Après toucher, voici couler { June }

" Ça s'appelle être rusé" dit-il comme si c'était l'évidence même. On ne lui avait jamais raconté la fable du corbeau et renard ? Des fois la force ou même l'argent ne sont pas nécessaire. Il suffit d'avoir plusieurs cordes à son arc. En bon voleur qu'il était, il savait rebondir sur ses pattes. Il n'était pas inquiet, il improviserait en temps et en heure. Et s'il échouait ? Eh bin elle ne pourrait pas lui reproché d'avoir au moins essayé. Après tout elle n'avait aucune preuve. Lui dans cette histoire il craignait absolument rien. " Je le redis. Ça s'appelle être rusé." Il répète avec un sourire alors qu'elle lui balance que désormais elle ne peut plus le laisser partir seul. Woé c'était un peu l'idée. N'empêche qu'elle éveillait sa curiosité. A qui donc avait appartenu cette chaine ?! Pour qu'elle y soit aussi attachée c'était forcément pas juste une histoire de valeur en termes de dollars. Ils se mirent d'accord, ce serait donc jeudi. Elle lui ordonne de lui donner son téléphone et il sourit, amuser. Elle est sérieux là ?! " J'te le donnerais" dit-il en riant cette fois. Il pianote sur son téléphone et un son retentit dans le sac de June, son téléphone à elle. " J'viens de t'envoyer un sms. Voilà elle avait son numéro. Comment est-ce qu'il avait fait pour avoir le sien ?!? " Un jeu d'enfant" dit-il avant même quelle pose la question.    @June Carvalho

Levant les yeux au ciel, je ne sais pas si je dois rire ou pleurer. Cette situation est tellement surprenante et jamais je n’aurais pensé vivre ce genre de mésaventure avec toi. tu sais que j’en viens à penser que si tu as volé cette chaine c’était pour me revoir… te dis-je sans détourner le regard. Je dois certainement dire n’importe quoi, car il y a bien des façons de faire et voler n’est certainement pas de celle-ci mais je ne suis jamais au bout de mes peines avec toi. La chance fut surtout avec moi en faisant un tour sur tinder mais je tends à me dire que ce n’était pas forcément la meilleure des idées à venir ici, te trouver. Ne pouvant plus faire marche arrière, je tiens à mon ego et à mon honneur. mouais, je suis pas vraiment convaincue par ce que tu me dis tu vois secouant la tête, je n’arrivai pas à comprendre un homme tel que toi. Tu ne m’éclairais pas, bien au contraire, tu ne faisais que de me perdre, mais c’était très certainement ton but. Haussant les épaules, mes pupilles postées dans les tiennes, j’attends ton téléphone que tu ne me donnes pas. Levant les yeux au ciel, je comprends rapidement que tu n’as pas envie de me le donner t’as peur que je te pique ton téléphone ? ce serait tout de même ironique tu ne penses pas ? comment ? abasourdie, je récupère mon téléphone dans mon sac, voyant l’écran m’indiquant un nouveau message comment t’as eu mon numéro ? intriguée, j’attends une réponse rapide et concise j’attends…

" Si c'était pas une question de fric, j'aurais pût." Dit-il en haussant les épaules. Si pour elle c'était une boutade, lui n'avait aucun mal à avouer qu'il avait apprécié la nuit passé avec elle. Si d'autres hommes auraient été trop fier pour l'admettre, pas lui. A quoi le caché ?! Wyatt était du genre plutôt trop franc. Sans doute trop parfois. June semblait pas trop convaincu par son " non plan ", lui ne s'en faisait pas trop. Elle réclama alors son portable. Ordre qu'il refusa illico ! " On t'a jamais raconté l'histoire de l'arroseur arrosé ?" C'est vrai, qu'est ce qui l'empêcher de prendre son tél en otage, en échange de son collier ? Lui il l'aurait fait en tout cas ! Puis pas besoin de lui donner, si elle voulait son numéro, il connaissait une autre façon.

" J'peux me connecté aux téléphone qui sont à des kilomètres, me relier au tiens qui est dans la même pièce que moi... trop fastoche." Il avait un léger sourire moqueur, comme un gosse qui serait en train d'apprendre que June ne savait pas faire ses lacets. Pirate informatique, si tout ça n'avait aucun secret pour lui, Wyatt en oubliait presque ce que n'était pas le cas pour tout le temps. Faut dire que confiner chez lui à cause de sa maladie, le McFly avait eu pas mal de temps pour se perfectionner dans plusieurs domaine.

" A l'heure qu'il est, j'peux même mater tes photos si j'en ai envie." Mais il était bien elever, alors il ne se permettrait pas. Enfin... C'était tentant quand même.

Levant les yeux au ciel,  je ne sais plus vraiment quoi faire avec toi. Une chose est certaine, c’est bel et bien toi qui était dans mon lit le dernier soir du Spring break. Quelle connerie quand j’y repense. J’ai vraiment fais n’importe quoi, et j’ai du mal à me remettre dans le bain. Je regrette tout ce que j’ai bien pu faire durant ce Spring break complètement bizarre. Diverses pensées ont envahis mon esprit, ne me laissant pas réfléchir correctement. L’absence de l’homme que j’aime, ce vide qui avait pris place dans tout mon être et j’avais complètement perdu les pédales. Tu m’as remise dans le droit chemin aussitôt après avoir quitté ma chambre d’hôtel, en prenant mon bien le plus précieux. non et je veux pas la savoir ton histoire d’arrosoir. soupirant d’avantage, t’es histoires, tout ce que tu pouvais me dire ne voulait vraiment pas rentrer. L’impatience commençait à se faire savoir, en plus de cet agacement que je ne me connaissais pas. Cette impression de faire ressortir tous mes sens en ta présence me frappait de plein fouet. et du coup çà t’amuse de faire çà ? T’en as pas déjà fais assez Wyatt ? sur le point de me tirer tous les cheveux que j’avais sur le crâne, j’avais une soudaine envie de prendre un verre et de le briser en milles morceaux sur ton sol miteux. et du coup, çà t’arrive jamais de faire des choses biens ? Plutôt que ce genre là ? mon jugement est dur, mais tu ne m’as pas encore montré ce que tu pouvais faire de bien finalement. Je ne sais pas quoi penser, je ne sais pas si c’est une bonne idée d’être encore là. y’a aucune photo de nue donc tu peux toujours faire ton voyeur. Mais tu touche à mon tel de là ou t’es, ou tu supprimes quelque chose, je te jure Wyatt que je vais voir les flics. aussi simple que çà, et s’il faut que je sois méchante, je le serai même si ce n’est pas du tout dans ma nature.