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Lyvon ✞ Maybe you were free before my blackened wing covered you

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Maybe you were free before my blackened wing covered you ★ ─
w/ @Devon Bulger


C’est toujours ainsi entre nous, les moments de paix sont rares mais ils n’en sont que plus intenses. C’est un véritable ouragan qui vient de me décimer, la rage qui s’est enflammée au travers de tes poings, et voilà que le feu de nos violences agonise là avec ce reflet de lune qui vient poindre dans le métal de ta lame. A terre. Un peu comme nos guerres. La trêve s’insuffle dans le chaos de nos carcasses, par mes mains frêles, chétives encore qui viennent enserrer ta taille plus robuste. J’y agrippe mes phalanges comme si ma vie en dépendait. Et peut-être finalement… Mes paupières qui se ferment, qui commencent à enfler sous le souvenir de ton assaut, je sais que mon visage n’aura plus rien de beau dans quelques minutes… Mais je viens simplement ressentir l’apaisement dans les bras de mon bourreau. Il n’y a que des fêlés comme nous pour endurer de pareilles choses. C’est les remords qui viennent expier au travers de mes lèvres blessées, toujours en quête de ta personne néanmoins. Tu viens te reculer après m’avoir enlacé, et c’est comme si on m’arrachait quelque chose à nouveau. J’ouvre de nouveau mes prunelles non sans éluder une certaine douleur. « Je l’ai mérité. » que je rétorque avec un mince sourire. Je savais pertinemment à qui je me frottais et encore plus que tu n’es pas un enfant de chœur. Ce sont les coups qui parlent avant les mots chez toi et en manigançant derrière ton dos, j’étais parfaitement consciente du risque que j’encourrais.  « Tu n’as pas à t’en vouloir. » que je reprends alors que mes paumes viennent se poser à la naissance de ta nuque, que mes phalanges se perdent dans l’épaisseur de ta chevelure, mon corps tremblant plus que de raison, la fatigue venant m’écraser après toutes ces sensations, ces luttes. « On fait quoi maintenant ? » Vaudrait mieux sans doute se tirer quelques temps, la vengeance a sonné, mais les conséquences viendront elles aussi, car dans notre monde rien ne reste impayé.



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Maybe you were free before my blackened wing covered you ★ ─
w/ @Lyra Bain


Faire face à mes déboires, c’était jamais simple. En réalité, ça ne m’importait peu avant. Jusqu’à toi. Jusqu’à ce que mes méfaits soient inscrits sur ta peau. C’était le cas ce soir. Excès de colère, coups à répétition sur ta peau fragile. Certes, tu avais pris connaissance de mon comportement, de mon caractère. Mais ce n’était pas pour autant une excuse pour moi. J’aurais du mieux me comporter, ne pas te violenter de cette façon. Ton visage allait mettre plusieurs jours à s’en remettre, je le savais. Et c’était bien pour ça que je cherchais à me faire pardonner. Même si tu l’avais mérité, même si tu le savais, je chercherai ton pardon dans des actes peut-être un peu trop attentionnés pour moi. Comme mes pouces caressant ta peau parsemée de sang, l’essuyant délicatement pour en voir les ecchymoses se dessinant doucement. Le calme après la tempête oui, c’était clairement le cas. Un cœur qui cherche à reprendre un rythme plus lent, malgré les sentiments annoncés. Un regard tendre et des gestes aussi. J’enroulais de nouveau mes bras autour de toi, tandis que tes mains trouvaient place dans ma nuque, à la naissance de mes cheveux. Une sensation délicieuse, qui me calmait de bien des façons, je l’admets. « T’as besoin de te reposer. Je suppose qu’on va s’exiler, pas trop loin. Faut pas avoir l’air suspect non plus. Tu dormiras pendant que je nous conduirai quelque part de tranquille. » Tu avais clairement besoin de sommeil, surtout après ce que je t’avais fait endurer. Un baiser sur le coin de tes lèvres, avant de reprendre. « Va t’installer, j’arrive. » Et je te lâche, récupérant le couteau au sol, avant de donner un coup de chaussure sur la terre pour cacher nos empreintes, et le sang. Je faisais pareil là où tu avais craché, là où tu avais laissé tes chaussures. Avant de retrouver l’automobile, m’installant côté conducteur. « Il faut qu’on aille chercher quelques affaires avant. Je te déposerai chez toi avant de me débarrasser de cette voiture. Je repasserai te chercher une heure après. Ça te va ? » Ça semblait être un bon plan. Et comme ça, on s’en irait, avec Gotham, le temps de quelques jours, quelques semaines. Se ressourcer pour mieux reprendre par la suite.


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Maybe you were free before my blackened wing covered you ★ ─
w/ @Devon Bulger


Qu’importe tes violences, qu’importe tes démons. Je te l’ai dit, je ne partirai pas. Si j’évolue chaque jour entre tes bras, je sens bien qu’il en est de même pour toi. Je vois une tendresse là où je ne cueillais auparavant que la glace, je sens l’amour là où je ne me confrontais qu’à la rigidité d’une chair surentraînée pour faire mal. A mon tour, je deviens plus forte, plus solide. Comme si dans nos contrastes, on parvenait à établir de nouvelles nuances. Je reste quelques instants ainsi contre toi, et je vois bien que tu te reproches quelque chose que j’ai provoqué pourtant. « Ok. » que je rétorque, le corps gorgé de fatigue, je devrais également m’appliquer des soins sûrement, sentant que tu as sans doute un peu trop entaillé l’arcade. Je marche néanmoins d’un pas traînant, jusqu’à l’intérieur de la caisse. Je m’y installe, profitant de l’instant où tu effaces nos traces pour ouvrir la boîte à gants. J’avais pris soin de mettre quelques objets de première nécessité ici, désinfectant, pansements, que j’applique, avant de remettre autour de mon cou la chaîne avec nos pendentifs. « ça me va oui. » que je rétorque doucement même si la voiture, je devrais la rembourser, peu importe. Je sais qu’un de ces jours l’argent ne sera pas un souci, je prétendrai à un accident. Je ferme les paupières alors que tu enclenches le moteur, que la douleur m’empêche pour le moment au sommeil, mais je saurais y remédier, le froid est trop prenant encore. Enfin, c’est mon studio que je retrouve, le temps de me changer pour une tenue plus sommaire après une douche rapide, cheveux noués rapidement, casquette vissée sur la tête, inutile que tu vois immédiatement l’étendue des dégâts, et enfin quelques affaires assemblées. Partant quelques instants plus tard pour de nouvelles aventures.



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FIN DU RP
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