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(lyvon) there must be something in the water

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there must be something in the water ★ ─
w/ @Lyra Bain


Ça faisait déjà quelques jours qu’on avait quitté Boston pour prendre le large, se retrouver dans un havre de paix, où personne ne pourrait nous trouver, nous chercher. C’était juste toi, moi et Gotham. Après trois heures et quelques de route, on avait trouvé un petit appartement avec vue sur la mer, forêt à proximité. Il ne semblait pas y avoir grand monde dans les environs et ça me convenait parfaitement. Si je pouvais passer inaperçu, ça m’arrangeait. Surtout avec l’état de ton visage. Même si le mensonge est facile, je préférais qu’on fasse profil bas le temps de quelques jours. Je m’étais occupé de faire les courses, celles que tu m’avais demandé de prendre, pour pas faire n’importe quoi, et on restait sur place la plupart du temps, se promenant sur la plage ou dans la forêt pour sortir Gotham. En réalité, on avait vraiment l’air d’être un couple, c’était étrange. Mais je suppose que c’était la leçon à tirer de toute cette histoire. Je ne pouvais nier les sentiments que j’avais pour toi, grandissant un peu plus chaque jour, incapable de les réprimer. Et je n’en avais pas envie, quelque part. Tu me rendais vivant, bien que vulnérable à la fois. Mes poings étaient légèrement amochés mais bien moins que ton visage, moins enflé qu’il y a quelques jours, quand nous étions sur le départ. Mais c’était pas joli à voir et tu t’appliquais à y prodiguer des soins. Tes qualités d’infirmière n’étaient plus à prouver à présent, c’était évident. Après une sortie en solitaire pour acheter des clopes et quelques trucs à manger, je revenais à l’appartement, où t’étais calée sur le canapé, des feuilles face à toi et l’air renfrogné. « Sur quoi tu bosses ? » La porte se refermait, ma main venait caresser le haut de la tête de mon chien avant de tout poser dans la cuisine, sauf le paquet de clopes déjà glissé dans ma poche, pour ensuite venir te rejoindre, attendant patiemment ta réponse.


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w/ @Devon Bulger


Ici tout semble paisible. Les horreurs endormies. Tout juste leurs souvenirs. Comme ces ecchymoses qui viennent marbrer encore mon visage. Vestiges de violences. Mais tout ici est plus calme. Sans doute que l’océan nous aide, la nature environnante. On est des enfants de l’asphalte mais il faut croire qu’ici, on retrouve de nos racines. Gamins perdus, échappés des enfers, sous la pression des démons, on a juste grandi trop vite. Ici on se perd à oublier. A espérer la page blanche pour tout recommencer. C’est le repos avant une nouvelle guerre. La trêve avant l’agonie. Les heures ne sont ponctuées que de quelques éclats de lumières, de ballades au grand air, de tes bras aussi. La douceur prévaut sur le reste, comme pour mieux repartir. Déjà les plans s’établissent dans ma tête, balbutiant encore mais du passé je tire les leçons, je ne ferai plus de plans sans toi désormais. Profitant de ton absence, je viens retrouver mes vieilles lueurs. C’est au clair de lune que j’aimais les honorer autrefois, mais il faut croire que tout change et même ça. J’aime à me pâmer dans les océans ténébreux, dans la violence des vagues démoniaques et malsaines, mais de la crasse j’aime aussi tirer les plus belles métaphores, arroser l’encre pour donner des allures plus célestes aux enfers. Après tout, Baudelaire n’arrivait-il pas à transformer pire douleur, constat plus macabre en vers d’or ? Je sais que tu ne fais pas partie de ce monde, tu ne comprends pas vraiment ces choses-là, alors que je m’en berce. C’est pour cette raison que j’écris en ton absence, cette part secrète de moi qui t’échappe encore. Sans doute la plus innocente. La plus tendre encore. Je ne t’entends pas immédiatement rentrer, trop absorbée par ma transe créative. C’est le rose qui vient empourprer mes joues, mes phalanges qui cachent maladroitement les lettres écrites.  « Oh, rien d’important. » Je viens prendre le tas de feuilles pour le ranger. Me relevant vers toi, grimaçant encore légèrement. « ça a été ? » Pourquoi non ? Mais c'est la seule question que je trouve pour que tu passes à autre chose.

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Dans le fond, je crois que ça faisait bien longtemps que je ne m’étais pas senti si… apaisé. C’était toi, n’est-ce pas ? Ce pouvoir que tu avais sur ma personne était tout bonnement incroyable. C’était quelque chose de nouveau, qui m’effrayait encore un peu, je l’admets, mais petit à petit, je lâchais prise. On faisait les choses importantes à deux. Jamais l’un sans l’autre. Et ce sentiment d’être soutenu, de ne pas être seul à devoir gérer tout… c’était reposant, tout simplement. Alors rares étaient les éclats de voix, depuis que nous étions ici, depuis que nous étions réconciliés. Après être sorti prendre l’air, c’était surpris que je te trouvais en train de bosser sur quelque chose, les feuilles éparpillées face à toi. Je prenais cependant le temps de ranger mes achats avant de revenir vers toi, intrigué. Mais de toute évidence, ce n’était pas quelque chose que tu semblais vouloir partager puisque tu avais tout récupéré pour ranger les feuilles. C’était pas pour autant que je lâchais l’affaire. Tu te relevais, non sans une grimace qui tord ton visage, avant de chercher à savoir comment ça a été. Un rire, avant de répondre « Ouais, enfin c’était juste des petites courses. Rien d’exceptionnel. » Contrairement à ce que tu penses, j’en ai déjà fait, même si ça se voit mal. Mais je suis un homme avec des besoins alimentaires et je suis déjà allé dans un supermarché. « C’était quoi ces feuilles ? » Et je suis capable de te sortir la carte du “pas de secret entre nous”. Celle que tu aimes mettre sur la table. Je viens te voler un baiser avant de m’installer sur le canapé, Gotham à mes pieds. « Force pas, viens t’installer. » Un ordre, en quelque sorte. Comme tu avais pu m’en donner quand j’étais dans cet état-là, en pire.


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Faut croire qu’ici j’aime oublier, renouer avec une existence plus douce. Sans doute que la nature à nos côtés aidait. Que l’écriture c’était une façon pour moi de transformer toutes ces violences, d’en faire quelque chose. Et puis, il y a toi. Toi et ce sentiment que je te porte, qui est venu balayer tout le reste. J’ai jamais ressenti ça pour personne et je sais déjà malgré mon jeune âge, que je ne le ressentirai pour personne d’autre. T’es devenu mon monde, l’entier de mon vide, ma moitié la plus forte, celle qui me pousse à explorer les facettes alors encore inconnues de ma personne. Les pires comme les meilleures. Je me sens toutefois surprise lorsque tu rentres dans le salon. Je te sais peu touché par toutes ces mièvreries. Tu es un homme de terrain, factuel, rien pour toi n’est propice aux rêves. Alors que moi, je m’y attache encore parfois. Et tous les mots parlent secrètement de toi. On peut de la sorte expliquer le rose qui vient peindre mes joues, mon attitude gauche tout à coup. Je me relève, non sans grimacer, j’oublie parfois la douleur et même les blessures. Tu viens rire à ma question parce que forcément oui, elle est stupide. « Tu as pris quoi de bon ? » Je glisse un regard vers les sacs puisque bien que je ne sois pas une grosse mangeuse, j’aime assez la nourriture. Je ne réponds pas immédiatement à ta question, te rejoignant sur le canapé, bien que celui-ci dispose de suffisamment d’espace, je viens échouer sur tes genoux, passant mes bras autour de ton cou, étreignant à nouveau tes lèvres des miennes, toujours aussi pressante que je peux être. Mon regard se pose sur le tien, une certaine douceur dans les prunelles, une gêne aussi presque adolescente. Ton silence me fait comprendre que je n’échapperai pas à l’interrogatoire. Les blessures entre nous encore fraiches alors je dois dire la vérité. « Juste quelques bêtises que j’aime écrire, pour passer le temps, rien de bien important, ni qui t’intéresse. » Je souris doucement profitant de tes lèvres à nouveau. Est-ce que je tente la distraction ? Sans doute oui.

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C’était comme une réalité alternative. Oubliant tous les problèmes de la vie à Boston, ici on était des gens simples. Un couple simple. Des plaisirs simples, ou presque. Il suffisait d’un rien. S’éloigner des gens, des crimes. Et ainsi, on était bien plus heureux toi et moi. De toute évidence, tu semblais déjà un peu plus reposée, étant donné le repos que je te forçais à prendre. J’étais souvent seul pour sortir en courses. Je t’emmenais simplement pour aller sur la plage, promener le chien le soir principalement. Le reste du temps, on restait confinés ici, à profiter ce lieu calme pour parler du gang, ou ne pas parler du tout. Il fallait qu’on se recentre sur beaucoup de choses et la confiance qu’on portait l’un à l’autre, surtout moi à toi, devait être travailler au max. « Des fruits, des légumes. De la viande, des pâtes. Des trucs basiques. » Et des clopes, parce que mine de rien, même si cet endroit apportait le “meilleur” de nous, j’avais besoin de ma nicotine pour tenir le coup. Boston me manquait. Puis tu venais me rejoindre sur le canapé. Enfin, plutôt, tu venais t’installer sur moi, tes bras autour de mon cou et tes lèvres liées rapidement aux miennes. Ok, j’admets que j’aimais pas mal quand tu répondais comme ça, mais la curiosité était toujours piquée et je voulais savoir ce que tu me cachais. Peut-être que si je ne t’avais pas surprise, j’en serais pas à insister mais je l’avais vu, et maintenant, je voulais être dans la confidence. « Écrire tu dis ? Comment tu sais que ça ne m’intéresse pas ? » Ce qui vient de toi m’intéresse en général. Comme ce truc d’aubergines, le plat italien de la dernière fois. Tu semblais tellement excitée à propos de ça que ça avait suscité mon attention. Bras enroulés autour de toi, te gardant contre mon corps, je finissais par dévier mon visage dans ton cou, l’embrassant, le mordillant. Forcément que tes agissements avaient leur impact sur moi, plus que tu ne le crois. « Tu me feras lire ? » que je demande, mon visage remontant vers le tien, les lèvres qui se frôlent, le regard qui se cherche, avant que je ne capture tes lèvres de nouveau. L’envie de lire était présente. Mais l’envie de toi l’était possiblement un peu plus.


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Il me suffit de retrouver ta proximité, ton odeur, pour que je me sente tout simplement à ma place. Là. Ecrire ça peut paraître futile, un peu trop romantique. Mais écrire de la poésie. Peut-être que je m’arrête sur des préjugés te concernant ou bien peut-être pas, et ce que j’écris est si intime que j’ai l’impression que mon visage vire presque au cramoisi.  « Il fait chaud ! » dis-je avec un petit sourire presque timide alors que tes lèvres viennent s’emparer de la finesse de mon cou. Je ferme les paupières, serrant davantage mes phalanges autour de ton cou, me hissant simplement pour me retrouver à cheval contre toi. « Je ne te vois pas féru de poésie. » dis-je en venant mordre ma propre lèvre. Mon regard se perd quelques instants dans le tien. Peut-être que tu ne me verrais plus pareil après ça, mais en même temps, je ne te vois pas changer d’avis ni de sentiments pour moi. Surtout après les folies que je t’ai exposées. J’accroche de nouveau mes lèvres aux tiennes, approfondissant notre baiser avant d’enlever mon pull et mon tee-shirt, me retrouvant simplement avec le sous-vêtement pour cacher le haut de mon corps. Me reculant, je viens retirer tes propres tissus pour laisser ma bouche, mes dents et ma langue venir parcourir ton torse.  « C’est autre chose que j’ai envie de lire là. » C’est la jeunesse qui nous consume de bout en bout, comme une flamme éternelle, une soif jamais apaisée, et une activité bien plus commune que l’exposition de mes talents.


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C’était naturel entre nous et j’étais pas étonné de te voir t’installer de cette façon sur moi, tes bras autour de mon cou tandis que mes bras s’enroulaient naturellement autour de toi. Et si la discussion s’axait sur l’écriture que tu pouvais faire, les écrits sortant de ton imaginaire, nos corps semblaient tous deux persister sur un autre chemin, comme si notre rapprochement ne pouvait se conclure que par un seul acte, celui qu’on connait parfaitement et dont on reproduit la danse à chaque fois. « Tu écris de la poésie ? » que je te demandais, nos regards se perdant l’un dans l’autre, tandis que tu t’étais positionnée à califourchon sur moi. Gotham décidait de s’en aller et je pense que c’était bien mieux comme ça. C’est le moment que tu choisissais pour commencer à te déshabiller. Et je ne pouvais pas vraiment t’empêcher de le faire, au contraire. Pour ma part, jamais je ne chercherai à te stopper dans un moment comme celui-là. Puis tu t’embarquais dans l’entreprise de retirer mes vêtements à moi, libérant mon torse de tout vêtement, ce qui me faisait frissonner légèrement quand ta bouche entrait en contact avec ma peau. Un soupir en guise de preuve que j’appréciais grandement ce que tu faisais. « Je te retiens pas. » Mes mains parcouraient ton dos, tandis que mes lèvres retrouvaient les tiennes avec une ardeur bien connue. C’est ainsi que ton soutien-gorge trouvait le chemin vers le sol, me laissant plein accès à ta poitrine, qu’importe que je veuille toucher avec mes mains ou ma bouche. Alors je venais goûter ta peau, sans détour, tandis que mes mains caressaient ta peau, se faufilant au niveau du bouton de ton jean pour le défaire, ne serait-ce que pour avoir un peu plus de place pour les glisser jusqu’à tes fesses, les agrippant fermement pour te garder contre moi. « Dis-moi ce que tu écris de si poétique. » glissais-je entre tes lèvres, avant d’attraper ta lèvre inférieure entre mes dents.


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