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there must be something in the water ★ ─
w/ @Lyra Bain
C’était étrange cette confiance que je pouvais t’accorder. Je n’avais pas l’habitude de tout ça pour le coup et je me retrouvais pris au dépourvu de mes propres sentiments. En règle générale, je veux avoir le contrôle sur tout. Mais là, je savais que tu ferais un bon boulot. Un très bon boulot. Mais ta sécurité m’inquiète alors je pose la condition qu’un de mes hommes te soit assigné. Il fera lui-même les entrevues avec les potentiels clients véreux et surtout pervers. Je ne voulais pas ça pour toi, aucunement. Seul moi peut poser ses mains sales sur toi. Parce qu’elles sont loin d’être propre pour toute autre femme ou par les différents corps trouvés dans la ville. Mais tu m’appartiens. Quiconque cherche à toucher ta peau aura à faire à moi. Seulement, l’oignon m’envoyait dans des contrées inconnues pour l’instant, à coups de larmes incontrôlées. Je ne le pensais pas si malin ou encore subtile. Mais de toute évidence, je me suis fait avoir, et tu t’en moquais presque. « Je suis pas sûr d’avoir les armes pour le combattre de toute façon. » Quelque soit la façon de faire, c’était bien trop insidieux pour moi qui suit très frontal. Une fois le légume coupé, je me rinçais les doigts sous l’eau avec du savon et t’en profitais pour essuyer mes yeux d’un papier absorbant humidifié. « Merci. » Je repassais le dos de mes mains sur mes yeux avant de m’en remettre petit à petit. De ton côté, tu faisais la préparation de la gamelle, y mettant de l’huile et des oignons, qui se mirent à frétiller au contact de l’huile chaude. « Coriandre. Pas fan du romarin non plus. » Une moue sur le visage avant de hausser les épaules, sans trop savoir quoi dire de plus. « Et toi ? » soufflais-je avant de m’installer sur le plan de travail propre, le regard rivé sur toi, quand tu finissais par me poser une question pour le moins attendue. « Gay. Froid et suffisamment fort pour contrer quelques hommes s’ils deviennent violents. Pas très bavard non plus. Un peu comme moi, sans le côté homo. » Disons que je le vois comme un poulain à élever. Comme je pouvais te voir aussi, bien que c’était différent. Lui ne sera jamais à ma place. Ce sera toi, toujours toi.
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