon bras attrape le tien, pour te rapprocher de ma silhouette. « J’te remercie pour ça. Mais tu sais que c’est pas pareil. » J’voulais répandre mes gênes, mon sang, j’voulais donner mon nom, qu’il ne finisse pas sur la stèle du patriarche et moi. La lignée s’arrête avec moi, à cause de moi. « Je sais que t’as raison. » Concède, avant de subir une réplique qu’elle ne pourrait contrer avec des arguments valides. On est cette famille qu’on se créé, qu’on choisit. Je sais. Je m’en rappellerais demain, quand ça sera moins douloureux. "Si tu t'enrôles dans l'armée, j'te tue" Te pousse un peu, avant de me faire embarquer dans le salon. "Bon, assez parlé de trucs déprimants. Y'a d'autres surprises ailleurs dans l'appartement ? Tu m'avais pas promis une nouvelle chambre ?" Puis dans la chambre, qui visiblement, devrait devenir la mienne temporairement. Y a juste deux grosses valises éventrées, mais pas la décoration attendue. "Oublies pas que c'est toi qui dors là" On était pas tout à fait d’accord là-dessus, tu te rappelles ? « T’es sûr Jude ? » Une légère grimace. « Parce que c’est toi qui a manqué de confort pendant quelques temps, et j’pense que ça te ferait du bien de te retrouver dans ton petit cocon, chez toi. » Et pas à l’étroit dans un petit lit. « J’peux dormir dans le canapé, comme ça je dérange rien, et ni toi ni Aaron n’avaient à prêter votre chambre. » J’n’ai pas besoin de beaucoup de confort, tu sais. « Mais je squatte une partie de ton armoire, ça c’est non négociable. » Mes vêtements ont eux, besoin d’un peu d’espace.
 

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→ ft. @Alexis Callaghan
C'est marrant quand même. Jamais je n'aurais pensé que c'est l'ancienne Eliot qui m'aurait dit qu'elle ne sait pas quoi faire de sa vie, qu'elle est tout sauf brillante et qu'elle se sent perdue. Les Eliot et leur fric, leurs privilèges, ça montre bien que ça ne veut rien dire et que leur futur ne l'est pas forcément offert sur un plateau d'argent.
« T’es médecin Jude, alors désolée, mais c’est inscrit dans ton titre. » C'est vrai que j'ai toujours eu des facilités à l'école, malgré le fait que je faisais toujours la fête, malgré mes addictions, j'ai toujours réussi à m'en tirer avec des moyennes plus que convenables. Alexis pense ne pas avoir de famille ? Pourtant dans ma tête, elle fait partie de la mienne. Et pour les enfants aussi, probablement. « J’te remercie pour ça. Mais tu sais que c’est pas pareil. » J'insisterais pas, parce que la famille c'est pas qu'une question de sang. Mais je peux comprendre que ça soit pas entièrement pareil pour elle. « Je sais que t’as raison. » Elle cède, mais je sais qu'au fond, cette histoire la perturbe, l'attriste. J'aurais tellement adoré pouvoir te voir avec un ventre arrondi tu sais, Alexis. A mes yeux, il n'y a rien de plus beau qu'une femme enceinte. Leandra avait beau râler sans arrêt, être parfois un peu difficile à vivre, elle portait notre bébé et ça, ça c'est vraiment beau. Mais assez parlé de sujets déprimants, je l'amène jusqu'à ma chambre où elle a posé ses deux grosses valises. « T’es sûr Jude ? Parce que c’est toi qui a manqué de confort pendant quelques temps, et j’pense que ça te ferait du bien de te retrouver dans ton petit cocon, chez toi. » Je me tourne vers elle en souriant, « J’peux dormir dans le canapé, comme ça je dérange rien, et ni toi ni Aaron n’avaient à prêter votre chambre. » - "Non mais ça va pas ?", que je rétorque presque au tac-au-tac. "Comme si j'allais te laisser dormir dans le canapé" aka, l'endroit le plus inconfortable de la maison. « Mais je squatte une partie de ton armoire, ça c’est non négociable. » Je m'assoie sur le bord du lit, "Bah alors là, y'a tonne de place, fais toi plaisir" Je me laisse tomber sur le matelas, regarde le plafond. Les armoires sont encore vides de l'absence d'une femme dans ma vie, tu sais. Je tapote le matelas à côté de moi pour qu'elle me rejoigne et je tourne la tête vers elle, "Bon, ce soir on dort ensemble ici si tu veux. Et demain, on jouera les chambres au bras de fer." Ou on organisera un tournois enfantin pour désigner un vainqueur. Je souris en coin, taquin, "Enfin, si t'as pas peur de me refiler des microbes mortels en dormant sous les même draps" Je la taquine, mais c'est mignon ce qu'elle a fait. Le frigo, le nettoyage de l'appart, de sa voiture. Y'a pas de doute sur le fait qu'elle tient à moi, la Callaghan.