Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLyvon † Immerse your soul in love - Page 2
-38%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip à 99,99€
99.99 € 159.99 €
Voir le deal


Lyvon † Immerse your soul in love

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Immerse your soul in love ★ ─
w/ @Devon Bulger


Prisonniers dans nos murs, les langues se délient mais les cerveaux ne se comprennent plus. Les corps s’affrontent. Se tournent autour. Alors que j’explique. Cette envie d’indépendance sans pour autant ne plus t’appartenir. C’est paradoxal j’en ai bien conscience, emprunt de nuances, là où tu ne vois que le clair puis l’obscur. Manichéen jusqu’au bout des ongles. Abrupt. Impartial. « Je t’ai dit que je recommencerai plus. » Et dans chaque initiative de ma personne, ce sont pourtant les relents de mes frasques que tu redoutes. Que je t’échappe alors que chaque jour, je t’appartiens un peu plus. « Tu as peur. »  que je lance avec un sourire presque mauvais. Peur de trop t’attacher et que je t’échappe. Peur de ne pas maîtriser. Peur de ne pas me contrôler. « Vas-y. J’ai parlé. Parle toi aussi. » Dis moi ce qui te dérange tant, les facettes plus sombres de ma personne que tu as envie d’entailler, de faire taire, qui toi pourtant te font hurler. Mes phalanges empoignent la table alors que je me penche vers toi. Chacun d’un côté de la surface, on ressemble à deux lions en cage. « Parle je te dis. » Montre-moi. Teste donc. Ma solidité. Si je reste malgré les épreuves, malgré ta peur. Malgré la mienne. Car même si j’ai besoin d’indépendance. Moi, je n’ai pas peur de t’appartenir. De t’aimer.



credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Immerse your soul in love ★ ─
w/ @Lyra Bain


Je me protège, comme je peux. Après tout, j’avais pris tes mots au premier degré. J’avais fait en sorte qu’on partage tout, le plus possible tout du moins. Alors voir que tu partageais des choses avec d’autres, ça me rendait fou. Aussi fou qu’un mec dans un asile. Je ne veux pas te partager, te voir faire des choses avec d’autres hommes, d’autres femmes. Alors ouais, je me braque peut-être un peu trop. Je me protège de cet amour que je te porte. Tu veux jouer à la grande, à la femme forte. Fais ta vie, comme je fais la mienne. Partager des choses ne sera plus dans notre quotidien, si ce n’est ce qui se passe entre les draps. Mais je ne m’étais pas préparé à tes mots. Tu as peur. Peur de quoi ? De toi ? Jamais de la vie. Même si j’ai entrevu ton potentiel, tu n’étais pas encore à la hauteur de ce que je pouvais faire. Alors tu cherchais à me faire parler, à ce que je sorte les mots de ma bouche, de mon corps. De mon cœur peut-être. Mais le regard rivé sur toi, je ne disais rien, incapable. Alors je te voyais prendre la même position que moi, peut-être un peu plus sur l’offensive pour le coup, ton corps avancé vers moi, menaçant comme ton regard. Ordonnant alors à ce que les mots prennent du volume dans la pièce. « Pour dire quoi, hein ? Que je suis jaloux de quiconque t’approche de trop près ? Que je veux que tu n’aies d’yeux que pour moi ? Que tu passes tout ton temps avec moi ? » Levant les mains en l’air, peut-être de façon un peu trop théâtrale, je finissais par les baisser le long de mon corps. « Je t’aime. Comme j’ai jamais aimé personne. La seule à vrai dire. J’sais pas comment faire, j’sais pas comment gérer. » Première et seule vraie relation jamais entretenue, une peur de l’inconnu, une peur de me perdre totalement dans ce que je ressens pour toi. Qu’importe les affaires, c’est toi qui m’importe le plus, malgré tout ce que je peux montrer.


credits img/gif: pinterest
code by lumos s.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Immerse your soul in love ★ ─
w/ @Devon Bulger


Je suis une fille discrète. Effacée, introvertie, je ne prends pas trop la parole, mais je n’ai pas de difficultés à m’exposer. Bien au contraire. Avec les personnes importantes, j’y parviens sans mal. J’ai peur parfois, de ce tumulte à l’intérieur, de toutes ces émotions contradictoires prêtes à m’exploser au visage mais surtout à celui des Autres. Toi, tu restes digne, statique, désespérément muet. On ne t’a pas appris à t’épancher. Juste à faire avec. Avancer encore et toujours. Je viens prendre place face à toi, me penchant dans une symétrie presque parfaite. Reflets mais contradictoires parfois aussi. Ma posture s’avère un peu plus agressive, je cherche à comprendre, à ce que tu exultes cette colère que tu tais. Cette peur aussi. Quitte à ce qu’elle me décime. Mes yeux restent fixés sur les tiens, dans un duel presque muet. Ce serait risible presque, si l’atmosphère n’était pas si intense. Je suis épuisée. J’ai mal du manque de sommeil. J’ai mal du manque de Toi. Et toi ? Ta gorge se délivre finalement. Dans ces mots que tu m’assènes, qui viennent me gifler, me soulever le ventre. Tu avoues la faiblesse, la faille. Et chez toi, c’est insupportable. Je fais le tour de la table, plaquant violemment mes mains sur ton torse sous les épaules, te poussant dans un mouvement que tu comprends instinctivement, je te plaque contre le mur. « Je n’ai d’yeux que pour toi. » Tu croyais quoi franchement ? « Je t’aime Devon, rentre-toi ça dans la tête. T’es le premier, tu seras le dernier. Ok ? J’ai rien envie de te cacher, je vis juste ma vie comme la fille de vingt deux ans que je peux être. Je suis stupide parfois, inconsciente aussi. Mais je suis certaine de te vouloir Toi. Et je veux être digne de toi, mais je dois continuer à me construire pour ça. Tu peux me protéger mais pas m’étouffer. » Et l’amour c’est ça aussi, laisser une certaine liberté, faire confiance, s’appuyer l’un sur l’autre, sans jamais s’écraser. « Je veux juste que tu me prennes dans tes bras. » Je veux juste ça, oublier cette soirée de merde, cette nuit trop blanche, trop froide, sans toi entre mes draps.



credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Immerse your soul in love ★ ─
w/ @Lyra Bain


Je ne suis pas de ceux qui s’épanchent sur les ressentiments, au contraire. Je garde pour moi, n’assume pas vraiment. Alors quand tu me pousses à me livrer, j’ai du mal. Tu croyais quoi ? Que tout allait sortir tel un torrent parce que tu l’as demandé ? Non, je ne réponds pas à tes ordre. Mais tu finissais par hausser le ton et je finissais par te dire ce qui me restait sur le bout de la langue, chose qui semblait t’apaiser légèrement. Je ne cherchais pas plus loin, bien trop mal à l’aise d’avoir osé dire tout ça, avoir de nouveau mis des mots sur des sentiments bien trop enfouis en temps normal. Le pire étant que tu contournais la table pour venir me plaquer contre un mur, tes mains sur mon col, le regard rivé sur moi, plongeant dans le mien, que je soutenais tout autant. J’avais le cœur qui battait, l’envie de tout foutre en l’air aussi présente que celle de t’embrasser. Certes, tes mots rassuraient, mais ça ne changeait rien au problème. Au fait que tu t’imposais quand je le refusais, mais que tu me fermais les portes quand il s’agissait de toi. « Vivre ta vie n’est pas incompatible avec moi. J’te demande pas la lune, juste de gérer les points les plus chiants. » Notamment, tout ce qui était question d’argent. La voiture, c’était une partie de ton plan pour te venger de ceux qui m’ont fait du mal, je m’en sens responsable mais tu ne le vois pas. « Je croyais que t’aimais ça quand je t’étouffais. » Ma main venait se porter à ton cou, caressant ta peau de mon pouce, comme pour une petite taquinerie que toi seule pouvait comprendre. Mais contre toute attente, mon bras libre venait se glisser dans le bas de ton dos pour te coller à moi et le second faisait de même, après avoir lâché ton cou. Les yeux fermés, je me délectais de ton odeur, sentant l’apaisement me parcourir d’un coup. « Tu t’en vas plus. Jamais. » Si je dors ailleurs, tu restes ici, un point c’est tout. C’est chez toi tout autant que c’est chez moi, il allait falloir que ça rentre dans ton crâne.


credits img/gif: pinterest
code by lumos s.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Immerse your soul in love ★ ─
w/ @Devon Bulger


Il y avait eu ce silence. Cette déchirure, cette incompréhension qui grandissait. Toi et moi nous sommes différents et parfois si semblables. Capables de nous comprendre sans un mot, capable de nous briser dans le plus grand des silences également. Je ne peux pas supporter de te perdre. Je ne peux pas concevoir que tu t’éloignes, que tu m’échappes. Tu sais, j’ai toujours cette part de moi encore trop jeune, celle qui manque de confiance. Qu’un homme comme toi puisse vouloir une fille comme moi. Une fille. Vois-tu, je ne me considère même pas comme une femme. Alors j’ai semé la distance, incapable de faire autre chose, prête à sombrer, prête à me détruire pour de bon, puisque sans toi, quelle est la raison ? C’est le soulagement lorsque tu me rattrapes, un apaisement avant le feu qui exulte, la peur aussi. De t’avouer, de te livrer les failles que tu t’en ailles pour ne plus jamais revenir, fatigué de mes caprices de gamine. Toi, tu es stable, colérique mais pas flamboyant, huilé comme une mécanique sauvage et impitoyable. Je suis encore trop livrée à mes chairs, à mes eaux colériques, à des sentiments trop profonds, trop tumultueux. Et les mots s’éparpillent comme auraient pu le faire les larmes.  « Quels sont les points les plus chiants pour toi ? » Je me demande puisque tu sembles vouloir avoir la main mise sur pas mal d’entre eux. Et la tienne vient se poser d’ailleurs sur ma gorge, regard plus sombre presque amusé par ta réplique. Devon, roi de l’humour, c’est inédit. Mais je suis encore trop fragile, trop chétive aussi, et c’est juste mon envie de te sentir contre moi qui exulte entre mes lèvres, tes bras qui viennent m’entourer et enfin ton corps qui vient me retrouver. Tu peux le sentir comme mon corps devient plus souple, comme les tensions semblent le quitter, comme dans ce lâcher-prise, les larmes affluent finalement, trop amoindrie, trop épuisée, par cette lutte qui peut sembler futile. Mais c’est parfois si intense de t’aimer. De me perdre, de te retrouver. Mes propres bras passent autour de ton cou, et un soubresaut ridicule vient me secouer à tes derniers mots. Je hoche la tête pour affirmer, incapable de le prononcer ce maigre oui. Mon front contre le tien, je me plais à soupirer. « Plus jamais. » En espérant que je puisse au moins tenir cette promesse.


credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Immerse your soul in love ★ ─
w/ @Lyra Bain


Ce que je comprenais de cette dispute, c’était que tu avais besoin de te construire, de vivre ta vie. Alors je t’empêchais pas de faire ça, pour le coup. Jamais. Mais je voulais avoir ma place dans ta vie. Je voulais être une partie importante que tu ne dois pas écarter sous couvert de trouver ta place dans ce monde. C’était pas incompatible de grandir tout en étant avec moi, si ? Enfin, visiblement oui. Mais ça restait à toi de me le dire. Je n’étais pas con, je savais que tu avais besoin de faire des choses par moi-même. Mais me repousser de cette façon n’avait de toute évidence pas été la solution idéale. Preuve étant que la fatigue se voyait sur ton visage, et tu comptais encore t’en aller si j’avais pas décidé de te retenir. « La putain de voiture. L’argent en général. » glissais-je entre mes dents. Nos deux corps étaient proches, de toute évidence c’était notre marque de fabrique. Mais rien ne laissait entendre à une réconciliation, si ce n’est ma main qui vient se poser sur ton cou pour illustrer mes mots. Tu aimais que je t’étouffe, tout comme j’aimais t’étouffer. Dans tous les sens du terme. J’aimais être avec toi, là pour toi, omniprésent, comme une présence dont tu ne te débarrasseras jamais. Mais pour en revenir au sujet de ta vie, il ne fallait pas agir sans assumer les conséquences. Et tu avais mis au point un plan, avec des conséquences derrière qui t’incombaient. Sauf que ce plan était pour me venger et tu m’y avais impliqué. Alors je trouvais ça responsable de ma part de vouloir prendre en charge le remboursement de cette satanée voiture. Mais n’en disant rien de plus, enroulant mes bras autour de toi doucement, pour répondre à ton appel, ta supplique, je sentais mes nerfs se détendre d’un coup. Présence de toute évidence presque médicinale. Je remarquais tes larmes, mais n’en faisais rien, me contentant de serrer un peu plus mon étreinte autour de toi alors que ton front se collait au mien, pour répéter mes mots. Plus jamais. C’était ce que je voulais entendre. Alors mes lèvres retrouvaient les tiennes. C’était timide, avant que l’assurance ne vienne reprendre vie et mes mains attrapaient tes cuisses pour te soulever d’un coup, te gardant contre moi, sans cesser de capturer tes charnues. M’avançant doucement vers la chambre, je me délectais de tes lèvres, de ton corps contre le mien, avec la ferme envie d’abuser de toi avant de m’endormir. Comme nous avions l’habitude de faire. Comme nous garderons cette habitude, envers et contre tout.


credits img/gif: pinterest
code by lumos s.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Immerse your soul in love ★ ─
w/ @Devon Bulger


Parfois tu ne sembles pas comprendre, que pendant tous ces mois je n’ai pas pu compter que sur moi-même, ma solitude, mes ambitions même misérables, la volonté de tirer mon épingle, d’accomplir la vengeance. C’était difficile au départ quand une poigne vous avait toujours protégé, qu’il n’y avait pas à courber l’échine et rien vraiment à craindre. Derrière le dos de mon père, finalement tout était à peu près confortable. On s’habituait à tout, même aux murs misérables. Personne ne serait venu chercher querelle à la fille Bain. Pas même toi, crois-moi Devon. Je suis la seule de la famille à avoir hérité de ses orbes, ces teintes océanes et abruptes des contrées sauvages des landes celtes. Dans celles des autres, on pouvait lire davantage le charme de la chaleur italienne. Et finalement, j’ai plus de lui que je ne l’aurai pensé dans les veines. Cette poigne que je me découvre, cette intransigeance, la volonté de m’en sortir par moi-même. De ne rien devoir à personne. Même toi.  « Pourquoi ça te gêne que je me gère sur ce plan ? » Je ne sais que trop la valeur des choses, que l’or vert se gagne durement. Pour avoir connu les nuits trop blanches et froides, la faim au ventre, la peur aux entrailles, je ne veux pas me bercé de ton confort sans l’avoir acquis dans les règles. « ça te tient vraiment à cœur de payer cette caisse ? et je suis prête à faire un effort finalement si cela peut éteindre le brasier entre nous , réunir nos nuits et étouffer tes absences. Car finalement, c’est seulement ma peau qui demande toujours plus de la tienne, l’ombre de mon corps qui vient rechercher sa place contre tes membres, et mon souffle à tes lèvres qui se prend en otage. Tes paumes viennent cueillir la légèreté de mes cuisses et mes phalanges remontent à tes cheveux, de mes lèvres avides, je viens m’éprendre des tiennes, mêlant au feu de notre baiser, l’abrupt goût du sel. Mon corps repose entre les draps, et mes doigts caressent l’angle de ta joue. « Tu étais où cette nuit ? » J’ai besoin de le savoir, besoin de l’entendre de ta bouche, que tu m’attendais, que tu ne t’éprenais pas d’autres courbes.


credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Immerse your soul in love ★ ─
w/ @Lyra Bain


Tout ce que je voulais, c’était que tu ne te préoccupes pas des choses qui sont pas indispensables. Que tu ne te disperses pas, d’une certaine façon. Alors oui, pour moi, c’était une façon de te préserver que de prendre en charge tout ce qui concernait l’argent dans cette maison, dans ce foyer qui était le nôtre. Certes, tu voulais ton indépendance, je le concevais. Mais c’est pas comme si nous formions un couple normal, toi et moi. Nous avions du faire face à des problèmes que peu de couples ont eu à avoir à faire. Alors oui, de toute évidence, nous n’étions pas comme tout le monde et je me complaisais dans cette situation. « Parce que. » Possiblement ce côté macho que tu ne me voyais pas, ce côté sexiste qui convient de dire que c’est à l’homme de gérer les dépenses de la maison, bien que je te connaissais indépendante. « Tu es dans cette situation à cause de moi. Le plan que tu as établi, pour me venger. Plan auquel tu m’as forcé à prendre part d’une certaine façon. Alors c’est à moi de m’en occuper. » soufflais-je, avant que finalement nos corps retrouvent une proximité décente, surtout quand on nous connaissait. Toi et moi étions comme deux aimants, qu’il était difficile de séparer. Sauf cette nuit. Deux caractères têtus, nous poussant à agir sous l’impulsivité de nos ressentiments. Corps porté jusqu’au lit, mes mains venaient se poser sur le matelas pour te surplomber tandis que je m’étais délecté de tes lèvres avidement. Ta main sur ma joue, mon regard perçant le tien tandis qu’un sourire se dessinait à tes mots. « Tu penses que j’étais où ? » Possible que je te provoquais oui, mais parce que je veux te l’entendre dire. Je veux savoir ce que ton esprit a pu monter comme scénario me concernant. « Et toi, tu étais où cette nuit ? » Je me risquais à demander, même si je pense recevoir le même contre-interrogatoire.


credits img/gif: pinterest
code by lumos s.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Immerse your soul in love ★ ─
w/ @Devon Bulger


Sans doute que ton éducation avait été assez basique concernant la place des femmes. Concernant la place de n’importe qui dans ton monde en réalité. On t’avait appris dès le plus jeune âge à dominer. Futur roi des diables en personne, aucune place pour la pitié, le tapis déroulé pour l’intransigeance puisque c’est à la seule force de ta poigne que tu devais t’élever. Mes billes t’observent, apprennent à te scruter dans tes silences, dans tes intransigeances, à voir au-delà de l’égo marqué, de mes propres failles. Je dois progresser, comme tu dois le faire. « Je te rembourserai. » Preuve que je tente le pas vers toi, mais que je tiens à suivre mes propres pas, sous ton giron certes, mais toujours avec mon indépendance. Je suis cette fille qui devient femme, de chétive, je deviens forte, mais j’ai encore le chemin à accomplir et là entre tes bras, je m’adonne à une certaine faiblesse. Je l’admets. Sous la force de tes bras, je viens retrouver le matelas, interroger mes faiblesses quémandant où tu étais cette nuit là et c’est un sourire qui vient s’accrocher à tes lèvres. Mes sourcils qui se froncent. « J’ai eu peur que tu veuilles m’oublier sous la colère en possédant d’autres femmes. » Je sais que tu n’as pas envie d’aller ailleurs mais parfois sous le coup de la haine, on commet des folies. Mais tu veux savoir alors je te fais part de mes peurs oui. Je pourrais te questionner toi aussi, te demander ce que tu as imaginé, mais je suis trop apaisée de te retrouver. « Dans la rue. » que j’avoue finalement laissant mes doigts descendre à ton cou.


credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Immerse your soul in love ★ ─
w/ @Lyra Bain


Il fallait qu’on trouve un terrain d’entente et, pour le coup, je n’y mettais pas vraiment du mien sur ce sujet. J’insistais sûrement trop pour toi, à propos de cet argent, de ce remboursement. Tu ne comprenais possiblement pas la situation dans laquelle je me trouvais vis à vis de cette voiture, de ce crédit que tu as sur la tête. J’étais mal à l’aise à l’idée que tu doives quelque chose à qui que ce soit. Tu étais mienne, c’était à moi de faire en sorte que tu n’aies aucun souci. « En nature, ça me va. » soufflais-je alors, sourire sur les lèvres, tandis que je voyais ton expression du visage changer. « Je rigole. Oui, tu me rembourseras. » Il fallait de toute évidence qu’on continue à mettre des règles sur cette relation un peu inédite, autant pour toi que pour moi. Mais rapidement, nos corps et nos cœurs se retrouvaient à l’unisson dans ce lit, la douceur des draps, le moelleux du matelas nous accueillant à bras ouverts. Corps qui se moule au tien, sourire qui apparait sur mes lèvres alors que je te pose la question de ce que tu avais pu imaginer. « Je t’ai promis. » Promis que je n’irai pas voir ailleurs. Promis que tu étais la seule. Promis que toi et moi, malgré le mal qu’on peut se faire, ça sera toujours toi et moi. « J’étais à la salle de boxe. Puis chez Iakov. » soufflais-je alors, pour te rassurer quant à mes activités de la nuit. Toi par contre, ça ne me rassure pas du tout. Ma mâchoire se serre à tes mots alors que je me redresse. Je sais que je te l’ai déjà dit tout à l’heure, mais je le répète. « Plus jamais tu fais ça. Ok ? Si je me barre, tu restes ici. » Si j’ai besoin d’air, si j’ai besoin de souffler, tu restes dans ce putain d’appartement. Hors de question de te savoir encore une fois dans la rue, là où on sait que le mal rôde. Même pour les pires d’entre nous.


credits img/gif: pinterest
code by lumos s.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)