Lion - Mark

Lion

Ikinokoritai. Ikinokoritai. Mada ikiteitaku naru. Seiza no michibiki de ima, mitsumeatta. Ikinokoritai. Tohou ni kurete. Kirari kareteyuku. Honki no karada misetsukeru made. Watashi nemuranai. Ikinokoritai. Umaranai hizu. Hikari osoreteta. Yurusaretai inochi ga ima, hikareatta. Samayoi hatete. Kimi no tonari de hoterishizumetai. Honki no karada misetsukeru made. Watashi nemuranai.
w/@Mark Underhill

Tendant les mains en le voyant arriver, le regard à la fois inquiet et soulagé, je posais mes mains sur ses joues avant de répondre à son baiser. Je sentais la perfusion bouger dans mon bras, je n'en avais cure sur l'instant. Posant mon front contre le sien, le voir ainsi me faisait encore culpabiliser d'avantage. Moi qui détestait pleurer devant les gens, je sentais à nouveau les larmes dévaler en cascade sur mes pommettes.

Mark...

Ma respiration se fit légèrement plus rapide... Mes émotions se bousculant à l'intérieur de mon corps meurtri. Prenant à nouveau ses lèvres, je secouais légèrement la tête en fermant les yeux.

Ich liebe dich... Vergib mir...

J'avais la sensation de le rendre plus malheureux que ça n'était possible avant que l'on ne se rencontre. Et cette sensation rendait mon cœur cruellement lourd.

Me décalant pour lui laisser un peu de place sur le lit, je posais ma tête contre son épaule. Telle une égoïste. Prenant une grande inspiration, je nichais mon nez dans son cou pour chercher ce réconfort.

Tu as mauvaise mine... Je suis désolée.

Passant rapidement une main sur ma joue pour en chasser les larmes, je baissais les yeux.

J'ai la sensation de t'apporter plus de problèmes qu'autres choses...

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lion ★ ─
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Mark l’embrassa à nouveau pour étouffer ses excuses. Elle n’avait pas à s’excuser. Elle n’avait pas choisi cette maladie, elle n’avait pas choisi qu’ils tombent amoureux l’un de l’autre.Rien de tout ça n’avait été choisi mais c’était pour là et il fallait jongler avec.

- Arrête de dire que tu es désolée mon amour, dit-il doucement en s’allongeant près d’elle, la prenant doucement dans ses bras et posant son front contre le haut de son crâne.

Il ferma les yeux contre elle, sa respiration s’apaisant enfin de la sentir contre lui.

- Tu n’apportes pas de problèmes Yen, arrête, ne parle pas comme ça… dit-il en déposant un baiser sur sa tempe.

Ce n’était pas aussi simple que ça. Oui, en ce moment les mauvais moments semblaient plus nombreux que les bons mais pour rien au monde Mark ne voudrait abandonner les bons parce qu’il en aurait marre de venir à l’hôpital. Il l’aimait cette fille et il lui avait promis qu’il serait là jusqu’au bout… et il serait là jusqu’au bout parce que la terreur qu’il ressentait à chaque fois qu’il pensait qu’il allait la perdre était bien signe qu’il voulait profiter de chaque instant.

- Je t’aime… souffla-t-il en essayant de ne pas pleurer à nouveau. Ils t’on dit ce que c’était cette fois ci ? demanda-t-il en voyant le bandage.

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Lion

Ikinokoritai. Ikinokoritai. Mada ikiteitaku naru. Seiza no michibiki de ima, mitsumeatta. Ikinokoritai. Tohou ni kurete. Kirari kareteyuku. Honki no karada misetsukeru made. Watashi nemuranai. Ikinokoritai. Umaranai hizu. Hikari osoreteta. Yurusaretai inochi ga ima, hikareatta. Samayoi hatete. Kimi no tonari de hoterishizumetai. Honki no karada misetsukeru made. Watashi nemuranai.
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Non, en effet. Il avait tellement de chose que je n'étais pas capable de contrôler et les sentiments que j'avais pour cet homme en faisait partie. Pourtant, les Kamis en étaient témoins, j'aurais donné ma vie pour lui tellement je l'aimais. Peu importe ce que pouvait dire les autres à ce sujet.

Grimaçant légèrement lorsqu'il s'installa à côté de moi, je me réalisais que mon flanc était peut être plus douloureux que ce que j'avais bien voulu m'en rendre compte. J'avais encore envie de pleurer mais les paroles qu'il venait de prononcer me rassurer. Fermant les yeux, je respirais doucement.

Je t'aime Mark...

Mais je me posais beaucoup trop de questions sur l'attitude que je devais avoir. Est-ce que par amour, je devais le repousser pour ne pas qu'il soit d'avantage blessé...? Je n'en avais aucune envie mais je ne pouvais pas me permettre d'être égoïste... Pas avec lui.

Ces combats perpétuels étaient épuisants. Le combat de mon corps pour tenir bon et le combat de mon esprit sur l'attitude que je devais adopter. Je ne savais plus où j'en étais.

Je me suis déplacée une côte dans ma chute...

Effleurant les bandages. Toutes les blessures sur les côtes étaient un véritable enfer à la moindre toux... Je n'aurais pas pu me blesser ailleurs.

Ça ne vient même pas de vertige, ma jambe a lâchée dans l'escalier...

Montant la main devant lui, je lui montrais les tremblements que j'avais dans ces dernières, s'il ne l'avait pas déjà constatée par lui. Mon état se dégradait visiblement de jour en jour...

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lion ★ ─
w/ @Yennefer Bruckheimer

Mark embrassa doucement le front de la jeune femme en regardant le bandage. La pauvre, elle n’avait vraiment pas besoin de ça en plus. Il ferma les yeux contre elle un moment. Les rouvrant pour constater ses jambes tremblantes, il caressa sa nuque. Cela avançait si vite tout à coup.

- Quand tu m’as rencontré, c’est toi qui me faisait rouler dans une chaise, à présent ça va être mon tour de te faire rouler…

Il fallait bien trouver un peu d’humour à la situation… Ce qui était pourtant tragique c’est que pour elle, cela n’irait sans doute pas mieux alors que lui avait eu la chaise pour guérir plus vite. Il souffla doucement pour étouffer ses larmes avant qu’elles ne débordent à nouveau et couvrit doucement son visage de baisers.

- Je t’aime tellement… tu mérites pas toute cette douleur mon amour… Putain… C’est pas juste… gémit-il, pris de court par ses propres larmes. Pardon… Je voudrais pouvoir étouffer toutes ces émotions et être que fort mais j’arrive pas… soupira-t-il alors que ses larmes tombaient sur les joues de la jeune femme. Tu veux que j’appelle des gens ? demanda-t-il en essayant de se reprendre et de se rendre utile, parce que ce n’était pas en pleurant sur ses joues qu’il allait la soulager. Milo ? Ton père? Jake ?

Avancer, continuer à avancer malgré la peur, malgré la terreur grandissante de la voir disparaître. Il n’avait pas le droit d’être égoïste là, il fallait tenir. On s’effondrerait après… plus tard.

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Lion

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Ca aurait pu être pire, j'aurais pu me fêler la côte...

Souriant légèrement pour essayer de dédramatiser la situation. Une côte fêlée j'en aurais eu pour beaucoup plus longtemps. Fermant les yeux à mon tour en sentant sa main dans sa nuque.

Quand je te disais que c'était moi la petite vieille de nous deux...

Riant à nouveau avant de grimacer. Bon il n'y avait pas que la toux à éviter visiblement. Même si ce n'était pas douloureux pour l'instant, probablement à cause de la perfusion de mon bras, la sensation était gênante.

Levant mon bras pour le serrer contre moi, je posais ma tête contre la sienne.

Tu n'as pas à les étouffer... Au contraire, ce sont elles qui vont te bouffer si tu les gardes à l'intérieur. J'en suis un bon exemple, tu ne trouves pas ?

D'une voix légère avant de sourire à nouveau. En effet, j'avais passé une partie de ma vie à intériorisé ce que je ressentais et certains "médecins" diraient que c'était à cause de cela que mon cancer s'était déclaré...

Posant mes lèvres sur son front, je caressais ses cheveux. Inspirant doucement son odeur, ancrant chaque instant dans ma mémoire comme si mon requiem avait déjà été entamé...

Il faudrait... Ça va les inquiéter pour rien, non ? Je ne suis pas sur mon lit de mort non plus.

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lion ★ ─
w/ @Yennefer Bruckheimer

Oui, bien sûr que ça pouvait toujours être pire. Elle aurait pu se fendre le crâne aussi en tombant de si haut mais voilà. Il lui sourit en retour et opina pourtant, sentant qu’elle voulait dédramatiser, qu’elle en avait besoin même.

- Ouais, t’avais raison ma vieille, dit-il en prenant tendrement ses lèvres avant de se serrer doucement et prudemment contre elle.

Et puis les émotions prenaient le dessus malgré tout. Il était rassuré par le fait qu’elle ne lui en veuille pas de les laisser couler mais il ne pouvait s’empêcher de s’en vouloir. Il aurait voulu être son roc… alors qu’il avait davantage peur d’être le boulet à sa cheville. Embrassant doucement son front avant de poser le sien contre, il ferma un peu les yeux.

- Ils t’ont dit quand tu pourrais sortir ? demanda-t-il, espérant pour une fois une réponse un peu positive dans cette journée sombre.

Glissant sa main sur son crâne et dans sa nuque, il déposa un baiser sur sa tempe.

- T’as pas froid à la tête ? demanda-t-il doucement. Je peux aller te chercher des affaires si tu veux, ou demander à Jake d’aller t’en chercher si t’as pas envie que je prévienne tout le monde. Comme tu veux mon coeur...

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Une chance que j'ai la tête dure dans ces cas là. Je n'aimais pas me plaindre de mes problèmes... Je préférais tout intérioriser qui à passer la nuit à pleurer toutes les larmes de mon corps. C'était toujours mieux que d'avoir recours aux lames.

Un sourire s'afficha sur mon visage lorsqu'il me traita de vieille avant de répondre à nouveau à son baiser.

Secouant lentement la tête, je poussais un soupire qui m'arracha une nouvelle grimace. Note à moi même, ne pas gonfler les poumons. Je ne pouvais même pas lui donner cette bonne nouvelle.

Non... Pas encore.

Mais je ne me faisais pas d'illusions... Ils voulaient déjà me garder ici la dernière fois que j'étais passée, là ils avaient leur excuse pour me clouer au lit pendant un bon moment. Posant ma joue contre la tête de Mark, je jetais un coup d’œil par la fenêtre. La nuit était tombée depuis un bon moment déjà... On ne pouvait pas voir les étoiles d'ici. Boston était trop lumineuse...

La joue de la jeune femme avait pris une teinte jaune bleutée, elle avait du se cogner à un moment pour avoir un si bel hématome.

Levant les yeux vers le ciel, je me rendis compte que j'étais crane nu depuis tout à l'heure. Effectivement maintenant qu'il en parlait, il faisait frais.

Je peux te piquer un pull à capuche ?

Pour avoir son odeur avec moi s'il devait s'absenter trop longtemps.

On va attendre d'en savoir plus avant de faire déplacer tout le monde. Mais u peux prévenir Jake si tu veux. Je vais envoyer un message à Milo et à mon père...

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lion ★ ─
w/ @Yennefer Bruckheimer

Mark opina doucement. Il préférait ne pas la laisser seule néanmoins donc avec sa permission, il se redressa pour envoyer un message à Jakob et lui demander d’aller lui chercher quelques affaires au Holy : un pyjama, un jogging, un de ses pulls à capuche ainsi que l’ordinateur de la jeune femme, il savait pas combien de temps elle serait là.

- Oh et j’ai ton téléphone d’ailleurs, dit-il en donnant le portable à la jeune femme en remarquant qu’il en avait étrangement deux dans ses poches.

Il resta allongé contre elle en poussant un petit soupire après avoir rangé à nouveau son téléphone dans sa poche et repris la demosielle contre lui avec prudence.

- Bon ben c’est fait, j’ai demandé à Jake d’aller te chercher quelques affaires au Holy comme ça moi je peux rester près de toi… dit-il avec un sourire tendre. T’es confortable là ? demanda-t-il, craignant de prendre trop de place sur ce fichu lit d’hôpital.

Fermant les yeux contre elle un moment, il glissait rêveusement ses doigts sur le bras pâle de la belle, évitant soigneusement les différents tubes. Mine de rien, il était assez épuisé de cette soirée et frotta un peu son plexus, sentant les restes de cette douleur irradier en lui. Faire des tests, il se rappela qu’on le lui avait conseillé. Il ne devait pas l’oublier. L’infirmière avait semblé sérieuse à ce propos.

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Merci !

Attrapant le téléphone qu'il me tendait, je le remerciais d'un sourire et d'un signe de tête. Tapotant sur mon écran pour envoyer un message à mon père et a Milo, je laissais le soin à Mark de s'occuper de Jake.

J'acquiesçais légèrement à sa question avant de me replacer contre lui. Heureusement que je n'étais pas très grosse car les lits n'étaient pas très larges. Pourtant je n'avais pas envie qu'il s'éloigne. Repliant les jambes vers mon torse, les doigts continuèrent à danser sur l'écran pendant quelques secondes avant que de la musique ne s'échappe de l'appareil.

Ça va...?

Le voyant se frotter le plexus, ce n'était pas la première fois qu'il avait ce geste ce soir, non ? Me penchant dans sa direction, je le regardais d'un air inquiet, ma main allant épouser la sienne.

La culpabilité se frayait un chemin dans le cœur de la jeune femme. Les sentiments pouvaient faire des ravages dans le corps humain, elle ne le savait que trop bien. Si l'homme qui se tenait à ses côtés venaient à tomber malade à cause d'elle, elle ne se le pardonnerait probablement pas.

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lion ★ ─
w/ @Yennefer Bruckheimer

Mark ne voulait pas l’inquiéter plus qu’elle n’en avait besoin. Elle avait déjà bien assez à faire avec sa propre maladie pour qu’il ne l’encombre de ce qu’il avait, sachant qu’il ne savait même pas encore si il avait quelque chose. Enfermant donc doucement sa main dans la sienne, il déposa un baiser sur ses fins doigts frais.

- Tout va bien… dit-il avec un petit sourire. Juste une démangeaison… J’ai parfois des plaques à cause du stress… Avec tout ce qui s’est passé récemment, ça m’étonne pas que j’en contracte quelques unes mais c’est innoffensif, dit-il en fermant les yeux contre elle.

Camille avait assez souffert, il ne la laisserait pas orpheline d’un second père, il se l’interdisait. Et il ne voulait pas disparaître comme sa mère, du jour au lendemain, dans une crise cardiaque, sans avoir pu dire au revoir à personne. C’était trop dur comme départ, tout simplement, trop dur pour tout le monde que cela impliquait.

- Raconte moi une anecdote de toi enfant, dit-il doucement en déposant un baiser sur sa tempe avec un petit sourire.

Cela leur changerait les idées et les ramèneraient à des souvenirs où les choses étaient plus simples qu’elles ne l’étaient à cet instant.

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