call it love and devotion (ralvisio)

call it love and devotion.
★ ─ w/ @Alex Ralston

Aux grands maux, les grands remèdes. Avant de te laisser partir pour une semaine intensive d'études, je souhaitais passer un moment spécial avec toi, dans mon univers. Le matin à peine amorcé, les journées commençaient toujours tôt à la pâtisserie. Et je souhaitais être la première, avant mes employés, à chaque fois, pour vérifier que tout était en place. Je t'avais promis un café, une fois arrivé, de quoi tirer tes traits encore imprégnés par les traces de l'oreiller. Une journée, toi et moi, une seule, au rythme, du sucre en poudre et des cafés encore trop chauds qui file dans les tasses des étudiants. J'anticipais que tu puisses commettre, quelques gaffes et je te sentais nerveux, pendant que je tenais ta main dans l'autobus. Le temps s'arrêtait toujours de la même façon quand on se baladait ensemble dans les transports en commun. Mon regard dans le tien, je ne voyais même pas les nouveaux arrivants et je regardais les nouveaux rayons du soleil, t'éclairer comme un phare. «Merci d'avoir accepté de m’aider une journée.» J'espérais que si tu voyait autre chose que tes bouquins, si tu tentais un truc que tu n'avais jamais fait, tu pourrais peut-être réussir à savoir ce que tu voudrais faire de ta vie, éclairer cette partie de toi, démêlé ce qui était emmêlé. L'arrêt en vue, je te tire hors de l'autobus avant de débarrer la porte. «T'es VIP quand même, un accès juste avant l'ouverture.» Je glisse un baiser contre tes lèvres, avant de pousser la porte et filer derrière le comptoir. J'attends que tu arrives à ma hauteur pour te lancer un tablier directement sur la tête en riant comme une enfant, fière de son coup. «Ça te va bien !» dis-je en enfilant le mien. Repartons sur de bonnes bases, une nouvelle fois, promets-le-moi.

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call it love and devotion ★ ─
w/ @Veïa Alvisio

C’était quand même difficile de savoir ce qu’on voulait faire dans la vie quand on est à un tournant de celle-ci. Mon année allait être foirée si je ne réussissais pas mes examens de fin d’année. Déjà que les résultats du premier semestre étaient pas fameux. Alors tu décidais de m’aider, histoire de voir ce qui pourrait me plaire si l’informatique n’était pas tellement fait pour moi. M’emmenant à ta pâtisserie pour la journée, j’allais pouvoir tester pleins de postes, des trucs qui pourraient potentiellement me plaire… ou peut-être pas. Je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait en réalité. Je me contentais de te suivre, main dans la main dans le bus, dans la rue, la tête un peu dans le cul, je dois l’admettre. « C’est normal, t’en fais pas » Et puis, ça me permettait aussi de voir comment tu es au boulot, comment tu es avec Katja, avec les clients. C’était cool de voir cet aspect de ta vie, bien que j’avais cette impression d’être de trop. C’était ta bulle, pas la mienne. Sortis de l’autobus, on avançait jusqu’à ta boutique, où tu me faisais une remarque qui n’était pas totalement fausse. « Ça a des avantages de sortir avec la proprio » Haussement de sourcils avant de rire et te bousculer légèrement. Tu t’attelais alors à ouvrir et je te suivais à l’intérieur, derrière le comptoir, pour avoir un tablier que tu mettais directement sur ma tête. Ton rire emplissait la pièce et me faisait sourire plus que d’accoutumée. « Je sais, je sais, le plus beau tu me l’as déjà dit » J’enfilais bien le tablier tout en te regardant, sourire sur les lèvres. « Bon, du coup, on fait quoi ? » C’était une question sérieuse parce que je n’avais aucune idée des différentes tâches possibles à faire ici même.

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★ ─ w/ @Alex Ralston  

Je connaissais les tourments qui habitaient la tête pleine a craquée de mon copain. La pâtisserie avait été pour moi une révélation, une bouée de sauvetage. J'avais peur par moment de ne pas être capable de le rescaper à temps. J'avais peur qu'il retourne vers l'Écosse, n'ayant plus rien qui le rattachait à Boston. Étais-je assez importante pour qu'il décide de garder les deux pieds en Amérique. Je ne comptais pas repartir vers l'Europe, pas une entreprise en poche et une famille dissoute de l'autre côté de l'océan. «Ta tête est toujours aussi enflée à ce que je vois.» Soupirant avant de secouer la tête, un sourire toujours en coin. Je m'avançais vers toi pour te voler un énième baisser, frottant mon nez contre le tien rapidement. «Malheureusement, c'est vrai que t'es le plus beau.» dis-je en haussant les épaules, prise par la défaite déjà. Un combat à jamais engagé entre nous deux. Je préférais que tu sois confiant de ta personne, car je le savais au fond que ce n'était pas tout le temps le cas. «Alors...» Je m'avance vers la caisse. «Tu es bon avec les chiffres non?»J'ouvre le tiroir. «Il faudrait juste vérifier, qu'on a le bon montant pour commencer la journée et le strict nécessaire pour redonner la monnaie nécessaire aux clients.» Je continuais mes explications, ne sachant pas si je le perdais au fur et à mesure avant de lui laisser la place devant. Je regardais l'intérieur de mes présentoirs pour voir si tout était en ordre, en allant chercher ce qui manquait à l'arrière. «Je reviens, crie mon nom s'il a quelque chose.» lançais-je en poussant la porte avec mon dos, les bras pleins. Je savais qu'avec toi une catastrophe était si vite arrivée et je tâcherai de pas trop m'attarder à l'arrière-boutique.

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w/ @Veïa Alvisio

Difficile de se dire que quelque chose est pour moi dans ce monde, quand la seule chose qui me plaisait venait par ne me plaire pas tant que ça. C’était étrange comme sensation, comme si tout était fade, sauf toi. Tu étais la seule constante incandescente de ma vie, la seule chose qui me motive, en dehors des jeux vidéos et de ma passion pour la pop culture. Alors tu avais essayé de m’aider à trouver, sans grand succès, ce qui nous amène à aujourd’hui. T’aider pendant une journée à la pâtisserie pour voir si certains aspects d’une entreprise comme celle-ci pouvait me convenir. Bon, je suis un peu la tête dans le cul vu l’heure peu avancée, mais qu’importe puisque je suis avec toi. « Tu as créé ce monstre toi-même » Un sourire en coin également sur mon visage, un baiser volé avant que tu ne confirmes de toi-même que c’était vrai, j’étais le plus beau à tes yeux. Quoi qu’il en soit, il fallait s’atteler à des tâches et je te demandais ce qu’il fallait faire et tu t’avançais vers la caisse, parlant de chiffres. Compter : ok. Le strict nécessaire pour redonner la monnaie aux clients : je n’avais aucune idée de quel était le montant en fait. Alors quand tu me laissais seul, je me mettais à compter la monnaie qui, pour l’instant était bonne. Tu t’en étais allée et je devais crier ton nom s’il se passait quelque chose. C’était ce que je faisais, les doigts dans la monnaie, mon corps qui se tourne légèrement et la caisse qui se rabat au moment où je t’appelais. « VEÏ-AAAAAAAÏE ! Putain de merde ! » pestais-je alors en sortant mes doigts du tiroir et de secouer mes doigts pour éloigner la douleur au plus loin. Coinçant mes doigts entre mes jambes, je me pliais en deux, incapable de ne pas retenir les jurons sortir de ma bouche tant j’avais mal en cet instant. Quelle idée de me laisser avec cet objet de mort !

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★ ─ w/ @Alex Ralston  

Combien de temps s'était-il écoulé entre ton cri et le moment où j'avais passé la porte. Inspectant ce qui me restait à l'arrière-boutique, je fis presque tout renversé le contenu de mes mains sur le sol. Je revenais rapidement sur mes pas, après avoir tout déposé au sol.  «Ça va bébé ?» dis-je un peu inquiète et surtout apeurée que tu te sois vraiment fait mal. On ne savait jamais à quoi s'attendre avec Alex Ralston, mais au fond c'était ainsi que je t'aimais. Pas de sang, pas de catastrophe derrière mon comptoir, je pouvais ainsi me permettre de sourire et de rire un peu en revenant vers toi, tandis que tu gardais ta main entre tes jambes. «Tu t'es fait mal?» Je prenais ta main dissimulé pour regarder chacun de tes doigts pour vérifier que tu n'avais rien. La peau était rougie juste où ça semblait avoir été coincé.  Un baiser sur les doigts endoloris, deux et trois même pour que tu te sentes à ton mieux. «Comme ça c'est mieux ?» Mon regard était amusé pendant que je proliférais encore quelques caresses sur tes doigts. J'espérais que cet incident ne brise pas le peu de confiance que tu avais encore pour m'aider dans ma journée. «Finalement, les chiffres ce n'est pas ta force.» Un peu d'humour de quoi détendre l'atmosphère. Tenter de te faire rire un peu pour que tu arrêtes de croire que par moment tu gâchais tout sans vraiment le vouloir. J'en profite pour relâcher ta main et activer la machine à café et te servir ce dont je t'avais promis au début de la journée. Si cela pouvait permettre de sortir ta tête un peu du brouillard.

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w/ @Veïa Alvisio

Je n’étais clairement pas doué, mais vraiment pas. Je ne sais même pas comment tu avais pensé que me laisser avec un tiroir était une bonne idée, tant j’étais maladroit. Mais le mal était fait, la douleur était là et maintenant, il fallait tout simplement faire avec. Tu arrivais assez en catastrophe après mon appel à l’aide, inquiète et concernée. Main entre les jambes, larmes aux yeux, une grimace de toute évidence ancrée sur le visage, tes questions me semblaient idiotes. « Je crois… ouais, que j’me suis fait mal » Juste une idée comme ça, une réflexion. Qui fait que je t’ai appelé. Qui fait que je suis plié en deux. Mais tu récupérais ma main pour regarder les dégâts. Puis tu t’appliquais à embrasser chacun des doigts, comme si un baiser magique pouvait aider d’une quelconque façon. Et quelque part, oui, bien que je grimaçais quand même un peu. Tu appuyais là où ça fait mal, rappelons-le. « Moui… » Putain, j’y crois pas de pas être doué à ce point. En vrai, j’étais une réelle calamité et il était impossible de m’inventer, tant j’étais clairement pas dans les normes de la société. « Je dirais plutôt que c’est pas les caisses ma force » Un rire avant de lâcher ta main et de te prendre dans mes bras. Arrêtons de toucher mes doigts endoloris, que je devrais possiblement mettre sous de l’eau froide ou de la glace, et occupons nous du reste qu’il fallait mettre en place avant l’ouverture de la boutique. « J’peux faire quoi ? Sauf toucher la caisse, hein » Non mais parce que c’est acté : j’y touche plus.

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★ ─ w/ @Alex Ralston  

Petite fée qui vogue pour soulager tes maux, je tentais de tirer la vilaine douleur après la gaffe que tu venais de créer. Orgueil piqué, tu remettais mes propos en place en disant que c'était plutôt avec le tiroir de la caisse que tu avais du mal et non avec les chiffres. Je me contentais de sourire en coin, reconnaissant l'orgueil masculin qui se voulait trop fière. De nouveau dans tes bras, je posais ses baisers sur ta joue, me laissant emporter par la douceur du moment de quoi te réconforter après la guerre avec cette caisse enregistreuse. Qui aurait cru qu'un objet si simple pouvait être si violent. Je regarde les alentours en regardant ce qu'il restait à faire. «Non c'est bon pas de caisse pour toi aujourd'hui.» Je me détache de ton étreinte en déposant les plateaux de pâtisseries concoctés par notre pâtissière pour que tu puisses les déposer dans le présentoir. «Tu peux placer les pâtisseries dans la vitrine, rien de trop compliqué, Il y a des écriteaux à l'endroit que tu dois les placer.» J'en pose une, comme pour te montrer comment faire, avant de me décaler pour te laisser la place. Je reviens de l'autre côté du comptoir pour descendre les chaises installées sur les tables en te regardant faire d'un coin d'oeil. Je reviens sur mes pas après avoir fini le coin repas. Je dépose mes avant-bras sur le comptoir en faisant des yeux doux. La tête un peu penchée sur le cotée. «Je vous ai jamais vu, vous êtes un nouveau ici?» Le grand sourire enjôleur sur les lèvres en regardant chacun de ses gestes. J'appréciais ses moments légers entre nous, après un spring break plutôt mouvementé. Cette douceur me faisait croire que tout était encore possible entre nous deux. Que malgré tout on y arrivait. Après tout il s’était écoulé déjà plusieurs mois quand la vie avait tenté de nous réunir. Une première fois sans succès et une deuxième fois bien que maladroite, elle s'avérait plus grandiose, moins éphémère et plus romantique.

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w/ @Veïa Alvisio

En vrai, ça fait mal ces merdes, ils devraient mettre des protections pour éviter que les doigts finissent écrabouillés comme ça, de façon totalement aléatoires, quand des personnes maladroites prennent le contrôle de ces objets. Mais ils pouvaient pas savoir qu’Alex Ralston allait devoir s’en servir, c’est pour ça. Et puis, possiblement aussi que je suis pas le seul à m’être blessé de cette façon, il doit y avoir une pétition pour rendre ses caisses de malheur bien moins agressives avec les gens. J’espère bien ouais. Un sourire à tes mots, tu finissais par me donner une tâche simple : poser des pâtisseries dans la vitrine en suivant les indications des panneaux. Que j’aille pas mettre un croissant dans les pains au chocolat par exemple, c’est vrai que c’est pas con. « C’est parti ! » Après t’avoir vu faire, je m’appliquais pour que le reste soit aussi bien. Bon, je te promets rien, étant donné que j’étais manche et je pouvais tout faire foirer avec un éternuement. Mais non, il fallait que je fasse ça bien et pendant que tu t’occupais de la salle, je plaçais minutieusement les pâtisseries. Puis au bout que plusieurs minutes, tu revenais vers moi, devant le comptoir, tes yeux rivés sur moi, une étincelle de malice dans tes yeux quand tes mots se faisaient ainsi entendre. « Je… ouais. Nouveau et pas sûr d’être l’employé de l’année. Vous venez souvent ici ? » que je demande d’un sourire engageant, le regard rivé sur toi. Evidemment, je stoppais ce que je faisais, ne voulant pas vraiment faire n’importe quoi sous le coup de la distraction.

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Incapable de rester sérieuse bien longtemps en ta présence, j'engageais un petit jeu de séduction. J'en oubliais, même la tâche que je venais de te refiler. Et de cette facilité déconcertante et la connexion qui nous unissait d'une manière bien platonique tu m'imitais me renvoyant la balle à ma question. J'haussais les épaules, retenant mon rire qui ne demandait qu'à éclater au grand jour. «Pas trop, j'essaie d'arrêter le sucre.» Je contournais le comptoir de nouveau pour m'avancer vers toi. De mes mains qui ne demandaient qu'à rentrer en contact avec toi de nouveau, je les posais sur la ceinture de ton tablier, pour les occuper, tirant un peu dessus, un sourire toujours aussi malicieux sur mes lèvres. «On pourrait apprendre à se connaitre...» Peut-être même dans le bureau, qui n'avait malheureusement jamais été baptisé, faute de préservatif sous la main. Et un moment que je viens pour t'embrasser encore et toujours, mon regard croise l'horloge accrochée au mur, à deux pouces de tes lèvres. Je me recule donc, un léger soupire relâcher dans l'air. «C'est l'heure d'ouvrir par contre.» Mes doigts relâchent donc ton tablier pour me diriger vers la porte d'entrée. Je pivote l'écriteau pour signifier que c'était ouvert avant de retourner ma tête par-dessus mon épaule pour te regarder. «Prêt ?» Pour une journée hors de ton quotidien, pour quelque chose de différent et à la fois si commun. Il fallait bien se laisser tenter, sinon comment on pouvait prétendre ne pas aimer.

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w/ @Veïa Alvisio

Ce petit jeu de rôle avait pour but de détendre considérablement l’atmosphère. Et ça fonctionnait, mine de rien. On souriait, se regardait. T’étais belle et mon cœur battait pour toi plus fort à chaque instant. Tu ne t’en rendais sûrement pas compte, mais je tombais pour toi toujours un peu plus. Chaque réveil, chaque sourire. Chaque caresse ou doigts passés dans mes cheveux. Tes gestes éveillent en moi bien des choses et il m’était impossible pour moi de penser à une vie sans toi à présent. « Pourtant c’est bon le sucre. Comme dans ce… cette tarte ? » Je montrais alors une des pâtisseries que je venais de poser, en forme de dôme, pas sûr que ce soit réellement une tarte pour le coup. Mais j’étais certain que c’était bourré de sucre, étant donné le chocolat bien présent. Puis tu faisais le tour du comptoir, t’approchant de moi et j’étais totalement séduit par ta démarche, par ta façon de faire qui t’étais propre et qui me donnait envie de t’avoir juste pour moi pour le reste de nos vies. « Ça serait une bonne idée je trouve » Parce que j’avais envie de te connaître par cœur, d’être la personne qui sait chacune de tes pensées, de tes envies. Qui sait quel est ton groupe de musique préféré, ta couleur préférée, ton plat préféré. Tout ça, je voulais en être le gardien et de jamais rendre le tablier. Lèvres contre les tiennes, bras qui s’enroulent autour de toi, malgré tes doigts sur mon tablier, tu finissais par te reculer à mon plus grand désespoir, l’heure d’ouvrir ayant sonné. Un soupir de ma part, avant que je ne me remette à placer les dernières pâtisseries, le regard se levant vers toi. Sourire se dessinant sur mon visage et je hochais la tête. « Prêt ! » Dernière pâtisserie posée, et je rangeais le chariot plus loin, hors de la vue des possibles clients. « Tes autres employés arrivent quand ? » demandais-je doucement en m’approchant de toi, toujours aucun client à l’horizon. Mains posées sur tes hanches, l’envie d’être contre toi étant indéniable.

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