Japanese time with my queen - RIM

Je regardais Rim me faire comme une révérence, qu'est-ce qu'elle en faisait trop mais c'était pour cela que je l'appréciais autant. Pourtant je devais avouer que j'étais loin d'être comme elle niveau caractère.. Mais après tout les contraires s'attirent. Elle venait poser ses magnifiques lèvres sur ma barbe pour me remercier d'y avoir ouvert la porte, j'étais obligé,cela faisait parti de mon petit côté gentlemen que j'avais. Arrivés bras dessus bras dessous on avait pas trop attendu avant d'être pris en charge par le personnel du restaurant et une fois installé on regarda directement la carte. J'aimais le japonnais mais peut-être pas autant que Rim, j'étais plutôt le genre de mec à se régaler avec une bonne côte de bœuf et un bon verre de vin rouge, tel un parfait français. Je feuilletais alors la carte à la recherche de ce que j'allais bien pouvoir prendre. J'avais même demandé à Rim ce qu'elle prenait afin que je puisse me décider plus rapidement. « Très bon choix. » affirmais-je , c'était un choix parfait pour une femme, mais moi je n'avais pas le même appétit qu'elle. Je consultais toujours la carte avant qu'elle commence à me taquiner en me demandant si elle pouvait choisir pour moi. Toujours plus, genre elle allait choisir ce que j'allais manger maintenant , hors de question. Je décala la carte afin de l’apercevoir avant de rajouter « Non merci.. Je sais que tu aurais adoré me dire quoi manger ou bien choisir pour moi, mais ça va aller trésor. » Je repris ma carte en main, avant d'y adresser un souris narquois, de toute façon j'avais choisi on allait pouvoir commander très rapidement. « Tu choisiras mon desert » Disais-je en riant, j’appelais alors le serveur afin de commander les Spring Rolls frieds chickene et les Makis saumon/fromage pour Rim ainsi qu'un plateau complet avec sushi, california et maki ainsi qu'une soupe Rāmen et des brochettes Yakitori. Seulement ça... J'avais fais un peu de sport cette après-midi comme à ma plus grande habitude et cela m'avait ouvert l'appétit. Redonnant les cartes au serveur, je regardai Rim «Bon alors le après spring break ? Pas trop dur de se remettre dans le bain? » lui demandais-je c'était d'ailleurs pour cela que j'avais eu aucune nouvelle de la jeune femme cette semaine. Moi j'avais pas fais trop de folie au spring break donc le retour à la réalité n'était pas trop compliqué.

A sa demande, tu lui énonces les plats que t’as choisi ; une sélection que tu fais quasiment à chaque fois que tu mets les pieds dans un restaurant japonais, sans grande originalité. Sans doute tes mets favoris. Mais tu te contenteras certainement pas de ça et tes yeux parcourent déjà la suite de la carte alors qu’il félicite ton choix, faisant naître un sourire satisfait sur ton visage. Tu lui proposes gentiment de sélectionner toi-même son repas, proposition qu’il décline poliment en t’annonçant toutefois que tu pourras choisir ton dessert. « Quel manque de confiance. » que tu siffles, amusée. Au fond, il doit aimer autant que toi choisir son propre repas, besoin de décider seul et que personne n’intervienne. Ou il pourrait craindre que tu ne prennes trop peu ou que tes choix ne soient pas à son goût, accessoirement. T’hausses machinalement les épaules alors que tu refermes la carte et la poses sur le coin de la table, quelques secondes avant que le serveur ne prenne la commande annoncée par Zeus. Dès l’instant où son attention se porte sur toi, il te demande comment s’est passé ta semaine post-Spring Break. « Je crois avoir rarement eu de semaine aussi studieuse, si ça peut te donner une idée du temps que j’ai passé le nez dans mes cours. » T’es toujours relativement sérieuse mais cette fois, ça l’a été d’autant plus. « Mais tu sais que je gère à la perfection absolument tout ce que je fais, n’est-ce pas ? » ajoutes-tu pour lui signifier que ça n’a pour autant pas été particulièrement compliqué, rictus charmeur aux pulpeuses. « Et toi alors, comment est-ce que ça s’est passé ta semaine sans moi ? »

Même si les restaurants japonais n'étaient pas forcément mes favoris mais que j'aimais bien quand même. Je mettais toujours un peu plus de temps à faire ma sélection malgré le fait que je savais que Rim ne changeait jamais ses habitudes et qu'elle prenait toujours la même chose. Elle me disait alors que j'avais un manque de confiance, bien évidemment pour me tacler encore, je riais doucement car je savais très bien qu'elle me faisait confiance et inversement. « Je mange face à la personne en qui j'ai le moins confiance ce soir c'est vrai  » je levais mes yeux au ciel. Le serveur avait prit la commande on en profita un peu à nouveau pour échanger de tout et plus précisément du spring break. Rim avait donc passé plus de temps à réviser qu'a s'amuser, pas étonnant venant de la jeune femme qui été vraiment une des personnes les plus studieuses que je connaissais.  « Tu es parfaite Rim qui ne le sait pas ?  » je lui adressa alors une petite grimace . «Tu vas encore briller lors des exams. Mais rassure moi tu as quand même profiter des visites ?  Moi je t'avoue que j'en ai profité pour passer pas mal de temps avec les jumeaux  » on avait eu la chance de passer ce spring break au Mexique, pays que j'adorais et que j'avais déjà visité plusieurs fois, j'en avais donc profité pour passer du temps avec mes frères, c'était la bonne occasion. « Très dure semaine chaton, mais je suis content de te revoir.. » lui annonçais-je le sourire aux lèvres. Depuis que je n'étais plus fiancé, j'avais l'habitude de voir Rim 2/3 fois par semaine voir plus. Elle m'avait bien aidé lors de ma séparation.  Le serveur nous apporta alors nos premiers plats. Je servi un verre d'eau à Rim par politesse.  « Bon appétit. » je commença alors à déguster ma soupe Rāmen, ça sentait bon le jap on allait se régaler.« Sinon tu as trouvé ta tenue pour le bal?  »

La question de confiance ne se pose pas entre vous. Depuis les années, t’as bien compris que Zeus est l’une des rares personnes qui mérite d’avoir la tienne ; et tu sais pertinemment qu’il t’a confié sa propre confiance également. Un léger rire caresse ta gorge lorsqu’il te dit qu’il dîne face à la personne en qui il a le moins confiance ce soir, secouant doucement ta tête de gauche à droite. « Ca va de soi. » Et puis, lorsqu’il te demande comment s’est passée ta semaine après le Spring Break, tu lui avoues que tu n’as certainement jamais été aussi studieuse. D’où le fait que tu n’aies pas donné signe de vie durant une semaine complète alors même que vous avez l’habitude de vous écrire tous les jours et de vous voir bien plus régulièrement qu’une fois par semaine. « Je me le demande aussi. » que t’ajoutes lorsqu’il te demande qui ne sait pas que t’es parfaite. La grosse tête mais avec classe. « Bien sûr que j’en ai profité, quelle question. Tu me demandais bien comment s’est passé le retour à la réalité, pas vrai ? » Tu t’assures quand même d’avoir bien saisi sa première question puisqu’apparemment, il doute que t’aies profité de ton séjour au Mexique. Et puis, tu t’amuses de sa réponse lorsque tu lui demandes comment s’est passée sa semaine sans toi. Dure. « C’est évident. Mais je suis de retour. » Un large sourire vient illuminer ton visage alors que le serveur vous apporte vos plats. Les baguettes d’ores et déjà glissées entre tes doigts, tu lui souhaites un « Bon appétit ! » avant d’attraper ta première victime pour la tremper dans la sauce soja sucrée et la glisser dans ta bouche. Quand il te demande si tu as trouvé ta tenue de bal, tu secoues légèrement la tête négativement le temps de vider ta bouche avant de reprendre la parole : « J’hésite encore mais ça ne tardera pas, pas d’inquiétude. Et toi, tu as trouvé le plus beau costard du pays pour me faire honneur ? » Rictus à la commissure de tes lippes, lueur taquine dans le regard.

Toujours attablé on dégustait notre festin asiatique tout en discutant, cela me faisait vraiment plaisir de revoir Rim après cette longue semaine et si je mangeais ce soir au japonais c'est parce que j'avais vraiment voulu lui faire plaisir et du coup pour moi c'était double plaisir : la voir ravie, et moi très content de la retrouver. On parlait alors du spring break et il me semblait m'être emmêler dans mes propos. Avais-je été troublé par Rim? Je ne savais pas trop. Je riais alors en effet j'avais sans doute tout mélanger. « Je crois que j'ai tout mélangé, tu as du troubler mon esprit.. » je pensais vraiment qu'elle m'avait troublé, j'y avais demandé comment c'était passé l'après spring break et puis je devais avoir la tête dans les nuages à ce moment la. Je continuais alors de manger ma soupe, elle été délicieuse et puis je l'avais presque déjà terminée, je poursuivis alors avec mes brochettes... Il me resterait les sushis et les makis à manger, mais honte à moi je ne savais pas trop manger avec les baguettes. Elle allait encore se foutre de moi... Je la regardai alors manger avec ses baguettes, c'est vrai je n'avais jamais réussit à manger avec et pourtant j'avais visité l'Asie de nombreuse fois. « Rim, je ne sais pas manger avec des baguettes. Faudra que tu m'apprennes» je riais doucement tout en la regardant encore puis je repris le sujet du bal. « Je te fais confiance pour ça, je sais que tu seras à ma hauteur » j'y adressa un clin d’œil avant de reprendre « T'en fais pas je saurais te faire honneur..  » je n'avais pas encore trouvé la tenue idéale, mais il est sur que j'allais sortir le grand jeu pour ce fameux bal. Je venais de terminer mes brochettes, je regarda alors d'un air intrigué les sushis et les makis qui me restaient. Allais-je essayer les baguettes?

L’idée d’avoir pu le troubler au point qu’il s’emmêle les pinceaux t’arrache un sourire satisfait. Dans le fond, t’es persuadée que ton charme naturel ne le laisse pas de marbre… après tout, qui le resterait ? « Je ne doute pas que j’ai déjà pu te faire perdre la tête. » Pas la première fois en tout cas selon toi ; ce sourire charmeur sur tes pulpeuses vient appuyer tes propos, peut-être pour le perdre davantage encore. Et puis, tu t’affaires à glisser les baguettes entre tes doigts pour prendre une première bouchée de ton plat, riant tout juste après lorsque Zeus t’avoue qu’il n’arrive pas à manger avec des baguettes contrairement à toi. C’est vrai ; t’avais peut-être un peu oublié ce détail. « Un homme parfait sait manger avec des baguettes mon cher. Je t’apprendrai, promis. Je n’ai pas envie que tu me fasses honte… » que tu lances en lui tirant discrètement la langue. Tu viens tout juste de lui avouer que tu n’as pas encore trouvé ta tenue mais t’es plutôt sûre de toi ; l’argent fait des merveilles et tes courbes mettraient n’importe quelle robe en valeur. Les sourcils qui se haussent toutefois quand il te dit savoir que tu seras à sa hauteur… « C’est plutôt à toi d’être à ma hauteur Monsieur. » Clin d’œil qui appuie tes propos alors qu’un rictus se dessine une fois de plus à la commissure de tes pulpeuses. Nouvelle bouchée que t’enfournes alors que tu le vois hésiter face aux baguettes. Tu déposes aussitôt les tiennes pour attraper les siennes, les plaçant entre ses doigts et mimant le geste à l’aise de tes doigts autour des siens. « Comme ça. C’est simple, essaye. »

Votre relation est spéciale et tu ne peux certainement pas le nier ; d’ailleurs, Charlotte l’a bien remarqué. Peut-être même plus que toi. Et te charrier sur ce point semble être devenu l’une de ses attractions favorites depuis peu. Lorsqu’il te demande si t’es sûre de toi, tu hoches automatiquement la tête. Est-ce qu’il y a eu ne serait-ce qu’un instant où t’as manqué d’assurance ? Pas à ton souvenir en tout cas. Et ça t’étonnerait bien que ça ait déjà eu lieu, d’ailleurs. Ce n’est pas dans tes cordes de douter, quel que soit le sujet. Après avoir parlé de ta robe pour le bal, tu constates qu’il bute face à l’utilisation de ses baguettes et tu n’hésites pas un instant pour lui venir en aide. Tes doigts qui se glissent sur les siens pour l’aider à les tenir au mieux avant de te réinstaller sur ta chaise correctement pour admirer le potentiel carnage. « Si tu n’essayes pas on ne saura pas. » que tu lances en souriant, un signe de tête à son attention pour le motiver à se lancer. Et puis, quand tu vois toute la peine qu’il y met, tu ne peux t’empêcher de rire. Tu passes d’ailleurs ta main devant ta bouche pour tenter de contenir celui-ci et de te calmer.

Côtoyer Zeus est certainement pour toi une bouffée d’air frais. Il a cette capacité à te faire sourire en toutes circonstances d’aussi longtemps que tu te souviennes ; y a pas eu un seul moment où il n’a pas réussi à le faire. Ce soir encore, attablés dans le meilleur restaurant japonais de la ville, il réussit à te faire rire pour une simple histoire de baguettes. Tu camoufles ton rire derrière ta main lorsque le sushi retombe devant lui à quelques millimètres tout juste de sa bouche. Mais, bien vite, tes yeux s’écarquillent ; baguette plantée dans l’aliment, les yeux qui roulent. « Zeus… ça porte malheur. » En tout cas, tu l’as toujours entendu ainsi et tu préfères autant ne pas t’attirer les foudres du ciel. Et puis, il recommence. Une fois de plus, il tente d’attraper l’un des aliments de son plat et, alors que tu te concentres sur la chute que t’imagines en avance, tu constates qu’il réussit à le mettre dans sa bouche. Ah ? Belle réussite. A ses propos, tu fais mine de l’applaudir sans trop de bruit. « Toutes mes félicitations Monsieur Arnault. Apparemment, je suis une bonne maîtresse. » que tu lances en riant quelque peu avant de te replonger dans ta propre assiette pour la vider. « Tu connais déjà les cavalières de tes frères ? » Histoire que tu ne te trouves pas surprise d’être à la table d’une personne qui pourrait potentiellement t’insupporter.