Alekya ∆ Dis moi que tout va bien, que tu n'as rien eu....

Voilà quelques temps que la bombe avait explosé à Harvard... Je venais tout juste de débarqué dans cette université quand l'explosion a eu lieu. J'étais assise sur les gradins en train de regarder le match. Avec l'agitation et la cohue, j'ai peiné à me relever et à peine debout, on m'a poussé de nouveau, me laissant alors évanouie sur les marches... A mon réveil, j'étais dans un it d'hôpital. Heureusement pour moi, je n'avais gardé aucune séquelle. Mais à mon réveil, j'appris également le bilan de l'attentat. Il y avait eu des morts à la pelle et des centaines de blessés. Ici, à Harvard, je ne connaissais pas grand monde et une des personnes à qui je pensais immédiatement était Alekseï... On avait passé 3 ans ensemble à l'université, et même si on n'était pas les meilleurs amis du monde, je le portais dans mon coeur. A son départ pour Harvard, il était venu me voir et m'avait embrassé. Peut-être que tout cela ne voulait rien dire pour lui, et même si ça m'avait paru bizarre, j'avais envie de savoir ce que cela signifiait. A la rentrée, à Harvard, je ne l'avais pas vu et je n'avais pas pu savoir ce qu'était ce baiser. Mais après cet accident, tout ce que je voulais savoir c'était s'il allait bien ou non... Etant grand duc, il ne me fallu pas attendre très longtemps pour savoir son état. Les journaux disaient qu'il avait subi une perte de mémoire plus ou moins grave et qu'il avait gardé des séquelles physiques.

Aujourd'hui, j'étais bien décidé à le revoir. J'avais obtenu son adresse par un membre des Elliots avec qui j'avais sympathisé et je me rendais alors à son hôtel. J'avais enfilé une robe assez courte, en daim marron, des collants noir et des bottines en cuir. J'avais laissé mes cheveux blonds et bouclés tombaient sur mes épaules et je mettais mis une touche de rouge à lèvres. Je me rendis à la réception et je demandai sa chambre. Il se trouvait au dernier étage, la chambre la plus somptueuse de l'immeuble. Je pris alors l'ascenseur et j'étais vraiment anxieuse. Cela se pouvait qu'il ne se rappelle même pas de moi... Mais j'avais terriblement envie de savoir si ce baiser signifiait quelque chose, car au fond, je n'étais pas vraiment insensible à son charme. Une fois sortie de l'ascenseur, je m'avançais d'un pas assurée vers sa porte et je toqua 2 fois....

Je venais de revenir de Bora Bora, ça m'avait fait un bien fou, oublier Cambridge l'histoire d'une semaine, rien ne pouvait me faire plus plaisir, je ne remercierais jamais assez Oxana pour ce séjour avec elle. Déjà quelques jours que j'avais retrouvé ma chambre d'hôtel, j'avais eu le droit à la visite de Ruby le lendemain de mon retour ici, on s'étaient sur certaines choses, enfin bref. Je venais juste sortir de la douche, quand j'entendais toquer à la porte, je mettais une serviette autour de ma taille puis j'allais ouvrir, c'était Freya, j'étais surpris de la voir ici, même très Freya ? Qu'est-ce que tu viens faire là ? je tenais ma serviette pour ne pas qu'elle tombe Désolé je viens juste sortir de la douche, d'où cette serviette la situation était légèrement gênante mais je pense que la vue ne la dérange pas.

J'étais debout, devant sa porte et plus j'attendais qu'il vienne m'ouvrir et plus je regrettai ma venue ici. Peut-être n'était-il pas là, peut-être était il avec une de ses nombreuses conquêtes s'il n'avait pas changer ses vieilles habitudes, ... J'étais alors là, le coeur qui commençait à s'accéléré, je pris alors une large expiration et la porte s'ouvrit. Alekseï était là, devant moi, une serviette autour de la taille et j'haussai alors légèrement mon sourcil. Un sourire s'esquissa sur mes lèvres et Alekseï me lança Freya ? Qu'est-ce que tu viens faire là ? Je me passai alors la main dans les cheveux, je n'avais pas du tout prévu de réponse à cette question. Je ne savais pas tellement par quoi commencer et celui-ci reprit Désolé je viens juste sortir de la douche, d'où cette serviette J'hochai alors la tête et lui dis Je... Je suis venue pour savoir si tu allé bien... Je suis à Harvard depuis janvier et quand je me suis réveillée à l'hôpital après l'explosion, ma première pensée fut de savoir comment tu allais. Plus je débitais mes mots, et plus je regrettais tout ce que je lui disais. En lui disant tout ça, j'avais l'impression de passer pour une de ses nombreuses groupies... Il allait sûrement être étonné que je m'inquiète autant pour lui. Mais ce qui était dit était dit, je ne pouvais qu'attendre qu'il me réponde....

Je venais de sortir de la douche et à peine le pied poser par terre qu’on frappait à la porte, je soupirais prenant une serviette et l'enroulant autour de ma taille, pas que je n'aimais pas qu'on me rende visite, non loin de là juste que.. enfin bref, je ne perdais pas une seconde pour bouger de la salle de bain et aller ouvrir. En ouvrant la porte, Freya se tenait debout devant moi, j'étais très surpris de la voir ici, c'est vrai la dernière fois que je l'ai vu c'était il y a plus de 6 mois, et je ne pensais plus la revoir mais ce n'était pas le cas elle était là et la question que je lui posais était d'une logique qui accompagnait mon étonnement de la voir ici. La situation en était en plus assez gênante, disons que c'est plus commun d’accueillir quelqu'un habillé et pas avec une serviette autour de la taille mais pris à l'improviste on a pas le temps de tout anticiper, mais au fond je suis sur qu'elle apprécie la vue mais l'essentiel n'est pas cette pensée là. Je voyais bien qu'elle était angoissé, porter sa main dans ses cheveux était un des signes qui la trahissait et sa réponse qui suivait me prenait de court Je savais pas que j'étais le centre de tes pensées je rigolais en lui faisant un clin d’œil histoire de détendre l'atmosphère et de rendre la situation moins gênante en la faisant entrer.

Depuis qu'Aleskeï m'avait embrassé, ma façon de le voir avait changé. Depuis que je le connaissais, il papillonnait de filles en filles sans jamais se soucier d'elle, et depuis qu'il m'avait embrassé, j'avais en moi une image de lui beaucoup plus positive, celle d'un homme qui est au fond sensible. Sauf qu'en réalité, il ne m'avait jamais donné de ses nouvelles une fois à Harvard, et je me doutais bien que finalement il n'en avait que faire de moi. Sauf que depuis qu'il m'a donné ce baiser, il m'a changé, et je déteste réellement ça. Je préfère le voir comme un salud qui couche à droite à gauche plutôt que comme un mec sensible ce qui signifie que je suis devenue une de ses "groupies".

Me voyant gênée, Alekseï me lança Je savais pas que j'étais le centre de tes pensées. Sa réaction me permit de me rendre compte qu'au final il n'avait pas changé... Ce baiser ne voulait donc rien dire pour lui finalement. Qu'est-ce qu'il m'a prit de me mettre autant d'idées dans la tête ?... Il m'avait donc rendu faible, mais il fallait que je me reprenne en mains... J'entrai donc chez Alekseï et il me fit signe de m'asseoir sur le canapé. Je m'assis alors et lui dit Sache que si tu es au centre de mes pensées, c'est seulement à cause de l'explosion... Il aurait pu t'arriver quelque chose d'encore plus grave...

J'avais perdu la mémoire, du moins quelques morceaux mais je me souvenais de Freya, du baiser, le reste était très flou et je savais que le simple fait de me concentré là-dessus allait me donner un terrible mal de crâne. Je ne savais plus pourquoi je l'avais embrassé, j'avais surement une raison mais maintenant cette raison m'était inconnue et la revoir devant le seuil de la porte ça me faisait bizarre, je l'avais quitté en Russie et je ne pensais pas la revoir ici, à Cambridge. Elle était là pour prendre de mes nouvelles, ça aussi ça me prenait de court mais je tentais de détendre l'atmosphère en faisant de l'humour et essayant de rendre la situation moins gênante en la faisant entrer dans ma chambre d'hôtel. Assis toi sur le canapé si tu veux.. je reviens je filais vers la penderie, enfiler un caleçon et un marcel et pantalon de survêt avant de venir la rejoindre alors qu'elle m'avait parlée Ouais je sais, les médecins m'ont dit que j'avais eu de la chance,... je m'asseyais à ses côtés Ça fait bizarre de te revoir, pas que ça me déplaise hein ? Juste que je pensais pas que tu bougerais de Russie.

Assise sur le canapé, en attendant que Alekseï revienne, me permettait de réfléchir à ma venue. Certes, je voulais prendre de ses nouvelles, et je l'aurais fais un jour ou l'autre, mais plus j'y pensais et plus je voulais savoir pourquoi je n'avais pas attendu ? ... Je devais être trop curieuse... Alekseï revint et cette fois-ci il était habillé. C'était un peu dommage, car au fond je trouvais ça assez excitant de ne le voir qu'en serviette... Ouais je sais, les médecins m'ont dit que j'avais eu de la chance,... me dit-il en s'asseyant à mes côtés. Ça fait bizarre de te revoir, pas que ça me déplaise hein ? Juste que je pensais pas que tu bougerais de Russie. reprit-il. Je le regardai alors, et je souris. C'est vrai qu'il avait eu vraiment de la chance. Je voyais qu'il était fatigué et c'est pour cela que je ne voulais pas lui poser trop de questions sur son accident. Je ne pensais non plus, mais, j'avais besoin de me changer les idées... J'avais envie de commencer un nouveau chapitre dans ma vie... J'avais besoin d'abandonner mes racines pour pouvoir rencontrer d'autres personnes .. Je restai assez vague sur la raison de ma venue aux Etats-Unis, mais je n'allais pas commencer à rentrer dans les détails, lui expliquer ce qu'il s'était passé avec Viktor... On m'a dit que tu avais des pertes de mémoires, mais à ce que je vois, tu ne m'as pas oublié... Tu te rappelles à quel point je t'ai rendue la vie infernale à l'université ? . Je me mis légèrement à rire. En réalité, on s'était auto-détruit pendant ses 3 années, mais si jamais il ne se souvenait plus de ce passage, autant changer la vérité en ma faveur.

Je l'abandonnais quelques instants pour enfilé quelque chose de plus convenable qu'une simple serviette bien que je pense que de rester comme ça ne l'aurait pas déplu, loin de là. Je revenais vers elle habillé, m'asseyant à ses côtés je lui disais que j'étais d'accord avec elle, j'avais eu de la chance, je la voyais sourire à ce que je venais de dire, je souriais à mon tour entendant sa réponse Pas faux.. je vais pas te dire que t'as bien fais car c'est pas pour ça que je suis ici, t'as surement bien fais mais je vais pas te dire.. argh.. oublis je savais pas trop quoi dire puis je l'écoutais poursuivre en me demandant si je me souvenais du passé, je souriais Tu sais.. je me souviens de rien nous concernant, enfin je me souviens de toi, mais le reste est flou, très flou alors je ne peux me fier qu'a ce que tu me dis.../div>

Assise sur le canapé à côté d'Alekseï me faisait vraiment bizarre... Jamais je n'aurais pensé qu'en le revoyant, on se comporte de la sorte... En fait, je ne sais pas tellement à quoi je m'attendais. J'avais peut-être un espoir qu'en se revoyant, il me prenne dans ses bras, ou bien ... je ne sais pas, qu'il soit bien moins distant avec moi.... Mais il avait tout oublié, il avait tout oublié de nous et cela se résuma en sa phrase Tu sais.. je me souviens de rien nous concernant, enfin je me souviens de toi, mais le reste est flou, très flou alors je ne peux me fier qu'a ce que tu me dis.... En fait, il m'avait oublié, et avait oublié le baiser qu'il m'avait donné.. Je me sentais vraiment minable à cet instant. J'étais venue ici pour découvrir pourquoi il m'avait embrassé, et au final je découvre qu'il ne se rappelle plus de rien. Je n'avais donc vraiment plus rien à faire ici. Je me levai alors, troublée et lui dis Tu sais, je pense que je devrais m'en aller... Tu as du oublié ce qu'il s'est passé entre nous, et ça ne sert plus à rien que je reste ici...

Je venais de rejoindre Freya sur le canapé, à vrai dire je trouvais la situation plus bizarre que gênante, je ne m'étais pas du tout attendu à la revoir ici puis le pire c'est que j'avais oublier certains souvenirs de ce qui s'est passé entre nous pour ne pas dire la majorité de ce qui s'est passé entre elle et moi. Je lui en faisais part, de ce qui me restait dans la tête de notre relation et en voyant son regard, son expression, je venais de la décevoir et elle se levait me disant qu'elle n'avait plus rien à faire ici si j'avais oublier la majorité de notre relation, je me levais à mon tour, posant mes mains sur ses bras, la regardant dans les yeux Je ne demande qu'a m'en rappeler Freya, je te jure... aide-moi à me rappeler, pars pas.. je ne quittais pas son regard pour qu'elle perçoive ma sincérité.