call it love and devotion (ralvisio)

call it love and devotion.
★ ─ w/ @Alex Ralston  

Le sucre est une drogue qui plait à beaucoup, comme l'amour que je te porte. Quelque chose de difficile à oublier, que mon corps appelle si facilement, une idée qui tourne dans ma tête sans arrêt dont elle ignore la sortie comme le répit. Je regarde la pâtisserie que tu me présentes sous les yeux, que tu désignes comme étant une tarte, mais qui étant en réalité un petit soufflé. Puis je reviens vers toi, notre dernier temps de pauses avant une journée bien remplis. Tu acquiesçais à l'idée de mieux se connaitre et il vrai qu'en réalité certains détails m'échappaient encore. Et j'aimerais pouvoir apporter un peu de lumière à ses parts d'ombres. Je pourrais ainsi te connaitre par coeur, connaissant chacune de tes réactions, la totalité de tes frustrations comme de tes joies. «Je trouve aussi...» Devant la porte, je t'annonçais le feu vert pour cette journée et c'est d'un sourire que tu étais prêt à faire le grand saut. Je n'étais même pas nerveuse, car au fond j'étais toujours bien à la pâtisserie et j'espérais que cette aura zen serait prendre part dans ta tête. On ne peut que se sentir bien entouré de pâtisseries tous autant colorés, les unes que les autres. Il est rare de ne pas voir les clients repartir avec un sourire. Le regard perdu encore dans la baie vitrée, je te laisse m'approcher et déposer tes mains sur mes hanches. Je laisse mon dos se caler contre ton torse, impossible de me détacher de toi aussi facilement. «Hum, j'ai quelqu'un qui arrive à midi juste à temps pour la pause.» Je me retourne vers toi avec ce sourire que tu connais bien, le regard toujours aussi allumée. Ce bonheur qui ne me quitte jamais quand tu me tiens, cette chaleur au creux du coeur. «Pourquoi ?» Mains posées dans le bas de ton dos, j'attends la réponse, oubliant les potentiels clients.

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call it love and devotion ★ ─
w/ @Veïa Alvisio

Apprendre à se connaître encore et encore, pour que plus rien ne vienne ébranler cet amour qu’on pouvait se porter. Ni ton ex, ni mon ancien crush. Rien qui ne viendrait mettre à mal cette confiance qu’on avait décidé de s’accorder. Toi comme moi étions bien des choses, mais surtout dévoués l’un à l’autre. Un sourire sur les lèvres alors que tu ouvrais la boutique, laissant les clients potentiels libre court à leur imagination pour entrer et déguster de délicieux mets. Mais je ne me contentais pas de ça, c’était à mon tour de m’approcher de toi, d’enrouler mes bras autour de toi et de laisser mon visage se rapprocher du tien, avec des yeux en cœur et un sourire à en faire fondre plus d’un. Ton dos contre mon torse, mes lèvres contre ta peau, je regardais à travers la vitre avant de reporter mon attention sur toi, une question me brûlant les lèvres. C’était pas anodin et tu devais t’en douter. Mais tu avais attisé le feu chez moi et il me tardait le moment où on pourrait s’éclipser ensemble. Tu te retournais pour me regarder, sourire bien présent et je sentais que tu étais heureuse de me savoir ici, avec toi pour la journée. « Pour savoir quand on pourrait prendre une pause ensemble… rien de plus, rien de moi » Lèvres qui se posent dans le coin des tiennes, un sourire qui s’étire un peu plus alors que la sonnette sonne, et je nous décale pour laisser entrer le premier client. « Je le sers, tu l’encaisses ? » que je demande, un baiser sur l’autre coin de tes lèvres, avant de me séparer de toi pour retourner derrière le comptoir, sourire aux lèvres et une salutation qui se voulait enjouée. Mais je ne pouvais pas m’empêcher de te regarder du coin de l’œil, à plusieurs reprises, pas mal intéressé par ce qu’on pourrait faire tous les deux, quand on aura un peu de temps. Et toute la matinée passait à une vitesse folle, si bien qu’une fois l’employé arrivé pour prendre en charge la caisse et le service, j’attrapais ta main pour t’attirer dans ton bureau. C’était notre pause, on avait le droit de faire ce qu’on voulait. Et je te plaquais contre la porte, la verrouillant, avant de capturer tes lèvres, sans détour aucun, l’envie présente depuis ce matin.

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★ ─ w/ @Alex Ralston  

Une pause ensemble rien de moins, un moment rien qu'à nous et je crois que nous avions déjà une certaine idée en tête, un avant-goût de la suite. Toutefois, la journée se devait d'être entamée. Alors pour calmer mon impatience je récoltais tes baisers déposés au coin de mes lèvres, les gardant près de mon coeur, près de mes idées enflammées dont tu étais le seul maitre. Je salue le client d'un franc sourire alors que j’ai la tête ailleurs. «Rien de moins...» Je répètes presque silencieusement, un frisson contre ma nuque. Je te suis derrière le comptoir d'un hochement de tête pour servir le premier client de la journée. La matinée se déroule comme à son habitude, servant les cafés les uns après les autres, accompagné parfois d'un muffin, d'un biscuit ou une petite douceur plus sucrée pour les plus gourmands. Je sentais ton regard sur moi et je me retenais pour ne pas te regarder tout autant, te frôlant par moment faisant mine de prendre quelque chose sur le comptoir. Midi qui frappait sur l'horloge, j'avais à peine le temps de retirer mon tablier que tu tirais ma main dans cet empressement que je ne connaissais par coeur. L'arrière-boutique, mon bureau, un flashback parfait de nos premiers moments ensemble, d'une officialisation dont je connais chaque détail. Mon dos percute la porte, me tirant un délicieux soupire de te retrouver. Nos baisers n'ont aucun détour, comme je les aime, aucun secret entre nous, rien que nos envies les plus profondes constamment libéré dans cet amour fou. Je glisse mes mains sous ton haut, parcourant ta peau, te serrant toujours plus fort contre moi pour que tu puisses me plaquer complètement contre cette porte. Je retire le bout du tissus, empressée, ce pouvoir bien à toi que tu exerçais constamment sur moi. Je détache nos lèvres et je te regarde, cherchant avidement dans tes prunelles, ce que tu me réserve pour la suite. «J'ai comme une impression de déjà-vu...» Je lance, une main qui glisse sur ton jean pour caresser la bosse qui se formait, résistant à l'envie de me débarrasser de ce vêtement aussi rapidement. Notre moment, notre pause, rien de moins.

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w/ @Veïa Alvisio

Ma vie aurait du être facile, non ? J’entends par là que j’ai quasiment toujours tout eu comme je voulais, de la chance principalement. Des bonnes notes à l’école, une bonne place à l’université de la ville. C’était quelque chose qui m’allait. Mais Harvard, c’était tout autre chose. Peut-être trop de pression, trop de changement dans ma vie et je perds pieds. C’était possible. Mais le fait est que je suis content que tu m’aides à trouver ma voie comme ça, de cette façon aussi. Travailler ensemble était simple et facile, et le temps passait à une vitesse folle, je l’admets. Si bien qu’une fois ton employé arrivé, prêt à prendre son service, je t’embarquais avec moi dans ton bureau, sans prendre de détour. Tu savais pertinemment ce que ça signifiait quand j’étais dans cet état et c’était pas vraiment quelque chose que je cacherai, au contraire. Surtout avec toi. Alors main dans la main, on avançait à grands pas vers ce bureau, porte qui se ferme et ton dos qui rencontre le bois. L’empressement se faisait ressentir dans les baisers que je t’offrais, mais ils étaient surtout la preuve de mon amour pour toi. Direct et sans détour. Dans son plus simple appareil. Langues qui se lient tandis que tes mains se voulaient baladeuses. Je les acceptais, quelques frissons se manifestant alors, par simple automatisme. Et puis mon t-shirt se retrouvait rapidement au sol. Collé à toi, à tes lèvres, amoureux comme au premier jour, si ce n’est un peu plus chaque jour, je te regardais détacher nos lèvres pour plonger dans mon regard, le cœur battant. « Une chance qu’on ait plus besoin de capotes… » Cette fois, on allait le faire, ici même. Rien ni personne ne pourra nous en empêcher, c’était une certitude. Je me raidissais cependant quand ta main caressait mon jean, cette bosse explicite qui t’indiquait à quel point je te désirais en cet instant. Me collant un peu plus à toi, ma main glissait le long de ta joue, et je caressais un peu ta joue de mon pouce avant de t’embrasser à plusieurs reprises, pour ensuite retirer ton haut. Peau contre peau, c’est ce que je voulais absolument. Puis finalement, je te portais pour te garder contre moi, puisque l’envie de bouger se faisait ressentir. « Tu crois qu’on peut tout… tout balancer ce qui est sur ton bureau ou..? » J’avais pas envie de te causer du tort, mais j’avais toujours rêvé de tout balancer d’un revert du bras pour te poser et te faire l’amour sur le plat du bureau.

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★ ─ w/ @Alex Ralston  

Si je pouvais être la seule symphonie qui te permettrait de voir le bout du tunnel je le ferais. Si je pouvais être ton pied à terre à Boston, t'empêchant de partir et laisser mon coeur meurtris, je sauterais à pied joint, comme cette façon que tu as de m'emmener loin des regards. Cette façon de te laisser dominer par tes envies sans retenu, voulant me faire frissonner jusqu'au bout de ma moelle, dans ce bureau pourtant si sombre et fade. Mais à tes côtés il plonge dans d'innombrables couleurs, nous enveloppant d'un joli cocon, pour cet instant volatile. Nos cœurs qui tambourinent comme des fous, je suis déjà impatience comme à mon habitude. J’ai presque déjà oublié où nous sommes, mais j'en ai rêvé dans mes rêves les plus érotiques surtout depuis cet instant qui n’avait jamais abouti. «C'est beaucoup moins problématique.» Comme ça on pouvait courir sans jamais s'arrêter, faire l'amour comme des adolescents où bon nous semble, avec comme seul arrêt les regards des autres, qui de toute manière n'auraient pas su comprendre notre passion dignement comme elle était. Mon t-shirt vole à son tour vers le sol, nos peaux qui se rencontrent, je soupire contre nos baisers qui ne s’arrêtent jamais. Mon épiderme s'électrise que toute l'air est chargée d'électricité statique. Mes pieds quittant le sol, j’enroule fermement mes jambes contre ta taille, lorsque tu me porte vers le bureau, vers ce lit que tu m'offres en plein midi. Une main restant contre ta nuque, je t'empêche de te défiler malgré les pas, pendant que j’espère que mon jean défile bientôt vers le bas. Je regarde le bureau, un peu trop encombré et je souris satisfaite de ton idée. Je tends un bras vers le bois, un sourire en coin, poussant du mieux que je pouvais les papiers, les dossiers. «Envoie tout valser.» Tes tourments et cette peine du vide qui t'accables. Car rien ne compte que ce moment entre toi et moi. Pas même toutes cette paperasse. Tout pouvait exploser, le monde pouvait imploser et je serai encore dans tes bras en attendant de danser à nouveau avec les étoiles. Ma main gauche agrippe le bouton de ton jean, le déboutant, pour ensuite agripper tes fesses plus ardemment, fébrile d'être plaquée sur mon espace de travail, le bassin en feu et la tête déjà dans la brume.

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w/ @Veïa Alvisio

Si ma tête ne savait plus trop où j’en étais, perdu entre des envies, de la pression et de l’indécision, mon cœur lui savait exactement où il se trouvait. En compagnie du tien, battant à l’unisson. Ce besoin d’être à tes côtés, de me synchroniser avec toi pour qu’on ne fasse qu’un. C’était une des seules motivations à me lever le matin tu sais. Et aujourd’hui, travailler avec toi, pour toi, c’était l’occasion de voir quels pouvaient être mes différents talents dans la vie réelle. Mais en attendant, c’était l’heure de la pause et mon idée était toute trouvée sur comment nous allions l’occuper. Tu m’avais teasé plus tôt dans la journée, il était alors temps d’assouvir ce besoin qui nous tiraillait. Tous deux enfermés dans ce bureau qui n’avait rien de glamour, nos deux corps agissaient comme des aimants, se retrouvant collés l’un à l’autre, avec des vêtements qui volaient dans l’air, atterrissant sur le sol. Qu’importe, personne n’était là pour nous voir. Peau contre peau, la chaleur ne faisait que grimper, mon envie de toi suivait le mouvement et rapidement, je me mettais à te porter, sentant ainsi tes jambes s’enrouler autour de mes hanches. L’option du bureau s’offrait à nous, mais je ne voulais pas te causer du tort. Alors ma spontanéité en prenait un coup, pour éviter que tu m’en veuilles d’un acte non voulu. C’est pour ça que je te posais la question et de toute évidence, tu semblais pas du tout dérangée par le fait que je puisse tout envoyer valser. Sourire qui s’agrandit largement sur mes lèvres et voilà que je le faisais, ne laissant plus rien trainer sur le meuble en bois. Posant tes fesses dessus, je restais entre tes jambes tandis que je t’embrassais passionnément, mes doigts glissant à ton jean pour défaire le bouton, pour défaire tout ce qui pouvait me déranger en fin de compte. Tu avais déjà commencé à le faire de mon côté, tes mains sur mes fesses par la suite en preuve que je t’appartenais entièrement. Puis finalement, je me détachais pour pouvoir retirer ce vêtement qui était de trop pour ce qui allait suivre. Revenant à toi, observant ta poitrine, ton simple sous-vêtement cachant l’objet de mes désirs, j’étais éperdument amoureux de toi et c’était possiblement tout ce qui me retenait ici, en fin de compte. Si je n’étais pas sur le retour pour Glasgow, c’était bien toi et simplement toi. Tu étais la lumière de mes nuits, l’étoile que je voulais suivre au bout du monde. Mon guide et mon repère à la fois. « Je t’aime » glissais-je alors entre mes lèvres, avant de t’embrasser de plus belle, avant de ne vouloir faire qu’un avec toi, encore une fois. Je retirais à la hâte mon pantalon, sans pour autant lâcher tes lèvres, avant de me coller de nouveau à toi, le sang chaud, et le corps en manque de toi.

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★ ─ w/ @Alex Ralston  

C'est comme ça que tout avait commencé. Tu étais ce petit nouveau, ce nouvel étudiant qui ne savais pas par où commencé en posant pied à Boston. J'avais tenté de t'aider, t'offrant l'idée de découvrir un nouveau bar, ne sachant pas ce que nous réservait la suite. Et finalement nous voilà à nouveau, quelques mois plus tard, égaré à nouveau dans des tourments bien plus grand, prêt à te sauver à nouveau doter d'un amour bien plus grand et plusieurs chapitres déjà aux compteurs. Laisse-moi en écrire davantage, laisse-moi nous écrire une épopée, la plus belle que je puisse créer, que j'ai créé. J'insistais pour que tu envoies tout valser sur le sol, peu attaché aux biens matériels, tes caresses étant le plus beau cadeau du monde. J'y avais rêvé tout le matin, la tête dans la vitrine à pâtisserie, me gardant une réserve pour ne pas te faire l'amour directement derrière le comptoir. Tu t’exécute, je vois les feuilles voler, je rigole encore plus impatiente et transporter par cette folie nouvelle. Un frisson parcoure ma colonne vertébrale quand mes fesses touchent le matériau froid, tu te glisses entre mes jambes, j'écarte les cuisses avant de les refermer pour t'empêcher de te libérer alors que je sais très bien que tu ne comptes pas le faire. Mon pantalon glissait sur mes cuisses de lait et je me laissais faire sans aucune réserve avant que tu en fasses de même avec le tien. Je t'observais de hait en bas, me rappelant dans ma tête à chaque fois que nous l’avions fait, un pincement dans le bas du ventre ou plutôt un énorme torrent. «Je t'aime aussi.» J'avais envie de te souffler pour l'éternité, mais je me contentais de peu, encore sur ma réserve. «Montre-moi à quel point tu m'aimes.» Nos corps presque dénudés l'un contre l’autre, je pressais ta peau contre la mienne, les gémissements déjà au bord des lèvres, à chaque fois que nos baisers s'arrêtent par manque d'oxygène et que tu redécouvre chacune de mes formes une nouvelle fois. Mes doigts frêles se posent sur ma culotte, poussant le tissu, le trouvant si encombrant entre nos entre-jambes qui se réclamaient sans cesse. Ils en font de même revenant vers toi quand mes lèvres décident de changer leurs courses sur ton torse, je baisse ton boxer avant de te coller subitement, poussant sur tes fesses. Je soupire de bonheur, sentant ta protubérance me caresser de l'extérieur, si près du but, si près de notre jouissance toujours si parfaite. Ma bouche, laisse ton torse parsemé de frissons pour souffler contre ton cou, continuant de te marquer à tout jamais. Vas-y n'aie pas peur de plaquer mon dos contre le bois et de revenir en moi encore une fois.

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w/ @Veïa Alvisio

Petit à petit, j’avais trouvé ma place dans ta vie. C’était pas facile, de te voir dans les bras d’un autre, quand mon cœur te voyait toi et uniquement toi. Mais finalement la chance m’avait souri, une aubaine pour moi qu’il t’ait trompée, qu’il t’ait manqué de respect à ce point, pour que je vienne te soigner comme il se doit. Tu étais mienne à présent, officiellement depuis presque trois mois. Tu étais mienne et je ne comptais pas te lâcher, le bonheur à tes côtés étant alors inégalable. Alors ouais, j’avais envie de toi, tout le temps, comme au premier jour. Tu étais une muse et j’étais l’artiste. Ou peut-être l’inverse en fin de compte. Ou les deux à la fois. C’était comme ça qu’on avait matché, grâce à de la peinture sur nos corps, et ça n’avait cessé depuis. Bureau totalement débarrassé, je venais te poser sur le meuble qui nous servirait de lit de fortune, pour ce que nous avions à faire. C’était ainsi plus simple pour te déshabiller, te laissant simplement en petite culotte, tandis que je retirais également mon jean, pour n’être qu’en boxer face à toi. Et je revenais dans tes bras, capturant tes lèvres comme si être sans elle n’était pas possible. Tu étais devenue mon oxygène, ma raison de vivre. Ma raison de rester ici aussi. Même si je ne vais pas à Harvard l’année prochaine, je ne me vois pas partir. Je ne me vois pas quitter cet état, ce pays, surtout si c’est sans toi. Alors je vais me faire violence, trouver un boulot, trouver quelque chose qui me fera rester dans le pays pour être tout simplement à tes côtés. L’idée de Roxane aurait pu être bonne, si tu étais américaine. Mais le destin a fait que j’étais tombé d’une européenne, du même pédigrée que moi en fin de compte. Sourire sur les lèvres à tes mots, tu prenais la décision de retirer nos deux vêtements restants, pour ainsi accélérer les choses. C’était pas plus mal, oui, pour ce que nous voulions faire. Et puis tes lèvres me rendaient fou, quand tu parsemais ma peau de baisers sans t’arrêter, jusqu’à venir me marquer dans le cou.

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★ ─ w/ @Alex Ralston  

Il est là, le danger, sous mes yeux. La potentiel blessure vive et l'amour au grand A à la fois. Cette folie de vouloir courir dans le vide en ne sachant pas ce qui se passera dans trois mois, même si on se promet l'éternité, même si on y croit vraiment. C'est ça l'amour, on chavire sans vraiment s'y attendre, on devient fous et on s'effrite. On rêve de toujours plus grand et on se laisser peu importe l'endroit, sans vraiment sans rendre compte. Trop illuminés par l'un et par l'autre. Je te réclame toujours, poussant sur mon sous-vêtement qui cache mes plus grandes envies, une simple barrière de dentelle entre toi et moi. Devrais-je t'en vouloir de me rendre aussi faible ? Que chaque partie de mes membres qui ont pourtant si souvent souffert par les passions les plus passionnelle, te réclament comme une affamée, toujours avide, jamais satisfaite. Ton regard il était aussi envieux que le mien et je devinais tes moindres envies dans ce souffle qui t'échappe, dans ces braises que tu me renvoie qui tiraille mon bas ventre, ma féminité en alerte et mes cuisses contre tes hanches qui tremblotent déjà, légèrement, faiblement.

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w/ @Veïa Alvisio

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