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Lyvon ✞ Maybe you were free before my blackened wing covered you

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Maybe you were free before my blackened wing covered you ★ ─
w/ @Devon Bulger

C’est téméraire que je viens embrasser ta violence. Un peu à l’image du kamikaze entreposant sa bombe. Je ne suis pas réellement surprise lorsque tes bras me repoussent. Que mon corps se voit secoué à la rencontre du sol et que machinalement mes yeux se lèvent à toi. T’es en rage, tu fulmines, t’as plus rien de l’humain. Tout du Diable. Une partie de moi a peur, mais l’autre est bien trop inconsciente. Parce que si tu es un démon, tu as trouvé ton égale. Ton poing vient atterrir sur mon visage. Je recueille sans broncher un filet de sang sur mes lèvres, donnant un goût métallique et familier à ma salive. Je laisse celle-ci à l’image du reste agoniser sur le sol dans un souffle. « Je ne suis pas ton chien. T’en as déjà un et il s’appelle Gotham. » que je rétorque en me relevant quelque peu. C’est ça la vérité, tu ne supportes pas de ne pas me contrôler, mais si j’estime que c’est pour ton bien, je resterai obstinée. « Tu vois ça comme une trahison mais tu sais très bien que c’était la seule solution pour pouvoir redorer ton nom. Pour pouvoir te venger. » Je me relève un peu balbutiante, gardant toujours mes distances, ne prêtant guère attention à mon apparence pathétique, à ma lèvre en sang, à mon bras qui subit le même sort, trop assortis pour le coup à ma robe. Je dégage les chaussures d’un mouvement de pied volontaire. « Je veux pas qu’on reste à attendre notre sort, je veux qu’on tremble de nouveau à ton nom, celui de Stark et peu importe si pour ça j’ai dû prendre des risques. Je sais que tu me considères comme une gamine, mais je veux pas être ton ombre, je veux être ton égale. C’était risqué ouais, mais on vit pas dans du coton toi et moi, je t’ai pas prouvé qu’on pouvait y arriver ensemble ? » Tu vois la trahison là où moi je vois la confiance la plus ultime, celle d’accepter de mettre ma vie entre tes mains, de prendre suffisamment de risques parce que j’ai jamais douté du fait que tu serais là. « C’est ça la différence entre toi et moi. Je t’ai toujours fait confiance et je te ferai confiance encore alors que toi t’es toujours pas prêt à le faire. » T’as vu mon potentiel mais peut-être que finalement tu me vois faible comme les autres. Je me dirige vers toi, la rage au ventre moi aussi, l’amour en diable, mais ce sont mes lèvres qui fulminent. « Vas-y maintenant, frappe-moi si ça te chante, moi je reste. » Je lutte plus contre ça, j’essaie plus d’aller contre, alors que toi tu t’obstines.



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w/ @Lyra Bain


Sentir ta peau se déchirer sous mon poing me faisait du bien, je l’admets. Mais ce n’était pas suffisant. J’étais prêt à te tuer pour pouvoir assouvir mon besoin de vengeance. Parce que de toute évidence, tu avais dépassé les bornes pour moi et ce n’était pas une vie que je m’autorisais à vivre. Devoir réparer tes pots cassés, tes caprices de gamine. C’était comme ça que je le voyais de toute façon, tu n’étais pas capable de réfléchir correctement, avec tes idées arrêtées sans avoir tout le tableau devant tes yeux. « Ce n’était pas la seule solution ! » Et c’était ce qui me butait dans cette situation. Tu avais pris seulement les informations qui te plaisaient, mettant en place ce plan sans prendre en compte le reste. Le temps que je passais à élaborer une vengeance venait d’être perdu. Totalement. Les six étaient morts. Et tu m’avais jeté dans la gueule du loup sans me laisser le temps de me préparer, de faire attention aux moindres détails. Et c’était sûrement pour ça que je te détestais le plus en cet instant. Pieds nus face à moi, ta tirade me faisait bien rire intérieurement. La confrontation faisait du bien, même si elle me tirait dans des contrées encore jamais explorées. Cette façon de t’en vouloir en même temps que t’aimer, presque t’admirer. Seulement, ma mère n’aurait jamais fait ça à mon père. Comment pourrais-je te voir comme une Reine quand tu bafoues ton Roi de cette façon ? Et à tes derniers mots, je t’assénais un nouveau coup, suivi d’un second et d’un troisième. « C’est bon, t’as fini ? » Je finissais par te pousser une seconde fois. « Comment tu veux que j’te considère comme une égale quand tu es incapable de respecter ma volonté ? Tu m’as tendu un piège putain ! Tu m’as forcé à faire ce que TU voulais. Ce n’est pas mon nom que tu veux voir glorifié, c’est le tien. C’est la preuve de ton intelligence, c’est ton esprit manipulateur. C’est en aucun cas un rapport avec moi. Je sais pertinemment que je vis une vie risquée, merci. Mais je connais des aspects que tu ne connais pas. Qui te dit que la police va pas tomber sur mes traces maintenant ? J’ai laissé mes empreintes à plusieurs endroits, mon ADN est à chaque scène de crime. Tu m’obliges à disparaitre, sans m’y être préparé. C’est comme ça que tu veux que je te traite comme une égale ? T’es encore loin de l’être, t’es qu’une gamine qui veut voler bien trop proche du soleil. » Et un nouveau coup de poing, ton corps jonchant sur le sol. Ma moto était encore là-bas, il fallait que je la récupère. Trop de choses à penser avant de disparaitre.


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La vie, elle ne se fait pas sans risques et je vois bien ce que tu tentes. Je déteste ça. Me rabaisser de la sorte. T’es macho oui, mais c’est autre chose qui se joue ici. C’est cet amour que tu tentes de réfréner à tout prix, quitte à perdre de ta neutralité. « Tu ne m’en as pas exposé d’autres ! Tu t’es contenté de me rembarrer quand j’ai élaboré ce plan, tu ne m’as rien dit. » Alors j’ai poursuivi mon chemin puisque tu m’as mis à l’écart. Tu m’as promis de me prendre sous ton aile, mais la vérité est bien autre, tu m’as laissé sur le côté. « Je me contenterai pas d’être seulement dans ton pieu. » Je veux être partout, dans ton corps, dans ta tête. On partage tout ou rien finalement. Moi j’ai plus rien à perdre, faut croire que c’est pas le cas pour toi. C’est la rage qui fulmine, tes poings qui se déchaînent alors que mon corps se replie sous l’effet des coups, je dois plus avoir grand-chose d’angélique présentement. Je sens que mon cœur battre sur chaque parcelle de ma peau, une envie furieuse de pleurer, mais rien qui ne voudra sortir face à toi. Moi aussi, j’ai des relents d’orgueil, des choses que je ne veux pas que tu aies le bonheur de détruire. Même si la réalité est toute autre. « Parce que tu n’as pas voulu que je joue un rôle dans tout ça. Y’a aucune trace de ton adn là bas parce que j’ai demandé à ce qu’il n’y en ai pas, et quand bien même, tu vas pas me faire croire que tu connais pas un ou deux flics véreux. On se soucie pas d’une querelle entre proxénètes du côté de la loi, ça leur fait des criminels en moins. » Dans notre monde, c’est autre chose, c’est certain oui. Il allait falloir asseoir l’autorité et vite. J’ai bien conscience de précipiter les choses mais c’est ça aussi la folie de ma jeunesse. Je me relève tant bien que mal, pitoyable mais furieuse, tentant de retrouver une stature verticale, c’est une force secondaire qui vient m’animer.   « J’ai jamais prétendu être une putain de femme parfaite. T’aurais dû garder la Blonde. » que je hurle en te tournant le dos. Moi aussi c’est la rage qui fulmine entre mes poings alors que j’avance de nouveau vers la voiture, alors que tu ne veux pas comprendre que tout ceci, je l’ai fait pour toi et seulement pour toi. Toi tu ne vois qu’une lutte égoïste de ma part.


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w/ @Lyra Bain


« Parce que ça se réfléchit, c’est pas instantané, tu crois que je suis aussi débile que ça ? » Il fallait partir sur un point d’attaque et j’allais pas être intrépide, au point de négliger quelques points. Surtout ceux qui peuvent m’incriminer. La police pouvait être de mon côté, mais pas tellement. Tout dépendait qui était sur l’enquête. Et les meurtres en général, je ne connaissais pas encore grand monde. J’avais surtout des liens au niveau des stups. Mais qu’est-ce que tu pouvais savoir de toute façon, c’est pas comme si tu t’étais intéressée à tout ça, préférant bosser au Nephilim plutôt que passer tes nuits avec moi. Mais oui, je me rendais compte que cette colère m’habitant était principalement due à mon égo qui en a pris un coup. Ton plan était bien, presque parfait. S’il m’avait inclus dedans dès le début et non comme ça, à l’arrache. Alors les coups pleuvent, je veux te faire mal autant que j’ai mal, jusqu’à finalement arrêter. Ton corps recroquevillé, le sang parsemant ta peau. Tu étais bien assez abimée comme ça, et ma rage s’était envolée, laissant place simplement à de la colère et surtout de la déception. « T’as demandé à qui ? Un nettoyeur ? » La simple question qui méritait une réponse. Parce que le reste, je m’en fichais un peu. Je le savais. Mais on parle de six meurtres. On parle d’une attention particulière et surtout des gens qui seront dans la merde et qui chercheront la merde à ceux qui l’ont foutu. Te relevant face à moi, les stigmates visibles sur ton visage, je n’y étais pas allé de main morte. Mais je me sentais mieux, capable de parler, plutôt qu’agir sous les coups. La lucidité revenait peu à peu, quand tes mots me ramenait à ce crime passionnel, celui où ta jalousie avait encore une fois frappé. « Peut-être oui. Parce qu’elle aurait sûrement respecté ce que je lui aurai demandé. » Sauf que j’ai du limite parler plus fort sur la fin, vu que tu t’éloignais. « Putain. » crachais-je entre les dents alors que mes pas se faisaient dans la même direction que toi, rejoignant ton corps meurtri, proche de l’automobile. « Lyra. » Attrapant ton bras, je te retournais pour que tu me fasses face. Ma voix était posée, laissant bien loin le mal qui m’habitait quelques instants avant, le mal tempétueux qui avait pris pleine possession de moi.


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J’avais fait preuve d’entêtement mais tu faisais peur de mauvaise foi. Et si la rage avait animé jusqu’au bout de tes phalanges, n’épargnant pas au passage mon propre corps, c’est à mon tour de la sentir fulminer au creux de mes veines. « Pas instantané, ne veut pas dire rester muet et réfléchir à tes plans de ton côté. » Ma voix est plus impérieuse, un brin effrontée. Peut-être de quoi alimenter encore ta rancœur, mais peu importe, je ne vais pas mentir avec toi. Tu te déchaînes, me reprochant mon inconscience, de t’avoir mis en danger et à peu près tout. J’ai réfléchi selon ma propre conduite et tu ne le supportes pas. Tu ne peux pas tolérer ce que tu ne peux pas maîtriser. Je dois l’avouer, oui je t’ai manipulé, mais seulement pour obtenir le meilleur, je ne le ferai jamais contre toi. Je me relève tant bien que mal et c’est un sourire à la fois amusé et exaspéré qui se dessine sur mes traits. « Non pas de nettoyeur, c’est impossible de faire disparaître six corps devant autant de témoins. » Je suis effrontée, intrépide mais pas complètement stupide encore.  « J’ai soudoyé toutes ces femmes, crois-moi, le prix de leur liberté peut bien être un mensonge de plus, elles ont pris soin d’effacer tes traces, elles verseront toutes pour le même témoignage. Porto-ricain sera l’homme, comme l’origine de la drogue trouvée dans le verre. » Je savais de source sûre qu’ils avaient un trafic assez important sur la prostitution et cela pourrait paraître plausible, du moins être une fausse piste qui prendra suffisamment de place. Et tout ceci m’avait donné des idées oui, mais… pour le moment, je me trainais vers la voiture de nouveau, ne supportant plus tes reproches, ne supportant plus que tu veuilles toujours m’écraser pour choisir de mes actes. Et ta dernière phrase, elle me brise plus que je ne pensais. Faut croire que tu peux être le seul à me faire aussi mal. Ton bras vient me retenir, je me retourne pour t’asséner une gifle monumentale. « LACHE-MOI ! » Mais ta prise se renforce et alors je répète mes gestes, devenant carrément hystérique. Comme un écho dans nos tempêtes.



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C’est pas comme si tu me l’avais laissé le temps. J’étais bloqué chez toi, blessé de surcroît. Pendant que tu faisais tes plans les soirs où tu travaillais je suppose. Quoi qu’il en soit, tu n’avais pas raison sur ce point. Tu avais agi dans mon dos, me court-circuitant. Et on se retrouvait dans cette position. Toi et moi, comme deux ennemis, quand on devait être plus que des alliés. Nous devions n’être qu’un face à l’ennemi. C’était ce que tu prônais, mais tes actions disaient le contraire. Au moins, j’avais des réponses sur le plan que tu avais mis en place. Tu avais donc soudoyé toutes les filles présentes, nettoyant toute trace de ma présence. Une parole qui sera similaire. Seulement, un truc me chagrinait. « Et ma moto ? » Parce qu’elle comportait toutes mes empreintes et j’y tenais. Est-ce que tu avais fait attention à ce détail. En tout cas, tout semblait tenir la route pour le moment à cette mission pour le moins suicide. Et c’était peut-être aussi ça qui m’aidait à me calmer finalement, en plus de m’être fait la main sur toi. Seulement, c’était toi qui commençait à t’énerver à présent, trouvant que partir était la bonne idée, partir quand on était en train de parler, d’échanger. Mais les mots vont plus vite que les pensées. Les mots blessent et j’avais fait exprès. C’est pour ça que je te retenais. Que je te rattrapais et que je te retenais. Mais la gifle arrivait aussi vite, sans pour autant que je te lâche, au contraire. La tête se remettant face à toi, ma poigne se voulait ferme et tenace, malgré tes mouvements hystériques. « Lyra. LYRA. » Ma deuxième main vient se poser sur ton autre bras et je viens plaquer mes lèvres contre les tiennes, cherchant à calmer la tempête qui sévit en toi à présent. « Je suis avec toi, non ? Tu es encore en vie, non ? » finissais-je par dire, espérant que tu te calmes, que tu cesses de t’agiter quand il n’y avait quasiment plus aucunes représailles de mon côté, et que c’était plus simple de calmer celles de ton côté. La Blonde, comme tu disais, elle est morte, de tes mains, et je t’ai laissé faire. Malgré le coup que tu m’as fait, tu es encore sur tes deux jambes, pour bien pire qu’elle. Alors fais les calculs, Lyra. Tu verras que les calculs sont bons. Tu es à ta place. Tout comme je suis à la mienne.


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J’avais fait les choses dans mon coin puisque quand je t’en ai parlé , je me suis confrontée à ton refus massif. Tu étais resté désespérément muet depuis et moi mon objectif n’était sûrement pas parti de ma tête. Au contraire, j’avais élaboré un plan, penser à tout. Parce que je ne devais pas te mettre en danger, juste faire en sorte de faire flamber ta rage. Et je dois avouer que ça avait fonctionné à merveille. « J’ai demandé à un de tes hommes de la récupérer. Le tatoué à barbe. » Je me rappelle jamais des noms que vous vous donnez, mais je lui ai bien spécifié le moment sans qu’il demande davantage d’explications, ils sont comme ça tes hommes et je ne suis pas certaine que cette nouvelle révélation te plaise. Je me suis mêlée de tes affaires, oui carrément. Et tu me fais savoir que tu n’aimes pas ça, que tu détestes même. Les coups pleuvent, la souffrance s’exacerbe, l’épiderme se déchire pour laisser le sol s’abreuver de mon sang. Drôle de Martyre offerte à tes violences. Mais ça c’est avant que tu ne viennes cueillir les miennes. J’exulte, devenant folle, une fois de plus entre tes bras. Je délivre la colère, je délivre ma peur aussi, parce que malgré tout c’est elle qui vient me tenailler lorsque l’adrénaline retombe. Et paradoxalement, je sais que je ne pourrais plus faire sans cette violence, sans cette prise de risques. Tes lèvres viennent cueillir les miennes et je n’y réponds pas, ne laissant que souffle accéléré se récolter à tes paroles. « T’as promis. » Que tu ne me laisserais pas, que tu me suivrais quoi qu’il advienne. Pas que tu m’abîmerais encore et encore, simplement parce que je n’ai pas écouté tes ordres. Parce que tu ne m’as écouté tout court. « Et la prochaine fois ce sera quoi ? » Je viens défaire ton emprise pour attraper ta dague, la passer sous ma gorge. « Tu m’égorgeras pour l’avoir trop ouverte ? » Parce que je serai pas soumise, je serai pas domptable. « Dans ce cas, épargne ton temps et économise mon souffle. » Mon regard est dur lorsqu’il vient se fixer à toi, lorsque mes phalanges s’accrochent aux tiennes pour que je les pose sur le manche. « Vas-y. » Ma mâchoire se serre. Je sais que t’en rêves, je n’ai pas peur. Tu seras peut-être libéré après ça, de ce que tu tentes désespérément de fuir.



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Tu sais comment je suis, pas très bavard, loin d’exprimer mes pensées. Tout se fait dans ma tête, des réflexions profondes, jusqu’à avoir une ébauche assez possible, potable. Mais tu ne m’as pas laissé ce temps de réflexion, m’entrainant directement dans ton plan, sans m’en parler. « Parfait. » Au moins, toutes mes inquiétudes étaient à présent éteintes. Seulement, tout finissait par basculer de nouveau quand mes mots allaient plus vite que ma pensée. Tu avais mentionné la Blonde, quand elle n’était plus dans mon esprit depuis longtemps. Mais je t’avais poussé à bout, la goutte d’eau qui fait déborder le vase de toute évidence. Je ne pensais pas que tu réagirait de cette façon pour le coup, tant c’était violent, tant la colère s’abattait sur moi par ton hystérie apparente. Une tentative pour te calmer, mes lèvres contre les tiennes, mais elle fut vaine, tant ton degré de réponse avoisinait les zéro. Un soupir avant que tu ne reprennes la parole. Quelle promesse ? Restant silencieux, je t’écoutais continuer à parler, à chercher à m’atteindre, comme tu le pouvais. Tes mots s’enchainaient, alors que je restais passible, toujours à te tenir par les épaules. Seulement, tes doigts s’emparaient de mon couteau, celui qui avait tué les cinq personnes tout à l’heure, et tu le glissais sous ta gorge. Ma mâchoire se serre, la vue de ce portrait me plaisait guère. Sauf que tu finissais par me forcer à tenir le manche, à être l’instigateur de ce meurtre. Celui que je veux à tout prix ne pas faire. Les Bulger et toi étiez intouchable à présent. Oui, toi. Et je crois que je perds la notion du temps, à te regarder dans le blanc des yeux. Lâchant le couteau qui tombait à terre, ton cou libéré ainsi de toute menace. « Je peux pas. » C’est pas faute d’avoir essayé pourtant, comme la dernière fois dans le lit. Mais non, j’étais incapable. Je recule d’un pas, laissant alors ta liberté prendre le pas sur le reste. Je hausse les épaules, continuant de te regarder, avant de soupirer. « Je t’aime. » Les yeux se ferment, le cœur s’alourdit et j’attends les représailles. Tu comprendras peut-être tous mes agissements depuis tout à l’heure. Les mots étaient dits, les mots étaient sortis. Et peut-être que le moment était mal choisi, parce que c’était possiblement trop facile de le dire maintenant. Mais qu’importe, je te l’avais dit et on pourrait partir si c’était ce que tu voulais.


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Tout ceci, c’est nouveau pour moi aussi. A ton contact, je change, j’évolue. Avant, je n’étais que cette fille un peu trop douce, évadée, rêveuse mais déjà en marge. C’est comme si l’afflux de colère et de violence sortait en geyser désormais. Tout ce que je ne m’étais pas autorisée, qui prenait le pas sur le reste. J’ai bien conscience de devenir à moitié folle là sous l’oppression de tes phalanges, et plus ta stature reste digne et froide, plus la mienne s’embrase et s’agite. Nos tempêtes résonnent mais prennent le temps de ne pas se lever en même temps. La plupart des femmes se demanderaient ce que l’être aimé penseraient d’elles à les voir agir de la sorte, mais pas moi. Je n’ai aucune envie de me cacher, de dissimuler qui je suis vraiment. Pas avec toi. Alors dans ma frénésie, mes doigts empoignent la lame pour la poser sur la délicatesse de ma gorge. Regarde comme tu m’abîmes. Mes pommettes déjà tuméfiées de tes coups, la douleur venant battre insidieusement dans chaque parcelle de ma peau, je ne dois plus avoir grand-chose de la poupée frêle et douce là sous tes yeux intransigeants. Je viens te demander d’abréger là mon souffle, car c’est l’impatience de la jeunesse qui me ronge à présent, si je suis trop insupportable pour tes plans alors ôte le problème une bonne fois pour toutes. Le silence s’épaissit entre nous tandis que mes yeux s’obstinent de comprendre. La lame vient agoniser sur le sol et mes épaules s’affaissent. Les perles salées remontent la barrière de mes paupières, lavent en silence le sang que tu as fait couler. Ces trois mots que tu retiens depuis des semaines, tu viens les laisser se frayer un chemin au travers de ta gorge. Mes phalanges viennent empoigner ton tee-shirt encore humide pour te rapprocher contre moi. Un spasme douloureux vient secouer ma carcasse, mais mes lèvres se posent avec une douce violence sur les tiennes. « Pardonne-moi. » que je chuchote doucement en enfouissant mon visage contre le creux de ton cou, respirant ainsi ton parfum, celui où je me sens chez moi désormais, protégée. « C’était pour toi, uniquement pour toi que je l’ai fait. » En sachant pertinemment ce que je risquais, mais parce que ce genre de sentiment n’impose plus de barrières, ni de limites dans les risques qu’on est prêt à prendre pour lui.



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Le calme après la tempête. Pour moi tout du moins. De ton côté, c’était un peu plus compliqué. La fureur est née au moment où la Blonde est mentionnée. De la provocation, et voilà que mon couteau se trouve à ta gorge. Non, ce n’est pas ce que je veux. Ne l’as-tu pas encore compris depuis le temps ? Qu’importe ce que je veux faire, la mort n’est pas souhaitée. Pas pour toi, pas par moi. C’était hors de question que je t’ôte la vie, puisque ça voudrait dire m’amputer moi-même de cette nouvelle part de moi. Certes, elle m’effraye, certes, j’étais incapable de la contrôler. Mais elle était délicieuse et je l’embrassais comme je pouvais. Cette part de moi acceptait les mots que je venais de t’avouer, après avoir lâché le couteau au sol. Cette part de moi était celle qui m’avait poussé à les dire, pour la première fois de ma vie, à quelqu’un qui n’est pas de ma famille, pas de mon sang. Ce serait possiblement la seule fois que tu les entendras, n’ayant pas pour habitude de me laisser aller dans ce genre de confessions. Les larmes coulent sur ton visage, mais je retiens surtout tes mains qui viennent s’agripper à mon t-shirt, me tirant vers toi pour que tu puisses m’embrasser, un pardon s’échappant de tes lèvres, avant que tu ne viennes t’enfouir dans mes bras. Un soupir s’extirpe, un besoin de se laisser aller. Mes bras viennent t’encercler, te gardant contre moi, acceptant, embrasant cette nouvelle relation, sans équivoque. « Je sais. » Je sais que c’était pour moi, que tu voulais bien faire. C’était juste trop d’un coup. Le cœur lourd, je me reculais légèrement pour prendre ton visage entre mes mains. « Pardonne-moi. » soufflais-je alors que mes pouces essuyaient le sang qui coule, surplombant les déchirures de ton visage, provoquées par mes poings bien trop acérés. « Ensemble maintenant. Pas autrement. » Un ordre, une promesse. Il fallait qu’on avance main dans la main, pour ne pas que ça se reproduise. Pour ne pas que je finisse par te perdre. Mes mains toujours autour de ton visage, mon regard plongé dans le tien, je finissais par capturer tes lèvres, libérant ainsi tout le mal que j’ai pu faire, libérant toute cette tension dans mon corps, s’apaisant simplement à ton contact. À ton amour inconditionnel.


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