Invité
est en ligne
Invité
« J'comprends que tu veuilles te protéger, parce que nous les junkies ont est imprévisibles. On en parle pu, ça sert à rien en fait. » disais-je, je secouais la tête pour signifier que je m'incluais pas dans les imprévisibles. J'avais suffisamment déconné avec ça que ça m'donnait pu envie d'y retoucher. Bref, tg Agathe parce que ça servirait à rien d'en parler de long en large. S'il voulait des preuves.. bah j'avais qu'à passer des tests de sang à chaque mois? Aussi simple que ça. Notre discussion déviait vers notre couple. Je reniflais sans parvenir à retenir les larmes qui coulaient sur mes joues. J'voyais embrouillée, pourtant j'écoutais les mots qui sortaient de sa bouche. Est-ce que c'était parce que mon esprit voulait m'épargner cette douleur à laquelle j'avais été confronté? Ça serait pas la première fois, j'avais longtemps refoulé le souvenir de mon frère dans ma tête. J'avais toujours mentionné que j'avais que deux frères, Abélard et Hadès. Pour moi, le troisième existait pas et avait jamais existé. « C'était pas insignifiant, parce que si c'était le cas j't'aurais jamais donné l'heure. » lâchais-je en tapotant mon index sur le dessus de mon poignet. Les choses dégénéraient un peu lorsqu'il posait ses lèvres sur ma joue, lèvres qui déviaient de sa trajectoire pour venir sur ma bouche. Pourquoi fallait-il en arriver là? J'avais pas envie d'le blesser davantage, de le briser encore plus. C'était tellement dur pour moi aussi, parce que je savais et sentais que c'était une mauvaise idée. J'échangeais quelques mots avant de venir l'embrasser de nouveau. Je fonçais carrément dans le tas de problèmes sans m'en préoccuper. Au point où on en était, y pouvait pas nous arriver pire. Pas vrai? On avait atteint le summum de la rupture en quinze minutes. Anto partageait le même avis que moi mais il me repoussait pas. Mes mains quittaient ses joues pour venir se loger contre sa nuque. Sa lèvre mordillait la mienne, puis il me disait carrément qu'il voulait plus qu'un simple baiser. Je souriais légèrement, mon regard scrutait chaque parcelle de son visage. Anto venait m'embrasser avec fougue, tandis que ses mains caressaient mon corps. J'enroulais mes bras autour de son cou, nos langues se retrouvaient après des mois. « Attends, viens. » soufflais-je contre sa bouche, prenant sa main dans la mienne pour l'attirer vers un coin un peu plus intime sur la plage. Y avait pu personne mais c'tait juste au cas où que. Je retirais la robe fleurie, dévoilant ma poitrine nue. Le seul bout de tissu qui me restait c'était ma culotte. Je collais mon buste contre son corps, mes lèvres dans son cou et mes mains qui s'attaquaient déjà à son bermuda. Je déboutonnais le bouton, descendait la fermeture éclair et le lui retirais dans la précipitation.
(Invité)