Gabriel ∆ Quoi de mieux qu'une bonne douche chaude après l'effort ...

Voilà quelques temps que la bombe avait explosé à Harvard. Lors de l'explosion, j'étais ici-même dans les gradins. J'avais eu de la chance d'échapper à la mort... Je n'avais gardé aucune séquelle de mon évanouissement. J'étais ici dans les gradins, en train de regarder le match qui se déroulait sous mes yeux. Aujourd'hui, j'avais décidé de revenir au Harvard Stadium afin de me rappeler la chance que j'avais eu. J'avais enfilé mon short noir, certes assez court et moulant, mon débardeur blanc et très décolleté et mes baskets. J'aimais beaucoup courir, j'avais besoin de ça afin d'évacuer tout ce que j'avais dans la tête. J'ai toujours fais ça, et ça m'aide à m'en sortir quand j'ai des problèmes à résoudre. Depuis que j'étais parti de Moscou, je n'avais plus revu Viktor... J'avais tant bien que mal essayais de combler son vide par le sexe, mais rien y faisait, il venait toujours me hanter. Je n'aimais pas cette sensation que j'avais au fond de moi, je me sentais à la fois trahie et à la fois coupable.

Les écouteurs dans les oreilles je faisais le tour du stade, quand je regardais mon iphone et vu que je venais de courir pendant plus d'une heure. Il fallait que je m'arrête pour ne pas m'épuiser totalement. Je ralentis alors le rythme, je resserrai ma queue de cheval et me dirigeai vers les vestiaires. Une fois dedans il n'y avait personne. J'allai vers les casiers et y sortis mon sac. Je le posai sur le banc en face de moi et dos à la porte, je l'ouvris, quand j'entendis soudainement un bruit de porte....

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Gab & Freya

Je courut pour rattraper la balle, ce connard de Conrad était vraiment bon au football. J'attrapais le ballon ovale par-terre et m'affalais sur le sol. J'étais mort. La nuit avait été longue chez les Mathers et le réveille difficile. Mais je ne laissais jamais un ami tomber. Conrad comptait sur moi pour venir, et j'étais là. L'herbe chatouilla mon épiderme et je regardais le ciel bleu un instant, j'en pouvais plus. J'entendis des pas sourd s'avancer vers moi en courant. « Tu fous quoi merde ! ». Conrad me surplomba cachant le soleil. Je plissais les yeux et lui balançais le ballon a la gueule. « Je fais une pause... Je suis mort. » Déçu il s'assit à côté de moi.
Conrad et moi n'étions pas dans la même fraternité, on s'était rencontré le premier jour, depuis on n'avait jamais cessé d'être pote. Je me relevais quelques peu et regardais ma montre. Il était bientôt midi. Conrad commença a se lancer sur le sujet d'un test de chimie qu'il avait quelques jours plus tard et c'est à ce moment là qu'il me perdit. Je me mit à observer au loin les silhouettes des joggeuses sans arrières pensé. Je me mit à en regarder une tout particulièrement. Elle me disais quelque chose. C'est là que me concentrant plus en profondeur sur le détails, je reconnu la jeune fille. Je me levais rapidement coupant Conrad dans son discourt et balançais une excuse bidon avant de suivre la jeune fille, trottinant dans les vestiaire.

Ruisselant, je patientais quelque peu derrière la porte. Un sourire taquin ancré sur les lèvres. Je passais doucement la porte et m'élançait d'un pas assuré dans les vestiaire serviette sur l'épaule. La porte d'un casier était ouverte et je me positionnais alors juste derrière. Elle se ferma alors et je me trouvais face à Freya. Je souris et m'appuyais sur le métal froid des casier. « Salut Sweety » Je l'observais de bas en haut alors que ma mâchoire se crispa. Sa petite tenue m'inspirais bien des pensées et je relevais la tête pour affronté son dur visage. Elle luttait contre moi et j'adorais ça. Le fait que ce soit aussi pénible pour elle depuis la nuit du Spring Break lui donnait encore plus envies de me détester et ça se voyait dans son regard. Moi je ne pouvais pas m’empêcher de sourire et d'en jouer, c'était tellement plus fun. J'ouvris le casier à côté du siens, laissais tomber ma serviette par terre et retirais mon T-shirt faisant le mec impassible. Je lui jetait un coup d'oeil « Qu'est-ce que tu deviens Blondie ? Je te vois plus dans le coin, tu m'évite on dirait... » je bus une gorgé de ma bouteille d'eau et insistais toujours un peu plus sur son regard.

Ce matin, je ne m'étais pas réveillée de très bonne humeur. J'avais passé ma nuit à bosser sur un exam de politique et tout ce que je voulais aujourd'hui était de me détendre. J'avais donc choisi de courir ce matin, pour ensuite retourner chez moi et continuer à travailler. Ce week-end allait être long, mais il fallait que je me donne à fond dans mes études pour ne pas faire mauvaise impression. J'ai toujours été douée en cours, mais arriver ici avec des cours tout en anglais, était assez perturbant les premiers jours. J'avais beau être allée plusieurs fois en Amérique, j'avais toujours du mal à m'adapter les premiers jours. Cependant, quand je parlais anglais, mon accent russe ne se faisait pas trop entendre.

Quand je fermai mon casier, Gabriel me surpris. Il était là posé contre celui d'à côté et après m'avoir bien regardé il fixa son regard sur mon visage. « Salut Sweety » me lança-t-il. A sa voix, qui m'agaçait déjà, je lachai un petit soupir en levant les yeux au ciel. Qu'est-ce qu'il me voulait encore ? J'avais rencontré Gabriel en soirée, et dès qu'il s'approcha de moi je sus à quel point j'allais le détester. C'était le genre de mec lourd, qui ne pense qu'à lui et qui ne cherche qu'à serrer. Ces types là, je les connaissais bien et je savais très bien comment m'en débarrasser. Et pourtant, je ne sais pas ce qu'il m'a prit, mais nous avons fini par coucher ensemble... Grosse erreur.... Alors que je me tournais pour ouvrir mon sac et sortir un bouteille dos, je l'entendis me dire « Qu'est-ce que tu deviens Blondie ? Je te vois plus dans le coin, tu m'évites on dirait... » Je me retournais alors, la bouteille portée à mes lèvres et je le vis torse nu. Après une gorgé je lui répondis « Moi t'éviter ? Bien sûr que non.. Mais je me demande toujours pourquoi ils ne font pas de vestiaires mixtes ici... » Je me retournai encore, je n'avais décidément pas envie de voir sa tête. Je sortis ma serviette de mon sac et je posai mon pied sur le banc et enlevai ma première chaussure.

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Gab & Freya

Elle agissait comme elle avait toujours agis avec mépris, ce qui me rendait d'autant plus désireux. Freya était physiquement ce qui faisait de moi un homme. Une jeune slave au cheveux clair et à l'accent bandant. Je me passait une main dans la nuque tant elle se mouvais à côté de moi, je me rappelais alors comment la première fois elle avait déjà joué de son air hautain. Mis a part ce corps fabuleux, Freya était une peste comme je les méprisais. La Elliot par excellence, la fille qui te regarde aguicheuse et t'allume, te refroidissent instantanément en te disant que tu n'es pas assez bien pour elle. Cette fille là. Mon égaux de mal en avait pris un coup, je devais l'avoué. On me disais rarement non. Elle installa son pied sur le banc adjacent trémoussant son postérieur devant mes yeux. Je toussais, j'étais loin d'être indifférent, et je ne cherchais pas à l’être. Je retirais mon large jogging gris et prêtais attention que d'un regard en coin. « Ils sont mixte, quand je l'ai décidé. »

Je me pinçais la lèvre quand je m'autorisais un regard vers elle, ses cheveux ainsi attaché ne me plaisais guère et je me remémorais comment lors de cette fameuse soirée ils se baladaient ballant sur mon torse tant elle dansait des hanches. Ok, je commençais à devenir faible. Je retirais mon Calvin Klein rapidement et passais la serviette sur mon épaule. J'observais une dernière fois ce petit cul pendant qu'elle retirais ses chaussures. Ma mâchoire se serra et je décidais de m'élançais vers les douches avant qu'il ne soit trop tard. « Détache toi les cheveux sweetie, ce petit air innocente ne te colle pas du tout à la peau... » Balançais-je continuant mon chemin. Victorieux de ne pas faire marche arrière.

« Ils sont mixte, quand je l'ai décidé. » Gabriel ne se prenait décidément pas pour de la merde. Il aimait se croire au-dessus des gens et c'est ce qui m'énervait au plus haut point. Alors que je commençai à détacher mon autre chaussure, je tournai furtivement le regard vers Gabriel pour voir s'il comptait vraiment se mettre nu devant moi. Il était déjà en caleçon, il n'allait donc pas tarder à se déshabiller intégralement.

Alors que je retirai mon débardeur, je vis Gabriel marchai près de moi et me dépassai. Il était alors nu et me lançai « Détache toi les cheveux sweetie, ce petit air innocente ne te colle pas du tout à la peau... ». je ne savais plus quoi dire. C'était vraiment dur de résister à Gabriel, car même si je ne l'appréciais pas, je ne restais pas indifférente à son physique. Il était très musclé, et c'est en partie ça que j'aimais chez les hommes. J'enlevai mon short et me retrouvai alors en boxer noir. Je m'approchais alors des douches où Gabriel était entrain de se mouiller. Je lui dis alors « En fin de compte, je ne pense pas que je vais me déshabiller intégralement, ça te ferait bien trop plaisir... ».

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Gab & Freya

Je balançais ma serviette à l'entré des douche et fis quelques pas sur le carrelage mouillé. J'appuyais sur la pression et une pluie de goutte me tomba sur le visage. Je ne bougeais plus, dieu ce que c'était bon de prendre une douche après l’effort. Je me passais une main dans les cheveux et laissais l'eau couler sur mon corps lorsque j’aperçus Freya apparaître à l'entré. Je sourit me frottant le torse admirant sans m'en cacher sa quasi tenue d’Ève. Elle me balança un pic, qui me fit marrer, j'arquais un sourcils. « J'apprécie déjà l’effort ! » je lui fit un clin d’œil furtif et attrapais du gel douche, continuant mon occupation. Je me sentais dors et déjà victorieux car je savais très bien ce que allait se passer. Il se trouvait que ça faisait quelques années que je faisait partit du campus et j'avais certaines connaissance, comme par exemple, les lendemains de soir de match – comme aujourd'hui – les footballeur d'Harvard passait tellement de temps sous leurs douche, qu'il était impossible de prendre deux douches chaudes au même moment. Je souriais niaisement donc observant la scène de loin, sachant pertinemment qu'elle aurait une petite surprise.

Alors qu'il était en train de savourer sa douche, je me dirigeai au jet d'eau juste à côté de lui. Je poussai le bouton et de l'eau gelée vint se poser sur ma poitrine « Hiiii ! » lachais-je par surprise. En Russie, l'eau avait beau, parfois, ne pas être très chaude, cette eau glacée m'avait bien surprise. A mon cri, j'entendis le rire moqueur de Gabriel. Je me tournais alors vers lui, et l'éclaboussai avec l'eau gelé. A sa réaction, ce fut maintenant à moi de tirer un sourire.

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Gab & Freya

Mon visage sous l'eau je riais d'avance. Cette fille me sortais par les yeux et j'avais bien envie qu'elle se gèle sous cette douche. Je jetais un furtif coup d’œil et me fendais la gueule lorsqu'elle sursauta dans un frisson. C'était tout bonnement bien fait pour elle, elle venait de se prendre la température même de son cœur, si cœur il y avait. C'était incroyable comment tout ces petits gosses de riches pouvait être méprisant. Elle me balança alors de l'eau et je ne pus n’empêcher d'être positivement surpris. Je la regardais taquin. Ce genre de personne était-elle capable de s'amuser ou bien... Je croisais son regard et ma bouche se fendit en un sourire. Je retrouvais là, la fille qui s'était laissé aller à ses désirs et non pas celle qui se fixait des règles merdique et s’empêcher de vivre. J'observais alors ses courbes gentiment. Je ne pouvais pas le nier, la voir là à demi nus, avec en quelque sorte un impact sur moi. Je la jaugeais du regard. « La mienne est brûlante. Je peux te faire une place. » lui dis-je lourd de sens.

[quote="A. Freya Moscovitch"]

Je savais très bien qu'en lui jetant de l'eau glacé sur lui, nous venions de commencer notre jeu d'attirance... A la première soirée où on s'était rencontré, il avait suffit que je lui renverse mon verre sur son tee-shirt pour qu'il me prenne à part, enlève son tee-shirt et que tout commence. En fait, quand on se voyait, on ne pouvait s'empêcher d'attirer l'autre dans notre piège pour arriver à nos fins. Même si dans la vie courante, je ne me verrais jamais me traîner avec lui, il fallait avouer que ça me plaisait bien de passer des moments de grande intensité à petite dose. Alors que je n'étais pas de bonne humeur aujourd'hui, il avait réussi à me faire retrouver le sourire. Et quand il me dit « La mienne est brûlante. Je peux te faire une place. », je sus qu'on ne pouvait plus faire marche arrière... Je me mordillai alors la lèvre, me colla contre le mur et me fis glisser sous sa douche. Je m'accroupis alors, en me laissant tomber contre le mur et pris son shampoing qui était posé sur le sol. Je me relevai, l'ouvris et lui dit « La puanteur de mes cheveux m'est insupportable, laisse moi y remédier ! ». Bien sûr, ce que je venais de lui dire était faux, mais était un prétexte pour user son shampoing. Je passai mes bras au-dessus de ses cheveux et vidai la quasi-intégralité du shampoing. « Oops » lâchai-je en rigolant. Je passai alors mes mains dans ses cheveux et frottai très vite afin qu'il soit submergé de mousse jusqu'à ses yeux.

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Gab & Freya

Je plongeais mon regard dans celui de la jeune fille. Elle était là, elle était la fille espiègle et taquine que j'avais découvert cette nuit là pendant qu'elle s'adonnait à moi. J'arquais un sourcil, le jeu bien en marche. La tension sexuelle régnait à présent nos corps proche l'un de l'autre, mais on en était qu'à se chercher du regard et joué de nos réaction pour l'instant, et je devais avoué trouver ça pas mal amusant. La jeune fille s’accroupit alors et je dus me mordre la lèvre très fort pour ne pas me manifester. Elle se releva alors et je m'autorisais un bref coup d’œil sur l'étendu de sa silhouette. Elle s'amusa alors à me vider le shampoing sur la tête et je la laissais impuissant malaxer mes cheveux. La mousse s'amassait sur ma tête et je souriant voyant son visage amusé. Je m’approchais alors d'elle un peu plus et me penchais sur son épaule. « L'odeur de ta peau n'est pas terrible non plus, je m'occupe de toi. » Je me passais une main dans les cheveux et me collait de la mousse dans les deux mains. Je la regardais alors fixement et posait mes deux mains sur ses hanches dénudés. Je lui balançais un léger sourire ravageur sans la lâcher des yeux et doucement je laissait glissé mes mains pleine de shampoing dans son dos, réduisant ainsi l'espace qui nous séparait à zéro.

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