Lion - Mark

Lion

Ikinokoritai. Ikinokoritai. Mada ikiteitaku naru. Seiza no michibiki de ima, mitsumeatta. Ikinokoritai. Tohou ni kurete. Kirari kareteyuku. Honki no karada misetsukeru made. Watashi nemuranai. Ikinokoritai. Umaranai hizu. Hikari osoreteta. Yurusaretai inochi ga ima, hikareatta. Samayoi hatete. Kimi no tonari de hoterishizumetai. Honki no karada misetsukeru made. Watashi nemuranai.
w/@Mark Underhill

Désolée...

J'étais sans aucun doute la raison d'une bonne partie de ce stress... Les mots de Milo résonnait dans mon crane. J'étais encore en train de détruire la vie de quelqu'un... En y réfléchissant, je ne le voyais pas beaucoup mangé et j'étais en train de me demander s'il dormait bien...

Le regardant encore un moment sans un mot, j'acquiesçais légèrement. C'était peut être la fatigue qui me rendait plus inquiète que je ne devais l'être. C'était certainement cela. Serrant sa main dans la mienne, je m'appuyais totalement mon dos contre le dossier en regardant le plafond.

Tu as déjà vu un médecin à ce sujet ?

Autant qu'il prescrive une crème ou un médicament qui atténue les effets avant qu'ils ne deviennent problématique.

Mais se fut sa question qui me prit de court. Une anecdote de moi enfant...? Passant mes doigts sur mes sourcils, je me mis à réfléchir. Mon enfance avait été tout ce qu'il y avait de plus banal. Sans grande chose à raconter... Levant les yeux vers le ciel, je me mis à réfléchir...

Un jour, lors d'un spectacle de fin d'année à l'école dont le thème était marin, donc marinière obligatoire pour tout le monde, j'avais oubliée... Et j'avais aussi oubliée d'en parler à mes parents. Je me suis donc retrouvée la seule sur scène à être habillée en camouflage militaire... Pour sauver les meubles, les professeurs m'ont donnés un tablier blanc et une toque. Je me suis retrouvée à jouer le cuistot par la force des choses...

Souriant légèrement en secouant la tête. Il m'arrivait d'être tête en l'air parfois. Surtout quand les choses ne m'intéressaient pas beaucoup. Levant les yeux vers lui pour accueillir sa réaction.

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Mark caressa doucement sa joue et la regarda dans les yeux avec amour, en fronçant néanmoins un peu le sourcils pour faire comprendre que ce qu’il allait dire était très sérieux.

- Mon coeur, j’ai cru que j’allais être père, je me suis fait larguer, mon ex a été assassinée, ma fille est peut-être enceinte et sors avec un mec qui a quinze ans de plus qu’elle et mon meilleur pote se l’est tapée… Comment te dire que tu es la seule raison que je n’ai pas encore implosé mon amour ? dit-il avec un petit rire.

Alors oui, sa maladie était une source de stress, mais les moments qu’ils avaient ensemble et qui étaient doux et tendres et merveilleux étaient aussi la seule raison qu’il n’ait pas immédiatement sombré dans l’alcoolisme et un comportement autodestructeur. Il prit tendrement ses lèvres pour venir sceller ces paroles.

- Donc pas de « désolée » ok ? Tu n’as rien à te reprocher, dit-il doucement. Et je dois aller faire des tests à ce sujet, mais je vais les faire, t’en fais pas, dit-il avec un sourire.

Se callant confortablement contre elle, il écouta son histoire de marinière et ne put s’empêcher de pouffer de rire devant sa distraction. Embrassant doucement sa joue, il posa une main sur sa cuisse relevée.

- J’imagine que tu devais être trop craquante en cuistot militaire, dit-il avec un rire.

Relevant le haut de son corps sur un coude, il revint déposer un baiser sur ses lèvres.

- Je t’aime ma nymphette… dit-il avec un sourire amusé.

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Lion

Ikinokoritai. Ikinokoritai. Mada ikiteitaku naru. Seiza no michibiki de ima, mitsumeatta. Ikinokoritai. Tohou ni kurete. Kirari kareteyuku. Honki no karada misetsukeru made. Watashi nemuranai. Ikinokoritai. Umaranai hizu. Hikari osoreteta. Yurusaretai inochi ga ima, hikareatta. Samayoi hatete. Kimi no tonari de hoterishizumetai. Honki no karada misetsukeru made. Watashi nemuranai.
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Oui mon expression était maussade car ma culpabilité était grande. J'avais envie de m'enterrer dans un tout petit trou de souris et de ne plus jamais en sortir. Le regardant dans les yeux lorsqu'il posa sa main sur ma joue, je l'écoutais parler. Les yeux brillants, la tristesse de mon regard changea pour une émotion un peu plus joyeuse. Acquiesçant légèrement, je baissais les yeux avant de rajouter.

Et pour couronner le tout, tu sors avec une couguar qui a vingt de plus que toi.

Soufflant du nez, amusée pour éviter de rire et de secouer mes côtes par la même occasion. L'humour était la seule chose qui faisait que les situations semblaient un petit peu moins désastreuses qu'elles ne l'étaient réellement.

Je répondis à son baiser, fermant les yeux pour masquer la mélancolie qui commençait à naître en moi. Pourquoi les sentiments négatifs se bousculaient tous les uns après les autres.

Je vais t'appeler un médecin. Je commence à avoir des contacts dans le domaine à force d'y passer ma vie...

J'aurais voulu être mère. Même si ça ne se voyait pas beaucoup au premier regard, j'adorais les enfants. Etant fille unique, je m'étais imaginé voir la fierté dans les yeux de mes parents de devenir grand père et grand mère... Mais ça faisait partie des rêves auxquels j'avais du renoncer... Finalement. Qu'est-ce qu'il resterait de moi une fois que j'aurais disparue...? Une seule pensée remplit l'immensité.

Lui racontant mon histoire pour penser à autres choses, un sourire se dessina sur mes lèvres tandis que ma main se posait sur la sienne. J'avais besoin de le sentir. Que je n'étais pas en train de délirer.

Je pense que je me suis tapée l'une des plus grosses hontes de ma vie !

Me grattant la joue, un peu gênée. Je pensais que je ne ferais jamais autant tache que ce jour là. Mais l'avenir avait démontré que je me trompais lourdement.

Tournant la tête pour répondre à son baiser, je le regardais.

Moi aussi je t'aime grand fou. A ton tour.

Pour l'anecdote.

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Mark gronda doucement contre ses lèvres, comme un lion qui ronronne. Il prit lui vola encore un baiser pour la faire taire avec ses histoires de médecin. Ils en parlaient déjà bien assez pour prendre soin d’elle sans que cela n’aie besoin de se prolonger à ses propres histoires. Regardant le plafond en caressant doucement sa cuisse, il réfléchit un peu.

- Ah ouais attends… Quand j’étais gamin, genre treize-quatorze ans, mon grand-père m’emmenait souvent avec lui pour ses sorties. Et il avait un bar de rockeurs, je crois un peu hors la loi en vrai, où genre ils s’en battaient les couilles de mon âge. Et pour le Nouvel An, on est resté vachement tard. Et certaines des tables basses étaient des cercueils, pour le style, va savoir. Et dans le fumoir, y avait un cercueil qui s’ouvrait alors que tous les autres étaient cloutés. A minuit, personne est au fumoir, tout le monde est au bar pour gueuler bonne année, et moi du coup je me glisse dans le cercueil parce que j’étais un peu crevé et je voulais faire une sieste. Je me suis endormi… pour me réveiller le lendemain et rentrer pour voir mon grand-père avec les flics qui signalait ma disparition… dit-il en ricanant comme le sale gosse qu’il avait sans doute été à cet âge-là. Je pense que je l’ai jamais vu aussi énervé, mais parce qu’il avait eu super peur. Je me suis pris deux trois bonne torgnoles dans la gueule ce soir là, dit-il avec un petit soupire presque nostalgique.

Tournant la tête vers avec un petit sourire, il déposa un nouveau baiser sur sa tempe avec un tendre sourire. Il aimait la couvrir de baisers.

- Ma barbe pique pas trop depuis que je l’ai taillée ? demanda-t-il en caressant son nez du bout de l'index.

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Bon j'ai compris, je fermais ma bouche. Son baiser était bien plus parlant que n'importe quelle parole. Il n'avait pas envie de parler médical ce soir. Pourtant c'était important. D'autant plus qu'il s'agissait de lui qui avait encore une belle et longue vie à venir.

En même temps, je me mets à sa place... J'imagine que je serais en train de retourner la ville entière pour retrouver mon gamin ! Et à la manière dont je vais tuer la personne qui l'aurait enlevé.

Et les Kamis savaient que je pouvais être diablement imaginative dans ce genre de situation. Probablement merci aux jeux vidéos que je consommais en grande quantité depuis ma tendresse enfance. C'était la seule distraction lorsqu'on était fille unique dans un quartier où il n'avait pas tellement de gamin. Mais je n'allais pas m'en plaindre, j'adorais ça.

Par chance, maintenant tu as plein d'applications qui te permettent de tracer un téléphone grâce à la localisation.

Et c'était donc une chance que j'aimais les câlins et les baisers. Fermant les yeux, je relevais la tête vers lui en souriant.

T'es bien comme ça. Tu fais moins oursin ! Plus que ours !

Riant doucement avant de grimacer, je posais une main sur mon flanc, ça allait finir par rentrer à la longue.

Tu es beau et sexy.

Posant une main sur sa joue en le regardant, l'embrassant à nouveau en souriant.
Pour l'anecdote.

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Mark eut un petit rire lorsqu’elle fit preuve de sa compassion pour son père. Oui, il avait pitié de lui avec le recul parce qu’il en avait fait des bêtises le Mark dans sa jeunesse, il fallait bien se l’avouer. Et même en étant jeune adulte, cela avait compliqué. Heureusement, Papy Marco avait pu le voir aussi s’apaiser au travers des voyages. Ils avaient eu cette chance tous les deux.

- Je sais pas si c’est une chance… Ca fait un peu flipper quand même aussi de savoir à quel point il est facile de nous surveiller, dit-il.

Oh bah oui, il devait quand même avoir un peu des réactions de vieux technophobe de temps en temps. Il n’en était pas à craindre une révolution des robots contre les humains mais les abus judiciaires et policiers existaient déjà, plus ils auraient d’outils pour faire ces abus, pire ce serait.

- Merci ma belle, dit-il avec un sourire à son compliment sur sa barbe. Tant mieux si ça te plaît… C’est pour toi que je l’ai taillée, dit-il en caressant sa joue avec son pouce. Bon n’exagère pas non plus, rit-il lorsqu’elle le dit beau et sexy. C’est toi qui est belle et sexy… Aucune comparaison, dit-il avec un sourire.

Glissant doucement sa main sur son crâne, il regarda le plafond un moment, un peu pensif avant de relever la tête pour pouvoir la regarder avec un sourire.

- Tu veux continuer à discuter ou tu veux dormir un peu ? demanda-t-il.

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Quel gamin n'avait pas fait de conneries en étant plus jeune. C'était une période de notre vie où l'on avait envie de tester des choses. Même contre les indications des parents. Bien au contraire, on avait même envie de défier leurs autorités.

La connaissance, c'est le pouvoir. Ce n'est pas si effrayant lorsque tu ne donnes pas toutes les cartes aux puissances pour pouvoir te traquer et les laisser faire de toi un produit. Donne moi ton téléphone.

Récupérant le téléphone déverrouillé, j'allais dans les paramètres avant de parcourir les différentes applications qu'il avait sur son téléphone.

On va déjà commencer par faire le tri de ce dont tu ne te sers pas... Ça ne fera pas de mal à ton portable.

Reprenant avec lui chacune des applications du mobile, on libéra déjà pas mal de place avant que je ne lui montre les différentes applications "douteuses".

Tu ne peux malheureusement devenir totalement invisible sans les bonnes connaissances mais tu peux déjà limiter ta présence. Regarde là, ton application récupère tes données GPS même lorsqu'elle est éteinte, alors qu'elle n'en a pas besoin. Fais toujours attention lorsque tu installes quelque chose, que ça soit sur le pc ou sur ton téléphone.

Lui redonnant son bien après l'avoir verrouiller, je lui souriais avec une expression très douce sur le visage.

Je n'exagère rien, je le pense.

Soufflant légèrement du nez, je fermais les yeux avant de me blottir contre ses bras. J'appréciais le compliment mais s'il disait ça juste pour la forme.

Je vais peut être dormir un peu... Avec un peu de chance, on laissera sortir à mon réveil.

Ma main s'agrippa à son pull malgré les tremblements qui la secouait. Sans ouvrir les paupières, je levais les lèvres dans sa direction pour réclamer un bisous.

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Mark la regarda faire ses merveilles avec son téléphone portable pour limiter sa présence. Il se sentait un peu vieux mais appréciait le geste. Il la regardait naviguer tranquillement dans son téléphone. C’était étonnant parce que normalement, c’était quelque chose qu’il ne supportait pas d’avoir un bien si "intime" dans les mains de quelqu’un d’autre. Comme si il craignait qu’on y voit les messages ou quelque chose d’autre… Mais là, il s’en fichait, elle pouvait bien voir toutes ses applications, tous ses messages. Peu lui importait. Il n’avait rien à lui cacher. Elle était peut-être même la seule à qui il ne cachait rien.

- Merci ma belle… Je suis quand même bien largué avec tous ces trucs… dit-il avec un petit rire. Enfin, je m’en sors hein, je suis pas un papy mais quand même, pas à ta vitesse…

S’installant un peu plus confortablement encore contre elle, il l’enferma doucement dans ses bras.

- Repose-toi mon amour, je serai là à ton réveil… dit-il avec un sourire amoureux, lui offrant le baiser qu'elle quémandait adorablement du bout des lèvres.

La laissant s’endormir, glissant doucement sa main sur son crâne et dans sa nuque. Il ne se redressa que lorsque Jake passa déposer les affaires de la demoiselle. On ne savait pas si elle pourrait rentrer le lendemain après tout… Il se leva, mit son sweat dans les bras de la jeune femme, la bordant doucement, et alla boire un café avec Jake avant de remonter, saluer son employé et ami avant de se recoucher auprès de sa belle.

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