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Lyvon ✞ Maybe you were free before my blackened wing covered you

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Maybe you were free before my blackened wing covered you ★ ─
w/ @Devon Bulger

J’ai accumulé les indices au comble des jours, au gré des nuits. Quelques noms d’ailleurs qui se murmurent de badauds en badauds jusqu’à remonter à la tête de liste. Faut pas croire. J’ai l’air si innocente, on se confie facilement à moi. Après tout, j’ai tout du parfait appât. Je connais les clients par cœur au Nephilim. Les riches, les fêtards, les cabossés comme moi. Ça m’a coûté quelques verres offerts, des flirts plus que nécessaires, mais peu importe. J’ai toujours ce but fixé en tête, cette vengeance qui vient refroidir mes ivoires. Ceux qui t’ont fait ça ne seront pas impunis et petit à petit, j’ai récolté chacun de leurs noms, m’offrant comme je l’avais prévu. J’ai troqué la robe noire contre la Rouge parce que c’est tout simplement celle qui avait le plus éveillé ton regard, celle que tu m’avais interdite, et je savais pertinemment que c’est celle qui plairait le plus à ces pervers. Je me suis rapprochée d’un homme de main d’abord, jouant les fausses ingénues, la brebis un peu trop blanche, il s’est méfié quelques temps, puis finalement m’a accordé le laisser-passer pour le grand boss. Ils sont dégueulasses jusqu’au bout tu sais. Ils organisent des soirées très privées où ils font venir les jeunes filles un peu déboussolées comme moi, la plupart n’alignent pas trois mots d’anglais. Certaines sont fraîches et classes, d’autres bien moins. Toutes n’auront pas le même destin entre les passes de rue et les suites luxueuses des hôtels. Le sort reste le même qu’importe le chasseur, on écarte les cuisses. On vient me convier dans cette pièce privée, un peu plus à l’écart. C’est ce moment que je choisis pour t’envoyer le message, avec l’adresse, te sommant de venir immédiatement et te décrivant l’accès de la pièce. Je suis bien consciente de poser une bombe dans nos enfers, bien lucide sur le fait que plus rien ne serait pareil après tout ça. Mais une seule idée me reste gravée. Te venger. Alors, je m’introduis dans ce tribunal avec cette meute de loups, quatre. Les autres sont disséminés un peu partout dans la fête, mais ceux-là crois-moi, ce sont les plus sales. Les plus importants aussi. Testant le bétail pour mieux se le partager. Ils m’observent, je leur offre mon sourire le plus sage, un brin effrayé. Ils ignorent à quel point je peux être redoutable. Je prends un air faussement apeuré quand ils viennent me demander de me déshabiller comme pour observer un morceau de viande. Je m’exécute, tentant de cacher mes parties. Suffit de pas montrer trop d’assurance, d’avoir l’air vulnérable pour accentuer un peu plus le brasier des enfers. Mes paupières qui se ferment lorsque les phalanges du principal viennent se poser sur mes courbes, lorsque ses mains m’explorent sans aucune retenue, le rire gras, qui vient épancher un semblant d’acide dans ma gorge. Ris, profite, parce que je te jure que c’est moi qui rirai bientôt. Le type me retourne brutalement, me forçant à adopter l’angle contre la table, dénudant ma partie la plus vulnérable, ne résistant sans doute pas à l’appel de la candeur, enflammé par mon cri d’effroi. Il ne sait pas que la seule chose que je désire c’est que cela dissémine suffisamment de rage en toi.


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w/ @Lyra Bain


Une soirée comme les autres. J’allais mieux, mes blessures s’étaient résorbées et mes marques au visage toujours là, mais atténuées par le temps. Tu avais pris le temps de bien les soigner et je t’en étais reconnaissant. A présent sur mes deux pieds, j’avais pu reprendre mes affaires comme bon me semblait. Au Nephilim, m’amusant à effrayer quelques gamins en quête de sensations fortes, je continuais à traiter mon business un peu à l’écart, surtout loin du regard d’Izzy qui ne voulait pas que je sois dans ces lieux pour tout ça. Connor, j’avais réussi à le faire céder, ne serait-ce que pour qu’il soit de nouveau à nos côtés. Je ne voulais plus le laisser errer et faire des conneries, comme il a pu faire ces derniers mois. Et alors que j’étais sur un dossier sensible, vis à vis d’une rixe dans un quartier chaud de Boston, j’ai reçu ton message. Fronçant les sourcils, je mettais tout en stand-by, t’imaginant directement en danger et le sang ne faisait qu’un tour dans mes veines. Attrapant ma moto, je l’enfourchais, casque sur la gueule, pour rouler directement à l’adresse que tu m’avais donné. Les instructions étaient claires et j’espérais arriver à temps pour te sortir d’affaires, si jamais tu étais réellement en danger. Puis arrivant sur les lieux, je reconnaissais plus ou moins. C’était pas fréquentable ici, surtout pour toi. Les filles y étaient vues comme de la viande, comme de la chair à canon, à envoyer aux clients pour quelques dollars. La colère monte, mon sang bout. Je n’ai pas besoin de relire le message pour suivre tes instructions, tout était clair dans ma tête. Cœur battant, j’arrive à la salle que tu m’avais indiqué. Porte qui s’ouvre, quatre hommes. Quatre hommes et toi. Mon regard s’attarde sur toi, dénudée, l’homme bien trop proche de toi, le regard lubrique. Puis je l’observe. C’est eux… Eux qui m’ont tabassé. Eux qui m’ont mis à mal. Je comprends rapidement, malgré la colère rouge qui m’aveugle soudainement. Refermant la porte derrière moi, j’attrape le couteau à cran dans ma ceinture, le libérant pour attaquer le premier homme proche de moi. Coup dans le flanc, coup dans le cœur. Attaque au pied pour repousser celui qui vient m’assaillir par l’arrière, avant de se recevoir ma lame dans la gorge. Comme un chien enragé, je m’attaquais aux deux autres de façon animale. Peaux déchiquetées, sang qui dégouline partout, ce n’était qu’une fois les quatre corps jonchant au sol, sans vie, que je daignais enfin te regarder. « Rhabille-toi. Tout de suite. » Essoufflé, en colère, je me retenais fortement de pas te donner un coup à toi aussi. Un coup de couteau bien placé, qui mettrait fin à bien des soucis dans ma vie. Mais l’amour que je te porte m’en retient. Foutu amour. Foutus sentiments. Tu auras ma peau, comme tu as eu mon cœur. « Où sont les deux autres ? » Tu le savais pertinemment. Ils étaient six, il en manque deux. Si tu es arrivée jusqu’ici, c’est que tu avais un plan pour tous les exterminer.


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Certains diront que je suis inconsciente, trop effrontée, les phalanges dressées au gré de mes routes pour allumer des brasiers. Le mien se nomme Devon et je sais parfaitement comment l’exécuter. Mes paupières se plissent sous l’assaut de l’homme et l’espace d’un instant, j’espère simplement que tu arrives à temps même si sans doute que tu ne me réserves pas un meilleur sort. Je l’accepte du moment qu’il vienne s’abattre de tes mains. Ce serait naïf de croire que je pourrais me préserver des souffrances, des chantages, des tortures. On ne trempe pas dans les vices sans en récolter les stigmates. Alors quitte à choisir, je préfère que ce soit toi qui me les infliges. La porte s’ouvre et le silence s’abat, j’entends la lutte des corps, tes actions plus que rapides. Prestement je me redresse, envoyant l’arme du type qui m’étreignait quelques instants plus tôt à terre. Tu ne négocies pas, lui tranche la gorge, si bien que mon corps recueille un filet écarlate. Le sang ne me fait pas peur. Enfin, quand le sang vient abreuver le sol asséché de nos violences, ton regard vient rencontrer le mien. Il n’y a que la rage qui t’anime et je surprends mon épiderme qui frissonne. Le froid peut-être, la peur, ou bien le désir ? Finalement, un peu de tout cela mêlé. Et c’est en toute conscience que j’ai tout provoqué. Je viens rattraper l’étoffe rouge pour l’enfiler, tu noteras que je ne porte pas le pendentif, tout simplement pour ne pas me trahir dès l’entrée. A présent recouverte, tu viens m’interroger sur les deux autres, tandis que je tiens toujours l’arme en main, on entend quelques cris au loin. « ça c’est le premier. » que je reprends d’une voix ferme, j’ai pris soin de lui servir un verre dangereusement explosif en substances, ça m’a presque coûté la moitié d’un salaire mais peu importe. « Suis-moi. » que je te commande pour le deuxième. Il faut faire vite, agir rapidement car il ne nous restera pas beaucoup de temps pour le dernier. Nous faufilant dans le couloir, je t’entraîne dans une pièce à l’écart, dédiée aux shows plus privés, une fois les filles déjà passées à l’abattoir, on les met immédiatement en pratique. Nous profitons de la cohue, des mouvements de foule pour passer pour le moins inaperçue. D’un coup ferme, j’ouvre la porte, menaçant l’homme et la fille de l’arme. « Dégage. » que je dis à la nana avant de te regarder pour te faire le signe d’y aller. C’est ta vengeance, ton exutoire. Le brasier dans lequel on vient sauter, tous les deux ensembles.



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La rage sévit en moi quand je te vois ici, dans cette position, entièrement dénudée alors que les hommes sont autour de toi. Pas n’importe lesquels. Ceux qui m’ont blessé, ceux qui m’ont mis à terre quelques jours. Ceux que tu voulais venger de cette façon précise. Et je te déteste en cet instant d’avoir agi dans mon dos, ne respectant pas ce que j’ai dit, ordonné même. Tu n’étais qu’une petite idiote qui n’a rien dans le crâne. Tout ton plan reposait sur ma présence ici même. Et si je n’avais pas pu me libérer ? Ton corps aurait été souillé de ces quatre pervers et tu n’aurais eu que tes larmes pour pleurer. Et une lame pour te suicider. La rage, elle me poussait à les tuer tous, les quatre. Un par un, dans une vitesse et une force que je ne me connaissais pas. La rage, elle poussait en moi comme une énergie à canaliser. Ce que je tentais de faire, bien sûr. Corps jonchant au sol, il ne restait que nous, décorés d’éclaboussures de sang. Qu’importe, on saurait faire face à la crise qui nous attend par la suite. Concentré dans ce plan que tu m’avais alors imposé, tu te rhabillais sous mon ordre et m’indiquait où étaient les deux autres. Des cris autour du premier indiquaient sa position, sous ta confirmation. Puis je te suivais, pour rejoindre le second. Les gens s’affolent, ce qui est normal. Dans la foule, on passe un peu plus inaperçu, et c’était bien mieux comme ça. Un couloir sombre, des filles qui s’en vont. Une porte s’ouvre sous ta force pour qu’on puisse découvrir un homme et une femme. Tu ordonnes à la femme de partir, me faisant signe que j’avais à présent la main sur le destin de ce mec. Certainement le plus pervers des six. Celui qui regrettait un peu plus celles que nous avions tué puisqu’il s’était bien acharné sur moi l’autre soir. Sortant de nouveau le couteau ensanglanté, le regard mauvais et le sourire machiavélique, je penchais la tête en le regardant. Apeuré ? Peut-être pas, mais il n’était pas bien. « Ils ont déjà tous perdu la vie. Les cinq autres. Et oui, tu vas les suivre. » Je penche la tête de l’autre côté tout en me rapprochant de lui, le couteau trouvant place contre sa joue. « Peut-être qu’un jour, vous allez comprendre qu’on ne s’en prend pas aux Bulger. » Parce que la vengeance est terrible, préparée ou non. Transperçant alors sa joue, passant par sa langue pour aller jusqu’à l’autre, je finissais par tirer vers moi la lame pour ensuite la faire glisser le long de son cou, faisant bien attention à rompre sa carotide. Mort simple et efficace. Sadique même. Mais bénéfique. « T’as un plan de sortie ? » Je ne te regardais même pas. Ton froid, sec. Tu allais avoir pour ton grade et je sais que tu le sais. Mais pour ça, fallait qu’on sorte d’ici sans se faire remarquer. Et j’espérais que tu y avais pensé.


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Oui mon plan est depuis le départ parfaitement orchestré. Crois-moi, j’ai su remplir le blanc de mes nuits de projets plus ou moins fantasques, je suis comme ces petites fourmis. De celles qu’on ne se méfie pas mais qui amassent, récoltent les informations, les armes, les menaces. Jusqu’au jour où tout explose, où je tente le tout pour le tout. Quitte à te perdre pour de bon. Mais au moins vengé tu seras, l’honneur intact et l’effroi qui sonnera de nouveau à l’évocation de ton nom sur les lèvres. Stark. Bulger. Je comprends mieux ta réputation lorsque tu t’occupes du dernier. Lorsque le mal vient te ronger pour mieux se déployer dans les chairs ennemis. Le geste est précis, taillé pour aviver la souffrance avant la mort, le résultat une véritable boucherie dont je ne m’offusque pas. Bien au contraire, c’est une certaine admiration que tu pourrais lire dans mes prunelles si toutefois tu avais la volonté de les voir. Ton regard me méprise, me fuit, car je sais la haine que tu réfrènes à mon égard présentement. Puisqu’à toi aussi, j’ai tendu un piège. M’obstinant sur ma première idée. Mon premier plan. Je viens refermer la porte derrière nous, nous retrouvant seul dans cette pièce, le cadavre en prime. Je me rends rapidement à la fenêtre. « J’espère que tu sais nager. » Je n’attends pas davantage pour me hisser sur le rebord. Laissant l’air m’aspirer et entraînant ma chute sur plusieurs étages. Puisque ces pervers choisissent les lieux de luxe pour leurs horreurs, il n’est pas étonnant que la vue sur l’océan ne soit pas une option. J’accueille dans un cri glacé l’eau froide sur mon corps. La robe reste légère, bien trop si tu veux mon avis, mais elle sera toujours moins froide que la mort. Alors je m’assure que tu suis, et effectue quelques brasses vers le petit bateau à moteur que j’ai pris soin de mettre à notre disposition. Comme tu le vois, je suis jeune, candide mais une froide stratège, capable de penser à tout.



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w/ @Lyra Bain


J’étais clairement en train de péter un câble dans mon esprit. Tu étais loin d’être docile, à respecter les engagements que tu avais pris avec moi. Trahison, voilà comment je le voyais. Et tu n’avais encore aucune idée d’à quel point je pouvais être mauvais avec les gens qui me trahissent. Mais ce n’était pas le moment pour montrer du ressentiment, bien que tu dois avoir capté à quel point je pouvais t’en vouloir en cet instant précis. Il fallait qu’on s’en sorte. Le cadavre n’était plus qu’une enveloppe corporelle sans vie, le sang s’écoulant le long de son corps, de son torse habillé d’un costard sans plus aucune valeur. Mais maintenant, il fallait partir d’ici. La foule pouvait être une solution mais je me demandais si tu avais une solution de repli. Après tout, c’était ton plan et je voulais voir si tu avais pensé à tout. Visiblement oui. Nager. Heureusement que je le savais oui. Et si je t’avais dit non ? C’était des choses qu’il faut toujours voir au préalable. Et rien que ça, ma colère revenait de plus belle. Te voyant alors plonger la tête la première, sautant ses plusieurs étages pour rejoindre la mer glacée, je te suivait de près pour éviter les représailles. La tête fendait l’eau, mon corps bien vite immergé, avant de remonter à la surface pour reprendre de l’oxygène. Quelques brasses et voilà qu’un bateau était là, à nous attendre. Tu grimpes dedans, je te suis. Des serviettes autour de nos corps et je me mettais au niveau du moteur pour le mettre en marche et nous guider plus loin, le lieu du crime ne devait pas nous être associé. Mais avant de rejoindre la côte, où on pourrait retrouver la terre ferme, je nous stoppais dans le noir de la nuit au milieu de nul part pour te rejoindre et te donner une gifle mémorable. Il me fallait exprimer cette colère et c’était par les coups portés sur toi que j’allais y arriver. « PLUS JAMAIS, OK ? » Le venin sort, mais la colère n’est pas assouvie pour autant. « Plus jamais tu me fais ça. » Je retournais au moteur, le remettant en marche pour trouver une côte accessible afin de retourner à nos occupations premières. J’étais incapable de te faire confiance à présent. Pas après ce coup que tu viens de faire, aussi bien pensé soit-il.


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L’eau glacée n’est que peu de choses en comparaison avec ce qui m’attend. Mais je ne regrette pas le moins du monde, je ressens même une certaine fierté puisque nous avons réalisé mon plan. Certes, il était risqué, mais la vie ne se conçoit pas sans. Je viens me hisser rapidement à l’intérieur de la coque, tu m’y suis, et nous nous séchons prestement avec quelques serviettes que j’avais préparé également. Ma tête se tourne brutalement lorsque tu viens me gifler et naturellement je viens poser ma paume à ma joue. Je ne réplique rien, parce que ce n’est pas le moment. Et c’est ton orgueil qui est touché même si finalement j’ai eu raison. Tu ne supportes tout simplement pas qu’on décide à ta place. Mais je compte pas rester gentiment rangée comme une poupée trop fragile pour être dévoilée. « Prends vers le nord, jusqu’à ce point. » Je te montre un immeuble bien éclairé tandis que tu reprends la marche du bateau en enclenchant de nouveau le moteur. C’est le silence et la nuit noire qui vient nous parer. Peut-être que je t’ai vengé au prix de te perdre oui. Peut-être que j’ai sacrifié mon importance à tes yeux au prix de ton orgueil. Mais peu importe. L’important étant le résultat, que tu ne restes pas une ombre parmi les ombres. Parce que dans ta noirceur, tu mérites de t’élever, tu mérites de briller et de te faire ton propre nom. Si tu le veux je t’y aiderai. Même si là c’est la dernière chose dont tu as envie. Nous nous rendons près finalement à quai, et je remonte à terre rapidement. Une voiture simple et banale de couleur noire y est garée. Enroulant la serviette autour de mon bras, je passe avec fracas mon bras au travers de la vitre arrière. On m’a prêté cette caisse et je devrais payer les réparations mais je ne suis plus à ça près. Ouvrant la porte, je récupère finalement les clés, planqué dans le vide-poches à l’arrière du dossier conducteur. Je te balance les clés. « Maintenant tu décides de la suite. Et si tu m’emmènes ou non. » que je lance en claquant quelque peu des dents. Pas certaine que tu poursuivras la route à mes côtés, mais je ressens bel et bien cette certitude que tu voudras me foutre une raclée avant.



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w/ @Lyra Bain


Je n’avais pas attendu bien longtemps une fois sur le bateau pour te châtier une première fois. Une gifle, violente et pleine de rage, venait alors s’abattre sur ta joue. Tu ne m’avais pas écouté, tu n’en avais fait qu’à ta tête et j’arrivais pas à me calmer. Il fallait que j’exulte tout ça, d’une façon ou d’une autre. Mais ce n’était clairement pas le bon moment, encore moins l’endroit. Alors je prenais les commandes, suivant encore une fois tes indications, pour qu’on puisse rejoindre un port. Le silence est d’or entre nous, rien ne se fait entendre si ce n’est le bruit du bateau fracassant chacune des vagues rencontrées. Finalement, on arrivait assez rapidement à quai et tu descendais la première, pendant que je m’occupais de l’attacher au piquet. Te suivant jusqu’à la voiture, tu brisais une des vitres pour avoir accès à l’automobile, récupérant les clés qui y étaient cachées. Je les récupère, écoutant tes mots, sans forcément savoir quoi faire exactement. Silencieux, j’étais encore colérique et j’avais peur d’exploser. Il fallait que je me contienne encore, jusqu’à trouver un endroit calme, sans possibilité d’être jugé ou encore vu. Je voulais être à l’abri du moindre regard pour ce que je m’apprêtais à faire. « Monte. » Siège passager, pendant que moi, je m’installais côté conducteur. Une fois installée, j’attendais même pas que tu aies mis ta ceinture pour partir en trombe, cherchant le moindre coin tranquille, à l’abri du moindre regard. J’avais plusieurs adresses en tête mais j’optais pour partir en dehors de la ville. On était déjà en légère périphérie, alors c’était assez simple de se retrouver entouré de verdure, de terrains vagues et surtout aucune âme humaine pour venir nous observer. Coupant le contact, je finissais par sortir de la voiture. « Viens. » Après quelques pas, je me stoppais, dos à toi. Poings serrés, mâchoire crispée, je finissais par me retourner par me faire face. « Frappe-moi. » Allez, assène-moi de coups. Frappe là où ça fait mal. Parce que clairement, tu te prends pour quelqu’un de suffisamment forte pour m’égaler, pour pouvoir prendre ce genre de décisions. Et forcément, le duel se profilait devant nous.


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C’est toujours cette pulsion lancinante, brûlante entre mes doigts qui vient me traverser de part en part. La vie, une étincelle qu’il faut embraser sans cesse car autrement à quoi bon ? Mieux vaut la mort. Mieux vaut le vide. Je ne prends pas conscience de mes poings qui se serrent, encore moins des larmes sanglantes qui recouvrent mon avant-bras, ni même à l’apparence chétive et désarçonnée de mon apparence. La chair recouverte des striures imposées par le froid et l’adrénaline, les mèches dorées parées de nuit et d’humidité, mes billes ne sont plus vraiment claires quand elles se reposent sur toi. C’est la peur qui me tenaille furtivement oui. Mais elle reste une compagne discrète parmi les autres. Dans mon silence, je m’exécute simplement pour monter dans la voiture côté passager. Je n’ai pas besoin de tes mots pour savoir que tu fulmines, pour comprendre que tu penses sans doute à me tuer sans doute. Je n’ai aucune idée de l’endroit où tu m’emmènes, je comprends simplement que tu nous sors de la ville, nous conduisant dans une zone plus sauvage à l’écart de tout regard. Le moteur s’arrête et mon cœur aussi sans doute tandis que mes orbes se redressent à ton profil. Je sors à mon tour, te suivant de quelques pas alors que tu t’arrêtes. Mon souffle se suspend l’espace de quelques secondes à tes gestes. Et le Diable me fait face. C’est les tumultes du paradoxe qui viennent m’embraser. De la peur de ne plus pouvoir t’appartenir encore, de l’admiration que tu suscites en moi par la noirceur de tes traits, de l’émoi et du désir qui me traversent de savoir qu’une telle violence parcourt tes veines. Mon visage de poupée reste obstinément scellé, les traits bien plus durcis par les tempêtes qui me malmènent à l’intérieur. Avec toi, je dois l’admettre, je suis plus vivante que jamais. Je comprends ta demande finalement. Que je te frappe, pour que tu puisses mieux déverser ta violence ensuite. Et mes mâchoires se serrent sous l’insidieux de la demande, je reste statique quelques minutes avant de me précipiter vers toi. Tout dans mes gestes intiment que je vais me soumettre à ta demande. Mes mains qui empoignent ta tête, mes griffes qui se resserrent quelque peu autour de ton visage, j’y mets toute ma force, pour t’incliner à moi. « Non » que je clame haut et fort entre mes dents, obligeant nos lèvres à se rencontrer. Je t’inflige là, la pire torture, celle qui viendra délibérément t’embraser, amener la violence dans tes gestes. Parce que tu ne peux pas concevoir oui, qu’on t’aime de la sorte. Mais c’est une réalité. Alors par ce baiser j’abdique, sois le monstre. Je serai les enfers et tu en seras le Diable, mon regard t’embrasant à nouveau comme pour te faire comprendre que oui, j’accepterai la sentence, le fléau le plus noir de nos phalanges. Exulte. Semble commander mon corps, mais mes lèvres scellent le silence comme pour se préparer à la sentence, s’épargnant un pardon qui serait inutile, que je ne cherche pas de toute manière.



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Encore quelques minutes. C’était ce qu’il fallait que je tienne avant de laisser le volcan entrer en éruption. Tu n’avais aucune idée du mal qui m’habitait en cet instant. La tempête sévissait intérieurement mais je ne laissais rien paraître. C’était sûrement ce qui t’inquiétait le plus. Je m’en fichais de tes états d’âme, tu allais payer pour ce que tu venais de me faire subir. Alors une fois qu’on était arrivés dans ce terrain vague, à l’abri de toute civilisation, juste toi et moi et le reste de la faune et la flore du Massachusetts. Le cœur battant, la rage commençant à s’évaporer par chacune de mes pores, je m’éloignais de l’automobile, t’invitant à me suivre. M’arrêtant pour te faire face, visage fermé et déterminé à ce que les choses se passent comme je le souhaite, c’était tes coups que je cherchais à présent. Tes coups sur moi. Quitte à me violenter comme tu le fais, autant que ce soit par la violence de tes poings, de tes doigts. Mais tu restais interdite à me regarder, comme si ma demande était illégitime. Oh, tu vas pas commencer à en faire à ta tête… Quoique. C’était ta spécialité. Et alors que tu t’approchais de moi, j’étais idiot de penser qu’encore une fois tu allais répondre à ma demande, sans y redire le moindre mot. Tes mains attrapaient alors mon visage, tes doigts serrant comme il fallait pour m’incliner à toi avant que la réponse ne sorte de tes lèvres, qui en profitaient pour se plaquer contre les miennes. La fureur renait, la colère fulmine et la rage finit par exploser. Mes mains venaient te pousser violemment et nos regards se croisent. Tu as ce que tu cherches. Putain, tu voulais tout ça ou quoi ? Me rapprochant de toi, t’attrapant par la mâchoire, la mienne serrée par cette tempête éclatant en moi. « Tu peux pas écouter quand on te demande quelque chose, c’est plus fort que toi ?! » commençais-je à m’exclamer alors que j’armais mon poing afin qu’il termine sa course sur ton visage. Force et puissance de mise, tu n’étais certainement pas restée en place. « Comment tu veux que je t’élève au plus haut quand t’es incapable de respecter deux simples demandes ? » crachais-je avant de t’asséner un nouveau coup. « Comment tu veux que je te fasse confiance si tu me trahis à la première occasion ? » Je te pousse, te faisant tomber au sol et je te surplombais, remarquant le sang sur ton visage. Mais aucun sentiment ne venait m’émouvoir. Le regard noir, rouge de colère, je n’avais aucune affinité pour toi, tu n’étais qu’un objet de plus, que je maniais à ma guise pour me défouler, exprimer cette rage en moi, sans attendre la moindre réponse de ta part.


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